La dernière heure

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s.n. 1914, 23 May. La dernière heure. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sn00z72r45/
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| BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi X<ea annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à. l'ACEKCB HATAS, 8, plaee des martyrs, 8 (1*' étare) & Bruxelles. La Derniers Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNE N* 145 NEUVIÈME ANNÉE SAMEDI 23 MAI 1914 CINQ CENTIMES ABONNEMENTS MTOUn ÏEOVIXC1 Fr. 1.00. . UN MOIS. . . . 3.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 . 6.00. . SIX MOIS. . » 8.00 » 12.00. . UN AN. . . . » 16.00 Pour l'étranger le prix d« Bruxelles, le port en plu*. Il n'existe pas d'abonnement mensuel. — Poar Bruxelles indiquer, en s'abonnant, si l'on désire recevoir l'édition du soir ou celle du matin. — Les frais de recouvrement sont à la charge des abonnés. LE JOUR DU MEDECIN LE RADIS On ne se figure pas l'ingéniosité que mettent les hommes à. se rendre désagréables ou nuisibles telles substances que la nature leur avait offertes. On ne cite pas un nouvel aliment, un nouveau légume inventé, c'est-à-dire mis au jour, tous les dix ans, par les soins et l'activité humaine. On connaît des tas de nourritures, dont la mauvaise volonté, la négligence, l'ignorance, ont rendu l'usage impossible ou désastreux. J'ai montré, l'autre jour, le riz iransformé en poison par l'industrie, qui lui enlève certains éléments : les vitamines, dont le système nerveux a le plus pressant besoin, et dont l'absence détermine les terribles paralysies du béribéri. J'expliquerai prochainement les désastres exercés, dans la santé générale, par la destruction de pré-;ieux principes du blé lors de sa f transformation en farine ultra olutée : je dirai le crime des minotiers et meuniers. J'ai à m'expliquer, aujourd'hui, d'un méfait moindre, en vérité, mais encore bien important, puisqu'il prive, en fait, une quantité de personnes de l'usage d'un légume des plus précoces de l'année, c'est-à-dire, des plus utiles : le radis. Le radis, ce sourire sémillant du mois de mai; cette gentillesse piquante du premier soleil; ce bou-:on rose qui précède le bouton de la rose, le radis est accusé, parfois, des plus vilains méfaits digestifs. A tel constipé, dont le ventre, échauffé par les abus de viande, est devenu paresseux comme un * sterfput » encrassé (pardon pour le sterfput, lui, du moins, fait son devoir); à tel congestif, dont l'abdomen n'est plus qu'un marécage sans cûurant purificateur, vous ordonnez bénévolement quelques bottes de radis roses, de radis blancs, de radis'gris, si vous avez la chance de connaître ce bijou des potagers du pays tournaisien. Avec de fines tartines chargées de beurre frais et de fromage blanc, l'expérience vous a démontré que le radis est un excitant sain de la,muqueuse digestif, un rafraîchissement, un humidificateur des profondeurs ventrières. Or, pas du tout!... Au lieu de remerciements et de cris de triomphe, ce sont des salves de « renvois » malodorants par lesquelles le constipé acc'uéille votre retour à son lauteuil. Il ses plaint. Le petit radis du déjeuner lui a pesé sur l'estomac toute la journée; lui a troublé tous les repas Suivants; lui fait l'effet, pour le moment encore, d'une masse de balles de plomb qui fermenteraient avec' bruit et... parfum. Là-dessus, médecin ami de fruits de la terre, vous vous mettez à réfléchir. Cet homme ne se moque point, cet homme est plein de bonne volonté; et cependant, à la vérité, il souffre devant vous d'une indigestion des gentils petits radis roses, sourires du printemps, etc., mangés sur votre conseil? Qu'est-ce à direî Vous priez l'ennemi des radis d'ouvrir lft bouche. Vous examinez sa denture. Vous découvrez les places vides de maintes dents absentes.Et, l'explication, du coup, se présente à votre pensée. Si les radis n'ont pas été digérés, c'est qu'ils n'avaient pas été mastiqués au préalable. C'est qu'ils avaient été avalés en fragments sur lesquels le