La dernière heure

4252 0
28 January 1914
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 28 January. La dernière heure. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/j678s4mc3w/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

La Dernière Heure ■ N. Î8. NEUVIEME ANNEE. C:'. C h. soir ^ BOBEHDX : 9, rue St-Plerre 1 BRUXELLES. En «main# : de 9 à 5 1/2. Jours fériés ; de 10 à midi. Tâlfinh 5 Annonces et Abonnements 4370 'BI6fW.)Réd. 4040 Parlem. 8913 Direct. 9571 LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ : bbuiellbs ABONNEMENTS psoyinci Fr. 1.00. . . UN MOIS . . » 8.00. . . TROIS MOIS Fr. 4.00 » 6.00. . . SIX MOIS. . » 8.00 » 12.OO. . . UN AN . . . » 16.00 3 g"1 ■ ■ CIMQ CENTIMES TOUTES LES SEMAINES Ij'Kclilion Illustrée ( 16 pages) Le numéro s centimes ABONNEMENTS Poïir l'Etranger les prix de Bruxelles, le port on-plus. Il n'existe pas d'abonnement mensuel. — Pour Bruxelles Indiquer en s'abonnant si l'on désire recevoir l'dditlon du soir ou celle dn matin. — Les frais de recouvrement sont à charge des abonnés. f. MERCREDI 28 JANVIER 1914 SERVICES DE PUBLICITÉ Les annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à XAnence 1lavas, 8, Placo des Martyrs, • (lorétaffe), à Bruxelles. (Téléphone 585). Lfi Kradi dfi l'Aviatim En France, il y a quelque chos qui ne va plus, c'est l'aviation! L'aviation comprend deux cha pitres : Le dirigeable, l'aéroplane Pour le dirigeable, les Françai se savaient inférieurs aux Aile mands, mais la comparaison bruta le qui vient de leur être apportée la tribune, n'a pas laissé de les im pressionner : La flotte aérienne gei manique, en dépit de beaucou d'accidents et de mécomptes, jaug aujourd'hui 200,000 mètres cubes répartis en 14 ballons géants, qu marchent à du 90 à l'heure, jetten des bombes de 800 kilogs, et son eux-mêmes défendus par des mi {railleuses crachant GOO balles à 1 minute. La France possède tout just le quart de ce tonnage, réparti e 7 petits ballons qui marchent mo: tié moins vite, ne jettent aucun bombe et ne possèdent aucune m {railleuse. La lutte entre les deu flottes serait donc celle d'une e: cadre de cuirassés contre une dem douzaine d'agréables yachts d plaisance! Il faut ajouter que la France eut-elle ces puissantes unités d combat, n'aurait pas de hangar assez vastes pour les abriter, et se Fait fort empêchée de les ravitaille en hydrogène, car elle ne possèd rien de semblable aux onze usine qui fabriquent en Allemagne c gaz comme sous-produit des labc ratoires de produits chimiques, s bien que l'hydrogène, qui coûte, ei Allemagne, 12 centimes, coût i fr. 25 en France, décuplant le pri: d'un gonflement de ballon! Cela, on s'en doutait, mais le chiffres précis que vient d'aligné Je sénateur Reymond rejettent ave plus de violence tout l'espoir d vaincre des Français vers leur su périorité en aéroplanes. Aux cui irassés de l'air, ils se flattent d'op poser des escadrilles de torpil leurs. Contre les énormes oiseau: aie pt^jigj qui,,, /oseraient sur eu: (jPHIj"ciel germani qc;, Yi's' lanceront une nuée d< moineaux hardis, capables de har ®eler et d'inquiéter les colosses. Or, le rapport du président de 1; nommission au Sénat n'est guéri plus tendre pour l'aéroplane qui pour le dirigeable. Il déchire le voi Ee d'optimisme complaisant qui les bureaux du ministère de 1; guerre étendaient sur l'anarchie Sa routine et le découragement qu régnent parmi les aviateurs mili Maires. On y voit ceux-ci victime: «le la jalousie de leurs chefs de itorps, brimés, désavantagés, consi dérés par leurs camarades des au lires armes comme des favorisés, el uependant traités par les bureauj Je la guerre en gêneurs. Tout le monde tombe d'accord Ça ne peut pas continuer comme if a! C'est offrir aux Vatenguerre de Berlin une proie vraiment trop facile, vraiment trop tentantel Que flaire? 11 faut « amender » le parlementarisme, les meilleurs républicains en conviennent, au nom de la sécurité même de la république.Cet amendement, bien entendu, Ses royalistes et les bonapartistes le comprennent chacun pourxleur îaint. Mais ils ont peu de chance d'être écoutés. Le sabre ni la sainte Ampoule ne sont plus en honneur, Le siècle dernier a eu des revenez-y vers ces accessoires d'ancien régime. La république a connu des fièvres de croissance. Elle en est sortie; et n'y reviendra plus. Non. Le remède qui finira par s'imposer, respectera la forme républicaine, et même son essence, puisqu'il consistera à rétablir le pouvoir exécutif dans son autonomie normale vis-à-vis du Législatif. 11 faut que le président de la République, nommé par les Chambres dans leur sein, et sans cesse contrôlé par elles au point de vue financier, assume cependant autre chose qu'un rôle purement décoratif dans l'Etat. Une anarchie telle que celle qui règne dans l'aviation ne prendra fin que si les ministères de défense nationale étaient enfin confiés à la forte main du seul homme qui est assuré de rester en place pendant sept ans. On dit : Les ministres changent, mais qu'importe ? Les bureaux restent, avec leurs directions techniques, et ce sont ces rouages-là qui font marcher la machine sociale, où le ministre n'est qu'une courroie de transmission parlementaire. D'accord. Mais ces bureaux, ces directions techniques se contrarient l'une l'autre. Il leur faut un chef commun et stable. II faut que la construction des cuirassés, celle des aéroplanes, comme celle des canons et des fusils obéissent à un programme à la fois durable et bien coordonné. Avec quatre cabinets par an, ce qui fut le régime de 1913, la France continue à vivre, sans doute, mais elle ne peut créer rien de neuf. Le krach de l'aviation militaire l'aura démontré. L'opinion l'a compris. Le remède saute aux yeux,. Maurice de.Waleffe. I .1 ENFOUIS DEPUIS QUINZE SIÈCLE! i LES TRÉSORS ARCHÉOLOGIQUES OUE L'ON A TROUVÉS A ANTOING S Antoing est une des plus anciennes - villes du pays. Bâtie sur l'Escaut, elle a . été aisément en contact, dans les temps . lointains, non seulement avec le peuple * romain, auquel, grâce à un « Antonius » - oui n'est peut-être pas légendaire, elle - doit son nom; mais encore avec les tri--, bus barbares qui envahirent la Gaule ■ après Jules César. e Ces occupations successives ont laissé , des traces, »oit dans des monuments i nnnRSiiÂrwnx nu fini, et qui soulève chez les archéologu le plus vif intérêt de curiosité. Il s'aj; de pierres énormes du poids de l,30Cf 1,500 kilos, bien taillées, parfaiteme: équarries et posées suivant un ord dont, paraît-il, on n'a pas saisi la i gnification. Est-ce un tombeau? Est-ce autre chose de non moins my téxieux? Quoi qu'il en soit, on n'a trouvé im/Mm f/YiiilTAn il A^t, Trrni r i ■ i 3 Une des tombes découvertes à Antoing i routes, soit encore — et celles-ci sont 1< , plus fréquentes — dans des cimetièr< 3 que 1-es hasards de la charrue, creusai r le sillon, contribuent à mettre accidei 2 tellement en évidence. 3 C'est le cas pour Antoing où, à que ques cents mètres au delà du passage niveau du chemin de fer de Mons - Tournai, des ouvriers attachés aux br _ quéteries De Mever, ont mis à nu k lourdes pierres d un tombeau. Certain* de ces pierres affleuraient presque le so c les cultivateurs les heurtaient au passj i ge, mais ils ne 6'en préoccupaient poir . autrement; .pour eux, elles ne pouvaier > être que... la crête d'un rocher. Mais vii ' rent les briquetiers qui, ayant bêché 1 " terre, exhumèrent des squelettes hi mains, quelques bijoux de prix et un lance. Cette fois, pas de doute : on se trouv i en présence d'un cimetière, dont les or ; gines semblent remonter à l'époqu franeque, soit au III« ou IV* siècle d , notre ère. ARMES ET BIJOUX L'endroit où ces intéressantes trouvai! 1 les archéologiques viennent d'être faites porte un nom significatif; on ne le dési ; gne que sous l'appellation de « Terre , cayaux ». Il y a deux ans,on y découvrit des frag ments de poteries antiques; cette anné ■ même, on mit à jour de nombreux sque ( lettes, enfouis sans apparat, et un sque lette entouré d'objets qui caractérisen les riches sépultures franeques. Parm ces objets, il est : un milieu de baudrie en fer; différentes armes, dont un framé (lance), relativement en bon état; de boucles également en fer; des perles d' collier; un bijou que l'on suppose avoi fait partie d'un bâton de commande ment. Ge bijou, en cuivre et à cinq pans affecte la forme d'une pyramide tron quée; chacun des pans a été entaillé i la façon des plaques pour émail « champ levé », c'est-à-dire pour y tailler dei figures ou y sertir des ornements. Dan: les alvéoles, se trouvent incrustés de: il • • - —! Quelques bijoux qui témoignent d'une réelle habileté artistique d'une petite lame d'or, de façon à leur donner un reflet améthiste. Ce bijou, par sa forme géométrique, est caractéristique de la période franc-que.Il a été trouvé aussi une broche en or montée sur cuivre et encore munie de sa plaque d'attache. La partie d'or a 54 millimètres de diamètre. Le dessin principal est constitué par deux carrés entrelacés. Une série de pierres et de caboohons (pierres non taillées) (ils sont une quarantaine), concourt à lui donner l'apparence élégante d'une œuvre de bijouterie moderne. Indépendamment de ces découvertes, on a mis à jour un monument non dé- ;s rigées par le Musée archéologique < s Tournai, ne sont point terminées en cor it Mais, d'après une opinion qui m'a été e: i- primée, ce tombeau, cette chose vagi aura été explorée jadis. à "CAMP A CAYAUX,, ^ Le terrain où se font ces trouvaille l" s'appelle « Camp à cayaux » — chair a à cailloux. Ce nom se retrouve avec fr ? quence. Ainsi, à Spienne, pour ne cit» L' que ce lieu, l'endroit où l'on reneont L" tant d'objets néolythiques, s'appelle ég î1 lement « Terre à cayaux ». Ici, à Antoing, l'apure superficielle c l~ sol, c'esi>à-dire la terre travaillée, est ' même sur un demi-hectare. On se tro' verait en présence d'une vaste néc'r e pôle. De-ci de-là, on exhume et on a toujou: e exhumé des tuiles et du mortier de 1' " poque romaine; ce qui amène les arché-® logues à penser qu'il s'agit, dans le ci présent, d'un fait assez commun en Be gique, à savoir : la réoccupation d'u cimetière romain par les Francs. On m'affirme que l'architecte Dufou - que j'ai eu le regret de ne pas rencoi , trer, chargé par le Cercle archéologiqi . de Tournai de diriger les recherches, ai i rait identifié l'emplacement de l'occup; tion romaine dont dépendait le cim . tière. DANS UNE CAMBUSE C'est dans une cambuse de briquetier. ' proche du « Camp à cayaux », que le ossements, en attendant de prendre 1 route de Tournai, ont été déposés. ' Un cerbère, sous les aspects d'un brav homme, râblé, d'aspect énergique, forte barbiche noire et qui chausse d* bottines ferrées pour les dures besogne veille sur ces nobles débris avec un soi paterne et jaloux. Il admire particule rement un crâne énorme, à front fuyan et dont les formes puissantes indiquer un type de taille gigantesque, dont 1 race serait éteinte. — Cha, chè un homme, hein? dit-: | dans son patois local, en ajustant sou son menton la mâchoire inférieure de c crâne antique, qu'un malencontreu. coup de pioche sépara de ses attache naturelles. On a biau être un cholid garchéon, on n'est rieu à côteu ! Et c'est vrai ! Ces débris humains poi tent bien l'estampille d'un autre âge; 1 barbare, dans sa nature fruste et rud: mentaire, y apparaît toujours à quina siècles de distance... Jean Bar. La Politique du Président Wilsoi Washington, mardi. — Le présiden Wilson a été entendu, hier soir, à h commission des affaires extérieures di Sénat. A l'issue de cet entretien, le présiden a déclaré aux journaux qu'il avait vive ment recommandé à la commission lf ratification, sans modifications, des trai tés d'arbitrage en instance de conclu sion, et qu'il avait esquissé son attitude dans la question des péages du canal d< Panama. Il a refusé d'indiquer aux journaliste! quelle devait être cette attitude. — Ha vas. Rixe sauvage dans un Cabaret Pendant la nuit de lundi à mardi, vers 2 heures du matin, un cabaretier de la rue Manchester, à Molenbeek, s'est pris de querelle dans son établissement avec un de ses locataires. Tous deux étaient pris de boisson, aussi une rixe éclata et bientôt les deux hommes étaient tout en sang. Soudain, le cabaretier, atteint d'un terrible coup sur la tête, et n'en pouvant plus, s'affaissa. Des locataires, accourus au bruit, éloignèrent son adversaire.Le vaincu devra subir une incapacité de travail d'au moins quinze jours. La police a dressé procès-verbal. On proteste en France contre les nouveaux Impôts Paris, lundi. — Une assemblée générale extraordinaire des présidents des chambres de commerce de France, réunie dans la soirée, a protesté contre le projet d'impôt sur le revenu et le projet d'impôt sur le capital, et affirme que les commerçants sont prêts à tous les sacrifices, mais avec les impôts actuels, augmentés s'il est nécessaire. — Havas. 5 LA CRAINTE DU CARTEL UN AVEU SANS FARI | UN REFUS E SIGNIFICATIF s" LE BUT A ATTEINDR] là .d- I L'assemblée cléricale de dimancl dernier a vivement reproché à s IMH députés de se désintéresser p; * trop de la question de l'unifie tion des lois électorales. Ils auraient d a-t-on dit, déposer un projet et le fai voter, car l'échéance électorale proche ne, dans les conditions actuelles, sera absolument désastreuse pour les clé] eaux des grandes villes. Nous ne voulons plus affronter la lut dans de telles conditions, a déclaré u orateur, et plutôt que de faire les éle tions sous le régime actuel, il convie: drait de prolonger le mandat di conseillers communaux jusqu'après vote de l'unification. « Aux élections de 1915, a-t-il di nous serons défenestrés partout. Et vous nous écartez de nos tribunes qu tidiennes des communes, craignez de i plus nous trouver bien enthousiastes e vue des élections de 1916. Donc, p« d'élection sous le régime actuel. » Ces intéressantes déclarations, fort ment appuyées par l'assemblée clérical sont à retenir. Ellès démontrent l'eff cacité de la tactique du cartel, pour in 'e poser aux cléricaux; la réforme électora communale. te Sans doute, grâce au renouvellemei des conseils par moitié, les cléricaux oi pu supporter quelques années les effe du cartel. Aujourd'hui, ils ne se foi p plus d'illusion. Ils savent qu'il amènei é- la disparition des derniers cléricaux di -r conseils communaux de tous les granc centres. Cette perspective Ar ^meut fortemen u Ils ne se dissimulant nullement la répe a cussion que cet écrasement aurait inév tablement sur les élections législative Aux partis d'oppesition de comprend] 's la situation et de tirer parti de cet1 sainte frousse. Ce n'est point pour k LS anticléricaux des grandes villes qu' ]. faut modifier la loi communale. Si ceu: n ci le veulent, ils prononcent l'exclusio de leurs adversaires. Mais il importe c ' réaliser une réforme- d'équité, l'applicj tion intégrale de la R. P. à toutes le communes et non pas seulement à celle où les cléricaux sont minorité. Il fai enfin obtenir justice pour les anticlér eaux des petites communes aujourd'hi impitoyablement privés de toute repr< 3j sentation communale, de tout contrôl s sur la gestion de leurs adversaires. a II est bien difficile, d'ailleurs, de r< e former la loi communale, sans abouti à au Suffrage Universel. Unifier les loi s électorales, c'est quelque chose, mai est-il possible de toucher au vote plura !- sans le supprimer? Cela paraît impoi ; sible. Ce serait folie, dé la part de l'op position, que de délivrer ses adversaire de l'indiscutable péril que le cartel sus 1 pend sur leurs têtes, s » e s Mort d'un Inconnu dans une Eglisi d Mardi matin, pendant la messe de i - heures un homme, agenouillé dans l'é e glise de Saint-Gilles, s'affaissa tout i • coup. 3 On se précipita aussitôt au secours di malade qui fut transporté dans un< pharmacie. Tous les soins furent inuti les, le malheureux succomba presqu' aussitôt. Un médecin constata que h | mort était due à une affection cardiaque Aucune pièce d'identité n'a été trouvé* sur le défunt. C'est un homme d'un< k soixantaine d'années, portant une petit* 1 barbe grise, un chapeau mou, un par 1 dessus usagé et un costume brun. Le cadavre a été transporté à la Mor & gue de Saint-Gilles. : LES VICTIMES DE L'AIR M. LEE TEMPLE le jeune aviateur anglais, qui vient de se tuer à l'aérodrome de Hendon, le vent ayant retourné son appareil au moment même de l'atterrissage. ; LA CHAMBR LES MISSIONS 3 CONGOLAISE M. BRI FAUT SUR LA SELLETTI SEANCE DE MARDI 27 JANVIE Elle est ouverte à 1 h. 45, aous la, 10 sidence de M. Schollaert. ,s Toutes les tribunes sont combles. ir La mort de M. Neujean \ M. Schollaert annonce à la Chan ' la mort de M. Xavier Neujean, mini d'Etat; il fait l'éloge du déf.unt et pose de charger le bureau d'envoyé it la famille les condoléances émues d< j. Chambre. MM. de Broqueville, au nom du f. vernement; Van Marcke, au nom d< ■jq gauche libérale; Demblon, au nom d> n gauche socialiste; -Woeste, au nom d droite, s'associent aux paroles dn pi dent. i- « Les missions du Congo [e • M. Brifaut. — Dans le discours i'ai prononcé mardi dernier, j'ai fait lusion au rapport de M. Sluys, ainsi c • l'importance des dogmes en matière colonisation. > J'ai dit que M. Sluys est une auto ie pédagogique et maçonnique. n Tout le monde se i appellera, d'aillé-ls la véritable apothéose dont fut l'o' M. Sluyt en 1907, lorsqu'il quitta poste de directeur des écoles norm; de Bruxelles, après une carrière d« î, ans. i- J'ai dit que, dans son rapport, j. Sluys préconise la création de loges e Congo. Ce projet a été applaudi par toutes loges maçonniques du Grand-Orient. En 1876, déjà, la Maçonnerie belge it sollicitée d'intervenir dans la colon /S tion du Congo. La Franc-Maçonnerie n'a qu'un s ennemi: le pape; autrement dit la i a gion chrétienne. ^ M. Vandervelde. — Si vous arrivi€ s l'objet même de l'interpellation?... M. Brifaut. — Je vais y arriver d k un instant. r_ 1*3 méthodes -do la 'Franc -Maçonm varient suivant les lieux et les tem] 1_ L'orateur continue a faire longuem i. le procès de la Franc-Maçonnerie. e Je m'honore, diW-il, de la tâche qui mo suis imposée. J'ai dévoilé au pul l'action de cette société secrète, qui cc s titue un réel danger pour la société. 11 ^ J'avais à ma disposition deux arn l'action parlementaire et l'action de presse. J'ai choisi cette dernière pa n que je l'estimais plus efficace, e M. Vandervelde. — Elle vous pern l- tait surtout de rester à distance de g adversaires. M. Brifaut. — Je voudrais que s presse anticléricale prenne une attit t aussi franche que la Ligue antimaç i_ nique. . Ceci dit, j'en arrive à l'affaire De1 Je reconnais que l'erreur commise i- vers M. Detry est flagrante. Celui-ci e pris part ni à la préparation, ni à l'e cution de la parodie du culte catholiq Tout ce que j'ai écrit au sujet de i- Detry, je l'ai fait sous ma signature, r ne peut donc m'accuser d'avoir cal'om s sournoisement un absent. s M. Detry, comme ancien avocat et i gistrat, connaît ses moyens de défer 11 a, du reste, été en Belgique derniè - ment. Je ne me suis donc pas caché derri 3 l'immunité parlementaire. Je n'ai mais essayé de calomnier ni de met en suspicion les agents du Congo. I en a qui méritent tout notre respect, les ai même défendus contre les mac nations tyranniques des francs-maço Ce que nous voulons, dans l'inté même de la colonie, c'est la lumière solue, la publicité la plus large. M.( Destrée a dit un jour que le sec est l'essence même de la tyrannie. A' leur déformation professionnelle et 1< programme, les francs-maçons ne p vent faire œuvre vraiment efficace. C' un élément détestable; C'est une œu* de tyrannie qui, par ses abu3 odiei décourage les agents qui n'en font i partie et qui cependant valent bien autres. Certes, il y a eu, parmi les explo teurs et les pionniers de la colonie, v [ série de francs-maçons. Mais ils sont r tés sur un terrain de civilisation et courage et nous leur rendons homma Sur ce point, nous sommes tous d', cord avec la gauche. M. Hymans. — Avec vous, nous sommes d'accord sur rien du tout. M. Brifaut. — Les missionnaires sont pas des déformateurs comme on dépeint; ce sont des gens héroïques, c n'ont qu'un but: civiliser les indigèn Us vivaient autrefois en parfaite harn nie avec les agents civils, mais M. Slu donna, en ï900, le signal du désarr C'est lui qui a provoqué la campag à laquelle nous assistons. Nous n'avo eu, dans notre campagne de presse, q le_ seul but de servir la cause de nol Dieu, de la Patrie et de la presse <] nous a soutenus. L'ordre du jour Brunet M. le président dorme lecture d'i ordre du jour émanant de M. Brur et conçu dans ce sens: « La Chambre, prenant acte des c clarations du ministre des colonies « q la discipline des fonctionnaires appj tient exclusivement à l'Etat, que n fonctionnaires ne sont soumis, ne pe vent être soumis qu'aux lois et :règl nients de la colonie, que seules ont coi pétence pour les juger, les autorités < viles de la colonie régulièrement coi: tituées par la loi. On a été jusqu'à e dure de l'administration coloniale qi conque serait franc-maçon; .Te tiens à déclarer sans ambag qu'une telle proposition est inacceptab! Je suis et je reste adversaire des m sures d'exception. « Considérant qu'aux termes de l'ac de Berlin du 26 février 1885 et de Chambre coloniale, la liberté do co: science et la tolérance religieuse doive] être rigoureusement respectées au Cong Passe à l'ordre du jour. » | ^Voir suite en page 2) E L'ANGLETERRE AFFRANCHIT MYSORE pou- 1 ; la Palais du maharadjah à. Bacgraloro 5 la Rien de mieux n'a été fait dans l'Ind< ési- depuis bien des années, pour Teseerre les liens d'affection qui unissent le pei pie à lerur souverain blanc, comme 1 conclusion du nouveau traité interven entre le gouvernement de l'Inde et 1 que maharadjah de Mysore. al- Cette convention, en affranchi&san ;u'à l'Etat d'un prince hindou qui règne su de un territoire trois fois_ aussi grand qu le pays de Galles, a mis fin à la réputé rité ti°n de terroristes qui était faite au; . I«e maharadjah de DSysore ont Anglais dans cette partie de l'Hindous tan. ,rv Le traité perpétue le titre dynastiqu» enl du prince régnant. En second lieu, le n'a restrictions anciennes sont abolies, qu xé- obligeaient le maharadjah à se conforme: ue> Btrictement et dans tous les cas aux ins ^ tractions du gouvernement de l'Inde On instructions concernant la direction de, Qié finances, l'imposition des taxes, le tré sor, l'administration de la justice, l'ex na- i, tension du commerce, de l'industrie et r de l'agriculture et le bien-être des habi-tants.1 Aux termes du nouveau traité, le ma-^ haradjah gouverne Mysore sur les mêmes 3 conditions que celles dans lesquelles les premiers princes de l'Inde gouvernaient 1 leurs Etats. Q L'Angleterre affirme son intention d« _ ne plus intervenir dans les questions . d'administration intérieure de l'Etat, sauf dans les cas de mauvaise direction. Ces réformes sont les plus étendue* que l'Angleterre ait accordées aux dynasties hindoues depuis 1799. L'Angleterre, après la défaite des usurpateurs musulmans dans une lutte sanguinaire, trouva l'héritier du trône de ' Mysore prisonnier dans un donjon. Elle le délivra et l'installa pour régner sur l'Etat qu'elle venait d'acquérir paT droit de. conquête. Une génération plus tard, cependant, la principauté était dans une telle anarchie, que l'Angleterre, ayant déposé le maharadjah,s'occupa elle-mêm© de l'administration. Pendant cinquante ans, le territoire forma une province qui, en 1831, fut confiée à la direction des descendants des anciens radjahs hindous, qui promit de mériter la confiance)'aue la Grande-Bretagne mettait en eux. ' Cet arrangement n'était que provisoi- Mais étant mineur, sa mère "occupa la régence jusqù'en août 1902, date où il prit le pouvoir. Depuis lors, le nouveau prince s'efforça d'augmenter la prospérité de ses 5,800,000 sujets : le peuple est taxé équitablement, des mesures hygiéniques sont prises partout; l'agronomie, l'industrie et les arts se développent; les principales villes, les mines et les factoreries sont éclairées à l'électricité; une assemblée représentative est appelée à donner des avis, et des municipalités ont été créées, il y a sept ans, par voie de suffrage. ; Sa personnalité et son administration 5 ont, sans nul doute, contribué beaucoup ; à la prospérité de son pays, qui paie, au » gouvernement anglo-hindou, un tribut !. annuel de près de 6 millions de francs. Agé de trente ans, plein de vie et de 5 vivacité, sportsman accompli, le maha-- radjah actuel est, pour la métropole, ■ t the right man in tlie right place ». t UN AMANT DÉLAISSÉ ère B BLES&E SA MÂÏTRESSI Je D'UN COUP ret DE REVOLVER ret rec :ur ;u- Un drame rapide s'est déroulé, mard est matin, vers 6 heures, sur la voie publi rce que, rue Rempart-des-Moines, à Bruxel îx, les. Un nommé Jean P..., demeurant ru< >as du Facteur, à Molenbeek, a tenté d'as les sassiner son amie, Elisa V..., parce qu< celle-ci l'avait quitté. ra- Il y a longtemps que Jean P..., qui es ne âgé de 35 ans, courtisait Elisa V... Celle es- ci est née à Hofst-ade, le 3 juin 1878, e de habitait rue Ronnevie, n* 28, égalemen je. à Molenbeek. Elle était marchande d< ic- légumes et fréquentait régulièrement 1< marché matinal. ne II y a quelque temps, à la suite d'un* violente discussion, la brouille était sur ,ne venue entre les deux amoureux, et Elis£ V... avait résolu de cesser toute relatior d avec P... Celui-ci, mis au courant di ~Sm cette détermination, fit plusieurs démar 10" ches auprès de son amie dans le but d< y.s se réconcilier avec elle, mais la jeun< 31 • fille restait inébranlable dans sa réso^ ne lution. Lie C'est alors que P... avait juré de &c re venger. Il y a quelques jours, il fit l'ac uj quisition d'un revolver. _ Mardi, vers 5 heures et demie du matin, Elisa V... quittait son domicile, conduisant sa charrette vers le marché d« Bruxelles. Vers 6 heures, au moment où elle passait rue Rempart-des-Moines, elle et vit surgir soudain devant elle son ancien amoureux. Devant l'attitude mena-e" çante de^ celui-ci, la jeune fille voulut Je fuir, mais P... s'élança vers elle, et, r" braquant un revolver, fit feu sur elle. u_ Elisa V..., atteinte dans le dos par une e. balle, s'affaissa au milieu de la rue. Plu-n. sieurs passants accoururent. Tandis que les uns s'empressaient autour de la bles-s_ sée, d'autres arrêtèrent et désarmèrent le^ meurtrier, qui fut conduit au com-[j. missariat du Nouveau-Marché-aux-Grains. Après interrogatoire, il a été ,s écroué à la disposition du procureur du ë. roi- e- Quant à Mlle V..., après avoir reçu les premiers soins d'un médecin, elle a été te transportée à l'hôpital Saint-Jean. ^ Les médecins ne sont pas encore par-venus à extraire le projectile, toutefois, ^ l'état de la marchande de légumes est • considéré comme satisfaisant et les praticiens, à moins de complications imprévues, ont l'espoir de sauver la victime. I AMiLCARE CÏPRIANI Le révolutionnaire italien qui vient d'être élu député à Milan UNE BRASSERIE INCENDIÉE Termonde, mardi. — Ce matin, vers 9 heures, le feu a pris naissance dans la brasserie de M. Arthur Van Hecke, de-meurant à Stekene lez-Lokeren. Un' voisin donna l'alarme. Le feu se propagea ayep une intensité effrayante et, à l'arrivée des pompiers, toute la brasserie ne formait plus qu'un immense brasier. On était impuissant à combattre les flammes et les pompiers durent se borner à protéger les habitations voisines. La brasserie a été détruite de fond en comble.EST-CE L'APAISEMENT GRECO-BULGARE? Sofia, mardi. — On apprend de bonne source que, par l'entremise de la légation de Russie, le gouvernement bulgare a fait connaître au cabinet d'Athènes qu'il était disposé à reprendre les rela^ tions diplomatiques, et que, dès main» tenant, il était prêt à envoyer un chargé d'affaires, si la Grèce en faisait autant# — Havas

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La dernière heure belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles .

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods