La Flandre libérale

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s.n. 1914, 23 July. La Flandre libérale. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3x83j3bn8q/
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40* Innée — Jeudi 23 Juillet 1914 QUOTIDIEN. —10 CENT. I. 204 — Jeudi 23 Juillet 1914 LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS I mol». I mois. I ai ois* 1 kk. BELGIQUE i Fr. 2.00 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE t Fr. 3.75 9.00 18.00 36.00 Vu t'abonna an bureau du Journal et dan* tous la* bureaux il port» RÉDACTION, ADMINISTRATION ST WPRIMERIH GAND, I, RUE DU NOUVEAU BOIS, 1,GAND ABONNEMENTS ET ANNONCES : Il --RÉDACTION — Téléphone 32 il Téléphon* 13 ANNONCES Pour ïa ville et îes Flandres, s'adresser an i)area» m onrnal. _ Ponr le reste du pays et l'étranger, s'adresser à 'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles. VAINES PROVOCATIONS La colère est mauvaise conseillère. On le voit bien) aiu ton des journaux cléricaux iepuia le 24 mai. Deux moi» n'ont pas suffi à faire entrer un peu de baume Aans l'âme de nos confrères: mais le temps est un grandi médecin et il1 ne fau/t pas désespérer d)e lies voir reprendre un pour leur sérénité. En attendant, ce qu'ils disent de sot-tiises! Le "Bien- public", mardi, dépassait les bornes de l'impudence en reprochant à certains députés libéraux d'avoir axposé au corps électoral les palinodies :léricales en matière de défense nationa-e. Celui qui parle d'élections avilissante», c'est 1® défenseur d'un Woeste-, se-.on lequel1 les promesses électorales n'ont lucuno valeur, d'un de Broqueville qui îhange d'opinion tous les huit jours, et suivant les auditoires et les circonstances ; d'un parti qui nous a exposés à de :ruels affronts de la part de gouverne-nents étrangers et qui nous a fait considérer avec mépris par la Suisse, par la Eollande, par le Danemark, par toutes [es petites nations laborieuses, instruites it vaillantes de l'Europe; c'est le mow-teur des trompeurs les pins éhontés, de jeux qui ont été accueillis dans nos campagnes flamandes par le cri de "bedrie-ïers"!Son cas ne vaut d'ailienrs qu'un haussement d'épaules. A dépasser certaines [imites d'audace, on risque des passer jour inconscient. Le cas d'u "XXe Siècle" est autre et relève de1 la thérapeutique de St-Hubert. Notre confrère bruxellois menace les libéraux du système majoritaire, s'ils B'obstinent à vouloir corriger la R. P. Nous avouons n" avoir point grandie confiance dans les .retouches qu'a l'on pourrait faire d!u côté de la géographie électorale. L'inconvénient le plus sérieux de la R. P., c'est de nuire aux partis d'opposition précisément parce que ceux-ci sont plusieurs et qu'ils perdent autant de fois de fractions de quotients qu'ils présentent de listes ; c'est à ce mal qu'ils ont essayé de parer en faisant le cartel, mais la tactique n'a pas été comprise par les flottants du corps électoral et i1! a fallu y renoncer. Quant à l'utilisation des restes, et à certains autres systèmes correctifs de la R. P., leur application serait peut-être assez délicate, mais ils s'inspirent évidemment d'idées d'équité et de probité lu'à défaut de refonte électorale plus sérieuse on serait heureux de voir inscrites dans la. loi. Nous ne pouvons d'ailleurs nous en contenter, et c'est une refonte totale qui est devenue nécessaire. La menace du " XXe Siècle " nous fait donc bien rire. Si elle était sérieuse, on pourrait dire que c'est de la politique d'apache ou de maîtret-chanteur.On pourrait se fâcher et serrer les poings. On pourrait menacer aussi et rappeler que les cléricaux ont toujours reculé quand la bourgeoisis libérale s'est levée! ; on pourrait avertir nos adversaires que s'ils voulaient nous écraser de nouveau, nous serions aussi énergiques qu'en 1899. Mais qu'on nous laisse rire plutôt. Ces braves confrères parlent encore comme s'ils représentaient toujours la majorité, et comme à la belle époque où le peuple, endormi, mangeait et digérait, voulait vivre quelques années d'insouciance, heureux d'une prospérité économique sans