La dernière heure

4073 0
14 February 1914
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 14 February. La dernière heure. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8g8ff3nk2m/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à S 1/2 Les jours fériés de 10 à midi lies annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal ot à l'AGENCH SAVÂS, 8, place des Martyrs, 8 (!•* étape) à Bruxelles. " I I || La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ ABONNEMENTS BRUXELLES PBOVDJCI Fr. 1.00. . UN MOIS. . . » 3.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 . 6.00. . SIX MOIS . . . 8.00 . 12.00. . UN AN 16.00 Pour l'étranger U prix de BraxoOos, U port en pin». Il n'exiite pu d'abonnement mtiuacL — Pour Bruxelles Indigner, en «'abonna*!, si l'on détiro recevoir l'édition da soir en celle dn matin. — Lee frai* de recouvrement «ont à U charte de* abonné». !■ — ... ■■■■ ■ ■ ..11.11 ■■■■!■ — N" 45 NEUVIÈME ANNÉE SAMEDI 14 FÉVRIER 1914 CINQ CENTIMES LE JOUR DU MÉDECIN COMMENT SE MOUCHER Il est vrail La Médecine qui gué rit la syphilis, la flèvre typhoïde la rage même, demeure impuis santé devant un nez qui coule. El oui, Mea culpa\ Le spécialiste di nez, à deux louis la consultation ne pourrait lutter avec certitude d succès contre la roupie ou « snotte bel » du plus vulgaire coryza. Certes, chacun assure connaîtr le vrai remède de cette affection dé sespérante. Tous, nous possédon (en secret, bien entendu) la pana cée à cette calamité. Mais la pana cée est tous les hivers à. renouve 1er. Et nos secrets sont la fable d polichinelle. Cependant que le cc ryza triomphe, que sa trompett éternue d'un bout du monde l'autre bout, et qu'il brandit mo queusement, un honteux étendar fait de quelque vaste mouchoir d poche mouillé. D'accord. Mais cela dit et avoué il demeure pourtant, au médecin quelque chose à faire, en cette sai son de l'année où les nez enflen comme à plaisir; et où, dans tou les lieux de réunion, s'élève parfoi tel vacarme de narines qu'oi croit assister, au Conservatoire, ; un.formidable écroulement de quel que symphonie de Mahler, devan le tonneau de M. Dubois. Oui, il y a quelque chose à faire et c'est d'indiquer ce qu'il ne fau pas faire. Sans aucun doute, le rhume d cerveau représente une infectioi des voies respiratoires supérieure par des germes microbiens. Une expédition polaire passe de mois entiers sous des température effroyables, sans connaître le rhu me. Un beau jour, on ouvre un bal lot de vêtements du pays natal. E voilà toute la troupe de voyageur enrhumée. Pourquoi? Parce que le microbes des pièces d'habillé ment ont envahi les narines et cré l'infection, le rhume de cerveau. Aussi, dans la traitement du co ryza, dont nous sommes si pei fiers — après avoir prescrit les re mèdes d'une infection arthritiqu-<jrdinaire (crçivivour rnoi, l'onrhmrci aS&brtïï^e^.Yest qu'un arthritique dissimulé) après les diurétiques e les antiseptiques du rein, du foie e de l'intestin, j'attire l'attention di patient (ô combien!) sur la désin fection de ses voies nasales. Nous possédons, dans l'iode dans le menthol, le camphre et le: essences végétales, des médica ments doués d'une activité certain! contre les microbes et les germe: d'infection des muqueuses. Ces agents microbicides, aspiré: sous forme de vapeurs mêlées ain vapeurs de l'eau chaude; ou pulvé risés finement et projetés en solu tion huileuse par les narines jus qu'au fond des cavités nasales, 01 môme simplement appliqués er pommàdes à l'ouverture des nari nés; ces agents microbicides consti Suent la meilleure aide à l'enrhumé Puis, il y a lçs douches nasales, permettant de procéder au lavage «les « corncts », avec des solutions chaudes de sel de cuisine, de borax. Je