La Flandre libérale

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s.n. 1914, 04 August. La Flandre libérale. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9g5gb20535/
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40* Année — Mardi 4 Août 1914 QUOTIDIEN. -10 CENT. mÊummieamÊmmimÊHËMtimgÊÊÊKÊÊÊKÊUÊÊtÊmmaÊammmtmÊmitMBim ; B. 216 «• Mardi 4 Août 1914 LA FLANDRE LIBÉRALE abonnements 1 mois, I mois. i nolt. 1 am. BELGIQUE ? Ff0 2.00 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE s Fr= 3.75 9„00 18.00 B6M On l'abonni an fcurvau du Journal et dans tous les buresux ia posta RÉDACTION, ADMINISTRATION KT mPMMBRH IAND, I, RUE DU NOUVEAU BOIS, I, BANG aB®MMEMENTS ET ANNONCES i j « RÉDACTION « Téléphone 32 ) Téléphone 13 annonces IPoar la viîîe et les Flandres, s'adresser as bnrea® «si lonrnaL. — Pour le reste du pays et !'étrangers s'afesstir i l'Office de Publicité, rue Neuve. 36. à Bruxelles» L'ALLEMAGNE adresse un ultimatum à la Belgique La Belgique se refuse énergiquement faciliter les opérations allemandes Elle défendra sa neutralité par tous les moyens en son pouvoir Hier soir, à sept heures, le ministre d'Allemagne à Bruxelles a remis au nom de son gouvernement au gouvernement belge un ultimatum l'informant que l'Allemagne ayant appris que des masses françaises importantes se disposaient à opérer sur Oivet et Namur, il se considérait dans l'obligation de prendre des mesures défensives, et que, par conséquent, il priait le gouvernement belge de faire connaître dans 7 heures si la Belgique est disposée à lui faciliter les opérations militaires. Le gouvernement balge a répondu qu'il était très surpris de ces affirmations au sujet des mouvements de l'armée française, ayasit reçu, eu égard à la neutralité île la Belgique, les assurances les plus formelles de la France ; que, d'ailleurs, la Belgique avait trop le sentiment de sa dignité et de sss înté-I rêls, qu'elle s'appliquait à sauvegarder depuis 1830, pour accéder à pareille mise en demeure; que la Belgique se refusait donc nettement à faciliter les opérations allemandes; fct que, en protestant contre toute violation de son territoire, elle était résolue par tous les moyens en son pouvoir, à défendre énergiquement sa neutralité formellement garantie par les traités et notamment par S. M. le roi cfe Prusse. Ttf.TV.Tf. Le matin même du jour où l'Allemagne adressait à la Belgique l'ultimatum que nous venons de résumer, M. von Below-Kaleske, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire allemand à Bruxelles, faisait cette réponse à un de nos confrères du Soir, qui lui demandait : " — Est-il vrai, monsieur le ministre, lui a-t-il demandé, que votre gouvernement vous ait chargé de faire auprès de notre ministre des affaires étrangères une déclaration l'assurant que le territoire de la Belgique sera respecté 1 " " — Je n'ai pas fait cette déclaration, I a répondu le ministre, et personneîlement j j'estime que je n'avais pas à la faire, i parce qu'elle était inutile. L'idée a tou» jours prévalu chez nous que la neutralité de la Belgique ne sera pas violée. Si le ministre de France a fait cette déclara» tion, c'est que sans doute il a voulu ajou» ter à la constatation de faits évidents, Quelques paroles rassurantes. Les troupes allemandes ne traverseront pas le territoire belge. Des événements graves vont se dérouler. Peut être verrez-vous brûler •e toit de votre voisin, mais l'incendie épargnera votre demeure. " *'** Dans le courant de l'après-midi d'hier, un télégramme, venant de Londres, et transmis par l'Agence Havas, disait, daDS le même ordre d'idées . " Nous apprenons que M. Asquith a demandé à l'ambassadeur allemand à Londres si la neutralité de la Belgique serait respectée par l'Allemagne. On a dit qu'il ne pouvait donner aucune réponse j sur cette question, n'ayant reçu aucune : instruction. " Mais l'Agence Havas dit : " Ceci n'est j Pas une note Reuter ", ce qui signifierait | que la nouvelle est sujette à caution. DEUX NOUVEAUX MINISTRES D'ETAT M. le comte Goblet d'Alviella, vice-Président du Sénr„t, et M. Laul Hymans, membre de la Chambre des représentants, sont nommés ministres d'Etat. l amoassadeur français a Bruxelles informe notre goimmement que les Allemands se préparent à envahir notre pays Bruxelles, 3 août Dès 2 heures et demie du matin, M. Klobukowski ministre de France à Bruxelles, signala au ministre des affaires étrangères de Belgique que trois dirigeables évoluaient au-dessus de Bruxelles etque les Allemands se préparaientà envahir la Belgique. El prévint immédiatement son gouvernement ainsi que ses collègues d'Angleterre et de Russie. UNE PROPOSITION DE LOI. LES DEPUTES A L'ARMEE M. Albert Devèze, membre de la Chambre des représentants, déposera jeudi une proposition de loi tendant à suspendre provisoirement l'incompatibilité entre la qualité de député et celle de militaire en activité de service. M. Devèze, dans la lettre par laquelle il informe de cette intention M. le ministre de la guerre, lui fait connaître en même temps que, dans le cas où sa proposition de loi serait adoptée, il déclare dès à présent contracter un engagement de volontaire. LES CHAMBRES « C'est — ainsi que nous l'avons dit — jeudi prochain que les Chambres se réunissent.La convocation ne porte aucun ordre du jour. Au Sénat, il n'y aura pas de vérification des pouvoirs, attendu qu'il n'y a pas eu d'élections sénatoriales le 10 mai dernier. A la Chambre, il faudra procéder à la vérification des pouvoirs des nouveaux élus. Il est probable que l'on demandera de surseoir à la validation des pouvoirs des deux derniers élus de l'arrondissement de Huy-Waremme — élection dont le résultat est contesté. Ce serait évidem Si les circonstances le permettent nous publierons demain, à 11 h., une ÉDITION SPÉCIALE ment un précédent, mais les circonstances actuelles sont de nature à permettre qu'on y ait recours. La Chambre devra ratifier l'augmenta-tion de l'effectif, et voter des projets d'ordre financier et relatifs à la défense .du crédit public, au cours forcé des billets. Il sera très probablement question d'une fixation d'une échelle des vivres afin d'empêcher la spéculation et la hausse des prix. La Chambre autorisera vraisemblablement le gouvernement, à décréter, éventuellement, un moratorium. LES SOCIALISTES BELGES ET LA SITUATION Le conseil général du parti socialiste s'est réuni dimanche à Bruxelles. Il a décidé de suspendre toutes manifestations dans les rues. Jeudi, à la Chambre, M. Vandervelde fera une déclaration et tous les députés socialistes voteront les crédits nécessaires à la mobilisation. Une délégation ira chez M. de Broqueville afin de lui demander de prendre toutes les mesures susceptibles d'empêcher la hausse des denrées alimentaires. Voici le texte du manifeste : " A LA POPULATION ! " La guerre européenne est déclaré©. " Dans quelques jours, dans .quelques heures peut-être, des millions d'hommes qui demandaient à vivre en paix, von? être entraînés, sans leur aveu, dans la plus effroyable des tueries par des traités qu'ils n'ont pas consentis, par des volontés qui lpur sont étrangères. - " La démocratie socialiste n'a aucune responsabilité dans ce désastre., " Elle n'a reculé devant rien pour avertir les peuples, pour empêcher la folie des armements, pour conjurer la catastrophe qui va frapper la communauté européenne. " Mais aujourd'hui, le mal est fait, et par la fatalité des événements, une pensée nous domine: bientôt peut-être aurons-nous à donner notre effort pour arrêter l'invasion de notre territoire. " Nous le ferons d'un cœur d'autant plus ardent qu'en défendant, contre la barbarie militariste, la neutralité et l'existence même de notre pays, nous aurons conscience de servir la cause de la démocratie et des libertés politiques en Europe. " Nos camarades appelés sous les drapeaux, montreront comment les travailleurs socialistes savent se comporter devant le danger. Mais quelles que soient les circonstances où ils se trouveront, nous leur demandons de no jamais oublier, au milieu des horreurs qu'ils verraient commettre, qu'ils appartiennent à l'Internationale ouvrière, et d'être, dans toute lfi mesure compatible avec leur légitime défense individuelle et celle du pays, frar ternels et bons." UN MOUVEMENT DE PROMOTIONS DANS L'ARMEE Un arrêté royal du 31 juillet, publié dans le "Moniteur" du 3 août, admet dans le cadre de réserve plusieurs officiers pensionnés. Ce sont le capitaine en premier F. Tinïmermans, les colonels Van Overstraeten, Frams, et de Bernard de Fauconval, les capitaines commandants Ippersiel, Dufour et Janssens ; le capitaine en premier Brasseur, les lieutenants Béguin et Lilois. Sont nommés dans le cadre de réserve : Généraux majors de l'état-major les colonels Frans, de Bernard de Fauconval et Van Overstraeten ; major, le capitaine commandant Ippersiel ; major ordonnateur, le capitaine en premier quartier-maître Brasseur. Sont noimmés: major de réserve, le capitaine commandant de réserve Janssens ; capitaine en second de réserve, le lieutenant de réserve Béguin ; major de réserve, le capitaine commandant de réserve Duf our ; lieutenant général, le général-major pensionné Stappaerts ; major, le capitaine commandant pensionné Cléda ; &ous-lieutenant; le premier sergent Lalan-de, du 12e régiment de ligne ; lieutenant, le sous-lieutenant Ghys, du parc divisionnaire de cavalerie ; sous-lieutenant, l'adjudant secrétaire d'état major Collin, des troupes d'administration. Sont nommés sous-lieutenants à l'Ecole d'application, les élèves de l'Ecole militaire dont les noms suivent: Fonthier, Baudelet, Herbillon, Leyder, Boschmans, Antoine, Vandenberghe, Notté, Janson, Morel, Vincent, Marchant, Coppin, Ver-stocken, Bonnet, De Ceuninck, Sartiaux, Matou, Delecourt, Mouspn, Ravet, Nisot, Marée, de Smet, Légat, Costier, Van-damme, van Treel, Claes, Steppé, Fontaine, Duchateau, de Schaepdrijver, Ver-bist, Libert, Lambert, Becquet, Suetens, Radelet, Lamort, Boerave, Hanck, Suetens, Radelet, Lamort, Boerave, Hanck et Reclercq. Ont été nommés sous-lieutenants d'in i fanterie les élèves de l'Ecole militaire dont les noms suivent : Derousseaux, Re-my, Jooris, Compère, Declercq, Mahieux, Lamotte, Pinget, Claude, Coomans, baron de Kervyn de Lettenhove, De Maer-schalk, Doneux, Cornette, Danneels, De-cubber, Jacquemin, De Clerck, Logie, de Bray, comte de Hemricourt de Grunne, Ramoisiaux, Leleu, d'Hespel, Buys-sohaert, Créteur, Reding, Genonceaux, Wousseu, baron de Negri, Grégoire, De-vijvere, Van Alstein, Vandaele, Michaux, comte d'Oultremont, Gérard, L'Allemand, Mahieu, Marquet, Pierre, Merce-nder, Neuville, Dubuisson et Swyssens. De plus, de nombreux sous-officiers de toutes armes sont promus au grade de sous-lieutenant. DEFENSE DTXPORTER DES VIVRES Le "Moniteur" de lundi publie l'arrêté royal suivant : " Est provisoirement prohibée, par toutes les frontières de terre et de mer, l'exportation du pain, des pommes de iverre, des céréales et des denrées alimentaires de toute espèce. " POUR LES DESERTEURS ET LES CORRECTIONNAIRES M. de Broqueville, ministre de la guer-•e, a pris une circulaire où il est dit qu'en présence de l'empressement crae mettent es déserteurs à rejoindre leurs corps, les hefs de corps sont priés de recevoir ces 'îilitaires dans les rangs sans autre for-, i alité de leur part que de signaler leur jWbréo à l'auditeur militaire intéressé. *Une autre mesure a été prise au sujet des côrrectionnaires. Les correctionnaire-s de bonne conduite sont graciés et peuvent rejoindre leur régiment. Par le fait même, la correction est supprimée. LE " PETIT BLEU " SAISI Le gouvernement a fait saisir le "Petit Bleu" pour un article intitulé : Honte à la barbarie, Vive la France! Le gouvernement a décidé de poursuivre le "Petit Bleu" on vertu de la loi de 1852 relative aux offenses aux souverains étrangers, en vertu de la loi de 1858 relative aux crimes et délits portant atteinte au droit international et en vertu1 également de certaines dispositions dui Code pénal relatives aux crimes et délits contre la sûreté de l'Etat. Le gouvernement est fermement décid'é à faire respecter toutes les clauses du traité de neutralité. LA CRISE MONETAIRE La crise monétaire a atteint les moindres villages, partout le numéraire fait défaut ; mais les villageois ont cette chance : au village tout le monde se connaît et .on obtient plus facilement crédit, même dans les administrations publiques. C'est ainsi qu'hier, dans plusieurs petites stations de chemin de fer, on délivra des billets à crédit. LES CADETS DU NAVIRE-ECOLE Le commandant Corneille étant ra,ppelé sous les drapeaux comme commandant de la défense mobile de l'Escaut, va reprendre son service. Les cadets du navire-école seront enrôlés sous les ordres du commandant; ils devront faire des signaux et on les placera dans les forts du Bas-Escaut. LES CHEMINS DE FER BELGES NE DEPASSENT PLUS LES FRONTIERES L'administration des chemins de fer annonce que le trafic des voyageurs avec la France est complètement supprimé viâ Lamorteau, Quévy, Erquelinnes et Quié-vrain.Pour ces directions, on ne délivre plus de billets que jusqu'à la; frontière. Pour les autres directions, des billets directs sont encore émis, mais sous réserve.LA NEUTRALITE DU GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG L'envahissement du territoire grand-ducal, la prise de possession des _ lignes ferrées et des voies de communication sont, sous deux aspects, une violation de la neutralité luxembourgeoise par l'Aile magne. L'ambassade de France à Londres déclare que, de ce fait, l'Allemagne a violé le traité do Londres de 1876. Le ^ plénipotentiaire anglais était à cette époque Lord Staroley_, principal secrétaire d'Etat pour les affaires étrangères de la Grande-Bretagne. Dans l'article II de ce traité, il est dit: " LE GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG DOIT ETRE UN ETAT PAR* FAITEMENT NEUTRE" " Les puissances qui- signèrent ce traité s'engageaient à respecter cette neutralité et à la faire respecter par les autres. Cette neutralité était garantie ainsi par les puissances, signataires. " (**❖❖❖:*i' Un port russe en feu De Berlin, dimanche, 11 heures 10 soir : iLe petit croiseur "Augsburg" annonce, à 9 heures, par la télégraphie sans fil : " Je bombarde le port de guerre de Libau. Je suis en combat avec un croiseur ennemi. J'a.i posé d'es mines. Le port de guerre de Libau brûle. " (Libau, port russe sw la. Baltique, en Cou-rlande). y UN COMBAT EN MEURTHE-ET-MOSELLE Un combat a eu lieu à Champigneul-les, sur la Meurthe, entre troupes françaises et allemandes. Les troupes françaises se seraient emparées d'un train allemand LE REICHSTAG CONVOQUE Une ordonnance impériale convoque le Reichstag; pour le 4 août. PANIQUE MONETAIRE EN HOLLANDE L'affolement monétaire si injustifié, s'est emparé de nos frères hollandais. Comme chez nous, les banques des grandes villes néerlandaises sont assaillies par une population ayant perdu toute mesure, venant réclamer du numéraire en échange des beaux billets. Contre cette panique insensée, les jour naux hollandais s'élevent en des articles énergiques. " Conservons notre calme et notre sang-froid hollandais, dit le "Algemeen Han-delsblad", ayons confiance en tout ce qui doit mériter notre confiance, car la vie sociale n'est plus possible sans l'esprit de solidarité et l'entr'aide. " Nos soldats prennent les armes. Et nous avons foi dans la force et le courage de notre armée.... " Mais notre confiance ne doit pas se borner à notre armée. " La peur est mauvaise conseillère ; et si nous ne voulons plus croire dans la force des liens qui, dans notre vie_ nationale, cimentent toute la vie sociale, alors nous portons un préjudice immense à la société et en premier lieu à "nous-mêmes... " Nous rapportons ces sages paroles pour qu'elles soient méditées aussi par nos compatriotes. UNE PROCLAMATION DE M. POINCARE Le président de la République et les membres du gouvernement ont décidé d'adresser l'appel suivant à la nation française : " Depuis quelques jours l'état de l'Europe s'est considérablement aggravé et en dépit des efforts de la diplomatie, l'horizon s'est assombri. A l'heure présente. la plupart des nations ont mobilisé leurs forces et même des pays protégés par leur neutralité ont cru devoir prendre cette mesure à titre de précaution. Des puissances, dont la, législation constitutionnelle ou militaire ne ressemble pas à la nôtre, ont, sans avoir pris un décret de mobilisation, commencé et poursuivi des préparatifs équivalant à la mobilisation et qui n'en sont que l'exécution anticipée. La France, qui affirma ses volontés pacifiques et qui, daiis ces jours tragiques, donna à l'Europe des conseils de modération et un vivant exemple de sagesse et qui multiplia ses efforts pour maintenir la paix du monde, s'est préparée à toutes les éventualités. Elle a pris, dès maintenant,les premières dispositions indispensables pour sauvegarder son territoire, mais notre législation ne permet pas de rendre ces préparatifs complets s'il n'intervient pas un décret de mobilisation. Soucieux de sa responsabilité et sentant qu'il manquerait à un devoir sacré s'il laissait les choses en l'état, le gouvernement vient de prendre le décret qu'impose la situation. La mobilisation n'est pas la guerre. Dans 'les circonstances présentes elle apparaît, au contraire, comme le meilleur moyen d'assurer la paix dans l'honneur. Fort de son ardent désir d'aboutir à une solution pacifique de la crise, le gouvernement, à l'abri de ces précautions nécessaires continuera ses efforts diplomatiques. Il espère encore réussir. " Il compte sur le sang-froid de cette noble nation pour qu'elle ne se laisse pas aller à une émotion injustifiée et il compte sur le patriotisme de tous les Français. Il sait qu'il n'en est pas un seul qui ne soit prêt à faire son devoir. " A cette heure, il n'y a plus de partis. Il y a) la France éternelle, la France pacifique et résolue. Il y a la Patrie du droit et de la justice tout entière unie dans le calme, la vigilance et la dignité." GUSTAVE HERVE S'ENROLE POUR LA FRONTIERE M. Hervé a écrit au ministre de la guerre et a demandé à e ! rc enrôle dans le premier régiment d'infanterie qui partirai à la frontière. LA CONVOCATION DES CHAMBRES FRANÇAISES Le conseil des ministres, qui a été tenu dimanche dans la matinée, a décidé de convoquer les Chambres pour le mardi 4 août. M. Poincaré a signé un décret déclarant l'état de siège pour la France et l'Algérie. L'état de siège sera maintenu pendant toute la durée de la guerre. UN MEDECIN FRANÇAIS FUSILLE On mande, de source officieuse, qu'à Metz, un médecin français a essayé, avec l'aide de deux officiers français, déguisés, d'infecter une source au moyen de bacilles du choléra. Il a été fusillé sur-le-champ.(Nous donnons cette nouvelle sous toU' tes réserves). DEUX FRANÇAIS FUSILLES La nuit dernière, un dirigeable français a été vu allant de Kerpenich sur Andernach. La même nuit, un aubergiste de Koes-hene a essayé avec son fils de faire sauter le tunnel de Koechene. Cette tentative n'a -pas réussi. Tous deux ont été fusillés.On a observé des aéroplanes français allant de Diiren sur Cologne. Près de_ Wesel, un aéroplane français a été atteint et est tombé. UN CONSEIL DE CABINET F.N ANGLETERRE Un conseil de cabinet a été tenu, dimanche. Il a duré une heure et demie. Les ministres, à leur sortie, avaient l'air anxieux. Les marins de la réserve sont mobilisés.Aucune décision n'a été arrêtée. M. Asqui'.h fera une déclaration mardi. f LE CONTROLE DU SA^S FIL Le gouvernement anglais a décidé de prendre le contrôle de toutes les stations de télégraphié sans fil, y compris celles se trouvant à bord des bâtiments étrangers naviguant dans les eaux territoriales anglaises. ON PREND DES MESURES CONTRE LES ACCAPAREURS Le, gouvernement a décidg — et déjà les parquets ont agi — d'appliquer les articles 311 et 498 du Code pénal contre les accapareurs d'e denrées et contre ceux qui déprécieraient les papiers publics, billets de banque ou titres. Un appel le la Ligne ne la Séîiiîse nefionale —— La Ligue de la Défense nationale qui batailla depuis 1908 pour l'abolition du remplacement et 'l'accroissement de nos forces militaires a réuni d'urgence son bureau. La discussion fut minutieuse mais les conclusions rassurantes. Les voici : La mobilisation et les réquisitions n'ont pas été troublées par une attaque brusquée. La tenue de nos réservistes rappelés est de nature à démontrer leur calme volonté de faire héroïquement tout leur devoir. Les forts sont approvisionnés en munitions et vivres pour résister plus longtemps que ne pourra durer la guerre. Les munitions, les vivres et les fourrages ne manqueront pas à l'armée do campagne. Notre effort prodigieux a déjà produit dos résultats : L'Angleterre a fait savoir à l'Allemagne qu'elle ne souffrirait point que notre frontière soit menacée et les cuirassés anglais veillent à d'embouchure de l'Escaut. D'autre part, la France vient de nous affirmer solennellement qu'elle ne violera pas la première notre frontière. Le comité, estimant que ces dispositions des puissances sont le résultat de notre accroissement de forces défensives et surtout des mesures de mobilisation prises à temps en Belgique, adresse ses plus vives félicitations à M. de Broqueville, ministre do la guerre et à M. le général de Selliers de Moranville, chef d'état-major général de l'armée. La Ligue décide, après s'être mise en rapport avec le ministère de la guerre, l'état-major général, le service de santé et la direction de la Croix Rouge de Belgique d'adresser aux patriotes belges les communications suivantes : VOLONTAIRES Plus nous serons forts, plus nous serons respectés ; que les volontaires affluent donc ! Ils doivent être Belges, avoir au moins 16 ans et la limite d'âge est de 35 ans pour ceux qui n'ont jamais été soldats, 45 ans pour les anciens militaires. Ils doivent s'adresser à l'administration communale de leur commune pour y recevoir les documents nécessaires puis se rendre chez le commandant de place ou che^ le commandant de province. (Se munir de très bohnes chaussures et de vivres pour vingt-quatre heures). AUXILIAIRES L'armée a besoin de tous les chevaux, autos, aéroplanes, voitures, etc. Il faut spontanément — sous peine de répression sévère — les mettre à la disposition des autorités militaires. Cependant les autos et voitures attelées qui n'auraient pas été acceptées par l'autorité militaire peu

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This item is a publication of the title La Flandre libérale belonging to the category Culturele bladen, published in Gand from 1874 to 1974.

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