précédent. Aujourd'hui l'inquiétude est venue. On commence à s'apercevoir de quelles imprudences, de quelles imprévoyances les gouvernements cléricaux se sont rendus coupables. Le revirement qui s'est manifesté aux dernières élections s'accentue visiblement. C'est donc en vain que l'on essayera de manœuvres provocatrices. On ne nous fera pas perdre le sourire et la patience, qui nous sont nécessaires à la prépara-tien des prochaines élections, que celles-ci soient partielles ou générales. Le gouvernement catholique est sans boussole: c'est en vain que nos zélés confrères s'appliqueront à nous faire peidre la nôtre. Ces petits jeux innocents ont fait leur temps. De la menace? Du chantageï De l'intimidation? De la provocation? Mais c'est fini, tout cela, use, vieux jeu. Soyons donc sérieux, confrères. Et philosophes surtout, philosophes à la mode belge. Les nominations de j H. Carton de Wiart Un correspondant occasionnel, fort bien informé, nous adresse cet article : Dans le remarquable discours que vient de prononcer, au conseil provincial de la Flandre ori 'ntale, M. R. De iSaeghar, et qui a valu à son auteur des félicitations même de ses adversaires politiques, il est fait allusion à la partialité qui préside dans les nominations juridiques et notariales, où toute idée de justice et d'équité est reléguée à l'arrière-plan par 10 favoritisme et le népotisme. II y a actuellement deux notariats vacants dans l'arrondissement de Bruxelles. v Un troisième est sur le point de l'être, mais une. instruction judiciaire étant ouverte à charge du titulaire, il n'y a pas lieu de s'en occuper pour le moment. L'un des deux notariats en question est vacant à Uccle, l'autre dans une des communes du canton de Saint-Josse-ten-Noode.Inutile d3 dire que les postulants sont nombreux. Il en est parmi eux qui comptent 55 années d'âge et 35 années de stage! Ces candidats se trouvant ainsi dans des conditions parfaitement requises pour l'obtention de ces places, et aucun reproche ne pouvant leur être fait au point de vue de leur honorabilité, conduite, via et mœurs, ces deux notariats devraient en toute équité leur être dévolus. Or, il paraît que le ministre de la justice en a décidé autrement et nommera le3 candidats désignés par l'Association cléricale de Bruxelles. Pour Uccle il est question d'y nommer un candidat-notaire qui a le n° 43 au tableau de stage ; il est inscrit pour la forme dans une étude cléricale, où il n'a pas fait de pratique sérieuseï, ni assidue ; il doit comme tel être considéré ccmma n'étant pas dans la carrière notariale.A sa sortie de l'Université il a eu l'heureuse inspiration de donner en répétition à des fils à papa, les cours qu'il avait appris lui-même. Outre que ce passe-temps doit lui avoir été plus lucratif qu'une modeste place de maître clerc, qui a blanchi sous le harnais par un travail de tous les jours, 11 lui vaut, en ce moment, la protection de quelques notaires-sénateurs cléricaux aux fils de qui il a donné des leçons tn vue d'examens universitaires. Sans contester ses capacités théoriques, nous sommes toutefois en droit de rappeler ici les paroles du tribun Jau-bert, rapportées par feu le professeur Maton : " La plus savante théorie ne suffit pas pour faire un bon notairei ; il faut aussi une pratique assidue. " Pour la place vacante à Woluwe-Saint-Etienne, le sort en est jeté également : on dit que le ministre a fait choix d'un candidat qui compte un nombre d'années d'âge inférieur au nombre d'années de stage de plusieurs postulants. Il occupe le n. 94 du tableau de stage. Mais c'est un fruit de l'Université de Louvain ; et il a un frère politicien, comme lui, qui est vicaire dans une commune voisine de sa résidence ; et les besoins politiques de l'endroit exigent qu'ils mènent ensemble le bon combat. Alors!... Voilà comment le ministre... de la justice comprend et applique la justice dis-tributive des places! Echos & Nouvelles Li lord-maire di Londres * Bruxelles Le lord-maire et les représentants die la Cité de Londres, partis de Londres, mardi, à 9 heu rets, sqnt arrivés à la gare du Nord, à