bicarbonate de soude, etc. Regardez un de ces enrhumés maladroits. Peur le moindre chatouillement des narines, il se saisit l'appendice nasal, entre ses doigts garnis d'un mouchoir. Puis, pinçant violemment ses narines, il pousse de toutes ses forces, sa respiration par le nez. Il chasse, dans les cavités de son nez, un air qui ne peut s'échapper. Il comprime, dans la chambre close de ses cornets nasaux, une atmosphère chargée de germes. Où vont ces germes? Naturellement là où ils éprouvent le moins de résistance à pénétrer; là où le moucheur inconsidéré les pousse. Ils vont gagner les dernières an-ïractuosités de l'édifice du nez. Ils vont, comme par la porte d'un corridor entr'ouvert, gagner cette « trompe d'Eustache » qui met si périlleusement l'oreille moyenne en communication avec le nez et la gorge. Et voilà toute la ménagerie mi-srobienne du « coryzé » envahissant la précieuse petite boîte de ré-sonnance de l'ouïe; venant assaillir •es minuscules osselets qui soutiennent la face postérieure du tympan. Par le canal de la trompe d'Eus-laclie, l'enrhumé imprudent se donne ainsi, en se mouchant trop violemment, un catarrhe de l'oreille des plus tenaces, des plus graves, des plus coûteuses affections, certes que les spécialistes aient inventées, puisqu'on peut aussi bien y laisser l'ouïe. Gardez-vous de sa manœuvre. Avec douceur, avec modestie, l'enrhumé modèle, au contraire, essuie seulement le suintement de ses narines à mesure qu'il se produit. Il invite les microbes à sortir en douceur. Loin de les projeter jusqu'au fond de ses oreilles, sous prétexte de jouer de la trompette thébaine dans son mouchoir, il les soutire, il les attire par de car-ressantes modulations. Imitez-le. t>r Louis Delatcre. LA FOÏRE AUX CHEVAUX DE BRUXELLES Le défilé des chevaux devant le jury t La première des huit grandes foires de trait léger. 3 aux chevaux de 1914 a eu lieu, vendredi Le jury était composé de MM. P. , matin, au boulevard du Midi. Wielemans, président; Meul, vice-prési- ^ Favorisée par un temps superbe, elle Tock{ secrétaire, Olbrechts, a éjé particulièrement animée. Jamais, Massart, Van Lint, Pardaens et Goos- i elle n'eut autant de succès, tant par le sens, membres. - nombre et la qualité des bêtes exposées Les prix suivants ont été décernés : t en vente que par la foule des visiteurs, chevaux de grcrn trait, 1" prix, M. Marx Parmi les 1,100 chevaux» on remar- (lot de 16 chevaux) ; 2* prix, M. Mathieu quait quelque 200 poulains de 2 ans, (lot de ^ chevaux). Chevaux légers, 1" dont le prix n'atteignait pas moins de Prix> M. Mathieu (lot de 18 chevaux); f 1,000 à 1,100 francs, et des étalons ven- - Prix. M. Marx (lot de 6 chevaux); pri- dus de 3,800 à 4,500 francs. Les chevaux me d'encouragement, M. Kumps (lot de de trait, brabançons et hongres, ont ® chevaux). , 3 atteint le prix de 2,000 à 2,200 francs. La ventera été fort suivie. 1 Beaucoup de gros fermiers du Bra- ^ies représentants de la ville de Bru- , bant wallon exposaient, et 98 prime* xe.lles ceux de l'armée ont visité la 3 d'éloignement — ce qui ne s'était jamai*, foire et réservé leurs acquisitions pour vu précédemment — ont été distribuées. 11110 date ultérieure. Les petits chevaux étaient aussi for. Eleveurs, acheteurs et admirateurs ont 3 nombreux. Oinq lots importants étaient circulé nombreux jusqu'à 1 heure, sur 3 présentés au concours de gros trait et le champ de foire. ■ 1 1 * 1 !.. 1 I ' - I! .1 i !. |,| | ,i i I ' ; A LA CHAMBRE ' LES HABITATIONS : A BON MARCHÉ SEANCE DE VENDREDI r Elle est ouverte à 2 heures, sous la pré-£ sidence de M. Nerincx. t L'exposé de M. Levie I M. Levie, ministre des finances. — - Nous avons, en Belgique, toute une série de grands organismes autonomes. La Banque Nationale, la Société des che-( mins de fer vicinaux, la Caisse d'épar-; gne. Ce que noua voulons faire, c'est créeT un organisme autonome pour les habitations et logements à bon marché. 5 On objecte que le projet n'est pas favo-; rable à l'exploitation par les communes. Je suis d'avis qu'il ne faut pas que les communes profitent de cette exploita-> tion. M. Camille Huysmans. — Donc, vous oondamnez le système pratiqué notamment par la ville de Bruxelles, qui construit elle-même les habitations à bon mar-• ché et qui les exploite? M. Levie. — Je vous saurais gré de m'interrompre le moins possible. M. C. Huysmans. — Bien ; en ce cas, je vous répondrai. M. Levie. — Je suis assez au courant du problème des régies communales. Je trouve qu'il est déjà assez regrettable que certaines communes cherchent et trouvent des ressources dans l'exploitation des eaux, du gaz et de l'électricité. C'est frapper le peuple dans ce qui lui est le plus indispensable : l'eau et la lumière. M. Bertrand. — Mais c'est grâce à l'intervention des communes que les prix ont diminué ! M. C. Huysmans. — Quand les régies étaient entre les mains de sociétés, c'est alors qu'il y avait une exploitation abusive.M. Levie. — Ces observations ne me feront point changer d'avis. Je resterai adversaire convaincu clea régies communales. Je ne pourrai non plus jamais admettre que les communes exploitent les logements ouvriers. (Protestations à gauche.) Le ministre continue son exposé. Il dit que la loi a un double but: encourager l'ouvrier dans son effort pour acquérir sa maisonnette; créer des logements sains et confortables, dont les loyers seront abordables aux plus pauvres.M. Vandervelde a été trop pessimiste. Les craintes qu'il a formulées ne sont nullement fondées. Nous voulons que la loi favorise non seulement une classe d'ouvriers d'élite; nous voulons créer une collaboration du prolétariat tout entier. Nous poursui vons une œuvre réellement nationale, l'œuvre la plus belle, la plus généreuse que je oonnaisse. Moi aussi j'ai très souvent ressenti une émotion profonde en pensant que je me trouvais si bien chez moi, alors que d'autres s'y trouvent si mal. (Très I \n ! à droite.) Ceci dit, je désirerais renoontrer les divers points soulevés par MM. Devèze et Tibbaut. La proposition de M. Tibbaut nous éloigne du projet de loi sur les logements à bon marché. Elle tend à combattre l'exode des populations rurales vers les grands centres. M. Tibbaut voudrait créer une petite exploitation agricole pour chaque campagnard. Or, pour y arriver, il faudrait un projet de loi spécial. M. C. Huysmans. — Que l'on se chargerait bien d'enterrer en temps utile ! M. Levie. — L'amendement de M. Tibbaut n'est pas recevable, parce qu'il ne se rattache pas directement à la question qui nous occupe. M. Devèze nous a demandé de préciser le terme: « personne peu aisée ». Je ne crois pas qu'il serait utile, qu'il serait prudent même, de préciser davantage ce texte. Une personne peu aisée est évidemment une personne qui ne dispose pas de ressources considérables. II faut une certaine élasticité à une loi de oe genre. (Rires à gauche. Au surplus, il faut s'en tenir aux mesures d'exécution. C'est le roi, c'est le gouvernement qui décidera si telle ou telle personne se trouve réellement dans la situation qui la met sous la portée de la loi. Vous me demandez : quel est votre point de repère? Mai3, messieurs, c'est la situation, c'est le salaire. Je trouve que le texte que nous proposons est très bien choisi. C'est la logique même. Du reste, la loi de 1885 n'était pas plus explicite à oe sujet. M. Devèze défend son amendement M. Devèze. — C'est précisément poui cela qu'il faut y remédier aujourd'hui. D'ailleurs, le projet de