La dernière heure

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s.n. 1914, 16 August. La dernière heure. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/b56d21s63n/
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La Dernière Heure1 Ed f * LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ * * * BUREAUX ! 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi j lies annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à J'AGENCE EAVAS, 8, I place des Martyrs. 8 (1" étagre) F : à Bruxelles. SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par expert! comptable! assermenté» près de» tribunaux, tes tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat : ~j PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS ' ' ' T JT $ —— : . - ïrj N* 228 NEUVIÈME ANNÉE DIMANCHE 16 AOUT 1914 CINQ CENTIMES { ' H ir i minor r<t a wt^irfew/ras'I tc tj r? t it> t rv r t t;v i LE DROIT DES GENS ] On a parlé, au cours de ces derniers jours, uu druil ues y eus ou iuternalioiiai qui, comme eliucun suit, esl le droit qui réglé les rapports enliu peuples. Quelles sum sa valeur exuclë el suu elheacilèv La question de savoir si le droit international existe a élé posee souvent. Y u-t-il un droit des gensï On dit: là ou il y a une société, il y a un droit, pour les Liais connue pour les inuividus; mais les Ktats sont souverains, chacun de son cùté. Il ne saurait donc y avoir de sanction, ni de jugement, puisqu il n'y a pas d autorité suprême, ou, en-quelque sorte, pas de juge muni de pouvoirs. Un dit alors: il j a des usages communément observés, mais il n'y à pas de droit. Il est vrai qu'il n'y a pas de sanction, la guerre ne pouvant, en effet, être considérée à ce point de vue; mais cela ne veut pas dire qu'il n'y ait pas,de droit, puisqu'en premier lieu, ou peut considérer l'opinion publique comme une sanction. \En outre, il y a, en fait, des règles observées. On peut citer de nombreux exemples d'arbitrages acceptés par différents Etats. L'effort principal du droit se porte sur l'ar- e titrage; toutes les questions inter- r nationales pourraient donc être l< traitées par ce mode, s'il était ac- s cepté en principe par les peuples. q Dans les temps modernes, deux d corps s'occupèrent spécialement du s droit des gens: l'Association pour „ la réforme et la codification du n droit des gens et l'Institut du droit international.L'Association se com- J pose de professeurs de droit, c d'hommes d'Etat, de publicistes. * Elle a rendu de grands services, par exemple pour le droit maritime. | L'Institut comprend dos membres r effectifs qui votent et des associés fc qui n'ont que voix consultative. Le Congrès tenu à Oxford en 1880 a été particulièrement important: on y adopta un manuel sur les Lois de la guerre sur terre. Les Congrès ' de Turin, Munich et tleidelberg éla- a borèrent le Règlement internatio- d nal des prises maritimes. <- L'histoire du droit des gens ne 2: remonte pas à une grande anti- p quité. On peut en donner un résu- s: mé rapide. Montesquieu a dit cependant: « Toutes les nations ont un droit des gens; les Iroquois, qui mangent leurs prisonniers, en ont y . .tin; seulement, il n'est pas fondé « jiîri .es iii'incipet. » P Chez les peuples antiques, il existait des usages, mais la reconnaissance des droits d'autrui n'était a pas admise. On ne peut guère si- d gnaler qu'un sentiment de vague ll humanité et des usages religieux, f, par exemple les serments qui accompagnent les traités. En Grèce, il faut signaler, pour l'histoire du droit des gens, les ï confédérations religieuses de l'épo- ^ que ancienne, puis les confédérations politiques, béotienne, lacédé-monienne, etc. A Rome, on considérait le droit des étrangers comme non exis- n, tant. Au Moyen fige, on trouve peu d de