Bruxelles, à 5 heureB. Us ont été reçus par les membres du collège échevinal de Bruxelles et par les membres de la légation britannique. Un cortège s'est formé ensuite qui, pirécédé de la police à cheval, s'est dirigé vers la place de Brouckère, par la place Rogiar et le boulevard du Nord. Dans ce cortège figuraient les trois carrosses de gala de la Cité! de 'Londres, amenés à Bruxelles, mardli matin, par tirain spécial. _ Le lord-maire de la Cité de Londreis, sir T. Vansittart Bowater, est né à Cheetham-Hill (Manchester), en ]862. Il a été élu membre du Gommion Council de l'a Cité da Londres en 1899 et élu sheriff en 1905. C'est à l'expiration de' son mandat de sheriff qu'il a été anobli (knighted) en 1906. Il fut élu alderman en 1907 et nommé lord-mairie en novembre 1913. La roi d'Angleterre l'a créé baronet il y a quelques semainlels. Sir T. Vansitart Bowater a été1 déjà en 1910 l'hôte de la ville de Bruxelles, en! qualité d'alderman. Il fut, en cette circonstance, nommé officier de l'ordre de 'la Couronne. Il assista comme délégué de la Cité de Londres à la joyeuse tentrée du roi Albert à Grand, en 1913. Dans la soirée, le collège échevinal de Bruxelles a offert uni dîneir intime à la délégation. La salle était décorée de drapeaux anglais et beiges. Seuls, les bourgmestres Braun, de Gand, et Erick, de Saint-Jos-'se-ten-Noode, avaient été conviés au dîner, qui, commencé à 7 h. 1/2, se termina à 9 h), pour permettre! au lord-maire et aux délégués die la Cité de Londres de se rendre à la fête offerte plar le ministre de Perse à l'occasion du couronnement du Shah. m* Obi fêle periani La colonie persane de Bruxelles a fêté mardi l'avènement au trône de Sa Majesté Impériale sultan Ahmed chah. L'après-midi, Son Excellence Mahmoud Khan, représentant de la Perse en Belgique — depuis le 29 février 1908 — recevait les membres de la colonie et aussi de nombreuses personnalités parmi lesquelles M. Davignon, ministre des affaires étrangères ; les membres du corps diplomatique, les ministres d'Etat, les ministres à portefeuille, etc. Le Roi a envoyé officiellement le comité Jean de Mérode, grand-maréchal dte la C'our, qui a exprimé au représentant dé la Perse les félicitations du chef da l'Etat. Le soir, Son Excellence Mahmoud1 Khan a offert un somptueux dîner. A l'issue de celui-ci a eu lieu une réception à laquelle avaient répondu de très nombreux invités — personnalités de la diplomatie, des sciences, des arts, des lettres, de la magistrature, de l'armée. Faute d'an point... Nous avons reçu, à ce propos, cette nouvelle note explicative : Voici, chèrel Flandre, la vérité sur la locution populaire dont vous avez entretenu vos lecteurs d'ans votre numéro du 20 courant. Vous connaissez Landelies, un poétique village, sis à neuf kilomètres de Charleroi, sur les bords de la Sambre, célébra par les majestueuses ruines de l'abbaye d'Aulne, brûlée en 1794 par les troupes républicaines, et que leur chef, la général Charbonnier, fit bombarder, disant : " Quand il n"y aura plus de nids il n'y aura plus de hiboux L'abbaye d'Aulne était la plus riche et la plus vastes de notre pays et comprenait un énorme bâtiment existant encore en partie et destiné à loger les voyageurs. Au-dessus de la grande) entrée de l'abbaye on pouvait lire: "Porta patens esto. Nulli claudatur honesto c'est-à dire " Que la porta reste ouverte, qu'elle ne se ferme à aucun honnête homme " Aulne tenait donc tabla ouverte pour tous les miséreux. A un moment donné, cettei affluence grandissant chaque jour, émut son abbé, nommé Martin et celui-ci, de son autorité privée, s'empressa de clore l'huis da son hôtellerie, après avoir, dans l'inscription latine, apporté la légère modification qu'à révélée votre abonné. Pour le récompenser, ses supérieurs relevèrent Martin de ses lucratives fonctions et de là nous est venue 'a locution : Faute d'un point Martin perdit son Aulne De "Aulne" le populaire a fait âne!" La situation Industrielle "L'Action Economique" observe qu'il serait d'ailleurs difficile d'émettre sur le marché des considérations inédites, l'état des affaires ne