Smet de Naeyei définissait mieux la situation. Il faudrait que le patrimoine de l'ouvrier ne dépassât guère le3 10,000 francs. C'est très délicat, tout cela, il faut donc une définition bien établie qui ne puisse donner lieu à équivoque. M. Levie. — Je ne puis accéder à voe désirs. M. Devèze. — Vous combattez donc l'idée de M. de Smet de Naeyer, car nous ne demandons rien de plus. M. Levie. — Vous réclamez une formule plus simple. Ce serait une source d'abus. Je retirerais plutôt le projet si une majorité était disposée à la voter. M. de Smet de Naeyer se rattrapait ailleurs de la portée trop grande de sa formule. La thèse de M. Devèze aboutirait à des injustices. Les ressources de l'Etat doivent aller à ceux qui méritent ses faveurs. Ces abus existent en matière de mutualité et de retraite, et des riches bénéficient ' d'avantages qui auraient dû être réservés aux pauvres. Je demande à la Chambre de voter les dispositions du projet proposé par le gouvernement. (Très bien sur certains bancs). M. Tibbaut dit que le texte de la loi est trop vague. Il demande que la loi soit surtout appliquée aussi bien à la campagne qu'à la ville. M. Devèze. — M. Levie a dit: Si M. Hector Denis vivait encore, il applaudirait à mon projet. Le ministre me permettra de lui dire que je ne partage pas du tout cet avis. J'ai ici une lettre du grand défunt, le véritable initiateur du projet, lettre dans laquelle il se plaint de ce que le ministre cherche à transformer la loi en un instrument de la réforme agraire. Hector Denis ne voulait. pas autre chose que résoudre la question des logements à bon marché, qui serait la solution de la situation lamentable qui existe aujourd'hui. Hector Denis m'a écrit qu'il ne voterait pas l'article qui touche à la fiscalité. Il était donc beaucoup moins partisan du projet de M. Levie que celui-ci veut bien le croire. J'ai signalé, dans mon premier discours, les nombreuses controverses qu'entraîne la loi sur les habitations ouvrières. A chaque instant, on a des difficultés en ce qui ooncerne la définition de la situation des personnes. (Voir suite en page 2.) ~ LA PRINCESSE DE TOUR-ET-TAXIS qui, comme nous l'avons dit, eut maille à partir avec un certain James-Henry Maur, alias Ernest Everitt. Celui-ci, so prévalant de ses rapports mondains avec la jeune femme, l'aurait menacée de dévoiler certains faits secrets, si elle ne lui remettait une somme de 1,250 francs. La princesse, ayant averti la police qui a procédé à l'arrestation du maître chanteur, viendra témoigner en personne à la prochaine audience. GOMMENT m ÉDUQUE LE PROLÉTARIAT A BEAU MENTIR QUI VIENT DE LOIN LE LIBÉRALISME ET LES LOIS SOCIALES L'HISTOIRE ARRANGÉE ET LES FAITS A Un citoyen hollandais est venu r-\rï_î instru^re *e8 Anversois, il y a JL/f'll quelques jours, au sujet du libéralisme et du socialisme. Affirmations gratuites S'il faut en croire les comptes-rendus, le dit citoyen aurait démontré que le rôle du parti libéral était terminé, que c'est un non-sens d'attendre du parti libéral de bonnes lois ouvrières et qu'enfin le libéralisme patronne les capitalistes de toutes couleurs dans les conflits économiques. Les affirmations, évidemment, ne coûtent pas cher outre Moerdyk, et leur exportation est absolument libre. Une méthode éternelle Cependant, on a beau venir de loin, il ne suffit pas d'affirmer. Où voit-on que le rôle historique du parti libéral soit terminé. Sa méthode de libre examen, appliquée en économie politique comme en philosophie, est éternelle, et les collectivistes, qui lui ont pris tant de choses, ont eu bien soin de ne pas lui prendre celle-là. Le collectivisme est une solution de la question sociale préjugée et qui ne saurait s'accommoder du libre examen. Quant aux