travail de l'estomac demeurait sans effet. Cette • petite racine de cellulose presque* pure, ne peut, en effet, subir aucune atteinte du suc gastrique. Telle elle est introduite dans l'estomac, telle elle doit sortir. Le pauvre bissac aura beau lutter, de ses faibles membranes, pendant des heures et des heures, les morceaux de radis y demeureront morceaux de radis. Soyez dbnc raisonnables. Mastiquez longuement le radis. Mastiquez avec patience cette rave sa-pide qu'un grain de sel a encore rendue plus excitante aux glandes salivaires. Mastiquez à plaisir le pain qui l'accompagne, et vous sentirez les effets bienfaisants de sa pulpe épicée de sulfocyanate d'allyle, ce principe sulfureux que fabriquent la plupart des crucifères, et qui fait d'eux des antiseptiques de l'intestin, des antirhumatismaux, en même temps que des digestifs des plus actifs. Le radis est sais, mais il faut savoir le manger. Bien préparé, bien écrasé par une mastication soignée, il constitue un aliment printanier rafraîchissant et savoureux, dont tout le monde peut user avec profit"! Dr Louis Delattre. UNE GOELETTE EN FEU A BREST Brest, jeudi. — La goélette c Berthe-nrie », de Brest, chargée de fûts de pé-'.role, a pris feu, à minuit 10, dans le ■ >assin du gaz. Un matelot et un mousse mit été sauvés. Le capitaine se trouve dans le navire, qui forme un immense brasier. Les pompiers et les soldat» combattent l'incendie. — Havas. UNE SINGULIÈRE FONCTION CRÉER LA FAVEUR PILLER LE TRÉSOR CULTIVER LE PARASITISME DR La propagande électorale de |r cléricaux n3 se cantonne pa. ©t—I uniquement dans le genre im f1 * mondé,'dont nous donnions hier, deux exemples typiques Les vantardises de leurs députés sor tants jettent un jour très vif sur la con ception que ces messieurs se font d< leurs fonctions législatives. Elles nou montrent comment le parti clérical cul tive le civisme des électeurs. Les candidats officiels Ces messieurs avouent cyniquemen qu'ils considèrent la chose publiqu comme une affaire entièrement à leu disposition et dont ils n'ont qu'à use pour recueillir les voix nécessaires à leu eleçtion. Nous avons vu, il y a quelque temps les candidats cléricaux de Soignies, pui ceux de Termonde, se vanter, lettre mi nistérièlle en main, d'avoir obtenu de réductions, s'élevant à plusieurs centai nés de mille francs, sur la cote-part qu était primitivement attribuée à ces loca lités dans les frais d'édification de ca sernes, etc. De deux choses l'une : ou bien le mi nistère de la guerre était en droit d .maintenir ses premières exigences, e alors M. Debroqueville a sacrifié les ir térêts de son département aux intérêt électoraux personnels de ses amis; o bien il n'était pas en droit d'exiger au tant la réduction accordée était forcée et alors les candidats cléricaux se var tent auprès de leurs électeurs d'avoi empêché le gouvernement de les carottei Qu'ils choisissent! Dans beaucoup d'arrondissements, le candidats cléricaux ne se mettent pas ei frais pour défendre un programme poli tique quelconque. Hobereaux ou ma nants, ils s'avancent sur l'estrade entr le curé et le vicaire, et tiennent au pu blic ce langage : « Mes amis, vous savez qui je suis quels services je vous rends. Demandez moi n'importe quoi, vous savez que j suis là pour vous appuyer, faire des dé marches, obtenir ce que vous désirez Que ce soit dans les administrations pu bliques ou privées, qu'il s'agisse d'u: enfant, d'un soldat, d'un vieillard, d'u: condamné, d'un accusé, d'un détenu adressez-vous à moi, nous ferons ce qu nous pourrons, et nous pouvons beau coup, vous le savez bien. » € J'ui reçu, a dit l'un d'eux, dix-I»ii mille demandes de faveur en deux ans et j'ai pu en faire obtenir neuf mille. Un autre s'est vanté de répondrev soixante lettres par jour. Après cela, on est surpris que les loi — oeuvre des députés — sont mal faites et que les administrations publiques son désorganisées ! Il résulte clairement de ces déclara tions, que l'œuvre principale, la préoc cupation constante des députés cléri eaux, c'est d'obtenir des faveurs. Ui seul d'entre eux en a recueilli neuf mil! en deux ans. Donc, en une année, il a pu obteni 4,500 dérogations aux règlements, au: lois, aux intérêts de l'Etat ! Car si c n'est pas pour obtenir une dérogation il ne faut pas de protection. Représentez-vous la somme de travail de paperasses que cela représente. Let très transmises aux ministres, trans mises à des fonctionnaires, étud< de la question, correspondance nou velle, etc.... Représentez-vous les ef fets de ce travail persévérant de désor ganisation administrative. Comptez en suite qu'ils sont plus de cent député cléricaux qui s'escriment toute l'anné« au même travail de désorganisation Mauvaise graine Plus de cent à répandre l'idée par le: villes et les campagnes que le « piston : supplée à tout : qu'on crée des places qu on en dédouble, qu'on obtient de l'E tat plus que son droit en toute matièr< quand on sait s'y prendre. Plus de cent à cultiver, avec un en train digne d'une meilleure cause, l'es prit de mendicité, la confiance en l'in trigue, le mépris de la justice et des in térêts généraux, à édifier avec zèle li serre chaude du parasitisme. L'Etat, qui paie si mal les fonctionnai res qui s'efforcent d'organiser les admi nistrations publiques, entretient san: sourciller le bataillon de ceux qui croien n'avoir d'autre charge que celle de toir désorganiser. LA MORT DE M. ALFRED MONVILLE M. Alfred Monville Les funérailles de M. Monville, député de Bruxelles, ont été fixées à lunai, à „ 1 heure et demie de l'après-midi. Plusieurs discours seront prononcés, notamment par MM. P. Hymans, au > nom de la Ligue, et Mephelynck, au 5 nom de la gauche libérale de la Charti- - bre. 3 Le matin du même jour se fera, à la - Cour de cassation, une cérémonie com-i mémorative de l'éminent avocat. . UN COCHER TROP NERVEUX t Hier, au début de la soirée, les che-. vaux de l'omnibus Bourse-Ixelles se sont 3 emballés dans la descente de la rue de i Namur. Le conducteur a été impuissant à les retenir, et le lourd véhicule est allé bu-1 ter avec force contre l'arcade de la .place r Royale. Un voyageur, M. Léonard Couvreur, entrepreneur, à Ixelles, par suite d'u choc, a donné de la tête dans une vitre 3 qui a été réduite en miettes. M. Cou-1 vreur est gravement blessé. M. l'officier, de police Baeckelandt a ouvert une enquête au sujet de cet acci-3 dent. Ayant recueilli plusieurs témoignages établissant que le conducteur avait fouetté ses chevaux à plusieurs reprises , d'une manière inconsidérée et avait déjà - failli avoir un accident dans le milieu e de la rue de Namur, il a dressé procès- - verbal dans ce sens. j LE SORT DU THIBET e Londres, vendredi. — On mande de - Pékin au « Daily Telegraph » : Les délégués anglais et chinois de la commis- t, sion t-hibétaine, réunis à Simla, ont parapîlé, la semaine Seriiièfes le. nor.-I veau projet de traite. Le Thibet sera i divisé en deux zones, intérieure et extérieure. Dans la zone intérieure, située en face de l'Inde et qui comprend Lhas-3 sa, la Chine ne sera désormais que le > suzerain; la Chine et la Grande-Bre-^ tagne maintiendront tous deux leurs représentants à Lhassa. Dans la zone exté- - rieure, qui comprend Rokonore, la Chi- - ne conserve une souveraineté incontes- - tée. Une grande inquiétude règne dans î les milieux chinois où on craint des i désordres dans toutes les provinces quand cette nouvelle sera connue. — r Reuter. LA FEMME ; ET L'ART DE GUÉRIR LA ÇOMTESSE DE NEIPPERG qui passe sa vie à soigner les malades. Elle vient d'être nommée directrice de l'hôpital de la Croix rouge d'Autriche. L'ENQUÊTE SUR LA CONSPIRATION CONTRE LE PRINCE D'ALBANIE Durazzo, vendredi. — Sur les indications d'un Aluanais, au service d'Essad pacha, d'aprèE lequel celui-ci aurait soudoyé quatre individus, les aurait munis de bombes et envoyés à Durazzo pour commettre leil9 mai un attentat contre le prince, une enquête a été ouverte. Une patrouillt' envoyée dans la propriété d'Erssî.d pacliL aux environs de Chiake, a arrêté plusieurs personnes suspectes et a saisi des fûâils et des munitions. L'enquête <uverte contre les . hommes de