se modifiant guère et le manque de confiance persistant toujours parmi les gros consommateurs étrangers. Toutefois, un facteur très important, dont il faut tenir compte en faveur du relèvement de la situation industrielle, résidé* dans la réfection du matériel de chemins de fer qui constitue toujours un des principaux éléments de la consommation de l'acier. Pour le moment, le matériel roulant doit être partout augmenté et les rails doivent être remplacés sur des longueurs considérables. En effet, l'usure est proportionnelle non seulement à la masse, mais encore au carré de la vitesse. On voit donc que les grandes vitesses actuelles des trains exigent en fait un remplacement beaucoup plus rapide des rails ainsi que de tous les ouvrages métallique». Enfin, nous signalerons encore que chaque année le coefficient de la consommation de l'acier augmente en moyenne de 5 p. c. par habitant. La consommation de fonte par tête d'habitant a été en France de 132 tonnes en 1913 contre 122 et 113 tonnes précédemment. Il y a progrès, mais ces chiffres n'égalent pas encore ceux de la Belgique avec 335 tonnes: des Etats-Unis avec 323 tonnes ; de l'Allemagne avec 278 tonnes et même de l'Angleterre avec 192 tonnes. Us traduisent éloquem-ment l'importance manufacturière de chacun des pays et l'on voit qu'ici encore la Belgique vient en tête. L'esprit et la matière M. Weisheimer, qui fut un familier du maître de Bayreuth, raconte qu'après avoir dirigé un concert oui une répétition, Wagner était pris d'une faim incoercible ; il courait à la brasserie, sel faisait apporter une soupière remplie d'un plantureux potage et ne disait pas ouf ! avant de l'avoir vidée. Aux amis qui s'émerveillaient de sa réceptivité, il répondait que quand l'esprit a travaillé beaucoup, le corps a besoin de compenser la perte avec un© quantité égale de matière. Gœthe professait une pareille doctrine et ne manquait jamais de s'offrir un repas copieux après une forte dépense intellectuelle. Bismarck était de la même école, mais avec une nuance. Ce mangeur gargantuesque se surpassait lui-même après le travail, mais commençait souvent par croire que la fatigue lui cou pait l'appétit. Un jour qu'il avait invité plusieurs grands fonctionnaires, comme il se répandait en lamentations et faisait la petite bouche, ses hôtes crurent d'abord que cetta fois il disait vrai et que l'excès de travail a'ait eu raison de lui ; déjà on s'apprêtait à le plaindre quand tout à coup il se mit à la besogne et se jeta sur les mets avec un tel entrain que la princesse dut intervenir et le rappeler à la modération. Il est bien juste qu'après avoir été à la peine, les grands travailleurs soient aussi au plaisir. Le catÊGliiSBie chez les catholiques .—±— On lit dans le "Protestant belge" : " Voici quelques lignes d'un peltiit catéchisme répandu à profusion en Bretagne comme aussi dans les cantons catholiques de la Suisse romande. Nous en recommandons la lecture à ceux de nos frères qui soutiennent de leurs dons des œuvres catholiques et laissent en souffrance nos1 missions ou l'évangélisation intérieure. C'est peut-être: avec leur argent que le romanasme propage A. M. D. G. les insanités suivantes: Demandel: Le protestantisme, qui a-t-il pour pères ? Réponse : Quatre ou cinlq libertins fameux, auxquels aucune âme honnête ne voudrait r essembler : Luther, Calvin, Zwingle, Henri VIII. D'. Comment Calvin appelait-il Luther ? R. Calvin appelait Luther un chien enragé, le débauché par excellence, un buveur de sang. D. Que disait Zwingle de Luther? R. Zwingle disait: Quand j.© lis un livre da Luther il me .semble voir un pourceau immonde flairant par-ci par-là les fleurs d'un beau jardin. D. Que disait Théodore de Bèze de Calvin ? R. Théodore de Bèze disait: Calvin n'a jamais pu se foirmer ni à la véracité, ni à la tempérance^ ni à des habitude® honnêtes ; il est demeuré enfoncé dans la boue. D. Que disait Luther de Zwingle ? R. Luther disait que Zwingle! était sa-tanisé, insatanisé, sursatanisé et, qu'il fut chassé de sa paroisse à cause de sesi débauches. D. Pouvons-nous dire quelque chose die plus grave à l'actif des fondateurs du protestantisme ? R. Certainement, mais cela est de nature à n'être pas -mis sous les yeux d'un lecteur honnête. D. Quelle est au juste l'a doctrine des protestants ? R. La Voici. On peut croire tout ce qu'on veut et faire tout ce qu'on croit. D. Que sont venus dire l'es réformateurs ? R. Le)s prétendus réformateurs sont venus dire : faites bonne chère, enivrez-vous, livrez-vous à l'impureté, volez le bien d'autrui : un acte de foi suffit ensuite pour aller au ciel. D. Quel est le père de Calvin •? R. Le père de Calvin, c'est le diable. D. Gomment se fait le passage del l'Eglise. catholique à une secte ? R. Par l'e chelmin des vices, tandis que le passage du, protestantisme _ à l'Eglise catholique se fait par le chemin d!es Vertus.D. Que disait Calvin des pasteurs protestante ? R. Calvin disait: les pasteurs protestants sont les plus honteux exemples de la perversité. D. Quellel était la prière de Luther 1 R. Luther disait : Seigneur, donnez-moi des vêtements bien chauds, du bon vin, beaucoup de femmes et peu d'enr fante. D. Comment Calvin estril mort ? R. Calvin est mort dans le désespoir, d'une de ces mort® honteuses et dégoûtantes dont Dieu a menacé les impies, et les réprouvés ;* il exhala misérablement son âme en invoquant les démon i.' ■ < Sans commentaire! " ■> — — REVUE DE LA PRESSE L'État et le Hainaut A propos du procès que va intenter à l'Etat la province du Hainaut, 1' "Indé pendance" écrit : " Le ministre de l'industrie et du travail boycotte la province du Hainaut, voila tout. C'est là une politique dangereuse et pour qui connaît l'état des esprits dans cette province, c'est là une politique de provocation que l'on devrait être unanime à condamner, si l'on a encore dans ce pays le sens de la solidarité nationale. " De 1908 à 1011, l'Etat est redevable de plus de 750,000 francs au Hainaut et comme les subsides de 1912 et 1913 n'ont pas été payés, cette dette se trouve encore considérablement accrue. Le procès que va engager le conseil provincial du Hainaut sera intéressant : il établira aux yeux de tous comment un ministre clérical ose traiter par simple haine de parti une de nos provinces les plus riches et les plus laborieuses. " Une excellente initiative Nous lisons dans la " Gazette " : " Le conseil provincial de la Flandre orientale est entré dans une voie nouvelle en décidant d organiser un concours annuel, afin d'encourager les études supérieures. Les conseillers de tous les partis ont été unanimes à constater un abaissement constant dans la formation de la jeunesse ét une diminution évidente de la valeur des grades ( universitaires. L'encombrement des carrières libérales par des éléments insuffisamment préparés, parce que l'on se borne strictement aux programmes imposés, est généralement constaté ; ce mal ne peut être enrayé que par la formation d'une élite indispensable au maintien du niveau intellectuel et moral du pays. C'est en réalité la demande réitérée d'un subside pour l'athénée des jeunes filles de Gand, d'ailleurs, systématiquement repoussée par la majorité cléricale, qui a donné lieu à cette proposition nouvelle. ______ " Le concours pour ces bourses d'études sera accessible aux élèves des deux sexes, et les bourses seront proportionnées aux résultats du concours pour chaque élève. " Ainsi se constate l'influence évidente de la minorité anticléricale qui a pu faire accepter par l'unanimité du conseil une mesure proposée limitativement et qu'on a maintenant étendue à toute la jeunesse studieuse de la province. " In medio virtus... Analysant un article regrettable récemment paru dans une revuette wallin-gante, le "Bien public" fait ces réflexions que feront bien de méditer les dangereux prophètes du wallingantisme et du fla-mingantisme éberlués : " Nous ne sommes pas d'un tempérament très démonstratif ; mais, tant Wallons que Flamands, nous nous faisons gloire, à d'infimes exceptions près, d'être aussi bons patriotes pour le moins que les Hollandais, les Français, les Anglais et les Allemands. Les grandes fêtes nationales qui ont eu lieu en notre pays dans ces dernières années ont fourni à tous l'éclatant témoignage de nos sentiments. C'est par des démonstrations de ce genre que nous réduirons à son exacte et misérable proportion, et que nous étoufferons dans la honte, le mouvement anti-national dont quelques hurluberlus prennent de temps en temps l'initiative. " — LETTRE DU HAINAUT (Correspondance particulière de La " Flandre libérale 'lJ La province contre l'État. -- L'enseignement technique. — Aox ateliers provinciaux d'apprentissage. - A l'école normale provinciale d'institutrices. Le conseil provincial du Hainaut a, dans la dernière séance de sa session, décidé, à l'unanimité, la constitution d'un comité de juristes, cho; dans son sein et en dehors de l'assemi . chargé d'examiner la possibilité d'en0ager un procès à l'Etat, pour l'astreindre à payer à la province du Hainaut les subsides ordinaires et extraordinaires qui lui sont dus, suivant .engagements pris, pour l'Ecole des mines et faculté politechnique, pour l'Université du travail et l'école industrielle supérieure de Charleroi, pour le musée provincial et divers cours professionnels.Les engagements furent pris et tenus par M. Francotte, ministre de l'industrie et du travail, et son successeur, M. Hubert, après l'avoir suivi dans cette voie, se ravisa en 1908 et, sans retirer les délégués gouvernementaux qui continuèrent à siéger au sein des commissions administratives, ne paya plus. Aux demandes réitérées qui lui furent adressées, il ne répondit d'abord rien, mais devant les insistances, — il y eut même une interpellation à 1a, Chambre, — il finit par déclarer que les subsides arriérés ne seraient liquidés et de nouveau accordés, qua si la province de Hainaut, de son côté, consentait à subsidier les institutions techniques libres de la province, que lui-même subsidiait. à concurrence de fr. 156,611. Le conseil provincial accepta mais, naturellement, subordonna son acceptation à certaines conditions, très acceptables pour tous, mais pas pour le ministre de l'industrie et du travail. Il écrivit à la députation permanente une lettre, dont la lecture a soulevé la, légitime indignation du conseil provincial et a décidé celui-ci à user des moyens les plus radicaux après avoir employé, toute la conciliation possible, pour amener le. Département de l'industrie et du travail à payer les somm.es qu'il doit. Le Département de l'industrie et dui travail est redevable à la province de Hainaut, pour subsides ordinaires à l'ér conome des mines de Mons, à l'Université du travail, à l'école industrielle supérieure et au musée provincial de Charleroi, aux cours professionnels du soir et du dimanche et aux écoles du jour, i'e-plus de 650,000 francs. Et pour oomble, l'Etat qui, aux termes des décisions ministérielles, devait intervenir à concurrence de 50 pour cent dans les frais d'acquisition de matériel, d'outillage, etc., de l'Ecole des mines et de l'Université du travail, a jusqu'ici payé 15,000 francs, au heu de 250,000 fr., en chiffres ronds. Il a donc une dette totale envers le Hainaut, d'environ un million.C'est cette somme qu'on va essayer de lui faire payer. *** Le rapport de M. Romedenne, inspecteur provincial de renseignement technique, donne d'intéressants renseignements sur la situation de l'enseignement professionnel organisé ou subsi-dié par la province de Hainaut. 4,244 ieur.es gens sont touchés par cet enseignement, en y attachant les cours de peinture sur faïence, porcelaine ou émail ; les cours de peinture en imitation de bois et marbre, de modelage artistique, sculpture, dessins d'ornement; les cours de sténo-dactylographie. L'augmentation nette sur l'exeroica précédent est de 546 élèves L'enseignement professionnel proprement dit comprend : les quinze cours du jour, du soir et du dimanche de l'Université du travail, à Charleroi ; l'Ecole des estropiés ; les ateliers d'apprentissage et de perfectionnement de Mons ; les cours de Morlanwelz (fer, bois, automobile) ; les divers ateliers annexés à 'école industrielle de Tournai; les ate-iiars pour 1© bois, à Jurnet, Gilly et Ath ; les ateliers pour la taille des pierres, à Maffles ; les cours de coupei et de confection pour hommes, à Dour, à Binche; a l'école professionnelle des arts et métiers, à Saint-Ghislain ; l'école provinciale de mécanique agricole, à Mons; l'école de sucrerie et d'industries chimiques, à Saint-Ghislain ; les écoles d'horticulture de. Mons et d'à Tournai ; la cours normal pour la formation _ des professeurs de l'enseignement technique ; les cours d'apprentissage et de perfectionnement à La Louvière; les écoles provinciales des textiles de Tournai, Leuzo, Quévaucamps. Le chiffre, global de la1 population des écoles industrielles et professionnelles est da 19,825 unités, chaque élève n'étant compté qu'une fois, même s'il est inscrit pour suivre plusieurs cours. C^est là une situation excellente à tous égards ; les sacrifices que s'imposent les communes de la province se traduisent par des résultats tangibles dont profitent également l'industrie nationale, et les courageux élèves de nos écoles techniques.*** Au nombre d'une quarantaine, conduits par le directeur, M. Massart, les membres de la Centrale d'éducation ouvrière de la Maison du Peuple de Bruxelles ont visité, vendredi après-midi, les ateliers provinciaux d'apprentissage. Us ont été reçus par M. le docteur Caty qui, dans une causerie intéressante autant qu'instructive, leur a exposé le but» et le fonctionnement de l'institution ainsi que l'organisation du dispensaire d'éducation maternelle, de l'Office d'éducation ménagère, des cours d'infirmières et diverses autres œuvres de prévoyance sociales installées à la Maison du Travail.La. visite des ateliers pourvus d'un outillage moderne, ainsi _ que l'aménagement des salles de dessin et des différents locaux a vivement intéressé les membres dé la Centrale d'éducation ouvrière. Us ont été émerveillés des résultats obtenus par ces diverses œuvres qui ont surtout le grand mérite de leur originalité et, quoique relativement récentes, on: déjà donné dès preuves de leur efficacité. îfc** Une centaine de jeunes filles se présentèrent dernièrement aux examens d'entrée à l'école normale provinciale. Cette abondance de candidates est la meilleure preuve que les mérites de cette excellente institution sont bien appréciésL'école est en pleine prospérité, produisait des résultats vraiment remarqua^]- s, grâce au dévouement d'un personnel délite, se consacrant tout entier et sans bruit à la mission qui lui a été confiée. NERVIE/N. Conseil provincial de la Flandre orientale —— SEANCE DU 21 JUILLET La séance est ouverte à 2 h. 20. LE BUDGET DE 1915. Le conseil procède à la discussion dui budget provincial da 1915, en seconde) lecture. Aux articles 2 et 3 du budget, centimes additionnels sur la contribution foncière et sur la contribution personnelle, la conseil provincial est saisi de deux propositions par la députation permanente.La première prévoit une taxe annuelle de 1 % sur le revenu cadastral bâti et non bâti, supérieur à 200 francs ; la seconde une taxa annuelle sur lai valeur locative des immeubles bâtis et fixée comme suit: 3 % sur les immeubles d'une valeur locative de 1,200 francs et plus, 2,50 % sur les immeubles d'une valeur locative de 800 à 1,199 fr., 2 % sur les immeubles d'une valeur locative da 400 à 799 fr., 1 1/2 % sur les immeubles d'une valeur locative inférieure à 400 fr. M. VAN DER HAEGHEN, d'Alost, fait ressortir que l'une de ces taxes, celle sur te revenu cadastral, doit produire 400,000 francs et l'autre sur la. valeur locative doit donner 200,000 francs. L'orateur émet l'avis qu'il eût fallu trouver une répartition plus équitable. On cherche à tirer trop dei ressources du revenu cadastral. Il serait utile d'instituer une commission spéciale chargée d'étudier les ressources budgétaires pour faire rapport au cours de la prochaine session. M. VERWILGEN répond qu'en prér

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This item is a publication of the title La Flandre libérale belonging to the category Culturele bladen, published in Gand from 1874 to 1974.

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