cléricaux et aux conservateurs de tous genres, ne voyant que l'intérêt de leur Eglise ou de leur caste, ils n'ont pas besoin de méthode pour étudier les questions économiques et sociales.Au point de vue pratique, ce parti libéral dont le rôle est prétendument terminé bénéficie, dans, le pays même du oonférencier hollandais, d'une faveur croissante, aux dépens des collectivistes eux-mêmes. *" vlTn "Trance," a qu'eA riment. ' iôa parti2 collectivistes? Nous pourrions ainsi passer en revue tous les pays civilisés et nous retrouverions à peu près partout la même situation. Où les prophètes sont muets D'ailleurs, quand on dit que l'avenir est aux collectivistes, on ferait bien de préciser lesquels? On ne parle plus guère, dans les maisons du peuple, de ce bon vieux marxisme, l'évangile de naguère.L'avenir sera-t-il aux collectivistes positivistes? aux purs, genre Guesde? aux étatistes ou à leurs adversaires? aux syndicalistes? Là-dessus, les prophètes sont muets. Il est assez curieux de remarquer aussi que ce parti libéral incapable de donner de bonnes lois ouvrières, fait cependant, en Angleterre, voter toute sa législation sociale par les collectivistes les plus pointus, qui n'ont vraiment qu'à suivre et préfèrent les adopter plutôt que de leur opposer le fin du fin collectiviste. Quelques oublis Le citoyen hollandais paraît, d'ailleurs, quelque peu brouillé avec les faits? Ce parti libéral incapable de donner des lois ouvrières, a pourtant donné au prolétariat la liberté d'association, qui est la base de tous les groupements professionnels. C'est encore le parti libéral qui a préparé la loi sur les coopératives, qui permet aux collectivistes de joindre les affaires à la politique et de devenir, peu à peu, de gros capitalistes. Mais, n'insistons pas; on pourrait rappeler d'autres faits à l'historien hollandais, que la « Centrale d'éducation ouvrière » vient d'appeler à la rescousse pour instruire les Anversois. Si toute la science propagée par cette œuvre, du reste subsidiée par un libéral, vaut celle du citoyen hollandais, il n'y a pas de doute: le prolétariat et ses mécènes n'en auront point pour leur argent. Un Conflit entre Roumains et Bulgares Sofia, jeudi. — Un journal du matin, 1' « Utro », publie une information au sujet d'un conflit qui se serait produit sur un point de la frontière, dans la région de la Dobrudja. Quatre soldats roumains auraient été tués par des Bulgares. On n'a, dans les milieux officiels, reçu encore aucune oonflrmation d'un semblable incident. — Havas-Reuter. Sofia, vendredi. — Lfi nouvelle suivant laquelle le cabinet roumain a fait savoir à Constantinople qu'il interviendrait dans le cas d'une agression contre la Grèce, produit ici une certaine impression. — Havas. UN NOYÉ RECONNU Mardi après-midi, on avait repêché du canal de Willebroeck, près du pont Van Praet, à Schaerbeek, le cadavre d'un inconnu et on l'avait ensuite transporté à la morgue. Vendredi matin, son identité a pu être établie. C'est un nommé Jean-Baptiste Van«H..., âgé de 40 ans, demeurant avenue de Terneuzen, à Molen-beek. Van H... avait disparu depuis -a nouvelle année. On ignore s'il y a accident ou suicide. LA GUERRE CIVILE AU MEXIQUE LES REBELLES FONT SAUTER UN TRAIN PLUS DE CINQUANTE VICTIMES Mexico, vendredi. — Les rebelles ont fait sauter à la dynamite un train de voyageurs, à Loscanoa, près de Cardo-nas, anéantissant l'escorte fédérale, qui était de 50 hommes et plusieurs passagers. Les rebelles ont coupé le service de l'huile, à San-Louis Potosi de Tampico. On craint que des désordres ne se produisent dans le capitale, si les rebelles remportaient une victoire décisive à Torreon. Les colonies européennes organisent à nouveau des mesures de défense. Des