vestiges du droit des gens: le droit de naufragé, le pillage des H étrangers, la piraterie montrent combien peu ce droit existait. Mais, peu i peu, il s'établit une certaine co nmunauté d'idées entre peuples différents. Le droit d'asile, ç la Irève de Dieu, les arbitrages, les ^ médiations introduisirent l'usage d'un certain droit, le respect d'une autorité entre les hommes. Les croisades, d'autre part, établirent des usages uniformes, développé-rent le commerce et affaiblirent les ac seigneurs, au profit des bourgeois de et.de l'autorité centrale. La cheva- c> "''.?rîe répandit des règles de cour-jisje. L'idée d'équilibre, sous Vi Charles-Quint et François Ier, est à ré signaler aussi. Ajoutons les décou- t0 vertes géographiques, qui posèrent _ la question du droit des peuples. Enfin, la Réforme posa le principe de l'égalité des Etats, indépendamment de .i rci'gion. En 1648, les traités de Westpha-lie sont une application du droit des gens. C'est le premier congrès général, c'est la fin des luttes religieuses et la consécration de l'égalité des Etats indépendamment de la religion, c'est le droit des peuples de se constituer librement. Des relations internationales régulières commencèrent alors; on envoya des légations permanentes. L'équilibre européen était établi. La Révolution française établit ensuite l'égalité des citoyens et le droit des peuples de se gouverner. Parmi les actes intéressant le droit des gens, il faut citer l'abolition de l'esclavage, l'interdiction l'emploi des balles explosives, la liberté du commeree, etc. L'état actuel présente de grandes i améliorations au point de vue in- 1 ternational. Les relations so.it 1 mieux réglées et plus sûres entre 1 peuples; la situation des étrangers 1 mieux assurée; les différents droits J sont reconnus de plus en plus: on a fait des traités pour la navigation, les chemins de fer, les ,> >sle- tr. le commerce, etc. Là où 1 11e peut ré plus absolument établi: règles, de on échange des lumière.- Tout cela ce est salisfaisap dans l'ordre écôno- qi mi-'"" 1 -ridique et administratif, br H 1: ■■■.•• L'AVANCE RUSSE EN AUTRICHE r. ET EN ALLEMAGNE ] II j. r ^ J."1 S Un régiment d'infanterie russe défilant dans les rues uu icjjuueiu uiiiiaïueiie Saint-Pétersbourg, vendredi. — Un communiqué de l'état-major général dit : Dans le combat de Sokal, la cavalerie russe a débusqué d'une position fortifiée les régiments du 5e lanciers et du 3e hussards et une partie du 15' dragons, ainsi que 2 bataillons du 55° d'infanterie. Des soldats de la Landsturm, défendant les forêts de Sokal, se sont enfuis» sans attendre l'issue du combat. Les Russes, continuant la poursuite de l'ennemi, ont anéanti, à Hignat, le 11e régi-ment de lanciers. Entre Sboraz et Siniagovka, la cavalerie russe a attaqué 6 compagnies et 2 esr cadrons autrichiens et elle sabra une compagnie du 35e régiment de la Land-wehr.Les tentatives des Autrichiens pour s'approcher du camp russe, au sud de Sboraz, orçt été repoussées par l'artillerie, qui leur infligea des pertes importantes. — Havas. Les Allemands repoussés [De notre Correspondant.] Londres, samedi : Les Russes occupent Eydtkuhnén, une ville de la Prusse orientale, située sur la limite même des deux empires, au point où le chemin de fer de Kônigsberg (Prusse) à Kowno (Russie) traverse la frontière. Après un vif combat avec le 1er et le 21° corps d'armée allemands, ils ont repoussé l'ennemi et maintenu leurs positions.Capture de vaisseaux allemands [De notre Correspondant.] Londres, samedi : Quatre-vingt-dix vaisseaux allemands, la plupart de petits tonnages, ont été amenés dans les ports russes, où ils sont retenus captifs. Les Allemands fusillent une Russe Saint-Pétersbourg, vendredi. — Les Allemands se sont emparés de la femme d'un officier de gendarmerie et ont voulu lui faire révéler les mouvements de troupes russes. Comme elle refusait, ils l'ont fusillée. Les grandes-duchesses Marie-Poîovna, t Le grand-duc Nicolas, oncle du tzar, j f généralissime de l'armée russe 1 gcucrcmasime ue i ai uicc i uî>jc Hélène-Petrovna se sont offertes comme sœurs de charité. — Havas. Deux croiseurs allemands bombardent un phare Saint-Pétersbourg, vendredi. — Deux croiseurs allemands ont bombardé le phare de l'île d'Agerolt, mais ils n'ont 1 causé aucun dégât. — Havas. JNE RUE ALBERT 1er A PARIS ? Paris, samedi. — Le « Figaro » espère ue le conseil municipal de Paris don-era bientôt à une rue le nom 'Albert Ior. C'est un hommage que otre administration réclame^ et auquel i Belgique toute entière applaudira. — [ava«s. LES AUTRICHIENS iONT ENCORE REPOUSSÉS PAR LES SERBES Nich, samedi (officiel). — 400,000 Au-•ichiens attaquèrent, la nuit dernière, i frontière serbe. Après /une bataille charnée, l'ennemi fut repoussé avec es pertes considérables. Les Autrichiens réussirent, grâce à leur supé-orité numérique, à passer la Save, es troupes serbes se concentrent en ue d'un grand combat qui aurait pour sultat de chasser l'ennemi du terri-jire serbe. — Havas. .'ANGLETERRE A I A finiF H'!? F IMW—! Une de nos précédentes photos mon trait le prince de Galles au milieu di régiment anglais dont il fait partie. Nou: donnons aujourd'hui le portrait du prin ce Albert, second fils du roi d'Angleterre qui est actuellement en mer avec la flott< britannique. II se trouve h bord du vais royal « Collingwood ». ER TROIS ÉLÉMENTS NOUVEAUX ,ère LES JAPONAIS ENTRENT EN LICE ™ L'ATTITUDE DE L'ITALIE que !- L'IMPRUDENCE DES TURCS Trois questions dominent aujourd'hui la situation internationale. Quelle est l'importance, dans la querelle européenne, de l'entrée rç en lice du Japon? La flotte japonaise, en arrêtant les bateaux allemands, contribuera à la défaite économique du gouvernement de Berlin. Elle per-mettra à la flotte anglaise de dis-Ole poser de certaines unités éparpil-vec lées dans les mers lointaines. De tr!" plus, en occupant Kiao-Tchéou, elle porte un coup au prestige eri allemand. Cette besogne accom-our plie, la flotte et l'armée japo-rri" naises pourront éventuellement être lancées sur les colonies alle-= mandes de la côte orientale do l'Afrique. Le second fait à considérer est le i, mouvement ascendant de l'opinion italienne en faveur d'une guerre contre l'Autriche. 11 doit être mis en rapport avec les préparatifs naval.- el militaires de l'Italie,-qui dispose, dés à présent, de 500,000 hommes. Tant que la flotte autrichienne est libre d'évoluer dans l'Adriatique, la plus extrême prudence c.-t imposée à l'Italie, dont le golfe de Venise et toute la côte orientale sont exposés aux Boulets autrichiens.Jn'ant à la Turquie, on peut se I demander si ses hommes d'iïlat ne sont point frappés de folie. Le gouvernement turc, en effet, tout en protestant, do sa : neutralité, a servi d'intermédiaire entre Berlin et le cuirassé (ioebcn\ il a fourni, à celui-ci, des informations, dont le cuirassé allemand a fait son profit au délriment de bateaux français et d'autres nationalités. Les puissances de la Triple-Entente ne sont point disposées assurément — à tolérer des actes de ce genre. Jn. Les Turcs foraient bien de son-du gci' que la fédération balkanique cus peut renaître de ses cendres, -in. pour effacer leur pays définitive-rro, ment de la carte de l'Europe, jtté tandis que la Russie, dispose a;s. d'assez de forces pour leur porter un coup fatal'en Asie-Mineu»« t. ; EN BELGIQUE LÂ SITUATION RESTE REGULIERE NOUS ATTENDONS TOUJOURS L'ENNEMI DE PIED FERME DE PIEI Le communiqué officiel Samedi 15 août, midi. La situation, dans la partie du pays infestée par Its troupes ennemies, est restée régulière, déclare le département de la ' guerre. II ne s'est rien passé dans la nuit de vendredi à samedi. Le; Allemands se sont tenus à l'écart de tout contact avec nos troupes. Jn officier de l'Etat-major allemand se suicide Un sergent de l'armée belge, qui avait ' été fait prisonnier par les Allemands, a pu s'échapper de Liège; il est arrivé à Bruxelles dimanche matin. II s'est rendu au ministère de la guerre où il a fait part de deux incidents dont il avait été témoin. Le premier est le suicide d'un officier d'état-major allemand. On a trouvé sur le cadavre de cet officier une lettre écrite à «a femme dans laauelle il dit aue. Liéee étant quand même son tombeau, il préfère en finir immédiatement avec la vie. : La démoralisation dans l'armée 1 allemande l Une épidémie de suicide La démoralisation est grande dans l'armée allemande, a ajoué le soue-officier. C'est ainsi que huit soldats ennemis se sont suicidés en se jetant dans la Meuse. Aucune tentative de secours n'a d'ail-' leurs été faite. Et cependant, ils ont accompli cet acte de suprême désespoir de-^ vant plusieurs de leurs camarades qui j ont assisté à ce drame sans en éprouver la moindre émotion apparente, t Une résistance du meilleur augure ' II y a onze jours déjà que les Alle-[ mands essaient d'envahir le pays et qu'ils n'ont devant eux qu'une armée de beaucoup inférieure en nombre. — C'est là, déclare-t-on, un fait unique dans l'histoire des guerres, une résistance inégalée. NOUVEAUX SUCCÈS DES FRANÇAIS EN ALSACE 1 L'OCCUPATION DE SAÀLES , ET DES COLS DES VOSGES \ e COMBATS AÉRIENS C t Paiiis, vendredi. — La ville de Saales qui s'élève à la frontière alsacienne, au sud-est de Strasbourg, et le col du même nom, sont occupés par les troupes fran- 1 çaises qui, hier, avaient pris le pla- r teau voisin. L'artillerie française a pris à revers les positions allemandes, facili- .. tant ainsi grandement K/^-jie de l'in- c fanterie française qui ri que quel- 1 ques blessés, mais aucun mrotjXes Fran- j çai •. ont1 trouvé a Jc-aied .u.v d'effets d'équipements abandonnés, ce j qui indique une vraie débandade. On ne signale aucun changement dans c la Haute Alsace. — Havas. Des patrouilles allemandes en fuite r Paris, samedi. — De nombreuses patrouilles allemandes, poursuivies par les p Français, se sont réfugiées en Suisse où c elles ont été désarmées. La plus grande confiance continue à L régner en France sui l'issue des hostili- r tés. . C Les projectiles allemands produisent a très peu d'effet, en raison de la localisa- • tion de leurs éclats. Les prisonniers allemands sont unanimes à reconnaître les effets redoutables g cle l'artillerie française. — Havas . Deux aviateurs allemands sont pris 1 Paris, vendredi. — Un communiqué du ministère de la guerre, en date du 14 août, à 23 h. 30, dit : Les aviateurs français ont obtenu plusieurs succès, dont un a été particulièrement brillant. Dans la région de Woëvre, un avion allemand s'étant aventuré au-dessus des troupes françaises, à environ 1,000 mètres de hauteur le tir commença aussitôt et atteignit le moteur. L'avion s'inclina et dut atterrir. Les 2 officiers qui le montaient ont été faits prisonniers. Un avion français a poursuivi, hier, un avion allemand, qu'il a chassé à coups de browning. L'avion allemand s'est enfui sans riposter. — Havas. La concentration des troupes d'Algérie Vesoul, vendredi. — Les opérations de concentration des troupes d'Algérie et leur transport en France sont complètement terminés. Le bombardement de Bône et de Philip-peville, par deux croiseurs allemands, n'a eu aucun sffet et la mobilisation, la concentration, le transport et le débarquement en France se sont effectués avec le même ordre, la même méthode et la même régularité que pour les corps d'armée de la métropole. Aujourd'hui les troupes d'Afrique, composées en majeure partie de tirailleurs indigènes, sont réunies dans la région de Belfort. Elles forment environ deux corps d'armée et sont prêtes à participer aux" opérations formidables qui vont commencer. — Havas. Des Italiens repatriés acclament la France Laroche-sur-Yon, vendredi. — 2,500 Italiens, rapatriés, sont passés ici hier, venant de Nantes. A la gare, des aliments leur ont été distribués et les enfants malades ont été soignés par des médecins et. des infirmiers de la Croix rouée. Les Italiens ont quitté la gare en acclamant tous la France et en criant : « A bas l'Autriche ! ». — Havas. L'APPEL AUX NEUTRES L'INITIATIVE BELGE APPROUVÉE EN FRANCE Paris, samedi. — L' « Humanité » dit qu'il faut féliciter le gouvernement belge de l'initiative prise de faire appel aux neutres. Cette intervention peut avoir, pour l'avenir, des conséquences importantes, non seulement en Allemagne, qui, sous peine de se mettre définitivement au ban de la civilisation, devra arrêter les actes de pillags et de vandalisme de ses troupes. G^tte intervention préparera la constitution d'une ligue des pays neutres, dont le nombre ^pourra aller en augmentant. — Havas. TOUT AU SÉRIEUX RIEN AU TRAGIQUE B Certes, l'attente est un _|j, supplice affreux. JfM Elle nous angoisse, nous exaspère. L'inconnu entras les imaginations et celles-ci, 'exerçant à vide, forgent mille himères, inventent mille dangers, nfantent les faits les plus invrai-emblables.Pour un peu, on eut crié, hier, ue Bruxelles et Anvers allaient tre mis à feu et à sang. De grâce, du sang-froid! C'est le moment de le répéter: I faut prendre tout au sérieux, lais rien au tragique. N'avons-nous pas une confiance bsolue en nos troupes? Elles ont lOiitré de quoi elles étaient cà-ables. Leur force défensive, leur fàiy, ieur ténacité, leur courage, ;ur héroïsme ont fait l'admiration u monde. Jeter l'effroi dans le public, c'est outer d'elles. C'est faire injure à otre armée. Méfions-nous des stratèges im-rovisés, qui combinent des mar-hes et des contre-marches, qui, 'un mot, prennent et abandon-ent des forts, qui l'ont se mouvoir es corps entiers d'armée, avec rmes et bagages,de la seule pointe e leur crayon. Méfions-nous des nouvelles sen-ationnelles.Et surtout., ayons confiance en îs états-majors qui assurent la éfense du pays. N'avons-nous pas arrêté, pen-ant quinze jours, le flot des enva-isseurs? Ceux qui sont les gar-iens de nos destinées n'ont-ils pas u le temps de s'organiser, d'étu-ier, de prévoir? Et disons-nous bien que chaque )ur qui passe est une victoire pour is Alliés, pour la nouvelle Sainte-.lliance. Un soldat du 2e régiment de lanciers vient rendre visite à sa mère, après plusieurs jours de combat A ANVERS LES PROCLAMATIONS CONTRE LE DANGER DE FAUSSES NOUVELLES Anvers, vendredi soir. — Voici encore trois proclamations que vient de lancer, ce soir, le général Dufour, gouverneur militaire de la place d'Anvers : Position fortifiée d'Anvers Etat-tVîajor Le Gouverneur militaire d'Anvers, vu l'article publié dans le journal « La Métropole », du 14 août, édition B., sous le titre : A Liège. — Le fort de Barchon est pris... attendu que le passage de cet article affirmant que « le commandant du fort (de Barchon) a dû rendre les armes » est inexact, décide : Le journal « La Métropole » est suspendu pendant 48 heures. En conséquence, il ne pourra reparaître que dans son édition du soir du 16 août. Anvers, le 14 août 1914. Le Gouverneur militaire, DUFOUR. Position fortifiée d'Anvers Etat-Major Le lieutenant général gouverneur militaire de la position fortifiée d'Anvers, Considérant la nécessité de sauvegarder la sécurité de la circulation et d'empêcher la. dilapidation des approvisionnements. Arrête : 1. — Toutes les autorisations actuellement accordées pour le service* automobile de l'armée, de la garde civique et de la Croix rouge cesseront leurs effets le 17 août, au soir. 2. — Endéans ce délai, de nouvelles autorisations devront être demandées ù. cet effet rue Edouard Pécher, 22. 3. — L'autorisation nouvelle sera constatée par l'attribution d'un numéro rouge qui sera substitué aux indications actuelles. 4. — Tous autos- ou motos trouvés en circulation après le délai indiqué, sans que leurs conducteurs soient munis d'une autorisation nouvelle, seront confisqués; leurs conducteurs seront menés à la garde la plus proche et déférés à la juridiction militaire. Fait à. Anvers, le 14 août 1914. Le lieutenant général gouverneur, DUFOUE. POUR LA T. S. F. Un appel est adressé à tous les opérateurs de la télégraphie sans fil pour compléter les compagnies des télégraphistes. Nous prions instamment les intéressés de s'adresser immédiatement au commandant de la compagnie des télégraphistes, à la caserne 5-6 (porte de Turn-hout).CHUTE D'UN AVIATEUR Anvers, vendredi. — Un aviateur militaire, volant au-dessus de la plaine de Wiiryck, a eu une panne de moteur. L'appareil capota. Un fil télégraphique amortit le choc. L'aviateur n'a eu que des égratignures. Malheureusement,deux enfants ont été mortellement blessés. — Havas. L'ATTITUDE DE ; LA GRÈCE ELLE SERAIT FAVORABLE A LA TRIPLE-ENTENTE î Athènes, vendredi. — Le roi a com-» mencé à consulter les chefs des diffé-r rents partis sur la situation politique et l'attitude que la Grèce devrait adopter. On croit qu'en présence des dispositions très nettes et très résolues de l'opinion publique en faveur de la Triple-Entente, ~ les hommes politiques recommanderont l'adhésion de la Grèce à la Triple-Entente si elle était contrainte de renoncer à ; la neutralité. L' « Embros » dit que si 1^ Grèce était j obligée de choisir, elle n'hésiterait pas à se ranger du côté de la France et de l'An-î gleterre; Le « Patris s> souligne l'importance de l'acte antiamical commis par l'Allemagne en faisant armer la Turquie contre la Grèce, et ajoute que, puisque l'Allemagne abandonna sa neutralité envers nous, la Grèce doit également sortir de sa neutralité. — Havas. : LE TRAVAIL CONTINUE = DANS LE BORINAGE t ; Mons, vendredi. — Le calme renaît J chez nous, et, avec le calme, la confiance; » certes, nos populations ne peuvent se dé-i- fendre d'une certaine angoisse, mais elles attendent, stoïques et fermes, tout ce j que l'avenir leur réserve. Nulle jactance, nulle forfanterie parmi j nous, mais un profond sentiment de dignité pour nous-mêmes, d'amour pieux, ae légitime fierté pour nos fils, nos frè-, res qui combattent si vaillamment; vers eux vont toutes nos pensées... La ville est calme; nos rues, à certains moments, sont presque désertes, alors que, pour quelques instants, au reçu d'une nouvelle de la guerre, des groupes se forment, s'animent, se dislo-' quent et disparaissent; le soir et aux pre-] mières heures de la journée, l as alentour» ' de la gare sont d'une animation extraordinaire.Les charbonnages b drains ont, eux aussi, fait appel à leur clientèle, d'un • autre genre, il est vrai, mais non moins ! nombreuse; les berains dociles ayant re-. pris le travail dans les fosses, il s'agit ! maintenant, en s'approvisionnant de i charbon pour l'hiver, un peu plus tôt : que les années précédentes, de continuer - à donner du travail à des milliers d'ouvriers et de leur éviter ainsi la misère. LE CAMP ALLEMAND DEVANT VISÉ Au fend, le camp ; au centre, dans l'excavation du terrain, on distingue un groupe de prisonniers ; à l'avant-plan, des spectateurs (DaHy Graphics.)

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