La dernière heure

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s.n. 1914, 29 May. La dernière heure. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/nc5s75868d/
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I SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par expert* comptables assermenté* prè» des tribunaux, le* tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS La Dernière Heure .E PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ ABONNEMENTS BRUXELLES FBOVINC1 Fr. 1.00. . UN MOIS. . . » 3.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 » 6.00. . SIX MOIS . . » 8.00 » 12.00. . UN AN. . . . • 16.00 Pour l'étranger I* prix dm Brtxxallea, k port «n plut. 11 n'exiite pu d'abonnement meniael. — Poar Bruxelles indiaaer, «n •'abonnant, ai l'on désire recefoir l'édition du soir on eello dn — matin. — Le» frais de reconrrement sont à la charge des abonnés. I * N* 149 NEUVIÈME ANNÉE VENDREDI 29 MAI 1914 CINQ CENTIMES LA BATAILLE DES FINANCES Les affaires, à Paris, passenl par une crise indéniable. Tous les hommes qu'on rencontre se plai gnent. La Bourse, qui est à la vie économique d'un pays ce que le cœur est à la circulation du sang, ne bat plus qu'à coups faibles e! irréguliers. Les transactions son' quasi nulles. Les valeurs nouvel les n'osent plus se présenter. Phénomène inouï en France : Le: emprunts d'Etats étrangers .ne se placent plus! On ne s'en aperçoi pas encore, parce que les grande: banques, avec leurs énormes réser ves de numéraire, ont tenu le coup Elles ont couvert l'emprunt turc elles ont couvert l'emprunt serbe Mais quant à le replacer dans leui clientèle, c'est une atitre affaire ces paquets de titres leur sont res tés presque' en totalité sur l'esto mac, terriblement embarrassé i l'heure actuelle. Ceci est fort grave diplomatiquement. Du jour où 1< France cesserait d'être le ^anquie: du monde, le prêteur toujours prê des Etats mégalomanes, elle per drait l'inlluence dont elle joui dans les questions internationales Cette influence immense, dispro portionnée avec sa population ac tuelle, repose sur ses disponibilité; monétaires qui jusqu'ici parais saient intarissables. Pays riche e ancien, peuple laborieux et écono me, son outillage et ses frais di premier établissement sont cou verts depuis longtemps et lui lais sent chaque année environ deu; milliards à placer au dehors. Le; amateurs ne manquent pas. Ber lin, Londres et New-York ont beai être devenus des centres d'énergie; humaines plus nombreuses, par 1; seule force de son or liquide Pari; les balance. Mais, si ce banquier venait i fermer ses guichets, adieu les sa luts et les amitiés, les relations e les honneurs et même les profita bles concessions! Or Pari's, en l'es pèce les banques de Paris, ne pour raient continuer leur fructueux mé tier, si le public français cessai tout i coup d'absorber le papie étranger dont ces banques le.ga vent. Et c'est malheureusement ci qui s'èst''|)iTiduit avec les'deu: derniers emprunts, le turc et li serbe. Je ne puis croire que ce soi faute d'argent dans les bas de lai ne, ni même dans les bas de soie Le luxe n'a jamais été plus fou Une ville où des couturier: payent dans les Champs-Elysée: des loyers d'un million par an, oi certain dentiste de l'avenue d< l'Opéra demande mille francs poui plomber une dent, où les proies seurs de tango gagnent cinquante et cent francs l'heure, où une com pagnie de ballets russes, à peine annonce-t-elle dix représentations voit aflluer 350,000 francs de loca tion d'avance, on aura beau me dire que les commerces de pur su perflu, tels que la bijouterie oi î'antiquaillerie, se plaignent, on ne me fera pas admettre qu'une telle ville n'a plus d'argent. Alors, pourquoi cet argent se ca che-t-il quand il s'agit de place ments sérieux? La raison en esl simple : C'est l'incertitude sur les projets fiscaux du gouvernement Cela seul, et rien d'autre. On crainl les impôts sur les valeurs de Bourses, ou sur le revenu des industries diverses. Déjà, l'impôt national d'ur milliard et demi ou de deux milliards, qui va être demandé par le ministre des finances pQur boucler le budget, ne sera couvert, les banquiers parisiens se sont réunis pour en avertir le gouvernement, que si la Chambre vote l'immunité perpétuelle de ce futur coupon de rente. Le public n'a plus confiance. Faute de cette garantie, il préfère porter ses économies à des banques étrangères, où elles sont à l'abri. La Suisse est aussi devenue un immense coffre-l'ort souterrain, par où l'or français fuit la terre de France pour aller émerger en Allemagne, en Autriche, en Orient, et fructifier des entreprises étrangères. On conçoit que ce grave problème domine, la Chambre nouvelle qui va se réunir le l-r juin. On a dit que les députés allaient se compter sur la question militaire, pour ou contre le service de trois ans? N'en croyez rien! Ce sera là un débat de pure forme, une bataille de parade, uji carrousel pour amuser la galerie.Le vrai combat se livrera sur le terrain des difficultés financières, qui sont autrement urgentes. Ces difficultés, l'extrême-gauche (socialistes et radicaux nuance Caillaux) veut les résoudre par des moyens violents. Le centre et la droite prêchent la douceur. — Nous prendrons l'argent là où il est! proclament les premiers. Ce sera la justice! . — Vous le ferez fuir! Vos menaces ne renconlreront que le vide! Votre justice,' ce sera la ruine! ri-ppstent les seconds. Lesquels disent vrai? Lesquels voient juste? Cruelle énigme! M. Poincaré vient de prononcer, à Lyon, un grand discours où il sjatflrme l'arbitre des partis, fl ne l'aura jamais été dans des circonstances plus solennelles. Maurice de Waleffe. QUI DOIT GOUVERNER? DISCUSSIONS OISEUSES UNE DÉMONSTRATION FACILE LA DISSOLUTION. MAIS... DANS DES CONDITIONS LOYALES A Les calculs de la presse cléricale frt sont pénibles. Elle veut bien que-son parti ait été battu dimanche, mais elle s'effare des chiffres oui montrent le pouvoir aux mains de la minorité. Alors, à tout prix, il faut démontrer que la droite tient encore la majorité du corps électoral. Des "Inaudis,, en difficulté Ce n'est vraiment pas facile et nous saluons le courage de ceux qui s'adonnent à ce fatigant exercice. Les uns évitent la vraie question en soutenant aue, sauf une perte de 14,000 voix, la droite maintient toutes ses positions. Mais ils vont prendre comme terme de comparaison, les résultats de 1908 ! Les autres voulant aller au point central de la contestation, essaient de démontrer que les anticléricaux n'ont pas non plus la majorité. C'est renverser la question. Mais ce n'est pas prouver la légitimité du régime de la minorité cléricale. Pour arriver à leurs fins, du reste, ils ont une curieuse façon de calculer. Ils considèrent les daensistes comme des cléricaux et contestent même que les collectivistes dissidents soient antigouvernementaux ! Nous ferons remarquer à ces calculateurs que tous ces électeurs sont pourtant partisans du suffrage universel dont le gouvernement ne veut pas. Est-ce que M. Debroqueville va les compter dans sa majorité? Toutes ces discussions byzantines écartent d'ailleurs de la seule question importante.Il ne s'agit pas de savoir qui a la majorité. Il s'agit de constater que c'est la minorité qui gouverne. Ayez donc du cœur au ventre Si les cléricaux sont si certains qu'ils ne sont pas en minorité dans le corps électoral, pourquoi hésitent-ils à fermer le bec à leurs contradicteurs, en demandant eux-mêmes une dissolution qui démontrerait la légitimité de leur pouvoir? Nous sommes certains que personne, à gauche, ne s'opposera à pareille démonstration. A une condition pourtant, bien entendu, c'est que l'on procède à une élection loyalfe. Il ne serait sans doute pas difficile d'établir d'avance, par un solennel engagement de tous les partis, que la corruption et la fraude n'interviendront plus dans le scrutin. Plus de décorations, plus de largesses administratives et privées, à. la veine de l'élection, plus do mandats ^égrap-Ui-ques, plus d'augmentations « m e^ie-mis » et de promotions providentielles le matin du scrutin. Sans doute, messieurs les cléricaux auront quelque peine à empêcher les petits vicaires de distribuer des pièces de cent sous et les petits ministres de lâcher la bride à la corruption officielle. Mais ils feront un effort, que diable ! pour démontrer leur bonne foiJ De bonnes sanctions à l'égard d^.s corrupteurs aideraient d'ailleurs beaucoup leur honnêteté naturelle. Dans ces conditions, la droite démontrerait, incontestablement, si elle, exerce un pouvoir usurpé ou légitime. Et nos ministres seraient encore fort avantagés dans cette épreuve ! Il leur resterait le vote plural, les habiles arrangements de la R. P. qui leur donne un député pour 14,000 voix, tandis que l'opposition n'obtient un siège qu'avec 17,000. Ils conserveraient donc quelques atouts sérieux. S'ils sont si sûrs d'eux-mêmes, ils ne peuvent manquer d'accepter cette proposition qui clôturerait péremptoirement toute discussion. EN ARGENTINE UN MESSAGE OPTIMISTE Buenos-Ayees, mercredi. — Dans son message, le président de la République constate la tranquillité intérieure et extérieure du pays et déclare la situation financière satisfaisante. Il se félicite de l'acceptatiofi de la médiation relative au Mexique. Il fait des vœux pour, le rétablissement de la paix et annonce qu'il soumettra au Parlement un traité d'arbitrage avec la France. Il constate enfin le développement de l'industrie et la progression de la richesse, malgré la crise actuelle. — Ha-vas. Pour fêter le succès de M. Peten auxdernières élections, l'Association libérale et la société de musique I' « Echo de la Jeune Campine », ont organisé une manifestation des plus imposantes. Notre photographie représente le buste de M. Peten qui a été promené triomphalement dans les rues de Bourg-Léopold. ON PARLEMENTE A DURAZZO Durazzo, jeudi. — La Commission de contrôle s'est rendue à Tirana pour par-lementer avec les insurgés qui, commt ceux de Kavaja réclament un princc musulman. On dit que le 2 juin aura lieu, à Siak. une réunion des délégués des insurgés d€ différentes tribus, afin de soumette leurs revendications à la Commission de contrôle. Le ministre austro-hongrois a informé l'amiral Trifari que l'escadre autrichienne venant de Malte se rendra à Valona. Elle ira, ensuite, mouiller à Durazzo,. k 2 juin, pour un bref séjour- Les insurgés se concentrent à Slombi. pour résister en cet endroit à Azir pacha, qui marche contre eux avec les Albanais, fidèles au Gouvernement, Poui cette raison, la Commission de contrôla Va 4rpuv£'4£|i£8vEÛ? aucune rvtori4&$à l'exception au mufti*. — Havas. On aurait retrouvé les restes de l'expédition polaire d'André Stockholm, jeudi. — La légation de Suède ^ St-Pétersbourg a informé, à la date du 25 mai, le ministre des affaires étrangères, qu'elle vient de recevoir de Yakoutsk, en Sibérie Orientale, le télégramme suivant : Je viens de découvrir les traces de l'aéronaute explorateur André. J'ai trouvé dans une vallée éloignée les restes d'un vieux ballon. Je continue les recherches pour ceux qui s'intéressent à cette affaire. (S.) Growsky, ingénieur des mines. Le « Journal du Commerce et de la Navigation » de Goteborg est allé soumettre le cas au professeur Otto Nor-denskjold, qui a exprimé des doutes. — Havas. UN FOU TERRIBLE Un journalier, M. Pierre V..., qui habite rue Hauts, avec sa femme et ses enfants, donnait,, depuis plusieurs jours, des signes de folie. Il était calme et les siens espéraient qu'il se rétablirait bientôt. Hier soir, le malade a été pris, soudain, d'une crise effrayante et s'est mis à briser tout ce qui se trouvait à sa portée.L'officier de police Louage, prévenu, accourut, accompagné de plusieurs agents. Ce ne fut qu'après une lutte acharnée et dangereuse que les policiers réussirent à s'emparer du malheureux forcené, qui a été conduit à l'asile provisoire de l'hôpital St-Jean. LE PROCES DE KIEL CONDAMNATIONS GÉNÉRALES Kiel, jeudi. — Le procès en corruption intenté, à la suite de l'ancienne affaire des chantiers de Kiel s'est terminé à 2 heures du matin, par une condamnation générale de .tous les inculpés, à l'exception du commerçant Neugsbauer. Les accusés, l'ancien surveillant en chef de prison Hiestemann est condamné à 3 ans de prison et l'ancien surveillant de prison Rolff à deux ans de réclusion. Tous deux bénéficient de circonstances atténuantes. Ils sont également condamnés à 5 ans de perte des droits civils. Les accusés Walors, ancien sous-économe de prison, a été condamné à 4 mois et* l'ancien aidr ardien de prison .PrieseU^, mois. Le négociant'Frankentharest condamné à deux ans et dfcmi de prison et à cinq ans de perte des droits civils. La femme Frankenthal et l'ingénieur diplômé Henrich sont condamnés tous deux à 300 mark d'amende. Neugsbauer est acquitté. Les condamnés ont tous interjeté appel du jugement,, à l'exception de Walors. La police avait dû prendre des mesures spéciales et établir un service d'ordre pendant les débats. — Havas. Un peu d'ordre dans les Affaires turques Constantinople, mercredi. — La Chambre a voté une quinzaine de lois mises provisoirement en vigueur, notamment l'amnistie de ,1a population du Dodéca-nèse, prévue par le traité de Lausane et la.suppression des droits de douanes de 100 p. c. décrétés pendant la guerre contre les Etats Balkaniques. Elle a voté en outre trois douzièmes provisoires, et l'ensemble des dépenses s'élevant à 8,774,123 livrés turques, dont 2,169,193 pour l'armée et la marine. — Havas. Le Champ de bataille de Waterloo UN INSUCCÈS Londres, jeudi. — Le « Times » constate avec un vif regret que l'appel de fonds pour la préservation du champ de bataille de Waterloo n'a pas reçu, jusqu'ici, un résultat satisfaisant. La somme minimum demandée est de 10,000 liv. st., or, 4,00Q liv. st. seulement LE CONCOURS HIPPIQUE LA JOURNÉE A BOITSFORT ; LES COURSES D'OBSTACLES LA NOUVELLE LOI SUR LES SOCIÉTÉS PREMIÈRES_SANCTI0NS La 7* chambre correctionnelle, après un délibéré d'ûne quinzaine de jours vient de rendre un jugement — le pre! mier en l'espèce —. en cause de deuj agents de change bruxellois poursuivis pour avoir omis dans des publications concernant les titres d'une société pétro lifèrë russe, les indications exigées pai la nouvelle loi sur lés sociétés (art. 36 37, .174 et 176). Les inculpés, bien que s'étant confor més à la loi dans la notice qu'ils ont far paraître au « Moniteur », ont, d'après le ministère public, eu le tort de ne plu: reproduire toutes les indications de cette notice au cours de la publicité par cir culaire et par voie de la presse à laquelle ils se sont livrés. En vain, avait dit l'organe de la loj ont-ils prétendu que le reproche qu leur est fait tombe à faux parce qu'ils n'offraient pas ces titres en vente, car i. tombe sous le sens que si ce n'était pas pour les vendre, la publicité faite en fa veur de ces titres n'avait aucune raisor d'être. La loi, soutenaient les prévenus, n'exi ge la reproduction des indications de h notive insérée au « Moniteur » que dans la publicité faite pour l'offre en vente et nullement pour la publicité faite er vue de vendre plus tard, ce qui, er l'espèce, est le cas. Le jugement estimant la préventior établie, pour le motif que dans les inser. tions, les notices étaient remplacées pai de longues considérations-réclames, ce que le législateur a voulu réprimer, condamne, avec sursis, chacun des prévenus à 50 francs d'amende. ENCORE UN SUICIDE DANS LA FORÊT DE SOIGNES Hier soir, dans la forêt de Soignes, drève du Maréchal, sur le territoire d'Uccle-St-Job, on a trouvé le cadavre d'un homme, qui s'était suicidé en se tirant un coup de revolver dans la tempe droite. Le corps a été transporté au dépôt mortuaire de la commune. Dans les poches du défunt, on n'a rien trouvé permettant d'établir son identité. Il n'avait sur lui d'autre argent qu'une pièce de dix centimes. L'inconnu, qui paraît âgé d'une trentaine d'années, est de corpulence moyenne; sa taillç est de 1 m. 67, Le visage est ovale ; les cheveux sont blonds ; la moustache, de la même couleur, est fine et courte; le nèz est allongé.11 portait au poignet un bracelet-montre et était vêtu d'un imperméable gris, un veston gris foncé, un gilet de fantaisie, un pantalon foncé à rayures, des bretelles grises. Il portait un coi double, une chemise blanche, un chapeau boule noir et des bottines à lacets, noires également. Sur son mouchoir de poche, on a relevé les initiales L. R. LES MÉSAVENTURES D'UN POIVROT M. W..., de Schaerbeek, était en « bombe » la nuit dernière. Vers deux heures et demie du matin, il se trouvait dans un bar de la rue de l'Evêque. Quand il s'agit de régler ses consommations assez nombreuses, une contestation s'éleva entre lui et le garçon. Les libations qu'avait absorbées le client n'étaient pas pour le rendre plus calme, au contraire; bientôt, la discussion tourna à l'aigre. Des membres du personnel étant venu à la rescousse de leur collègue, il y eut bientôt un col-letage général. Finalement, M. W..., ayant payé ce qu'on lui réclamait, fut expulsé. Furieux de ce qui venait de se passer, il s'achemina d'un pas décidé mais circonflexe, vers le commissariat de la rue du Marché-aux-Grains, où il avait l'intention de se plaindre du traitement qu'il venait de subir. Malheureusement; il lit, au bureau de police, une entrée déplorable. 11 débuta, par des injures à l'officier de service, qui se Vit obligé de faire écrouer, à l'amigo, le singulier plaignant., avec tous les honneurs dus- à sa « cuite ». Ce matin, à 8 heures, à sa sortie de cellule, M. W... s'est vu dresser*procès-verbal pour outrages à l'autorité et ivresse publique. RETOUR INDÉSIRABLE Lisbonne, jeudi. — Les journaux annoncent que M. Joao Franco, ancien président du conseil sous la monarchie, revient au Portugal. 11 passera quelque tcmpH dans ses propriétés dr Fundao et fixera ensuite sa résidence à Lisbonne LA TRIPLICE L'AUTRICHE «5 LES BALKANS Budapest, jeudi. — La délégation hongroise continue la discussion du budget des affaires étrangères. Le comte Khuen lledervary, ancien président du conseil, succédant à la tribune au comte Apponyi, a déclaré qu'il est partisan de la Triple Alliance, et il combat l'opinion suivant laquelle elle pourrait être remplacée par une entente plus étroite avec la Russie.Toutefois,. comme partisan de la Triple Alliance, il est obligé de convenir qu'elle ne constitue pas un remède à tous les maux. En ce qui concerne la politique balkanique, l'orateur déclare que l'ère de formation et de reconstitution n'est pas encore close. Le point de vue suivant lequel tous les Etats balkaniques seraient hostiles à l'Autriche est complètement faux. L'Autriche peut, sur la base des intérêts communs, trouver des amis dans la -péninsule des Balkans. En ce qui concerne la Roumanie, l'opinion semble maintenant prévaloir dans ce pays que les relations d'alliance qui l'unissent à nous ne constituent pas l'état de choses le plus favorable à ses intérêts. Si la Roumanie n'a pas foi en notre amitié, il n'est pas en notre pouvoir-de la lui communiquer. L'orateur parle ensuite du discours de M. Sasonoff et constate avec satisfaction que, pour la première fois, on a entendu, de la bouche du ministre russe, les paroles: Les Balkans aux peuples balkaniques. Ce point de vue n'existait pas autrefois. L'orateur termine son discours en recommandant le vote du budget. Le comte Tisza, parlant des relations avec les Etats balkaniques, affirme que la monarchie n'a aucune « aspiration territoriale », mais des intérêts vitaux à sauvegarder, et constate avec satisfaction l'amélioration des rapports anglo-allemands. — Havas. DES MUNITIONS POUR LE MEXIQUE Washington, jeudi. — L'amiral Bager rapporte que le vapeur allemand « Ipi-rangua » a débarqué, hier mercredi, une cargaison à Puerto-Mexico'. On ne connaît pas exactement la composition de cette cargaison, mais il y a tout lieu de croire que le navire a déchargé des munitions.D'autre part, le « Bavaria » a déchargé plus de deux millions de -cartouches et des munitions destinres à Vera-Cruz, mais qui furent mises à terre à Puerto-Mexico. Lorsque le navire arriva à Puerto-Mexico, le capitaine ne put montrer ses "papiers et déclara que les autorités américaines les lui avaient pris. Le « Bavaria » a déchargé également trois balles de fil de fer barbelé. — Reu-ter.Mexico, jeudi. — On annonce de source autorisée que deux importantes cargaisons de munitions sont arrivées à Mexico, depuis une quinzaine. Les fédéraux peuvent maintenant continuer la guerre contre les insurgés. Ils disposent de tout ce qu'il leur faut. — Reuter. CONFISCATIONS Eagle-Pasé (Texas), jeudi. — Les insurgés ont déclaré que, sur l'ordre du général ("arranza,-ils avaient confisqué les houillères voisines de Sabines et que ces mines seront, dorénavant, considérées comme propriété publique. Ces mines appartiennent à des Français et à des Américains. — Reuter. POUR ET/.-.LIR UN GOUVERNEMENT PROVISOIRE Niagara-Falls, jeudi. — On a annoncé, à l'issue de la conférence d'hier, qu'un protocole sera signé à la fin de la semaine, les questions principales ayant été résolues d'une façon satisfaisante. On n'a pas encore décidé si les questions secondaires doivent être admises, par les négociateurs, en ce qui concerne la situation du gouvernement provisoire qu'on espère établir au Mexique. — Reuter.ENCORE DEUX ETRANGERS TUES Washington, jeudi. — L'ambassadeur d'Angleterre a reçu un compte rendu détaillé de l'assassinat d'un sujet anglais, •nommé William, et d'un citoyen américain employé comme lui dans la mine El Favor, à Guadalajara. — Reuter. LE BUDGET RUSSE Saint-Pktersbourg, mercredi. — A la Douma, la commission du budget, siégeant en séance secrète, a adopté plusieurs projets de loi parmi lesquels des projets concernant les crédits relatifs à la construction de' nouveaux torpilleurs, à l'organisation de transports et à la navigation aérienne. — Reuter. LA FEUE BOOKMAKER Telle qu'on l'a vi e fonctionner hier, au Derby qEuov. Nul ne l'a pr's; pour une suffragette L'ÉLECTION D'ALOST CONTRE LA LOI MILITAIRE POUR LE SUFFRAGE UNIVERSEL INTERVIEW DE M. RENS DÉPUTÉ LIBÉRAL A peine avons-nous échangé les salutt d'usage que M. Rens s'exclame, radieux : — Une belle journée, un résultat excellent!'; . — A quoi l'attribuez-vous? demandai-, je. — A la loi militaire. Il y a dans l'arrondissement d'Alost, un mouvement énorme contre la loi militaire; c'est elle qui a fait le fond de toute la campagne électorale. Telle qu'elle existe, on n'en veut à aucun prix! Les cléricaux, comme les daensistes, déclaraient que la loi militaire actuelle n'était qu'un minimum nécessaire; que les libéraux voulaient l'aggraver encore. Par conséquent, il fallait voter contre nous; sinon, nous ferions une nouvelle loi militaire désastreuse. Les socialistes, eux, disaient qu'ils n« veulent pas d'armée. Les démocrates - chrétiens faisaient aussi de la surenchère; et cette surenchère, si naïve qu'elle fût; a parfaitement servi leur cause auprès des âmes naïves qui s'y laissaient prendre. Ils proclamaient, tout simplement, que lorsqu'il n'y aura plus à la Chambre que des démocrates-chrétiens, c'en sera fait des armées et par conséquent du budget de la guerre! Nous, au contraire, dans notre propagande comme à la Chambre, nous avons joué franc-jeu; nous.nous sommes évertués à démontrer qu'il faut une armée; mais s'il faut une armée, il importe que le temps de service passé dans ses rangs soit limité à son strict nécessaire. — C'est donc la loi militaire qui a... touché si fortement la liste Woeste? — Rien qu'elle! Les cléricaux avaient déclaré qu'ils ne prendraient jamais plus d'un fils par famille' et 'ils avaient entouré la pillule de promesses de toutes sortes. M. de Béthune, leur allié, n'avait-il pas fait des déclarations formelles en faveur du Suffrage Universel? Tout cela lui valut, en 1912, huit mille voix supplémentaires que les partis d'opposition viennent de lui reprendre. Car, en cette matière même, il a failli à ses engagements. Ces huit mille voix dont il bénéficia jadis, c'étaient des voix pour 1« Suffrage Universel. Il y a une morale à tirer de la journée de dimanche, conclut le député libéral d'Alost : L'opposition doit être unie sur un mot d'ordre. Ce mot d'ordre, pour elle qui dispose de la majorité électorale, sera : « Dissolution, Revision, Suffrage Universel ! » VOICI MES IMPRESSIONS NOUS DIT M. DAENS Songez donc : plus de 20,000 voix ! Sans argent! Sans influence!..-, contre le parti Woeste, si riche en argent, en do- mination, en xuses; malgré des listes électorales dressées pour "favoriser les Woeste de 4,000 votes, malgré que tous les-ouvriers infirmes, pauvres dépendants, aient été conduits aux urnes, par milliers, comme des esclaves chrétiens !.. La fraude? A Lieferingen, village d« 400 habitants, on envoie, le vendredi soir, 140 bulletins de vote comptés et recomptés; le 24 mai, au matin, le bureau n'en trouve plus que 98. Où .étaient les autres? On a dû les expédier par automobile.'... Le fait, du reste, a été relaté au procè»» verbal. Le procédé de nos adversaires catho» liques? Trois jours avant l'élection, on affi^ chait partout : « Pierre Daens est un hérétique. Qui vote pour lui vote pour un hérétique. » D'autre part, le doyeù et les deux curés d'Alost lançaient un manifeste disant en substance : « Vraiment. Daens est un hérétique. Anathema âit. » La foule qui reste chrétienne pratiquant — pourquoi pas? — riait de ces balivernes et se disait : « Nous allons à l'Eglise,, non pour l'Evêque ou le Curé, mais pour notre maître à tous, le E>ivin Démocrate. » Mfcs impressions ! s'éxclànïè encore M. Pierre Dnens. Ce matin, un paysan de Meldert me* disait ; « Daens, Donsje, si c'était à une voix par électeur, les catholiques auraient un élu et encore, le candidat ne pourrait être Woeste ! » Et M. Daens termine : « Mon ami ChaTlés', maintenant comte, devenu subitement de sang noble, avait dit : Je montrerai que Daens n'est que du sable. Je soufflerai ; pff !... Et on ne le verra plus ! » m, je cwiut* «•! eUÀTVoyaat «t b0A i>rophète.M )

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