mitrailleuses et des fusils ont été portés à la légation anglaise. — Router. La vena-Cnuz, vendredi. — Hier soir, une tentative d'assassinat a eu lieu contre le lieutenant américain Cook. La balle est venue frapper le côté de la voiture dans laquelle se trouvait le lieutenant, qui a seulement été contusionné. — Reuter. LA MISÈRE QUI TUE Une jeune fille s'asphyxie à St-Gilles Dans une chambre de la rue Adolphe Demeur, 9, à St-Gilles, habitait seule, une orpheline, Mlle Céline N..., âgée de 22 ans. Depuis quelque temps, la jeune fille se trouvait sans travail et comme elle ne parvenait pas à s'en procurer, elle vivait dans une profonde misère. Lasse de cette existence, l'infortunée a préféré mourir. Après avoir cherché un emploi toute la journée, la malheureuse rentrait chez elle, hier, absolument désespérée. Elle s'enferma dans sa chambre, calfeutra la porte et, après avoir ouvert le robinet du bec de gaz, elle se mit au lit, attendant ainsi Ja mort. Vendredi matin, le locataire principal, en passant devant la chambre, sentit une forte odeur de gaz. Redoutant un malheur, il défonça la porte et trouva la malheureuse jeune fille sans connaissance. Tous les soins furent inutiles, l'asphyxie était déjà complète. Le cadavre a été transporté au dépôt mortuaire. Le major anglais Adam qui intente une action en diffamation contre sir Edward Ward, ex-sous-secrétaire d'Etat au Ministère de la Guerre. RENVERSÉ PAR LE TRAM IL A LE CRANE FRACTURÉ Jeudi soir, vers 8 h. 1/2, des passants ont trouvé au milieu de la voie publique, à l'angle de la rue Bara et de la place Bara, un homme étendu sans connaissance dans une flaque de sang. Le blessé fut transporté dans une pharmacie du voisinage où on ne parvint pas à le ranimer. L'infortuné portait une affreuse plaie au crâne et était atteint de nombreuses contusions. M. Jacobs, officier de police, prévenu, fit conduire le blessé, en civière, à l'hôpital d'Anderlecht où les médecins ont reconnu qu'il avait le crâne fracturé. C'est un nommé Victor Van Leeuw, âgé de 32 ans, garçon brasseur, demeurant à Leeuw-St-Pierre. Le blessé a pu expliquer que, jeudi soir, en voulant traverser la rue, il a été renversé par le tram vicinal venant d'Anderleoht et se dirigeant vers la place Rouppe. UN CAMBRIOLAGE A ANDERLECHT Pendant la nuit de jeudi à vendredi, un malfaiteur s'est introduit, à l'aide d'escalade et effraction, chez M. Auguste St..., 24, rue de Liverpool, à An-derlecht. Dérangé sans doute dans ses exploits, le malandrin a pris la fuite en s'emparant simplement d'un vélo d'une valeur de 150 francs, remisé dans le corridor. Le signalement de la machine a été transmis par la police. Dn Garçonnet tué par un Camion automobile La place Bara, à Anderlecht, a été le théâtre, vendredi vers 10 heures et demie du matin, d'un affreux accident. Un gamin d'une dizaine d'années, en voulant traverser la place, a été renversé par un camion-automobile servant au transport de charbon. La roue de derrière du lourd véhicule a passé sur le corps du pauvre garçon. L'infortuné a eu la poitrine écrasée. On le transporta dans une pharmacie du voisinage, mais tous les soins furent inutiles, la mort avait été instantanée. Le cadavre a été transporté à la morgue d'Anderlecht, où ses parents sont venus le reconnaître. C'est le petit Gaston Lys, demeurant 11, rue Jorez. La police de Cureghem a ouvert une enquête pour établir les responsabilités et a prévenu le parauet. M. BERTILLON LE PÈRE DE L'ANTHROPOMÉTRIE EST MORT Paris, vendredi. — On annonce la mort de M. Bertillon, directeur du service de l'identification judiciaire. M. Alphonse Bertillon, qui n'était pas docteur en médecine, comme on l'a cru souvent, était un érudit de la statisti- M. Bertillon d'après sa propre " fiche anthropométrique „ que et de l'ethnologie. Cest, comme on sait, le créateur de l'anthropométrie, science qui a pris, de nos jours, un développement particulier. Il était né, à Paris, en 1853. En 1883, il publia un volume très réputé : « L'Ethnographie moderne », où il étudiait les caractéristiques des races sauvages de l'Afrique, de l'Amérique, de l'Océanie, de l'Asie et des régions boréales.En même temps, ils s'occupait à tirer parti des caractères extérieurs de la physionomie et du corps humain, méthodiquement classés et rigoureusement mesurés, pour arriver à l'identification des criminels. En 1880, il créa le premier service d'anthropométrie à la préfecture de police de Paris. Ses principaux ouvrages en cette matière sont: l'anthropométrie judiciaire, la photographie judiciaire, la reconstitution du signalement anthropométrique aux moyens des vêtements, etc. Ses travaux sur le « portrait parlé » et la coloration de l'iris des yeux sont des chefs-d'œuvre d'observation et d'application méthodique. Le nom d'Alphonse Bertillon fut, on s'en souvient, mêlé âprement à l'affaire Dreyfus. Ce fut la période pénible de sa vie d'expert. Il s'entêtait, en effet, à affirmer pouvoir, à l'aide de certains procédés géométriques, appliqués à l'écriture du fameux bordereau, démontrer la culpabilité du capitaine. Ces malheureux incidents ne doivent cependant pas faire méconnaître la portée réelle de ses travaux et les services immenses qu'ils ont rendus à la justice de t-ous les pays. DEMANDEZ PARTOUT LifBitEBEOEEl» 18 Pages "ïiî" 6 Centimes "s'A* TEXTE. — La Semaine; Do tout un peu: La Mode; la Vio au Foyer; les Théâtres et les Arts; Anecdotes et Propos joyeux; Nos éphémérides; la Semaine sportive. — Nouvelles littéraires: Une Minute, par Henri Donaver; Pourquoi je n'aime pas les Auvergnats bègues, par Yves de Penharest; Le port de la barbe et l'insondable fémi-Yiin, par Gustave Garches; La tête la première, par Maurice Soulié. — Notre roman: Le Secret de l'Orpheline, par France d'Or-valle.ILLUSTRATIONS. — Les vainqueurs de la course des Six Jours à Bruxelles : Stol et Van Houwaert; trois photos prises en Albanie; l'éruption volcanique au Japon; la réouverture du Parlement anglais; la ma nifestation des paysans suédois à Stockholm ; les midinettes et Gustave Charpentier; un chien solide; les matches de football de dimanche dernier; les aviateurs Langer et Ingold; la Coupe Guflens : V6-auipe de l'Union Athlétique; M. de Ferau-ay et Mmcs Dieudonné et Morena, au théâtre du Parc; M. Baert et Mmes Dubas, de Fresnes et Georgy, des Folies-Bergère; l'exposition des femmes-artistes à Bruxel- , les. Caricatures diverses. LA TAXE D'OUVERTURE DES DÉBITS DE BOISSONS PROTESTATION DES BRASSEURS CE SERAIT LA RUINE DISENT-ILS La Fédération générale des Brasseur* belges vient d'adresser à la Chambre une requête au sujet de la taxe d'ouverture des débits de boissons. La requête examine la loi en détail. En ce qui concerne l'article 13, elle dit : « Cet article, qui est celui &ur lequel nous nous permettons d'insister d'une façon toute spéciale, reconnaît aux brasseurs le droit de commettant, que nous avait accordé la circulaire du U mai 1913. La situation du brasseur propriétaire ou locataire principal d'un café est toute particulière et ne peut être comparée à aucune autre espèce d'industrie. Le débit pour le brasseur, c'est l'outil indispensable, c'est une extension de l'usine. Pour les acquérir, nous avons dû immobiliser un capital considérable, pour affecter l'immeuble à usage de café, nous avons souvent d$ faire des frais énormes, il faut y mettre mobilier qui devient de jour en jour pluss luxueux, les exigences de nos locataires augmentant de plus en plus aveo la difficulté des affaires et la concur. renoe des bières étrangères. Les contributions foncières, personnelles, les taxe» provinciales et communales sont très élevées par suite de la valeur attribuée aux immeubles à usage de café, toutes ces charges retombent directement sur le brasseur, soit qu'il supporte lui-mê-me ces taxes, soit qu'il consente à son locataire une diminution considérable de loyer en compensation et il faudrait encore, qu'à chaque changement de locataire, le brasseur soit astreint au Îpaiement d'une taxe d'ouverture qui s'é-ève à plusieurs fois le loyer annuel. » Pour de nombreux brasseurs, ce serait la ruine; ils verraient disparaître le produit du travail de plusieurs générations, car leur situation deviendrait impossible. Les cabaretiers locataires connaissant la loi se montreraient vis-à-vis de leurs brasseurs avec des exigences tellement formidables qu'ils seraient les maîtres de notre industrie. » Ne pas reconnaître aux brasseurs le droit de débit dans les immeubles qui leur appartiennent ou dont ils sont le locataire principal, ce serait une expropriation sans indemnité, et aussi loin de vouloir réclamer un privilège comme d'aucuns veulent le faire croire, nous ne demandons que d'user de notre droit légitime, et qui toujours a été chèrement acquis., de débiter nos produit# dans nos immeubles sans devoir payer à chaque changement d'occupant de taxe onéreuse et même prohibitive. » Aussi, c'est au nom de la brasserie belge toute entière que nous insistoni de toutes nos forces pour que Partiel# 13 soit voté. » UNE RAFLE A M0LENBEÊK Pendant la nuit de jeudi à vendredi, l'officier de police Baeckelarïdt, du commissariat de la rue Frère-Orban, à 1» tête de plusieurs agents, a procédé à une importante rafle dans les environ* de la gare du Nord, sur le territoire de Molenbeek. Une quinzaine d'individus, homme» et femmes de différentes nationalités, ont été arrêtés et conduits au poste. Après que leur identité fut établie, plusieurs d'entre eux ont été relâchés, les autres ont été mis à la disposition du gouvernement. Manifestations réprimées à Tokio Tokio, vendredi. — Une foule d'un millier de personnes est venue, vers minuit, faire une démonstration dans la partie inférieure de la ville. Une force de 500 policiers a dispersé les manifestants, opérant 200 arrestations. Les autorités sont évidemment décidées à réprimer rigoureusement toutes les démonstrations dans la rue. — Reuter. ELLE AVAIT DISPARU On retrouve son châle dans la Senne Nous avons relaté, il y a quelques jours, la disparition de Mme Vanden 33..., dont le mari est constructeur et habite chaussée de Nivelles, à Hal. Profitant de ce que son époux s'était rendu au grenier, Mme Vanden B... quit-, ta le domicile conjugal en proie, croitr» on, à un accès de fièvre chaude. Toutes les recherches faites pour re-. trouver les traces de la disparue étant restées sans résultat, la police fit ouvrir* jeudi, les vannes de la Senne, entre Hal et Buysinghen. Le cours d'eau étant ainsi mis à sec» les policiers ont découvert, attache à la racine d'un arbre, le châle rouge que Mme Vanden B... portait au moment de son départ. H"Il - Il «I I III ■IUI — —IB I ■! Il --IIIIHBIMI r Le prince de Wied conférant avec le marquis di San-Giuliano, ministre des affaires étrangères d'Italie. On sait qu'ils eurent une importante entrevue dont l'objet principal fut la question de l'avance italo-autrichienne de dix millions de francs destinée à permettre au futur souverain d'Albanie de faire face aux premier frais de son établissement.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La dernière heure belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles .

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods