La dernière heure

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s.n. 1914, 13 June. La dernière heure. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/1v5bc3vd4r/
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BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à S 1/2 Les jonrs fériés de 10 à midi Lei annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et & l'AfiEXCE HAV&8, 8, place des Martyrs, 8 (1« étase) & Bruxelles. - La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ F"' '■* SEUL JOURNAL BELGE : ayant fait contrôler et certifier par experts comptables •«- \ sermentés près des tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat : 5 PAR JOUR: 125,922 NUMÉROS N* 164 NEUVIÈME ANNÉE SAMEDI 13 JUIN 1914 CINQ CENTIMl LE JOUR DU MEDECIN LA MAUVAISE HALEINE 3e sais bien qu'il pourra, à quelques-uns, paraître indiscret de parler devant eux d'une infirmité aussi désagréable que l'haleine mauvaise; mais à l'ordinaire, les personnes qui en sont atteintes ne mettent point, elles-mêmes, tant d attention à nous épargner les désagréments de leur bouche malodo- D'où vient, quel dérangement de . l'économie provoque la mauvaise haleine? Permettez-moi d'user d'une comparaison qui, pour être banale, n'en sera pas moins juste. Quand la ménagère jette, dans le foyer, chiffons et détritus de cuisine, si le feu est vif, ces objets y sont rapidement brûlés sans odeur. Mais si le feu est hésitant, mal allumé, une fumée épaisse, longuement répand sa pestilence par tout l'environ, et annonce aux voisins la détestable habitude-de votre cuisine.Eh bien, le premier cas, la combustion parfaite et détruisant les produits complètement, sans répandre de mauvaises odeurs, c'est l'état de santé du corps humain, avec bouche fraîche et haleine inodore.Le second cas, avec foyer tirant mal, loques et torchons brûlés, pelures de pommes de terre et arêtes de poissons répandant longuement leurs puanteurs dans la lourde fumée, c'est l'état de dérangement des voies digestives, avec haleine fétide, bouche mauvaise., langue chargée, etc. A l'ordinaire, même chez les individus les mieux portant, on sait que l'usage occasionnel de certains aliments donne, passagèrement, à l'haleine des odeurs spéciales, plus ou moins fortes, fades ou fétides, qui se font sentir d'autant plus longtemps que les nourritures consommées sont plus lentes à digérer.L'haleine, c'est-à-dire l'air atmosphérique expiré des petites ampoules pulmonaires, vient témoigner, en ces occasions, heureusement exceptionnelles, de la qualité des 11 aliments qui ont été plus ou moins mal comburé dans le sai)£. '-<* Mais ce mauvais tirage peut être devenu habituel dans certains poêles, pardon, chez certaines personnes dérangées des voies digestives. C'esk surtout les gros intestins qu'on trouve malades ou paresseux dans les cas les plus graves de fétidité de l'haleine. Généralement notre tube digestif est farci de bons germes, de microbes favorables qui nous aident à transformer, à assimiler les nourritures digérées. Mais il y pêut pululler aussi certains microbes, agents patentés de la putréfaction. Ils y peuvent devenir si nombreux que, remontant du gros intestin jusque dans l'intestin grêle, ils viennent polluer les sucs digérés à cette place même où les veines et les vaisseaux lymphatiques s'ouvrent pour puiser les éléments du sang. Du coup, voilà poussés jusqu'aux poumons, les acides butyriques et capriques à odeur de bouo et de beurre rance, et autres agréables « parfums » aromatisant d'ordinaire les seules sueurs. Voilà, transpirant par la bouche des malheureux, ces gaz putrides que le corps en santé expulse par des voies toutes différentes. Que faire, pour éviter ces erreurs d'assimilation intestinale? Que faire contre