confiance '/Éssàd pacha, suspects de haute trahis» â, continue à provoquer chaque jour le nouvelles arrestations. Ce soir; le c^tte règne dans la ville. Les nationalise-vont installé partout de forts piquets ie gardes de nuit. Les marins descendis à terre sont demeurés à leur poste. Le cuirassé autrichien « Amiral Spaun » est arrivé. — Havas. UNE O'INION ITALIENNE Rome, vencredi. — Après avoir relevé tous les fait; et circonstances qui sont suspectibles < e faire naître un doute sur la culpabilité d'Essad, le « Messaggero » déclare que s: Kssad n'est pas coupable, celui qui a pmenté la tentative de révolte a assu :ié une bien grave responsabilité vis-à vis du prince Guillaume de Wied et de l|Europe. Une corre pondance de Durazzo au même journ ,1 dit qu'Essad pacha, qui est musulm n et favorable à l'Italie, s'employait i contrebalancer les efforts du protecto at des catholiques exercé par l'Autriche. — Havas. LES INSURGES PRENNENT TIRANA Durazzo, yeiidredi. — Les insurgés se sont emparées de Tirana. LES TROUPES ETRANGERES EN ALBANIE Durazzo, fendredi. — L'amiral italien, commandait les forces italiennes et austro-hongrois s réunies, a réduit, d'ac-coTd avec le prince de Wied, l'effectif du détachement de débarquement, laissant à terre 60 marins italiens et autant . de marins' autrichiens. Les détachements de marins seront graduellement retirés. Aucun changement n'est survenu dans la situation. Le navire italien « Iride » et le croiseur autrichien « Amiral Spaun » sont arrivés. — Havas. ' ÉMOUVANT INCENDIE RUE DE LA MONTAGNE Un incendie qui, sans la promptitude des secours, aurait pu devenir un vrai désastre, s'est déclaré ce matin, au point du jour, rus, de la Montagne. L'agent .^ lens, de service dans le q,uVutier, j ,tf à 4 heures, devant une [rttiuc tuain-ju [su-iihiii, le n° 49, où M. François P... exploite une épicerie, lorsqu'il vit de la fumée s'échappant de dessous la porte. | il donna aussitôt l'alarme, avertit les postes de pompiers et réveilla M. P... Celui-ci voulut descendre dans la rue, mais il s'aperçut que toute retraite lui était coupée clans l'escalier. Il dut se tenir à une fenêtre et attendre avec» angoisse l'arrivée de secours. Heureusement, les pompiers de la caserne, de la Grand'Plaoe et de la Monnaie arrivèrent rapidement sur les lieux et, à l'aide d'une échelle, le tirèrent de sa position critique. Les sauveteurs réussirent bientôt à maîtriser l'incendie. Le feu avait pris derrière le comptoir ou se trouvait un dépôt d'allumettes. Toutes les marchandises et le mobilier du magasin sont détruits. Les dégâts ocoasionnés par l'eau sont également importants. " te àt àt ài ài ài ài ài ài àiàiài DEMANDEZ PARTOUT LSIElÈEWEMi 1S Faeres ✓K* 6 Centimes TEXTE. — La Semaine; De tout un peu; la Mode; les Théâtres et les Arts; la Vie au foyer; la Semaine sportive; Anecdotes et propos joyeux; Nos Ephémérides; Nouvelles littéraires: La Dispaxâtion mystérieuse, par Louis Perpuid; Le Communiqué, par Paul GiafTeri ; Le Bahut de la Grand Mé, par Jean d'Estray; Un Bras vers le ciel, par Paul-Louis Hcrvier. Notre roman: Une Ame de vingt ans. par Daniel Lesueur. ILLUSTRATIONS: La Visite des souverains danois à Bruxelles (8 photos); les Tremblements de terre en Sicile (2 photos); la Course Bordeaux-Paris et Deman, le vainqueur (3 photos) ; l'Exposition de la Femme contemporaine à Anvers (3 photos) ; le Concours d'attelages à Bruxelles (2 photos) ; les Matches de football de dimanche (5 photos); le Danseur russe Léonide Miassine. LA COUPE DE "LA DERNIÈRE HEURE,, I L'équipe du Racing Club de Bruxelles qui a vaincu le Cercle Sportif Brugeois par 3 goals à J LE DÉPART DES SOUVERAINS DANOIS ^ 1 "" " 11 " "• - — f. En haut, le départ des souverains danois, à la gare du Nord de Bruxelles. Le roi Christian se tourne vers la voiture occupée par les deux reines et la princesse Marie-José. En bas, les reines Alexandrine et Elisabeth et le rqi Christian montant à bord du « Jan Breydel j> à Anvers; dans le médaillon, la malle, où ont pris plv.ee les hôtes royaux. Réception de la colonie danoise Vers 10 heures, vendredi matin, le consul général du Danemark résidant à Anvers, M. Schack de Brockdorff, et le consul à Bruxelles, M. Daum'erie, ont été reçus par le roi Christian au palais. Une trentaine de membres de la colonie danoise accompagnaient ces messieurs et furent présentés par le ministre, M. de Grevenskop-Castenskjold. Le service d'ordre Le service d'ordre, à la gare du Nord, a été, certes, de beaucoup moins rigoureux pour le départ. Il était assuré par les grenadiers et la police de Saint-Josse, sous la direction de M. Dams, commissaire en chef de cette commune. La Cour, d'accord avec les souverains danois, avait d'abprd décidé que le départ se ferait en auto; de plus, tout apparat devait en être exclu. Enfin, les deux rois seraient en redingote. Mais vendredi, un peu avant le départ pour la gare du Nord, et en présence de la magnifique matinée de soleil, contre-ordre fut donné. On envoya les autos à la gare pour le retour, tandis que les chevaux étaient attelés aux carrosses. Dare dare, des instructions furent données, et en quelques instants le service d'ordre était organisé. Le bourgmestre de Saint-Josse avait fait dresser, la veille, des barrières Na-dar autour de la place Rogier. Le public vint s'y masser, dès 11 heures. Le long du boulevard Botanique et de la rue Royale, des policiers disséminés assurent seuls le service d'ordre. La foule est plus clairsemée sur le parcours. Ils pasîent Vers 11 heures et demie, un policier de l'escouade crue dirige M. Taillard de Borms, placée à la porte de Schaerbeek, aperçoit des cavaliers, sombrement vêtus, tout en haut de la rue Royale. « Ce sont les piqueursl.». Rangez-vous ! » Quelques minutes après, précédés de leurs piqueurs en redingote noire, les souverains passent dans leurs daumonts. Un quart d'heure auparavant, les automobiles de la Cour avaient emmené la suite, mais le passage de celle-ci se fit très vite et fut à peine remarqué. Dans la première daumont, se trouvaient les deux rois et les petits princes. Dans la seconde, les deux reines et la petite princesse Marie-José. Le ministre du Danemark et le ministre belge à Copenhague, les dames d'honneur, les o^iciers d'ordonnance venaient ensuite. Les curieux, tout en criant; « Vivat! » suivent les voitures jusqu'à la gare. A la gare du Nord Sur le quai de la gare, on remarque MM. Beco, gouverneur du Brabant; Max, bourgmestre de Bruxelles; Frick, bourgmestre de Saint-Josse; de Royer de Dour, commissaire d'arrondissement; Allard, ministre de Belgique à Copenhague. Et encore, outre les directeurs de service du groupe de Mons, MM. Hanrez, administrateur directeur de service à la gare du Nord; De Wenckstern, directeur de service à l'exploitation; Slagmul-der, directeur de service des voies et travaux; Groenen, chef de la station du Nord; Jenau, surveillant des travaux. Les membres de la colonie danoise, qui avaient été reçus au palais, dans la matinée, se trouvaient également sur le quai de la gare. L'arrivée des souverains Un « Garde à vô ! » retentit et un mouvement se fait dans le public, où l'on remarque quelques membres du Parlement.Le cortège royal s'amène, précédé des hauts fonctionnaires. Quelques cris de : « Vive le roi! Vive la reine ! » Les deux souverains sont en petite tenue. La reine a une robe blancne genre tailleur avec col de dentelle, d'une très élégante simplicité. Elle porte un chapeau foncé orné d'une plume gris-noire qui le contourne. La reine Alexandrine est vêtue d'un costume /beige . avec chapeau de paille, genre anglais, très coquet, garni de fruits. A la main, une'ombrelle crème. Quelques présentations. Saluts et compliments d'usage. Le roi s'arrête en face du ministre du Danemark, tandis que les reines papillonnent parmi les deux suites. Elles vont saluer M. Beco, puis M. Max et M. Frick. Les rois arrivent à leur tour et remercient ces messieurs paur l'accueil que leur a fait la population. Partout, des poignées de main. Les messieurs baisent les mains des reines, tandis que les petits princes — costume blanc avec col marin bleu — et la princesse — ravissante robe blanche très ample — se tiennent un peu à l'écart en compagnie du général Jungbluth. Le départ Le moment des adieux est venu. De nouveau, on échangé des poignées de main; les deux rois parlent; Christian sourit. Il 'est enchanté de la réception. On ouvre la voiture-salon. La reine y monte d'abord; par la portière ouverte, elle sourit aux enfants et adresse un der-, nier mot affectueux à la reine. Le roi a pris place dans la berline où s'amoncellent des fleurs. Un geste du chef de gare. Lentement et sans bruit — il est 11 h. 45 — le train royal s'ébranle. Il emporte, outre les délégués de la Cour belge auprès des souverains danois, le chevalier de Patoul. La journée est radieuse, et c'est sous le même beau soleil de mardi que les hôtes royaux quittent Bruxelles. Le retour de nos souverains Les daumonts ont été recouvertes et se sont éloignées. Vers midi, les autos de la Cour s'avancent devant la marquise édifiée à l'intention des souverains. Le roi Albert, la reine Elisabeth et les enfants royaux prennent place.dans le premier auto; les autres emportent la suite habituelle de nos souverains. Quelques acclamations encore, accompagnent le ronflement des moteurs. Les autos contournent la place Charles Ro-gier, et à peine ont-ils pris le boulevard Botanique, qu un brave ouvrier attaque les boulons des barrières Nadar, rendant la place à la circulation normale. Après avoir salué ses hôtes, Bruxelles reprend sa vie d'affaires. Après la visite Ce qu'on dit à la légation Après le départ des souverains, nous avons pu être reçu par M. de Greven-krop-Castenskjold fils, secrétaire de la légation danoise, qui nous fait part de l'enchantement du roi et de la reine d'être reçu aussi cordialement et avec oette belle simplicité exempte de tout tape-à-Fœil. Il nous montre les deux photographies, l'une du roi Albert, l'autre,du roi Christian, signées par les souverains ek offertes au ministre de Danemark. Le drapeau danois Le drapeau de la légation vient d'êtr# descendu de sa hampe. « Quelle est, Monsieur le secrétaire, l'origine de votre drapeau? — Une légende a donné naissance au drapeau danois. Pendant une guerre soutenue, au moyen-âge, par l'armée danoise, un abbé priait pour la victoire des Danois, tandis que tonnait la foudre et brillaient les éclairs. Soudain, alors que l'abbé invoqua# son Dieu, l'orage cessa, les nuages s'en-tr'ouvrirent et le drapeau danois, rouge avec la grande croix blanche, tomba devant lui. Voilà la légende. » Le Danemark est d'ailleurs un payi de légendes, c'est le pays d'Hamlet. Il n'est pas étonnant qu'une légende ait créé le drapeau qui a, joyeusement "pendant ces quelques jours, flotté à côté du drapeau belge. H. F. Un télégramme de Christian X Au moment de quitter le sol belge, 1« roi. de Danemark a envoye au roi des Belges un télégramme, dans lequel il exprime sa reconnaissance de l'accueil qu il a reçu et se rappelle au bon souvenir du peuple belge. LES ÉLECTIONS DE DEMAIN POUR RECEVOIR LES RÉSULTATS FORMULE TÉLÉGRAPHIQUE DIMANCHE AVANT MIDI « La Dernière Heure », comme poui les élections précédentes, se met à la disposition de ses lecteurs pour leur adresser, par télégramme, dimanche dans la soirée, un bref aperçu de la situation dans les différents arrondissements;Ces télégrammes seront déposés vera huit heures et comporteront environ quatre-vingts mots. Les personnes qui désirent recevoii une de ces dépêches devront nous faire parvenir, pour dimanche midi au plus tard une formule télégraphique portant leur adresse et timbrée à 1 fr. 50. Nous envefrons un second télégramme vers dix heures aux personnes qui en témoigneront le désir, en nous envoyant une seconde formule: mais celle-ci devra être timbrée à trois francs, la double taxe étant applicable après 9 heures. Les personnes qui voudraient utiliseï ce service d'information télégraphique feront bien de demander au préalable à quelle heure se ferme le télégraphe dans leur localité. Nous ne communiquerons aucun renseignement par téléphone A QUI QUE CE SOIT.

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