La dernière heure

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20 December 1918
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s.n. 1918, 20 December. La dernière heure. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9w08w38t0v/
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BUREAUX 3, RUE ST-PÎERRE, BRIRÇUJ Ouvert!! 4e 9^ 5 h. Le» jours fériés de 9 à raidi. Le* annonces et réclam sont reçues aux bureaux < journal et à l'Agence H«vi 8, place de» Martyrs ( S" étap ^ Bruxelles. La Derniere Heure Xu^y lU k&jàa tëJaulti et La Petite Feuille 2™Ec , MAT1I IN OS ÉDITIONS A BRUXELLESi I" » 6 hcurw dn wir 2"" dam la nuit - - • Kou* prtorr* no» lecteur» d« r»»<lle a o» qu'on leur drtlirre l'édiuon gu doit être en vento normalement i l'bture où il* achetant leur aumârc , « T T %> &. J5U***. JX «M8.Ai»V A- «WWAiAV _ 'VSSIIH ITFTR . J N° 7f> TREIZIEME ANNÉE VENDREDI 20 DÉCEMBRE Iql8 |0 CENTIMES Apres les massacres Il se oonfirme qu'ayant présidé à la démobilisation, pareil & uii puyriej <cs-tropié qui dirait adieu à no» outils, le maréchal von Hindenbucg se retirerait définitivement au couvent Si-Michel, à Lune bourg, en Hanovre. Co piment est née une pareille décision, de quel lésarroi mpral, de quelle convulsion intellectuel-le est-elle le résultat? On le saura peut-être un jour, mais le geste prête, dès à * présent à ia méditation. On y peut concevoir (e découragement, la dépression, voire le remords. Nul ne connaît ce qui se rencontre en de telles âmes. Ce vieil organisateur de batailles et de massacres, ce manieur d'armées qui a, jonglé avec des millions de vies, eclusier de larges et de sang, maçon à la sanglante truelle, idole du militarisme le plus grossier qu'on ait pu jamais imaginer, se serait condamné lui-même à se mettre en présence du néant de son œuvre dans k silence d'un cloitre?... C est fini Rôve éteint, visions disparues Quel rêve, et quelles visions! Dans et cerveau de soldat vaincu, la rage de lî défaite a dû faire de sombres ravages mais, quand on a, pour la domination di monde, accompli de tels actes et serv. de tels crimes, la chute dans la solitude et le recueillement apparaît si profonde qu'on saurait y voir comme un inferna châtiment. Par leur éducation philoso phique et leurs tendances de race, lei Allemands s'abaiuloniient facilement ai suicide, et l'on eut compris pour l'hom me de dévastation qui va s'enterrer ain si lui-même, ce genre de mort soudaine brutale et militaire; mais le couvent, mê me par peur de la mort, semble une so lution si bizarre et si inattendue di problème d'une telle existence, qu'on s< prend encore à douter. Il ne peut s'agir, sans nul doute, pou ▼on Hindenburg de ia sereine retrait-d'un Char es-Quint au monastère d Yuste, y attendant la mort dans le re pentir de la foi et les souffrances de 1 maladie. Le vainqueur de Pavie avai eu, pourtant, lui aussi, à se plaindre <1 la chance des batailles. N'avait-il pas di devant Innsbruck: « La fortune est un catin, elle n'aime que les jeunes capi taines..» Von Hindenburg serait-il capa ble d'un tel calme? Après tout, peut-être n'est-ce que for •impie. Remords... pourquoi pas? * Ecoutez ce que raconte Moritz Buscfc dam son livre sur Bismarck, « Unse Beichs^anzler »: « Un soir d'automne, à Varzin, dan •on grand salon orné de la statue d Rauon « La Victoire distribuant de Couronnes », le prince de Bismarck c ' a: assis auprès d'un poêle dans lequel : jetait machinalement des pommes d pin. fl se répandait en plaintes sur ? destinée qui paraissait si brillante. 1 n'avait lait, disait-il, le bonheur de pe: sonne, ni de sa famille, ni de lui-mênu ni de qui que ce fût. « Vous avez fait 1 bonheur d'une grande nation, lui répor dit-on. — Oui, mais le malheur de corr bien ! riposta-t-il. Sans moi, trois grandi-guerres n'auraient pas eu lieu; des mu titudos d'hommes n'auraient pas péri des pères, des mères, des sœurs ne s< raient pas plongés dans le deuil... H maintenant, j'ai tout cela à régler ave Dieu !... a Il y aurait donc de semblables mf Bien ta dans la vie de tels hommes. Er core Bismarck était-il victorieux. Il n'î vait pas, comme il lui arriverait s'il poi vait revivre, l'amertume de l'inutilité d massacre, telle que doit l'éprouver vo Hincjenburg aujourd'hui. Dans sa tanière de Hollande, le kaise d'hier ne paraît pas encore, d'après e que l'on peut savoir de lui, avoir son' ce réveil de conscience. Probablement n le sentira'-t-il pas. Peut-être aussi -inoins responsable et n'ayant fait, comm certains l'ont dit, que servir de drapea à son oligarchie militaire — se considi re-t-il comme une simple victime des c constances. Il ne se silhouette pas con me un grand vaincu; et, s'il devait ji mais aller à Ste-Hélqne prendre la su( cession de Napoléon, probablement le échos de Longwood seraient-ils surpri de sa pusillanimité, d< sa veulerie ou d son inconscience. Napoléon, lui, concentrait ses dernier regrets sur trois choses: n'être pas moi à quelque grande heure de sa carrière avoir quitté l'Egypte sans avoir réalis son projet d'Empire d'Orient; avoir, er fin, été trahi par la chance et Qrouchy « Pour l'histoire, j'aurais dû mourir Moscou, à Dresde ou à Waterloo. » Comme on le voit, chez Napoléon il n'; avait que des regrets, et pas de remords Pour lui, depuis son arrivée à Ste-rJélf ne, rien ne s'était passé de définitif dan l'univers. S'il avait pu repartir pnu l'Orient, où il avait placé ses premier comme ses derniers rêves, il serait rp parti sur-le-champ Ces propos d'exilé après la défait Sont, parfois, à Ste-Hélène, empreint d'un véritable esprit prophétique. On n saurait quitter le sujet sans en rapporte un qui est. aujourd'hui, énn tionnant pa sa surprenante précision « Le jacobinisme, dit l'empereur, es le foyer d'un volcan dont Irruption, es toujours menaçante. C'est en Prusse si:r tout qu'elle sera facile à provoquer et. ii trône de Berlin renvqjsé. j'auraiiait faitt un pas immense à la puissance 'rançaise La Prusse est, a toujours été depuis Fré déric et sera toujours le nlus grand obs tacle à mes projets pour la France. Uni fois- le bonnet rouge arboré à Berlin toute la force prussienne est entre no! mains comme une massue dont je peu? me servir à volonté contre la Pussie e l'Autriche. Rien ne pourrait alors m'em pêcher de reporter les frontières de l'Em pire à ses limites naturelles: le Rhin <" les Alpes. Ce premier pas fait, je met trais à profit toutes les circonstances tous les événements pour faire de l'Europe continentale une grande Cor.fédération à .a tête de laquelle serait la France. Alexandre ne . mit plus que le tzai de la Russie d'Asie. La Couronne impériale d'Autriche serait brisée. La Hongrie reformerait un royaume, la Bohême également, et I'Aut \ he ne serait plus elle-même qu'un troi, ,ème royaume sorti du démembrement de l'Empire de Mario-Thérèse. » Montholon rapporte que c.'tte tirade fut prononcée en* 1819, deux ans avant- la mort du captif, il y a quasi un siècle. Von Hindenburg, à Lunebourg, sans lui prêter une telle profondeur, aura, peut-être bien aussi, de ces accès prophétiques. L'opinion de ce lourd vaincu sur le sort final de l'Empire pour le triomphe duquel il sacrifia tant de choses, et sur l'avenir qui doit en résulter pour l'Europe et le monde, serait aussi fort intéressante à connaître « Ah! si je n'a vais pas perdu la bataille de la Marne! » Mais on se figure plutôt ce vieux é-vastateur comme un silencieux. Qui sait encore, après tout, si sa retraite n'est pas inspirée par une prosaïque appréhension de sécurité personnelle!- Tout Cela demeure énigmatique; mais, quoi qu'il en soit, on expr; le vœu de ses innombrables victimes en souhaitant vie le noir cauchemar lui écrase la poitrine, Çt qtie les Rrinnycs se relaient, chaque soir, à son chevet, poux empoisonner -on ALC&ÛXX. COMMENT ON Vil A AIX-LA-CHAPELLE [De notre envpyé spécial.] Aix^a-l hapelle, 16 décembre. — Il a plus d animation qqe jamais dans 1« rues de la ville- Aix n'abrite plus ->ei lemeiit nos soldats, un grand nombre ci délurés troupiers irançais sont venus -joindre à eux. Nos € kakis » et les c bleu-horizon fraternisent cordialement^ et ne mai quelït pas de «e gausser des min< trop aimables, de l'empressement trop ol séquieux ues femmes, et même nie sieurs les Allemands, civils et militaire Ces derniers — faute d'autres vêt ment8, ont toujours leur capote, voii le pantalon i?ris, mais ils n'osent pli se coiffer du képi et, comme les casque tes coûtant des prix fous, la plupa d'entre eux ont troqué leur coiffure n: litaire contre les chapeaux des pékin jeunes et vieux, que l'on voit coiffés d< bonnets de soldats. On s'entr'aide cor me on peut!... La variété des tenues militaires ^ s'accroître encore En effet, on nous signale l'arrivi prochaine de 4,000 à 5,000 Néo-Zélandai l'avant-garde est en ce moment à Ve : viers. Ils seront évidemment dispersés çà | là. Mais on pense b;en que la ville a'A en aura sa part. Au besoin, la popul i tion l'exigerait! i Nous ne devons pas oublier de me tionner un fait nouveau: à l'occasion < Centrée des Français la statue — équf tre, est-il besoin de 1 ajouter? — de l'e kaiser, place du Théwtre, a été entour de planches. Décidément, c'en est trop, doit pe ser dans son exil celui <jui voulut êt le maître du inonde et n est même pl r Guillaume II. ' Les commerçants et les soldats Le» avis : « On parle français » se ao 1 multipliés dans les magasina, dont pl *■ sieurs sont restés ouverts hier toute ^ journée. 1 La réglementation dominicale de l'a - cien gouvernement allemand exis' " elle encore? Ce dernier n'autorisait 1 ' commerçants à ouvrir leurs boutiqu le dimanche, que de 11 heures à 1 h. 1 demie. Les jours fériés, la fennetu était obligatoire et, les jours ouvrabli ' les magasins ne pouvaient être ouvei r que de 3 à 7 heures, pour la période « tivale. En hiver, l'ouverture était reti s dée d'une heure. e Les commerçants ne sont pas fâcl" s de pouvoir vendre aux heures vouli t le matin et le soir, d'autant plus ou' 1 repas de midi, ils ne se gênent pas Det e coup: ils tournent la clef et appose k un avis: « fermé de 12 à 1 h. 1/2 ». I Toutefois, ils ne sont pas complè ■- ment heureux, le cours du mark éts fixé pour les soldats belges et franç; e à 70 centimes. Ce n'est rien quand i- soldats font leurs paj'ements en m;i i- obtenus auprès de leurs officie s payeurs contre «les billets français. M; I- il leur arrive d'être dépourvus d'argt ; allemand et ils entendent effectuer change au taux officiel, même chez t négociants. c Ils exigent donc que francs le soient- comptés 14 mark, ainsi qu'il K est dans les bureaux de change. Le n - pour les commerçants, c'est que les bî ^ ques n'acceptent pas le change en veur des civils. Dès lors, c'est une pe: II sèche pour les négociants, qui n'acci n tent pas volontiers l'argent français prix fort. e Moins de saluts 1 Revenons-en au spectacle de la ri e On sait que les civil* devaient sah les officiers. A la demande de ces d e niers eux-mêmes, il n'en sera plus a u si. Le salut n'est exigé que des fondit naires en uniforme. Quant à la population, elle est oblig de bp découvrir au passage des drapea " alliés et de céder le haut du trottoir a 3 officiers. 3 Comme nouvelle mesure, signalo B que, pour faciliter la vie économique la ville et du territoire avoisinant, j s deux « kreis » (cantons) sont réui t sous la même autorité militaire. ; Des instructions complémentaires < é lieutenant-général Michel, commanda - l'armée d'occupation de la 4® zone, rt • den; la circulation libre à l'intérieur > i territoire des cantons de 4 heures à heures. , Pour circuler en dehors de ces heur* et se rendre d'un canLon à l'autre, ^ faut s'adresser au bureau d'octroi <\ g permis qui opère avec l'aide de la £ r reté. Les oisciples as Grétry Pour terminer, disons que les autorit militaires belge et française ont inv; l'orphéon liégeois si connu « Les Di»1 p,es de Grétry x>, à *e produire à la c r thédrale d'Aix-la-Chapelle. r Cette audition peu ordinaire aura li demain. G. V. t - t ; A LA COUR D'APPEL ■ ■ RÉCEPTION ! «la Procureur général Hier mo»tdd, h 11 heures, la" Cour d'app réunie en audience soknnyUe dans la gran salle c'es î^sfcembJees d'apparat, de la Oour ca-syv.ion, a pioccr avec le «.rérooni , d'usage, à. la réo^tion et b l'insiailaMi de ^ J<an Sorvr.i'p. nicien oonsciller à, Cour suprêrae, qu un récent arrêté roy vient da désigner pour reeuoillir, oomr i)i-<x;ur(iur gcnur^il, la succession (Je M. < F relie do la IVieppe. décédé en 191-'). Le rcoii>iend'."vire, introduit pa»- une dép talion de àl. le président Krnst, de Mil. 1 con eJlons Nys. Nothomb et Joly, de M. les avocats généraux l^e Hoor. et Iî Sinior a été félicité par M. Lévy-Morelle, faisa fonction cie pi tiident, qui le pria d'occup le B-'èga lui dtetrné. le déola.rant instal oommo procureur général. Après quelque paroles do bienvenue pr nopcôes par il. ,e bâtonnier Theodor, t nom du Imrreau, et un bref discours du no veau procureur général, l'audiience a été 1 vée à 14 h. 1/2. CONTRE LES ACTIVISTES GANTOIS Gand, 18 décembre. — Le conseil commun; de Cand, au cours de sa dernière séant s^ertite, a procédé à la nomination d'ur commission de trois membres, désignés dai chaque groupe politique, pour peser les fait examiner le degré de méchanceté, de passio: de fanatisme ou de bas-intérét rie quelqui employés communaux qui se sont mêlé? l'activisme. Certaines accusations oontre des membn du personnel salarié par J'administratic communale, ont été établies sans contesti tion jossibie. La révocation des coupabh ou l'acceptation de leur démission avec dro à 1- pension selon le degré de çulpabilil de chacun, ont été votées à l'unanimité. Au cours de sa séance publique, le conse a changé quelques dénominations de rue C'est ainsi qu'il '• aura, dorénavant, h Qanc une avenue des Martyrs, une avenue d TYscr une place de l'rauce.uno place 'Idouar Anseelew Le sort du Palais d'Egmsn La yiUe de Brux»lle«, on la sait, a ftOtiD* ' ppur la somme de 7 millions et demi 1 ai s cipn palaÎB du duc d'Ar«jnb«rjj î-en^ptiti dp non nom primitif, palais d'Eçmos e uinsi qu'une quarantaine d'immeuble* cor e tigub a cette propriété. Des offres plus alléchantes avaient t faites par des particuliers et par un uo] j. sortium d'ucheteura dont le but était de d< molir l'imtuouble pour construire des h6te de rapport. y Le duc préféra rendre à la rille, ruais s" demanda d'inbéier dan» l'acte uue olaui s- stipulant qu'on ne démolirait pas, ce qi 2- fut admis. Une ?i»ite Nous arons yipité, pu coni{>agnie de i * l'écbevin liallet, le palai* d'Lçruont et a< - dépendances. De la bâtisse prlxuitire, seule la por 3> d'entrée de U cour subsiste; l'aile gancl ÎS n'a été constvuiU que plus taid; enii l- l'aile droite est moderne et a été rebftt après l'incendie. a L'entrée princii>ale se trouve dans l'ai droite; on y arrive par une avancée yitn Le établie dans la cour et contigué au bât ,. ment, ' Dons un grand hall, tout de marbre brr r" ou gris perle, fleuri do luniaclielles, ui large arcade en domi-ceiutre. flanquée ( et chaque côté, de deux autres neaucoup pli ix étroites, donne accès K l'escalier d'honnei a- qui bifurque bientôt pour rejoindre, au pr mier étage, une longue salle des pas perd n. prenant jour sur la cour principale. Cette entrée, quoique sombre, est de tou beauté; deux groupes décoratifs en carrai placés entre ues colonnades, ainsi que d lambris dorés, des moulures ravissantes ^ des armoiries, la décorent superbement. L'immeuble n'a qu'un seul étage n- Au bas de l'aile droite les anpartemen re du duc et des cabinets de coliectjonneu j3 où étaient exposés des boutons. Après ave franchi l'imposant escalier dont nous avo parlé ci-dessus, on s'attend à voir des sali spacieuses en proportion avec l'entrée, n'en est rien: c'est une série de petits e nt Inns très exigus: ce sont aussi, donnant s u. le narc par une large bée et adjacents à d |a salles de bains en marbre blanc, les apps tements de la duchesse. L'aile gauche est constituée au res-c n" chaussée par une chapelle modeste, de® e Ions toujours étroits et des musées, es Un escalier en bois mène an premi es étage; sur le palier on remarque la repj et duction on plâtre d'une porte du baptistè re de Ghiberti au dôme de Florence. L'éta >s n'est qu'un dédale de recoins et de cha: i^g bres qui s'ouvrent sur une galerie C'est que les Allemands avaient établi un laî ret, une salle d'opérations, une pharmac ir" Des lits nombreux s'y alignent encore milieu d'une saleté f sui generis ». és La façade comporte, en bas. une long es bibliothèque et en haut, une jolie et sf au ciouse salle de bal qu'il est aisément po* u- ble d'agrandir encore. Toutes les pplles du palais sont marqt tées. A l'arrière de ce bAtiment qu'on aperç< 7 de la rue aux Laines, se trouve, contiçu l'aile gauche, le manège de cavalerie, lo 113 d'une quarantaine de mètres et large d'u es vingtaine-, il iappelle celui de Versaill rk L'acoustique y est remarquable, la luinii rs- abondante; il conviendra admirabîeme lis pour une salle de concerts. nt Enfin, il y a le parc aux abords duqt je zigzaguent des dégagements menant a écuries, aux remises, au garage d'autos, l'orangerie. Des carrosse* et un corbillard viens ur plusieurs siècles, sont abandonnés, dans ( en dépendances. Ce que la Ville en fera fa- T1 n'a pas encore été décidé d'une manii •te tout à fait définitive quelles transforma tic p- devrait subir le palais d'Egmont, situé < au tro la rue aux Laines, la rue du Cerf et boulevard de Waterloo. Il est certain qu' le démolira le moins possible, mais il c( viendra cependant d'y fîure disparaître recoins et salons étroits qui y sont no ie breux et romoent l'harmonie de l'ensemb D'ores et déjK cependant, on peut dire q la salle de bal agrandie par l'adjoqcti de salons voisins deviendra un palais < n* Congrès où se réuniront les sociétés sa rites et où, éventuellement, on valsera encc 'D- aux grands jours de réceptions. Les appartements du d.uc, et pent-êi ée ceux de la duchesse, seront transformés restaurant de plein air, avec des terras: du côté du parc. Le manège e6t destiné une salle de fêtes où des concerts sero donnés le matin, l'après-midi et le soir. , • Le parc sera public; outre la porte th' boulevard de Waterloo, il y aura égalem» es une entrée par la rue du Cerf. Des glori us tes, des jeux d'enfants et des jets d'e l'agrémenteront vraisemblablement. Le \ lu rage d'autos pourra être conservé pour rjt voitures aux jours de réceptions; enfin l n. rangerie, une morne bâtisse qui s'avar dans 1e parc devra disparaître pour dé( 2^ ger cette clairière en plein Bruxelles. L'entrée principale du palais cTTCgmo sera conservée, évidemment, à la rue a Laines. Bruxelles aura donc bientôt, H plein centre de la ville, dans un cad es charmant que rehausse lo square du pe u- Sablon. un palais magnifique. En attendant que les travaux du pa Léopold soient terminés, le recteur Hégei damandé à la ville d'y installer l'Upivi sité. es . " UN VILAIN CADEAU a- ?U Croirait-on qu'à l'heure actuelle, il exis encore, sur lo réseau belge nius de vinj trpis mille wayqns charges d explosifs, m nitions, matériel de guerre et marchand!* diverses abandonnés par les Allemands? Cet état de choses n'est pas sans chus de vues préoccupations 1 Administratif das Chemins de fer. ■ 11 ■ ■ v LES AUTOS QUI "VERSENT Plusieurs accidents 6e sont produits, le du retour, la semaine dernière, des oiembi ;li du parlement, dans leurs arrondissemen 2o L'auto qui reconduisait les députés de Lié ie a « versé plusieurs députés ont reçu ai légères contusions. L'un d'eux, de\ant lo da >i. ger des autos, a dû promettre il sa Tenir la de rentrer par chemin de fer; ce qu'il :u d'ailleurs, formellement promis. L'auto, qui reconduisait les députas Charleroi, a été tamponné par uue voltu militaire et sérieusement endommagé. Ii n u a eu. heureusement, aucun accident sériei ea de personne. J. | L'ARMEE AIDERA 0 LA POPULATION CIVILI u f- Le ministre de la Guerre vient de fai savoii aux autorités militaires intéressé qu'il était absolument indispensable, da; les circonstances actuelles, que l'armée u porte à la population civile, spécialeinci pour toutes les questions de transpor l'aide lu plus efficace possible. Il a prescrit que dans ciiaque place bel] une entente directe s'établisse, en prinoip entre le commandant de la place et l'aut d ri Lé communale Cette derrière centraliseya les besoins di lâ services publics et des particuliers et d s> terminera leur ordre d'urgence. Le commandant de place, de son côté, ! ■s mettra en rapport avec les chefs de corj a ou de détachements pour connaître les re sources en moyens de transports hippoim ® biles et automobiles, en chevaux et, évei " tuellernent, en travailleurs disponibles. !3 s'efforcera de donner suite, dans toute 1 1 mesure du possible, aux besoins fixés pc é l'autorité communale | Il sera perçu à charge de l'employeur, u il salaire équivalent au salaire régional poi ' les travaux du même genre. Sur ce salain ^ une somme de 2-francs sera affectée au m d litaire employé la différence étant vers< à la cuisse divibionuaire, ET D'UNE.. ^ L'argutie conflit ut tonnelle a fait toiig feu j'» in- '«'é I M. de firoquertH* e«t donc d»»-m- « oendu é La réunion d* U droite. et sa voix d'Orphée, faisant *té ^ tivlre le» cri$ et les rugisee-■lel ment», a lait adH^Vtre par les derniers elp récalcitrants, que le S. U. é 21 ans déai-,j gnerait les membres de la prochaine jpe Oopôtituante. lu' Il faut avoqer que les proteatatairea étalent parti» eu guerre quelque peu en Tartarins chassant les casquettes, pour le plaisir da faire du bruit. S'ils n'avaient pa» oublie d'éclairer leur lan-die tern®« iraient épargné leur temps, fin fort utilement, et auraient pu le consa-ti« crer, par exemple, à l'organisation des iile * groupes économiques » ou à l'améliorée ration des transports. Le ministre avait à leuT servir un ar-tju gument irrésistible. C'est que, pour éla^ blir actuellement des -listes électorales, lus OOnformes aux chinoiseries du vote plu-sur rai, il faudrait au moins un aq et demi! lus Félicitons-nouti que personne n'ait cru pouvoir proposer d'attendre aussi ute longtemps. des nos con^r^reB d® K°uche avait et reproché au gouvernement d'omp.oyer une « procédure «clair »; le* tempori-sateurs avaient donc une belle occasion urs de prôner leurs services Ils auront e- i ons 4Ue 09 n'était peut-être pas le Ues moment de. se plaindre, dq ce qu'une Il chose au moins marchât un peu ronde-sur nient. des Voilà donc le grand « argument s d'in-mr" constitutionnialité définitivement par -de- terre. Le second dada des opposants au S. U. lJer a été, lui, renvoyé en p.lture. Le te >ro- des femmes a été prôné, à ce que on :ère dit, par l'unanimité de la droite, mais il n'en sera question que devant la Con-t ià stituante élue par le 8. U. à 21 ans, et cie" r^aervé aux hommes. au Tout le moude est donc d'accord maintenant sur oe qu'il y a à faire immédia-fp«k tement. Nous discuterons le vote des iBsi- femmes au moment des élections pour la Constituante. Question d'opportunité et de mesure Ç°it à part, il ne nous effraie pas. QDg La question sera portée devant ls suf-une frage universel; c'est lui qui se propon- oera. Il n'y a rien a redire. lent ke gouvernement, en attendant, évolue sur un terrain politique tout à fAit ara s^r ^rme. Qu'il s'y tienne bien et j, à s'écarte autant que possible des équi-^ pées dans les marécages et les sables ce8 boulants de i'Etatisme économique, ou du Syndicalisme obligatoire. C'est là que l'attendent ceux qui le Jère suivent avec l'espoir de l'y voir s'eiiji-iona zer, entraînant avec lui son programme en- politique. t le l'on - t... ■ ... —- =Iié'a ON PREPARE A LONDRES om- "Be LA CONFERENCE DE LA PAIX tion Londres, 18. — L« cabinet de çuerro. »ous an" la presidc-uco de M. Lloyd Ueor^t, e'edt occu îore pe des préliminaires de la eonfoivrica de la paix. La séance a. duré 2 h. 1/-5. Parmi les Être assistant^, on remarquait Al Uotha, les pie-en miera ministiea du Canada, d'Australie, le _ ,p secrétaire d'Etat aux Indes, Mil. Barnes, "f " Cha aUerlam. Curton, Bojiar Lav?, ïlilner, 16 n Balfour, lord Cave, MM. Churchill, lord Uea-*ont ding. Su Eric Qeddes et l'amiral* S\ emyea, qu. représentèrent l'Amirauté à la conférence du de 1 armistice, ont assisté à une partie des 1Pn< délibérations. — lieuter. "ict- i eau ^ P0UH FACILITER & LA REPRISE DU TRAVAIL ïga- iont On a signalé <ie diverB côtés au Co-auJt mite Nationarquc de nombreux ouvriers j®" liésit.nt à reprendre la besogne, s*; dé-etit ificapables de fournir la somme de travail qu'on attend d'eux, faute de )aIC recevoir une ration suffisante de pain. >r a C. i\-, d'accord avec le ministre du /er-. ilavitaillemont, a décidé d'accoruer, à partir du !•' janvier, une ration supplémentaire d'un kilo de pain pur ^inaine aux ouvriers mâles adultes (lô ant< accomplis), astreints à un travail fatigant et continu. Cotte ration pourra, le cas échéant, être remplacée par l'allocation iste de biscuits, a raison de d<ux biscuits 12t- (environ 110 grammes) par jour de tra-va.il.!ses En outre, le Comité National examine iser ^ Possibilité d'aiiuue.r aux ouvriers sus-ion visés, une ration supplémentaire de graisse ou de margarine; mais cette me-ture ne pourra être misé en vigueur que lorsque les stocks le permettront. [>» Pour bénéii'.-ier de ces r..lions supplé ment-aires, les ouvriers devront- fournir, un travail d'au moins 45 heures par se-lors maine. nés MAii FOilCE RESTA A LA POLICE de il y a quelque temps, un audacieux vol ure au cofl're-lort lut coiuuiis au préjudice de n y jiuie iiériztl, rue Grogniez àd. a Curcgnem. eux Le lendemain, la police apprit que ccviains objets provenaut du vol, avaiem été déposées, par un nomme Jean L..., dans un café de ia rue des Ménagés, à Bruxelles.. L'agent judiciaire Vriens, accompagne d'un de ses collègues, se transporta a 1 adresse indiquée et y saisit les objets Au moment ou les P policiers procédaient a I inventaire de ceux-*- ci. Jean L.. entra dans l établissement. Les agents lui muent la main au collet, mais celui-ci ne voulut pas se laisser emmener, ire Bientôt, de nombreux habitants du quartier ées prirent lait et cause pour celui qu'on vouons tait arrêter. Les policiers furent très mal» ,u menés et furent obligés île lâcher leur priant suiinier E... s'enfuit et alla, parait-il, se réfu-! Çier en Allemagne. Ayant appris que le mal-ua, faitcur était revenu à Bruxelles l'agent judiciaire Vriens, accompagné de ses collègues ■ lye Benoit et Uoonen, se rendit, jeudi mutin, ,,e dans le quartier du l'arc de Saint-Gilles, où i' L... se tenait caché dans une chambre, lsit.n qu'il opposât, à nouveau, une résistance des plus opiniâtre, il a été enfin écroué à la îles prison de Eorest dé- r5 COMMUNIQUE OFFICIEL DU GRAND QUARTIER GÉNÉRAL la COMMUNIQUE BELGE }ftr 18 décembre. - Nos troupes occupent la rive gauche du Rhin, depuis Sturze-l)erg jusqu'à la frontière germano-hpl-re landaise La pri niir-re brigad..' de cava-njl lerie, qui a quitté Bruxelles le 17, a eée poursuivi sa marche vers les province-rhénanes. Aucun incident à signaler. démobilise LES CLASSES ANCIENNES (în «n-ôté royal prescrit le renvoi daut leur» foyers, î> la dai* du 1" (éyr.çi 19iU, deu oategorisi suivante» de militaire#; 1. Siiliciens «jt vpïoptaires de toutes caté gqries appai tenant ou rattachés à la ciaeW lli.iii et t\\ix clasbi?p de milice,antérieures. 2. Volontaires pour la durée de la guerrt nés pendunt les années 18Ô2 et antérieures3. Miliciens Inoorporés en vertu de l'arrô-té-loi du 21 juillet îaÏG, nés pendant lei années lbâ2 «t antérieures. RENVOI DANS LES FOYERS Les militaires dont il s'agit ci-dessus re cevront, à la date du 24 décembre 1918, ur congé avec solde, expirant le 31 janviei l'Jlll. Toutefois, ceux qui font parti© des éta bliôsements d'-aitillerie Répondant de U D. E. A.) ne béwéiicierqm pas d'un coug< de l'espèce, mais ils recevront une indein nité, une foie dennée, de 200 francs, lori de leur reuvoi dans leurs foyers. Ils n'au ront plus d'obligations militaires à la dati du 1" février li) 19. Les miliJaireH qui se trouvent en état d< désertion ou en piéYeution devant le Con tsôil de guerre ne bénéficieront pao de cei mesures; de même, ceux qui se trouven sous 'e coup d'une condamnation, non con ditioqnelle, seront maintenus jusqu'à expi ration de leur peine NOUVEL ENGAGEMENT Les militaires tombant sous l'appliçatioi de cet arrêté royal pourront, à la date di 1" février 1919, souscrire un nouvel enguge ment d'un, deux ou trois an», ils seron considérés comme rengagés. Les militauea qui deeireraient rester pro visoïrement sou» les armes après le 1" i'é vrier 1919 signeront une renonçiation ai renvoi dans leurs foyer». INDEMNITES AUX PARTANTS Il y a lieu de comprendre comme solde 1 payer aux militaires renvoyés dan« leur loyers, non seulement la solde ordinaire mais également le supplément de solde, l'in demnité de nourrituie et de logement, l'in demnité de séjour et les allocations aflé rentes à la situation de ces militaires. 11 sera, de plus, alloué à chacun d'em une indemnité de cinquante francs. Cette indemnité minimum sera majoré de vingt-cinq francs par année de servie accompli en temps de guerre. Lea fraction d'année inférieures à six mois ne eeron pas comptées; celles de six mois et plu compteront pour une année. Pour le calcul de cotte indemnité, le militaires de toutes catégories des classe 18S9 et l9UO. rentrés dans le courant du moi d'août 1911, seront considéras comme ayan rejoint le 1" août, 11 y a lieu de compter comme temps d' service le temps j abhé en oougé avec sold< par les intéresse» avant leur démobilisa tion. Les militaires en conçé sans solde ne re cevront aucune indemnité. TENUE DE DEPART Au moment de leur départ, les militaire renvoyé» dans leurs foyer» soi ont porteur de leur linge, d'une paire de bottines, d pantalon de drap ou de la culotte ave jambières (et éperons pour les troupes mon léès), du col, de la veste, de la capote e du bonçet de police. OFFICIERS Lea officiers auxiliaires ou de réeorv pour la durée de la guerre, raitachable aux catégories de miliciens ou de volonta: res visés par l'arrêté royal, pourront, s'il le désirent, être également renvoyés dan leurs foyers. Toutefois, il y .iura lieu de surseoir jut 3u'à ce qu'on ait pourvu au reiupluoemen e ceux qui occupant des emplois spéciaui Ce sursis ne pourra excéder un mois. Dans ce cas. ils recevront toutes leurs it délimités et allocations pour les trente prt miers jours qui suivront leur départ. Les origines de la guerri Ls responsabilité de Guillaume BAle, 19 décembre. — On apprend de Bel lin uue le Livre lilanc allemand, destiné divulguer les origines de la guerre, cou prendra trois ou quatre volumes. 11 est''prt paré par Al. Koutsky, adjoint au secrétair d'Etal des AlJ'ajros étrangères, et par & yuarok, député socialiste. U sera termiu dans quelques semaines. De nombreux dt cuments portent, dit-on, îles annotatior marginales de la main de Ci&illaume II, ai noiaiions qui engagent fortement la respoi sabilité de l'ex-kaiser. Les iliasi!s:i3 ::2 Beihmann-Hcllweg Bâlo, 18 décembre.— Un journal de Han bourg oublie, parmi de nombreuses lettri de (iuillaume II, un mémoire qui fut pr» senté à l'ex-kaiser par le chancelier Betl nujnn-lloll .veg, à la daté du 9 mai 1917: L voici quelques passades: ; c Les Qifeçsivcs alliées à l'ouqst, d Ufithmann, ont cchoué. l- lles continueroi d échouer. Même certitude en ce qui coi cerne la défense du Iront de l'isouzo, qi va être renforcé pur des troupes venues d Russie. Il est facile de protéger l'etiipu contre les effets de la révolution russe, suffit do fermer militaire ent les l'rontièri de l'est. L'Allemagne a encore (les matièr premières en quantités suffisantes. Son al ment»tion est ussurpe par le blé roumaii Lu déclaration de guerre de l'Amériqi: était prévue, ainsi que la défection évei tuelle de plusieurs neutres. Ce 6ont les ii couvénients inévitables de la guerre soui marine, mais ks avantages de cette guéri sont si grands qu'ils permettent de negl g. tous ces dangers. Le succès de la guen sous-marine dépasse toutes les évaluation; Dans quelque= mois, la situation alimei taire de* puissances occidentales sera i "recuire que Français êt Anglaia trouveror la vie intolérable. Les mille nuvires de boi; dont la construction est annoncée par 1 Etats-Unis, ne seront prêts que dans ouati mois et viendront trop tard. D'ailleurs, u ministre français i tenu un propos rat porté en Allemagne par un agent du goi vernement, et suivant lequel la France ef à la veille de l'épuisement définitif. WÎLS0H ET L'ESPAGNE Madrid, 18.— Malgré le fait qu'il ait déclir 1 invitation formulée par le gouvernemci e^pa:,uoj de se rendre en lispa; ne, le prés dent »v ilson a donné, récemment, à entend: qu il désirerait conférer avec le présider flu Conseil espagnol, comte de Ilomanonè Celui-ci part pour Paris, ce soir. IJ discuter er,alp?n(-nt 1rs probiêmeg internationaux int ressaut rL-pagne, tant avec les membres d gouverneinr ;it franyais qu'avec les représoi tanta rie 1 empire bntnnniquo et de 1 Italii actuellement en France. - Havas. LE PRIX DU PAIN D'accord avec le ministre du lîav: taillement, le Comité National a décid qu'à partir du Ie' janvier, le prix d pain serait uniformément fixé pour toi; le pays, les deux Flandres exceptées, 80 centimes le Kilo, fourni au conson mateur. l/e ^rix de la farine, fournie dans le mêmes conditions, sera de 94 centime le kilo. Le son et les déchets de meunerie, l'exception des poussières, seront foui nis à rais in de: 35 centimes le kilo, pri au moulin, ou 40 centimes le kilo, foui nis au onsommateur. Eu égard au prix coûtant d, - céréale exotiques et des ceréaies indigènes, ce prix de vente nt inférieurs au pri: de revient: c'est ie C. N. qui supporter, la diflérencQ» : ! MI T Mm m A Kin.T . A TC I ___J Ni l'ei-Huîsor, ni E*tl?manB-Hollweg, pes ph-.s çjn'Hi-'derfiarg et moin encore l'ancien kroapriui, aucun tis3 grsr-ds coupab'ti ne consent à faire *o mes cuîpa. " Le chat qui en juillet 1914, ronronnr.it à Pûtsdaaj dan» la salle où fi décidée la iruerre. te montre n!u«... tincère. on a» AIT D A DI Ci CPM' t i i t ] LA REMISE DE L'ADRESSE AU ROI 1 Jeudi, à 10 heures du matin, une es-* corte de lanciers est venue prendre, au 1 Parlement, les deux délégations du Sénat et de la Chambre chargées d'aller . remettre au roi le texte des Adresse? votées, en réponse au discours du Trô-s ne. Le président du Sénat a, le premier, e donné connaissance au roi du texte voté e par cette Assemblée; puis, ce fut au tour ® du président de la Chambre. H Le roi a répondu en ces termes: LA RÉPONSE DU ROI 8 h t L'Adresse que lea Chambres ont bien t voulu vous charger (' ■ me remettre me réjouit, parce qu'elle m'apporte un té-6 moignage solennel de la confiance que 0 les Chambres accordent à mon gouvernement, avec une unanimité à laquelle h j'attache un grand prix. A la veille de la rentrée dans ma capitale, une tâche difficile on'incombait. Le cabinet jui, jusque là, avait dirigé les affaires, s m'ayant remis sa démission, j'avais pour « devoir de donner sans tarder un gou ver u nement d'union au pays, qui avait soi! c d'une autorité issue de ui-même. Une l" ère nouvelle s'ouvrait: après plus de quatre années de misères <.t de soufiran ces, et en face du bouleversement de toutes choses la nation avait le droit e de connaître les principes dont le gou 8 vernement s'inspirerait. Ce droit s'est i- imposé à ma conscience, je m'en suis s pénétré dans l'accomplissement de ma s mission constitutionnelle et c'est ainsi que mon patriotisme m'a conduit a une *7 conception large et précisé de la situation née de la guerre. 11 convenait d'écarter toute- politi ;ue de marchandage !- et de parler au pays en pleine franchise, >- sans réticences, avec une loyauté digne à la fois de lu même et de l'esprit d'entente animant le ministère. J'ai tenu à me faire, dans le discours du Trône a l'interprète du programme du gouverne-y ment; je me félicite de l'approbation que yous m'apportez. » Messieurs, les heures qu« nous vivons sont solennelles; elles seront déci-r- sives, car le sort de la î atrie dépend de à l'oeuvre de reconstruction qui s'impose i- avec une pressante urgence à nos efforts î- immédiats. ,e > Que chacun de nous apporte à cetU , œuvre un maximum de conciliation, dé ^ labeur et de sacfifice. IS » Soyons tous de notre ttimps et ine branlablement au service exclusif du i- pays. > Après ce discours, le roi s'est entretenu familièr. .nom avec la plupart «les membres des délégations, s inléres*anl i- surtout à la situation matérielle et mo-^ raie, de leurs arrondissements respec 3- tifs. A un député qui dépeignait comnjt 1_ particulièrement pénible la situat on des n ouvriers mineurs au point de vue du ra vitaillement, le roi promit d'en saisii )t M. Vvilson; lors de son prr^hain voyagr à Bruxellen. la séance' de jeudi [\ a la chambre 8 La séance est ouverte & 2 b. 10, sous 11 présidence de M. l'ouliot. ie LA REPONSE DU ROI A L'ADRESSE ?" Le président annonce que la députatioi " chargée de remettre l'Adres.-e au roi a é'o reçue, co matin, au palais do Bruxelles e lit la réponse du roi que les députés écou tout debout; ils acclament l'appel généM g du roi au service exclusif du paya. i- LE DEBAT SUR LES FINANCES 'j La discussion continue sur le projet tran g sitoire dos linances poui 1UJÎ). »s . M,- P°u"ct signale un nouvel amendejnen , à l'article 2, quant aux réclamations de: j cultivateurs sur la taxation. La Chambre aborde la discussion de l'ai ticle 1er sur les impôts ordinaires à reeou vrer pour les années do l(J16 à 1&19. d'aprèi les lois et tarifs antérieurs. M. Tibbaut signale les abus et les mal vorsations de la « Centrale » des sucres. Lt Commission belge des récoltes, créée à l'in tervention des Etats-Unis, avait le droit tlt parler. Mais il n'y avait qu'un represen tant du Comité National et un de lu « Com 1 é mission for Kôlief » pour s'opposer au: it exactions allemandes. L'orateur expose le-; i- rouages du mécanisme allemand pour i'ain c hausser lo prix du sucre. On passe à l'article 2, relatif aux impôti a crcés pendant la guerre. é- M. l'abbé Fonîcyne s'oppose K ce qu'oi u fasse j>ayer les arriérés par'les mallieureu: i- propriétaires qui n'ont même pas touch» e- leurs loyers. Dan» la question de eontri bution personnelle, des agen-s du lise aile mand ont trouvé le moyen d'éluder le fiaye ment. Le ministre des Finances est plus im pitoyable que les agents allemands de tristi meinoire. M. Wauwermans, rapporteur, répond « i; M. Fonteyne que le propriétaire, «ont h e maison a été occupée une année sans profit u est exonéré de la contribution foncière it C'est ainsi que pour les maisons oecupéei à par les rouvres nationales et les agents aile . mands. la taxe ne sera pas réclamée. En vertu de ce principe lr lise ne récla niera pas d'impôt au propriétaire qui n'au ® ra pas été payé par son locataire, dani s l'impossibilité de régler. Une voix à gauche. - C'est livré le con a trôle à l'arbitraire de l'administration di > fisc. 3 M. Wauwermans. — Il sorait injuste que les contribuables qui peuvent payer ne h fassent pas. s 11 ne faut plus qu'on dise que voler l'Etiv ce n'est plus voler. " M. Fonteyne. — C'est un autre jeu d< x voler les pauvres et de les laisser crevei a de fnim Dulacrolx Mtixu* uue la question dei -U 1 ! HL..I..I 1J1 11. i. Jll.l.l. !■! 1,11 — loyers doit étr«j écurtée du débat en cm mo-meut. 11 s'agit d'autoriser le gouvernement à toucher leo taxes recouvrables. M. Robyn demande au ministre de n« pas deiiiuiidoi la validation de lu loi sur les droits do patente. 11 s'agit de la taxe sur loe bénéfices de guerre. Le pourcentage de 5 u. c. sur ces bénéfice# est însuilisant. jamais le public n'admettra ce taux, alors que certains ont édifié des fortunes de piu-siuurs millions. s- M. Wau.vermans. — C'est une loi sur lea ,u bénéfices de guerre. On ne l'oubliera pas. L. M. Robyn demande si cette loi sera pro* _,r posée bientôt i-ile doit être exempte des " règles allemandes. 'J- La taxation u o-fice allemande, basée sur f>- rien, a e6L i)at> acceptable. Les Belues ont, n outre, littéralement saboté cette loi ail»* mande. Les uoeumeuta n'ont été remiB que • pour tirer aux Allemands la plus formidable lé carotte qui soit, lit le llso belge a aidé k la ir cuos^. Le-ministre ne doit pas craindre d'user de moyens d inquisition pour taxer sévèrement les profiteurs de la guerre. La Chambre et le Paya y applaudiront. Le ministre ■it doit pas trop compter sur le montant dea impôts du droit de patente, dont le recouvrement ne pourrait être rapide. Ceux de 1915 ne sont pas encore recouvrés. La loi ■n ur les bénélices de guerre est absolument je insud'isante. Une loi serieuae k cet égard est a nécessaire au plus tôt. M. Delacroix répond que la loi sur les béné* 16 flcea de guerre est à 1 otude. Pas do dlacue* e- sion de principe possible. Mais la questioa csl délicate. Tout le monde doit être atteint. , ■ La loi sur les impôts n'est pas une loi 1<e allemande L'admiuistratiAn belge a dû la le proposer pour une grande partie, ces impôts U '.nt déjà été payes M. Robyn dit que, si la loi a été formulée b par les neiges, elle o été promulguée par il les Allemands et le public1 l'a considérée ,r. et sabotée comme loi allemande. Il y aurait -r danger a maintenir cette loi dans la forme 111 actuelle. 3C M. Dalaorolx.— C'est une préparation à 1a 3e ,oi- . M. Robyn. — Mauvais© préj^aration. J® de-. mande que l'on cosse immédiatement toute le application de celte loi et que l'on étudie lit sérieusement celle dea bénéfices de guerre. ,, M. Honinckx, nouveau député namurois. craint que 1 application dos principes ne st laisse une largo place à l'arbitraire de l'ad-is ministratinn fiscale. Il en a vu dea exemples )a dans sa ville M. LiUi,. ^>lx déclare que la loi est néces. S) saire. 20-1 millions ont déjà été payés. Le le reste doit l'être. a. Les dépositions sont mises aux voix pa* ê. assis et levés. y Plusieurs mombres de l'opposition rotent h contre. e' M Journez développe alors un amende* ie ment aur la taxation des agricuheui* qui D- n'étaient pas patentables avant le 18 mai . 1916. Ils ne sont pas assujettis aux lois commerciales. D'autre part, il faudrait un autre e contrôle que celui de l'administration fiscale, e- L'orateur demande que la loi confère aux agriculteurs le droit rie faire opposition, sinon c'est l'arbitraire absolu du fisc. M. Wauwermans s'élève contre a t amendement. Deux critiques ont été faites: Les collèges des répartiteurs sont mai composés'et peuvent obéir à des considérations politiques. Le second, vice consisterait en l'absence de comptabilité. Lo rapporteur dé-rc fend la procédure du collège drs renurtileura. lia grande majorité des cultivateurs s'est très bien conduite, ni .Vis il y a eu des brebis e galeuses. (Protestations à gauche et a l'ex-uème-gauciie.)M. Wauwermans trouve que l'argument, quant à l'absence de pièces comptables, ne 6- tient pas, car. même lorsqu'on les pli deinan-iu de. le commerçant s'y oppose. I.a Coup d'ap-ncl est en droit d'ordonner une enquête et de reviser e M, Nîujean. — Si le commerçant peut feire ey rem.se de ses livres, l'agriculteur ne pour-n4 rail le faire. l'.L piùaoroix interprète la loi dans le sens du r;. iiporteur. :c- M. Jou .ez déclare que, pour les agncul-nt- t«'Urs. la Cour u appei .-ruii pu de nAi-recevoir. ' a ' il reproene au gouvernement de considérer a cette loi comme un cber-ii œuvre, aloi s qu'elle ;jr bouleverse les <li.-nnsitio.QP uscales. 11 inain-„ icnt son amendement. ° Celui-ci, mis aux voix, est rejeté par ae-sis et lovés. Les articles 3 et 4 sur les crédits provisoires sont adoptés sans discussion. A l'article à aur la prorogation du délai des pivsci i plions et déchéances au 31 décembre 1911), ]a M. V. auwermans dépose un amendement d'après lequel les dispositions sont applic*-bl. s aux provinces et aux communes.(Adopté.)on LE VOTE 'îé On procède à l'appel nominal aur l'en- et semble duA projet. u 11 e-qt adopté par 96 voix contre 6 et 1 abe-;il tentioïi. M. Del porte motive son abstention par le fait que les petite propriétaires et les petits contribuables ne sont pas exonérée, in M. le président l'ait part de la composition des diverses commissions de la Chaux* nt bre. LES TARIFS DES CHEMINS DE FER t>n aborde ensuite le projet de loi déposé hior, portant suspension provisoire, au bé-y né fi ce .da l'administration des Chemins de fer belges, des dispositions qui tuent à ■ quinze jours ou à trois mois, suivant les cas, j1 les déla i préalable^ à l'application de nou- ■ ' veaux tariis. A L.i nouvelle loi est ain i conçue: « Tout urréîé approuvant ou modifiant les prix et conditions de transport pont être mis à exé-" cution 4i' heures après sa publication an ■ ' « Moniteur ». ■ Idie est votée, sans discussion, à l'unanimité.5t{. LC3 LICENCES Di: ?1AVIGAT10M MARITIME 1-e dernier point k l'ordre du jour con-cerne lea licences rie navigation maritime, dont nous avons narlé hier. ' l e projet e , cg: ment voté immédiate-ne ment et ù. l'unanimité. LA COUR DES COMPTES p. M. ls président annonce que le mandat des mcmbrcs.de la Cour'ries Comptes étant expi-. ré et plusieurs conseillers éiaqt décériés, ii y air.-n lieu ue procéder à un renouvellement. De même pour M. Pauwels, greifier de la a C'iiambre. et nour M. Mussche. bibliothécaire, la DOCUMENTS •t. Sur proposition de M. Pcu'let, les rapporte c< - commissions et les projets de loi évou-■et- tucls seront remis aux députés. le LES PARLEMENTAIRES A L'YSER . M. le président signale qu'a l'occasion des 1,1 jours fériés prochains, les parlementaires lU" visiteront les régions dévastées de l'Ï6er. n? La séance est levée à 4 heures 25. Prochaine séance, mercredi 8 janvier. AU SÉNAT ne Le Sénut. qui est convoqué pour le 27 con le rant, aura son ordre du jour les projets de loi sur les finances, sur le contingent, :at sur le Conseil colonial, etc., qui ont été votés par la Chambre. de Les commissions des Finances examine-ei ront, lundi prochain, la loi de iinunces, et la commission de lu tiuerre, la loi îixaut les lo coutingent pour 1919, J

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