la calamité intime de la mauvaise haleine? C'est bien simple : empêcher la surcharge et la paresse de l'intestin grêle. Mais cette surcharge est loin de se manifester chez tous les individus pour une même quantité d'aliments. Tel intestin se trouve obéré, par une quantité d'éléments qui n'incommoderait en rien tel autre. C'est l'affaire du malade lui-mê^ me ou de son médecin de calculer la ration qui le nourrisse sans le fatiguer. Cependant,, il est certain que le régime carné, l'usage large des viandes, l'abus des albumines favorisent généralement les fermentations putrides de l'intestin; tandis que les farineux, les aliments lactés ou sucrés, les végétaux riches en cellulose, les fruits crus ou cuits opposent aux mauvais microbes les deux puissantes barrières de l'acide lactique, ce désinfectant idéal, et de la cellulose,, ce modèle des laxatifs naturels. Naturellement, ces conseils ne viendront pas à bout de toutes les mauvaises haleines. Bien des bouches se révèlent malodorantes par suite de caries dentaires, d'affection du nez,, de la gorge,) ou .des bronches. Mais il est certain' que l'exacte mastication des aliments, la complète assimilation d'une nourriture bien choisie, la désinfection méthodique de l'intestin favoriseront, en tous cas, l'épuration de l'haleine, la guérison de cette calamité ruineuse, mais calamité tout de même, de tant â' existences. jy âEMTTBK. . LE CABINET RIBOT DEVANT LA CHAMBRE FRANÇAIS! LA MAJORITÉ LUI REFUSE SA CONFIANCE LES MINISTRES SE RETIRENT Paris, vendredi. — Les ministres se sont réunis ce matin, sous la présidence de M. Ribot. M. Ribot a fait approuver les termes de la déclaration ministérielle. Le ministre des finances a soumis au conseil, .qui l'a ratifié, un. projet de loi autorisant l'émission d'un emprunt de 900 millions en rente 3.50 p. c. amortissable en vingt-cinq années. Ce projet, qui sera soumis cet après-midi a la signature du président de la République, sera déposé sur le bureau delà Chambre, aussitôt après la clôture du débat sur la politique générale du cabinet. Le gouvernement demandera à la Chambre d'en aborder l'étude dans une de ses plus prochaines séances. — Havas. LES MOTIFS DU PROJET D'EMPRUNT Paris, vendredi. — Dans l'exposé des motifs 'du projet d'emprunt que le gouvernement doit déposer aujourd'hui, il est indiqué que les rentes actuellement émises continueront à jouir des immunités accordées par les lois antérieures. Le projet ne stipule pas, assure-t-on, les mêmes immunités pour les titres que le gouvernement demande au Parlement l'autorisation d'émettre. Les 900 millions de recettes provenant de l'emprunt seront affectés aux dépenses extraordinaires de la guerre, de la marine, ainsi qu'aux dépenses extraordinaires marocaines. — Havas. DANS LES COULOIRS [De notre Correspondait Paris, vendredi : Dp' - les ^ o de la Chambre, une m .or .out/u-mée a végné dur? • :oi v atinée. M. Angles, le e et nouveau député de Sisteron, ; >nce fermement contre le n »u ministère, interrogé sur le "îonii-ie de députés inscrits au groupe des radicaux unifiés, répond qu'ils sont 178. Cependant, il faut croire que des défections sont probables, car, à quelques pas de M. Anglès, M. Franklin-Bouillon dit qu'ils seront, à son avis, ce soir, 150 au vote, et le député de Seine-et-Oise ajoute : « Si, ce soir, nous emportons la victoire, nous serons beaucoup plus nombreux demain >. Cela semble dke qu'il y a bon nombre d'hésitants,I cn le ministère est victorieux, M. An- c s prévoit que le groupe radical unifié ! ,jgardera bien de 1 attaquer sur -la qualité de la majorité qu'il aura obtenue. II déclare, en effet, que M. Ribot excluant les socialistes unifiés comme la droite, ce serait imprudent, de la part des radicaux unifiés, de relever sa majorité, car le ministère pourrait présenter tout de suite* une majorité républicaine dans le sens où il entend la constituer. L'article de M. De Mun, dit le commandant Driant, explique, beaucoup mieux que je ne pourrais le faire, nos sentiments et nos résolutions. Pour ma paît, je crois qu'au dernier moment, un certain. jie cro^-i '^i^sidents, se rallieront au ministère actuel. Nous autres, libéraux, notre devoir est tout tracé : nous ne nous occuperons que de la question de la défense, de la sûreté nationale. On nous a dit que M. Ribot nous mènerait plus loin au point de vue fiscal et au point de vue scolaire qu'un ministère radical. En attendant cette éventualité, nous nous bornerons à mettre en sécurité la nation française, à la mettre à l'abri des coups de main. Et ce sera l'honneur du parti libéral de n'avoir jamais, à de pareils moments, pensé qu'à la France. M. Lasies dit : Ce qui manque ici, ce sont des gens ayant le courage d'émettre des propositions bien nettes; M. Vaillant seul l'a fait; il l'a eu, ce courage, en déposant une proposition d£ loi disant : « La loi de trois ans est abrogée, le retour aux deux ans est décidé. » Je voudrais que cette proposition de M. Vaillant fût mise aux voix.Nous pourrions alors nous compter dessus, et la loi militaire aurait, soyez-en sûr, une belle majorité. Ce qu'il faut, c'est ne pas laisser mêler cette loi militaire à la politique générale, pas plus qu'on n'y doit laisser mêler la question de la revision. Les gens de bon sens voteront pour tout gouvernement qui maintiendra cette loi militaire, nécessaire à la défense du pays, et pour un gouvernement qui,-en assurant l'emprunt, rétablissant l'ordre dans les finances, provoquera peut-être la reprise des affaires, si nécessaire au commerce et à l'industrie de la France. UNE REUNION DE LA GAUCHE RADICALE Le groupe de la gauche radicale s'est réuni, ce matin, sous la présidence de M. Georges Cochery; plus de soixante membres assistaient à cette réunion. De longs échanges de vues eurent lieu entre les députés, et finalement l'ordre du jour suivant, présenté par M. Chevrillon, a été adopté : « Le groupe de la gauche radicale, résolu à soutenir tout gouvernement qui maintiendra la loi. de trois ans aussi longtemps que la sécurité du pays l'exigera, poursuivra, avec une majorité des groupes de gauche et sans compromission avec les partis de droite, sous quelque étiquette qu'ils se désignent, une politique exempte de tergiversations, ae justice fiscale très nette, de défense laïque, de progrès économique et d'action sociale. Convaincu que cette politique confirmera les déclarations a'un ministère auquel appartiennent sept membres du groupe désireux ie permettre à ces principes de se ma oifester, se déclare prêt, dans ces cor iitions et sous ces réserves, à accorde sa confiance "au ministère, et passe à l'oj ire du jour. » LA DECLARATION MINISTERIELLI Paris, vendredi. — La déclaration m: aisterielle affirme que le cabinet, compc sé de fermes , républicains, ne veut vivr qu'avec la.confiance d'une majorité répi blicaine dans^ les deux assemblées. La déclaration insiste sur la nécessit d'un effort financier énergique et soute nu. Il annonce le projet d'emprunt c demande l'examen urgent par le Séna pour l'incorporer dans la loi de financ de l'impôt général sur le revenu. L'équ libre financier est au prix de sévères éc( nomies avec l'aide des plus-values et d suppléments de ressources tirées d'in pôts nouveaux indispensables. LA LOI DES TROIS ANS La déclaration ajoute: La loi sur la di rée du service militaire, votée dans 1 précédente législature après de longs di bats et où toutes les opinions ont été 1 brement exposées, vient à peine d'entre en application. Elle ne peut être remis aujourd'hui en question. Les lois mil taires sont, de toutes les lois, celles qi ont le plus besoin de stabilité. Si nov commettions la faute d'ébranler la 1< alors que rien n'est changé dans l'équ libre des forces militaires en Europe nous perdrions, en même temps que 1 sécurité dont nous avons besoin, l'eff< moral qu'ont produit le vote de la loi < son acceptation par le pays. Le gouvernement demandera le vol rapide de lois sur la préparation mil taire de la jeunesse et sur l'organi6atio solide des réserves. Il veillera à ce qu'o fasse Tendre à la loi tout ce qu'elle pei donner. LA POLITIQUE EXTERIEURE La déclaration ajoute: Au point de vi extérieur, nous nous servirons de la fort que nous donnent notre immuable a liance et notre entente avec une natic dont la précieuse amitié nous est acquii pour contribuer, autant qu'il dépend] de nous, à la paix générale. Notre actic sera d'autant plus efficace que notre éti militaire ne sera pas diminué. LE PROGRAMME INTERIEUR La déclaration dit que le gouvern ment demandera an Sénat de hâter vote du projet de défense de l'école la que. Il s'efforcera de réaliser l'accord ei tre les républicains et entre les deu Chambres pour la réforme électorale. Se programme intérieur se résume ainsi: d fense laïque, justice fiscale, justice s ciale. La déclaration termine en faisant ax républicains l'appel le plus pressant. • Havas. (Voir suite en page 3.) Le grand-duc Adolphe-Frédéric de Mecklembourg-Strelitz dont nous avons annoncé la mort LES AFFAIRES MEXICAINE Washington, vendredi. — Ce serait p suite d'un malentendu entre les dive ministères que le vapeur « Antilla » reçu des lettres de libre trafic pour Mexique. Il a été décidé après le conseil de cal: net d'aujourd'hui, que dorénavant on i donnera à aucun navire chargé de m nitions ses passeports pour le Mexiqi — Reuter. LES DELEGUES DE CARRANZA Washington, vendredi.^ — Le génér Carranza enverra trois délégués à la co férence de Niagara-Falls mais sa note e muette Sur la question de l'armistice. Le président Wilson s'attend à ce qi d'ici peu de jours la conférence des m "diateurs aboutisse à une solution fav rable. — Reuter. . .DES MUNITIONS Tampico, vendredi. — Le vapeur « A tilla » vient de décharger deux aéropl nés et 1,600 caisses de munitions qu't train spécial a aussitôt portés à l'arm' constitutionnaliste. — Reuter. | L'abbaye de Westminster où nne bombe a fait explosion ainsi que nous l l'avM* Wflfflttcé &<®- PANGLOSS : N'EST PAS MORT BATTU ET HEUREUX LES 34,000 VOIX r DE M. BERRYER LES CHIFFRES RÉELS e f Chacun connaît le doux philos o- fK phe dont Voltaire fit le Mentor Wde son Candide, Au milieu des pires-désastres, if-garde un optimisme serein et conserve le cou-t rage de se féliciter des événements. A-t t-çn brûlé sa maison, "Pillé sa caisse, tué e sa mère, violé sa soîiir et assommé no-- tre brave Panglos^ celui-ci, revenu a h- lui, explique aussitôt, que tout va bien, e que le pire était possible, et qu'il a échappé à de grands malheurs. Il reste convaincu qu'il a de la ohan-ce.M. Berrver, notre ministre de l'inté-l- rieur, est de la même trempe. Vrai Pan-a gloss ministériel* il est allé discourir, il :- y a quelques jours, devant une société i- de Souverain-Wandre, dont on célébrait r le dixième anniversaire. e Pour lui, l'élection du 24 mai est la i- meilleure des quatre qu'il a eues à diri-li gér ! s Puis il s'est efforcé d'énumérer mille >i et une raisons pour lesquelles les cléri-i- eaux auraient dû perdre une foule de i, voix, affirmant ensuite que l'opposition a n'a gagné que 34,000 voix, un rien, dont >t Pangloss se félicite. Encore un peu, il it irait jusqu'à dire que ces 34,000 voix il ne les a pas voulues. '.e Ils ont gagné 34,000 voix. Messieurs, 34,000 î- voix sur 1,384,000 votes émis. Voilà le chiffre! n Voilà oe qui nous émeut! C'est, a-t-on dit, une utile leçon pour le ** parti catholique. Voyons! Qu'est-ce que ces lt 34,000 voix? Il y a 1,350.000 voix qui n'ont.pas changé; il y a 1,350,000 bulletins qui sont retombés dans les urnes, exactement noircis comme le jour de la \lctoire, le 2 juin .1912. Mais, Messieurs, pour les quatre provinces e qui ont été au scrutin, ce chiffre de 34,000 voix e ne représente qu'un misérable ,petit déchet. Il n'est pas facile de se rendre compte n comment le ministre établit ce chiffre ;e de 34,000 voix. Il n'en donne pas l'expli-a cation, du moins d'après les comptes " rendus que nous avons. lt Quoi qu'il en soit, ce chiffre ne peut correspondre qu'au nombre de voix perdues par les cléricaux de 1912 à 1914, s- dans les quatre provinces consultées ré-le cemment. Mais le ministre omet de par-ï- 1er des voix gagnées par les listes d'op-i- position. Or, c'est de plus de 60,000 voix x que l'opposition a progressé depuis 1912. n II convient d'ajo;,ter ce gain de l'op-l. position à la perte subie par les cléri-> eaux, et alors on s'ipe'rçoit que la différence réelle entre lès résultats de 1912 et x de 19W s'élève à pli's de 90,000 voix. _ Pangloss-Berryer dira sans doute encore, en se frot+ant les, mains, que c'est peu de chose, ci qu son parti aurait pu perdre le doub e. Que ne propose-t-il de = chanter un « 1 î Lt un » dans toutes les églises pour f. ter 'et heureux événe-. ru-eni !• LA PENSION DES VIEUX OUVRIERS MINEURS La loi sur les pensions de vieillesse en faveur des ouvriers mineurs, qui fit l'objet de tant de discussions à la Chambre et au Sénat et successivement, va enfin entrer en vigueur. Cette loi, on le sait, ne fait que compléter comme suit la législation sur les pensions de vieillesse : « Si, au cours d'un exercice, les ressources légales d'une caisse commune de prévoyance étaient insuffisantes pour assurer le service des pensions et compléments de pensions que la loi met à sa charge, l'Etat et la province feront, chacun pour moitié, à la dite caisse, l'avance des fonds nécessaires pour le payement régulier et intégral des pensions. L'excédent éventuel de ces avances s'ur la part incombant réellement à l'Etat et à la province leur sera remboursé lors de la clôture de l'exercice, après approbation des comptes détaillés. = La loi assimile aux ouvriers houilleurs les ouvriers des mines métalliques con-5 cédées, qui travaillent ou ont travaillé dans les mines où l'exploitation du charbon ou du minerai se fait par le même ir siège. » rs La nouvelle loi dispose d'une « dispo-a sition transitoire » qui constitue, en réa-le lité, la modification importante du projet; en voici le texte : ,i_ « La condition d'avoir travaillé jusqu'à ie l'âge prévu par la loi existante, n'est pas a. requise pour les anciens ouvriers non ie pensionnés, nés avant le 1er janvier 1863, s'ils sont incapables de travailler normalement dans un>charbonnage et se trouvent dans le besoin. f» , » Néanmoins, la pension ne sera pas accordée s'il est prouvé que l'ancien ou-[J; vrier a quitté prématurément la mine pour* une autre raison qu'un motif de santé. ie » Les pensions seront réduites à con-é- eufrenoe du montant des rentes que les 0- intéressés auraient acquises à la Caisse générale de retraite* postérieurement au lor janvier 1912, ainsi que du taux de l'allocation qui leur serait payée par l'E- 1- tat conformément à la loi générale sur a- les pensions de vieillesse. » n | LUGUBRE TROUVAILLE " DANS LE BOIS DE LA CAMBRE Vendredi matin, un jardinier, M. Auguste Deprins, a découvert dans un massif, derrière le lac, au bois de la Cambre, le cadavre d'un:enfant du sexe masculin, né viable. Le <petit corps, qui ne porte aucune trace de violence, était empaqueté dans un papier d'emballage gris et roulé dans une chemise de femme portant les initiales A. S. La police a été prévenue. Le petit cadavre a été transporté au dépôt mortuaire aux fins d'autopsie. LES JEUX PÉRILLEUX j UN ENFANT ÉCRASÉ PAR UN TRAM | Un gamin de 13 ans et demi, nommé | Julien Vanderschueren, demeurant im-1 passe Vanham, s'était suspendu, ven-| dredi matin, au butoir d'un tram, chaus-I sée de Gand, à Molenbeek. Un agent 1 l'aperçut. 5 Le garçon, apeuré, commit l'impru-« dence de lâcher prise,, alors que le tram , roulait à vive allure. iDl alla se jeter sous un tram venant en sens inverse. Relevé avec les deux ■jambes-cfracturées, Vander-• schueren fut conduit ^'urgence à l'hôpital, où il reçut les->p«emiers soins. Son état est ^ J AU PALAIS DU CINQUANTENAIRE LE CONCOURS DES CHEVAUX REPRODUCTEURS UN BEAU SPECIMEN JOUBERT II PREMIER DE LA PREMIÈRE CATÉGORIE Ce fut, jeudi après-midi, avenue de la Renaissance, l'annuel défilé des meilleurs sujets de la race chevaline de Belgique, race si justement appréciée dans le monde entier. Etalons, juments et poulains venaient occuper les nombreux boxes des écuries du Cinquantenaire. Haras sélect s'il en fut. Vendredi matin, dès 9 heures, les concurrents,amenés dans les rings, évoluent sous les yeux du jury. / Cette première journée est réservée à l'examen des étalons et des poulains entiers. Favorisée par un temps superbe, elle est particulièrement animée. Eleveurs, admirateurs, gentilshommes-far-mers se sont donné rendez-vous. Jamais première journée du concours ne vit public plus nombreux et plus enthousiaste.Il y a aussi les délégués officiels des nations étrangères; ce sont: pour la Russie, le major Kramarew et M. Nie. De Behr; pour la France, M. Simonin; pour la Bavière, M. Paravicini; pour la République Argentine, M. Damian Lan; ainsi que différents représentants d'Italie, du Danemark, de Hollande et du gouvernement badois. Vers 10 heures, arrive le ministre de l'Agriculture; il est reçu par les membres du comité, qui lf pilotent parmi les rings. La visite est courte et le ministre ne tarde pas à prendre congé. Le hall immense retentit du hennissement des chevaux, du claquement des fouets, du brouhaha des conversations, des éclats de voix, des « trotteurs » et, de temps à autre, de frénétiques applaudissements du public soulignant quelque décision du jury. On ne cesse d'admirer les étalons majestueux, imposants d'allure; on commente la réforme des jurys. Ceux-ci, en effet, étaient composés, précédemment, de trois membres, dont l'un "ivait la mission d'arbitre. Les réclamations — il est toujours difficile d'éviter des mécontentements ! — étaient à charge du départageant. Aujourd'hui, chaque juiy ne compte que deux membres, qui ont une plus grande responsabilité de leurs jugements, et l'arbitre n'intervient mip. dans k>,s oas où ces deux examina- , teurs ne peuvent absolument pas se j mettre d'accord. 1 Ces jurys sont composés comme suit : pour la lro catégorie, MM. Cordier, de Tintigny-Etalle, et Fouarge, de Modave; pour la 2°, MM. De Wandel, de Smeer-nebbe-Vloerseghem, et de Saint-Moulin, de Soignies; pour la 3", MM. Fermienne, de Leuze-Lonchamps, et Caron, de lurn-hout; pour la 4e, MM. Haelterman, de Schenaelbeke, et Grosse J.,de Mainvault; pour la 5°, MM. Florent de Thorembais-Perwez, et Claes, de Bilsen; pour la 6e, MM. Limage, de Wanze, et Lammertyn, de Moorslede; pour la 76, MM. Dupont, de Hemptinne-Eghezée, et Roisin, de Vil-lers-la-Ville; pour la 88, MM. Jurion, de Bonne-Espérance, et Verhaege,-de Wer-vicq; pour les 9e, 10° et 11°, MM. Des-texhe, de Jehay-Bodegnée, et L'Olivier, de Montignies-lez-Lens. • Parmi les acheteurs étrangers, venus en très grand nombre, on signale encore les délégués de l'Uruguay, ainsi que des Zélandais en pittoresque costume national.QUELQUES CHIFFRES 962 chevaux sont inscrits, dont 99 participeront, dimanche, aux divers championnats par lots. Ce nombre est moins important que celui de l'an passé: mais comme il arrivait q'ue les années précédentes des éleveurs faisaient inscrire cfes cherat}X .tyui n'étaient pas présentés, des mesures nouvelles ont permis d'empêcher cette fausse situation; de sorte qu'en réalité, il y a, cette fois, moins d'inscrits mais plus de participants. Nos exportations se font, on le sait, surtout vers l'Allemagne, la Russie, la Hollande et le Danemark. En 1913, 26,000 chevaux belges ont ainsi passé la frontière. En Amérique, leur prix de vente correspond en dollars à la valeur en francs qu'ils obtiennent chez nous. Ajoutons que le stutbook a efiregistré 150 inscriptions nouvelles depuis lé dernier concours. UN BLESSÉ Un aidant, surpris par une ruade, a été assez grièvement blessé à la tête. Il a reçu immédiatement les soins d'un docteur, en permanence au Cinquantenaire. (Voyez suite page 2.) UN FORMIDABLE ORAGE EN PROVENCE [De notre Correspondant.] Marseille, vendredi : Un orage, d'un< violence inouïe, s'est abattu cet après midi, vers 2 heures, sur la ville et sui une grande partie de la Provence. Lî foudre tomba sur le poste des signau> du port, renversant plusieurs ouvriers e' causant des dégâts considérables. Elle s'abattit en outre sur le châteai Gombert, situé dans la banlieue de Mar seille. Tout le bâtiment fut saccagé e1 un petit enfant fut gravement blessé £ l'œil. L'orage fut suivi d'une averse dilai vienne et d'une pluie de gros grêlon: qui firent de véritables ravages dans les vignobles. * On signale plusieurs incendies dans h région, qui furent provoqués par la fou dre. A Bibôst, près de Lyon, une impor tante fa-brique de tapis devint la proi< des. flammes. D'autre part, les pluies provoquent dans les coteaux, des ravages vraimen désastreux. Des crevasses larges et pro fondes, ainsi oue des éboulements dan gereux se produisent à divers endroits Les pl.nts de vigne sont engloutis à vu< d'œil. DEMANDEZ PARTOUT LHDEBiEEHE!?! * 6C.S.', * texte. — La Semaine; De touv un peu; 1î Mode; la «Vie au foyer; les Théâtree et lt.i Arts; Anecdotes et Propos joyeux-, la Se maine sportive; Noe Ephémérides; Nouvel les littéraires: « Père Bouc ». par Victo: Goesdorp; Sacrifice, par H. Langlade; Lf Catastrophe, par Paul-Louis Hervier; In visible, par André Mycho. Notre romar Une Ame de vingt ans, par Daniel Leeuour illustrations, — L'aviateur Eugène Gil bert, qui vient de faire le Tour fle Frarc< en aéro, en 28 heures; la fin du Concour Hippique de Bruxelles (2 photos); le matel Garros-Olieslager à Stockel (2 photos) l'affaire Wilmart (2 photOs); M. Roosevel-à Paris; une église incendiée par les euf fragettc€; M. Ribot, président du consci des ministres français; une fresque d^o rative du ministère de l'Agriculture i Rome; le costume national ru6S3; le M a ting international d'athlétisme d'Ost-ende les Championnat*; du monde de lawn-ton nis; le Tour d'Italie; les cyclistes Calzolar et Albini; Louis Mottiat et Albert Dupont le peintre Gabriel Ferrier qui vient de mourir. La déléguée japonaise : t«u Congrès Je» Salutfatet d» Logjrg. LES PETITS CHINOIS VONT ÊTRE RAPATRIÉS CE QU'ON DIT A LA LÉGATION Les petits jongleurs chinois, qui &% montraient aux terrasses des cafés de nos boulevards, vont être, ainsi que nous l'avons annoncé, renvoyés dans leur pays d'origine. Les consommateurs commençaient à être habitués aux exhibitions de ces petits malheureux; mais le gouvernement chinois, d'accord avec la police de Bruxelles, entend ne pas favoriser la mendicité déguisée et l'exploitation de l'enfance que constituent cet exhibitions. D'où viennent-ils? D'où viennent ces petits Chinois? Qui sont-ils? Pourquoi sont-ils venus et qui les a fait venir? Autant de questions que nous avons posées à la légation de Chine, et v'oici ce que l'on nous a répo^u : « Ces pauvres petits viennent d'une province de la Manclchourie, qui a été dévastée par les inondations. Le fléau a ruiné des villages entiers et des milliers de familles se sont trouvées sans ressources. Le gouverneur d'une province voisine, ému de la détresse de ces pauvres diables, leur offrit du travail dans les terres soumises à sa juridiction. Il pouvait facilement les faire vivre tous, car sa province manque d'ouvriers; c'est une vaste portion de t^rre, où la population n'est pas très den^e. Plus de 100,000 personnes acceptèrent son offre et vinrent cultiver les champs de la province voisine. Mais il y eut trois ou quatre milliers de gens sans énergie, et — disons-le — foncièrement paresseux, qui préférèrent aller mendier, et ce sont les familles auxquelles les petits Chinois, dont vous me parler, appartiennent. Comment vinrent-iis en Europe? — Comment donc ont-ils pu arriver jusqu'ici? Une des Chinoises qui, durant ces derniers mois, parcoururent les rues de Bruxelles, vendant les objets les plus divers. i — Ils devinrent nomades, et après avoir parcouru la Mandchourie et les provinces limitrophes, ils se répandirent en Europe... de quelle façon? C'est ce que nous ignorons; mais nous supposons bien qu'ils ont été amenés par une espèce de chef, un exploitant que l'on ne connaît pas et qui a profité de la misère de ces gens, de leur paresse et aussi des petits talents de leurs enfants. — Ce sont donc les parents de ces gosses qui les envoient en ville pour y ramasser quelques sous? — Certes ! C'est ce genre d'exploitation que nous voulons enrayer! — Et combien sont-ils en tout, ces nomades?— Trois milliers, répandus dans les grandes villes européennes. Combien il y en a à Bruxelles, nous l'ignorons. Nous ne connaissons que ceux qui ont eu 'maille à partir, avec la police et que celle-ci nous a signalés. Nous avons prié les autorités de faire une enquête à ce sujet.Jusqu'à présent, 36 nous sont connus, et nous allons les diriger sur Paris. L'ambassadeur de Chine près de la République Française va s'aboucher avec une compagnie de navigation de Marseille pour obtenir le transport à prix réduits jusqu'en Mandchourie. Une fois là-bas, aucun passeport ne leur sera plus jamais délivrt'. à moins qu'ils ne puissent prouver qu'ils ont des moyens d'existence et qu'ils ne mendieront plus dans les pays où ils désireraient se rendre. Des rapatriés récalcitrants | — Mais que feront-ils en Mandchou-l rie? — Ce qu'ils voudront. Je vous ie dis, ce sont des êtres sans énergie, à qui plaît la demi-oisiveté où ils vivent en Europe; mais nous ne pouvons encourager ce* choses-là. — Les autres pays ont-ils aussi pris des mesures analogues? — Presque tous. La Hollande n'en veut plus et les envoie en Belgique] l'Allemagne n'en veut pas non plus et les envoie en Russie. Les ambassadeurs et ministres de Chine se les dépêchent mutuellement, espérant toujours que da pays en pays ils reviendront tout doucement en Mandchourie ! Mais ils se dérobent toujours; et si on leur donne de l'argent pour rentrer, ils emploient cet argent à s'enfoncer plus encore en Eu- I rope. Le cas s'est présenté en Russie, où au lieu de prendre le transsibérien, ili ont visité les grandes villes russes. — Alors? — Alors, comme dans les pays constitutionnels de l'Europe, nous n'avons aucun moyen-d'action directe, nous allons nous faire aider par les autorités nationales et rapatrier ces malheureux mal- . gré eux, avec l'espoir qu'ils emploieront

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