La Flandre libérale

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s.n. 1914, 19 May. La Flandre libérale. Seen on 16 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8g8ff3mn2x/
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40e innée - Mardi 19 Mal 1914 QUOTIDIEN. -10 CENT. H. 189 — Mardi 19 Mai 1914 LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS 1 mois. I mois. | mois. 1 «a. BELGIQUE : Fra 2.00 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE i Fr. 3.75 9.00 18.00 36.00 On a'abanna aa bureau du fournal al dans loua les bureaux d« posta RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE 6AND, I, RUE DU NOUVEAU BOIS, l, GAND ABONNEMENTS ET ANNONCES : Il -- RÉDACTION — T/SUnhnTiA SIC? Télénhona f 38 ANNONCES Ponr la viïïe et les Flandres, s'adresser an bnreaa lonrnal. _ Pour le reste du pays et l'étranger, s'adresser & l'Office de Publicité, rue Neuve. 36. à Bruxelles. Le Manifeste de l'Association libérale — L'Association libérale constitutionnelle et démocratique de l'arrondissement de Gand-Eecloo vient d'adresser aux électeurs le manifeste suivant : Gand1, le 15 mai 1914. Messieurs^ Les élections de 1912 n'ont donné au gouvernement, pour tout le pays, qu'une majorité de 80,000 voix. L'iniquité de notre régime- électoral en fit résulter une majorité parlementaire de 16 voix. Ces élections ne furent pas une victoire pour les idées cléricales ; M. de Bro-queville, chef du cabinet, en fit en pleine Chambre l'aveu formel ; il promit de gouverner avec modération. La majorité obtenue par le parti clérical est le résultat de la calomnie, de la corruption et du mensonge. Les cléricaux avaient odieusement menti en assimilant les libéraux à des Bonnot, à des Garnier. Ils avaient cyniquement corrompu en octroyant jusqu'au matin des élections les faveurs gouvernementales les plus injustifiées. Ils avaient menti en déclarant solennellement qu'ils ne créeraient ni impôts plus lourds, ni charges militaires nouvelles ; en promettant la paix scolaire. Leur mauvaise foj trompa le pays, ils étaient sauvés. Le danger passé, le parti clérical renia tous ses engagements. Au lendemain du scrutin, il proposa et fit voter le service militaire général qu'il avait combattu ; il fit voter pour 40 MILLIONS d'impôts nouveaux; il achève de faire voter une loi scolaire sectaire et in-con stitutionn elle. Voilà l'histoire d'hier. C'est l'histoire de tout son règne. En 1884, îeg cléricaux ont conquis Ie pouvoir au cri de : " A bas les impôts... plus un homme... pius un canon I " Or, en 1884, le contingent annuel était de 13,300 hommes. En 1914, il s'élève à 33,000 hommes.. Pour la seule défense d'Anvers, le gouvernement clérical a fait valoir la somme fabuleuse de 150 millions de francs. e La dépense est' faite, les canons sont e payés, mais... Anvers n'est pas défendu1, - et l®s canons sont toujours en Allemagne. En 1882, les impôts nouveaux ne s'élevaient qu'à 15 MILLIONS. Le gouvernement clérical les a tous cOn» servés, et, de plus, depuis lors, les impôts indirects ont triplé et se sont élevés de 55 1 à 161 millions de francs. P En 1884, la dette publique était de un millard; elle dépasse aujourd'hui le chif= fre effarant de 5 milliards. 3 En 1914, les budgets pour la Belgique, votési par la Chambre, sont en déficit de 6 MILLIONS et le budget du Congo de 21 millions. e B Ces chiffres sont tristement éloquents ; ils révèlent une situation financière angoissante. Et cependant les chemins de j fer sont désorganisés, les travaux publics entamés restent inachevés et improduc-j. tifs... les ressources nécessaires pour les g lois d'assurance sociales font défaut. Messieurs, î Conserverez-vous plus longtemps vo-s tre confiance au parti qui accule le pays à la déroute financière ; qui consacre le s triomphe de l'enseignement privé et con-; fessionnel sur l'école publique, ouverte à tous, tolérante et pacifique; au parti S qui foule aux pieds la Constitution, rôve de supprimer la liberté de conscience et j, tefuse l'égalité politique parce qu'il ne peut se maintenir que par la fraude et t l'injustice de nos lois électorales 1111 Messieurs, l'heure est grave. 3 Fortifier ou maintenir la majorité cléricale, qui ne cesse de vous leurrer, c'est condamner la Belgique aux pires désastres.Entre les deux partis extrêmes, le parti libérai demeure seul le défenseur attitré de la liberté de conscience, de l'école pu» blique sérieusement organisée et acc©ssi-t ble à tous ; il peut seul conserver l'Ordre social, réaliser l'honnêteté dans la gestion financière, et instaurer l'égalité politique pour tous les citoyens. i/ Messieurs, vous assurerez le triomphe de ces idées, en votant pour ^ * crrcntiro . uummu uc n aiits. i ae ces îaees, en votant pour j CANDIDATS EFFECTIFS : MM* ï%SSrîïSrE\?£Sîr' bourgmestre de deput? sorïanï. MECHELYNCK, ALBERT, avocat, député sortant. BUYSSE, ARTHUR, avocat, député sortant. LIPPENS, PAUL, ingénieur, député suppléant sortant BODD™ERHFN°p?OLPHE' aV0Cat' COnSei!Ier P-Lial. I)F SAFrtHF» Srfp ' conseiller Provrâcia!, député suppléant sort. I)E SAEGHER, EMILE, ancien notaire à Bottelaere VAN D^ÏNEtV-ÏÏARLES' directeur de banque à Eecloo. TFPT7WFII t p-rTlétaire> b0U]*mestre de Bouchante*. riTTFP fMiTP industriel, conseiller communal à Gentbrugge. l ÂrPAi^r conseiller communal à Mont-St-Amand LAGRANGE, EMILE, industriel à Deynze. CANDIDATS SUPPLÉANTS : MM, LIPPENS^ PAUL, ingénieur. DE SAEGHER, RODOLPHE, avocat BODDAERT, HENRI, avo at. DE SAEGHER, EMILE, ancien notaire. CHA**LES> directeur de Banque. VAN ZELE, JEAN, pronriétaire. POUR LE COMITÉ CENTRAL : Le secrétaire. Le président, Hubert FRAEYS. Rem| DE moDER Votez pour les libéraux sous le N° 2 dans la CaSe au=d®ssus de la liste. L'élection du 24 mai Nous tenons à appeler l'attention de nos amis sur l'importance extrême de ''élection prochaine et sur le devoir 'lui leur incombe de mettre leur influence individuelle au service du parti libéral et de ses candidats. Les élections de 1912 ont été mauvaises, sinon pour nos idées, dont quelques-unes ont été réalisées par nos adversaires cléricaux, tout au moins pour notre influence parlementaire, et ce serait un malheur public si un fléchissement nouveau devait marquer le prochain scrutin. Ce serait le découragement, à l'heure même où entre les deux partis qui entendent imposer au pays des solutions extrêmes, un parti libéral puissant devient de jour en jour plus nécessaire. Cette seule considération doit suffire pour dicter, tant aux modérés qu'aux radicaux, leur ligne de conduite : voter et faire voter pour la liste libérale. A G and, notamment, ce devoir est impérieux. Nous ne savons pas ce qu'y sera l'élection, ni comment le corps électoral jugera la réforme militaire, la ; revision de notre législation scolaire au profit des congrégations, les gaspillages financiers, et les impôts nouveaux. Nous pouvons pourtant augurer que nos ultra-modérés, effrayés jadis par le cartel, reviendront tous à leurs anciennes amours. Les cléricaux, • d'autre part, vont incontestablement perdre nombre de voix au profit des démocrates flamingants, comme les socialistes ont à compter avec la liste des dissidents. La conquête d'un quatrième siège n'est donc pas impossible, si pas une voix libérale ne fait défection, sous aucun prétexte. Nous disons sous aucun prétexte, parce que nos amis devraient vraiment être d'une naïveté désesnérante, pour se laisser prendre aux appels intéres- V. ses qui leur sont adressés à la fois par tous leurs adversaires, surtout par les cléricaux et les socialistes. Tous pronostiquent que les libéraux sont certains de" conserver leurs trois nt sièges avec un bel excédent, mais tous lu1, reluquent cet excédent. Tous vou-ie. draient détacher à leur profit un millier le- de voix : les démocrates-flamingants et les socialistes dissidents, sous nrétexte ln, d'atteindre un quorum impossible, les )ts cléricaux pour conquérir un siège nou-r- veau et les socialistes pour conserver le siège de M. Lampens. Si, par impossible, ces suggestions devaient être écou-un tées, tous ces larrons, au lendemain de l'élection, ne sauraient aucun gré aux libéraux de leur étrange désinté-ie, ressement et, comme de juste, leur de riraient au nez. de Nous sommes d'autant plus autorisés à prêcher le ralliement de toutes les iS. forces libérales, sans aucune exception, que nous savons, de bonne source, que de 1' Association libérale n'a rien négligé pour assurer le succès de ses candi-108 dats. Elle mène une campagne électo-IC raie pratique et prudente quoique dis-es crête. Partout où ses délégués locaux le jugent utile elle organise des meetings. Ses candidats s'y prodiguent, avec l'aide d'orateurs et de propagan-7<y- distes avisés. ■ys La propagande par brochures, tracts le 'et publications diverses a été poursui->n- vie depuis deux ans, sans défaillance •te et sans interruption, tant à la campa-rti gne qu'en ville. Notre vaillant con-ve frère le Vaderland a mené une belle et campagne, et nous-mêmes croyons ne avoir fait de notre mieux pour éclairer et l'opinion publique. i A nos amis à faire le reste.. Ils sont nombreux parmi nous ceux qui disposent d'une influence considérable sur nombre d'électeurs hésitants, par leur lé- caractère, par les services rendus à la ist chose publique et aux intérêts privés, is- Nous comptons sur eux pour qu'ils fassent les démarches nécessaires autour rti d'eux. S'ils remplissent leur devoir ré nou's enregistrerons un beau succès et ►u- l'avenir fera le reste. si- * Echos & Nouvelles Lei pallnodks de M. Yerhstgen Le V o 1 k n'est pas satisfait parce que nous avons trop longuement insisté sur '■ les savantes pirouettes qu'a exécutées M. Verhaegen. Il paraîtrait que M. Ver-haegen n'a pas cessé un instant d'être logique avec lui-même; on peut parfaite- 1 u'cfit, suivant notre confrère, plaider à Bru^lf® cause s.igner_à p.n. manifeste où l'on s'affirme ir- « "V •ss?'" °° palinodies. Comprenne <lul P.,11 . ' " , ■ Le Volk, d'ailleurs, - l1 fc ^ , rendre justice, — n'insiste pas: caus qu'il defend est trop mauvaise. ; La Renie belge Pendant la campagne, électorale de ( 1912, aux critiques de l'opposition mon trant combien, par suite de la déplora- ] ble gestion financière cléricale, la rente belge était tombée en défaveur, le» propagandistes catholiques opposaient, pour prouver que le mal était général, ces chiffres relatifs à la valeur de certains fonds d'Etat à cette époque : 3 p. c. or russe, 83 ; 3 p. c. allemand, 82 ; 3 p. c. Pays-Bas, 80 ; 3 p. c. Belge, 88. Et les journaux ministériels en concluaient que la Belgique était donc en meilleure pose quo les autres nations. Nous leur répondions: la Belgique a, en matière de fonds_ d'Etat, une place qu'elle doit à des circonstances, spécia^ les: elle n'a à entretenir ni armée ni marine, commei les trois autres Etats auxquels vous la, comparez. Mais voilà qu'aujourd'hui, malgré cette situation favorisée, le cours de. la Rente belge est tombé bien en dessous de ceux qui avaient servi d'exemple: 3 p. c. or russe 87,80 ; 3 p. c. allemand, 79; Pays-Bas, 01,25 et Belgique, 76,80!! *** On meeting libéral troublé par les socialistes Un meeting organisé dimanche au Cirque des Variétés, /à Liège, par les Libéraux-Unis a été troublé par les socialistes qui y étaient venus nombreux. M. Magis, qui présidait, avait annoncé que, puisque les socialistes avaient manifesté le désir de poser des questions a.ux candidats au sujet de la revision, la parole serait donnée à M. Troclet après que MM. Devèzei et Hymans auraient parlé. Des. interruptions ont marqué 'e commencement du discours de M. Devèze qui a pourtant pu faire le procès du régime clérical et développer le programme libéral. Mais lorsque. M. Hymans, qu'une partie de la salle acclamait, gagna la tribune, le tumulte, devint tel, il y eut, X dans la salle, tant de colloques, que M. * ,s Magis se décida à lever la. séance. On ne peut que déplorer de pareils incidents. . < , s , Consternation • .s ■- t- Nos organes cléricaux sont consternés : r le gouvernement français a décrété la fermeture du refuge d'Anmapes, dont il tolérait le maintien parce qu'il abritait des petits-frères âgés et infirmes et qui 3 n'était autre, en réalité, qu'une officine 1 i- de fraudes électorales. 1 e La décision porte que les frères âgés [- et infirmes hospitalisés, à Annapes pourront être transférés dans les autres établissements de l'espèce dont le gou-^ vernement français continue à tolérer e l^ejxLstencu ; elle revêt donc davantage î- le caractère d'un avertissement et d'une r leçon qu'un acte d'autorité. N'importe. Nos journaux catholiques ; g y vont de leur couplet pleurard sur ces . ,s infortunés et innocents vieillards obligés de quitter leur asile et dépaysés bru-1 ' talement. ® C'est toujours la même chose. Quand é Mgr Montagnini, oublié adroitement en i- France par la nonciature, a été forcé de î- fermer l'office de conspiration contre le gouvernement républicain qu'il avait x créé à Paris, et quand le gouvernement * -a saisi les papiers de ce conspirateur, les cléricaux ont crié au scandale. Il faudrait tout tolérer de leur part : le principe est que l'on ne se défend pas contre l'Eglise. Us ne sont pas en- < core parvenus à comprendre que le " tant va la cruche à l'eau... " est vrai pour eux comme pour les autres. e Ca ne prouve pas en faveur de leur intelligence. i- 0 Le monumsDt de léopold II s r On .songe, paraît-il, à édifier place du Trône, à Bruxelles, le. monument de t Léopold II. U est depuis longtemps < question d!e désaffecter les écuries du Roi i . qui s'étendent de la place du Trône jus- qu'au Jardin des Académies. On profite- 1 r rait de la circonstance pour raser ce bâ-a timent et y placer le mémorial du grand " 3. Roi défunt. j- C'est d'u moins l'idée que l'on caresse [r- haut lieu, dit-on. -r %%% it Christian X 1 On a. déjà conté pas mal d'anecdotes au sujet du roi de Danemark. En voici une dont on appréciera la saveur : Christian X, malgré son aspect martial et sa haute stature, est un souverain fort débonnaire. U aime à se promener sans, escorte parmi ses sujets. Dernièrement, à Copenhague, il vit venir dans la rue un groupe de jeunes gens -ni, la casquette sur l'oreille, se .e campaient fièrement devant lui. Sans ir s'émouvoir, le monarque danois s'avan->s ça en souriant à leur rencontre, et ôtant r- son chapeau1 : e — Pardon, je vois que vous ne me1 >_ corfnaissez point. Permettez-moi de me à, présenter. Je suis Christian X. ^ Les autres, confondus, saluèrent à r_ leur tour. u Le roi de Danemark détient, parmi a les souverains, le record de la taille. ^ C'est d'ailleurs là une tradition de famille. Les rois de Danemark ont, en ef-fet, toujours été fiers de leur haute ,e stature, et le monarque actuel, avec ses six pieds quatre pouces, n'est qu'un nain à côté de Christian 1er, qui mesurait huit pieds, c'est-à-dire 2 m. 40. Il est enterré dans la cathédrale de Rus-kild. On ne lui a élevé aucun monument; pour conserver son souvenir 0 d'une manière durable, on a seulement 1 gravé un trait sur un pilier à 2 m. 40 .au-dessus du sol. t *** Le prétendu dtrdfei de l'ex-rel Hancël s Les journaux ont annoncé, puis dé-r menti, que la jeune femme de l'ex-roi '■ Manoël serait en instance pour obtenir ■ !s à Rome l'annulation de son mariage, fc On ajoutait même que le prince de rio-e henzodlern allait arriver à Twinckenhanï pour emmener sa fille. Informations pri-i, ses auprès du marquis de Lavrado, se-e crétaire du roi, tout cela est pure in-i,- vention, affirme le correspondant lon-d donien de 1' "Eventail". Le roi l'a auto-;s risé à le déclarer publiquement,. Un seul détail est exact. Le prince de Hobenzol-t- lern est, en effet, attendu à Twickenhajn, a mais il s'agit d'une simple visite, qui se is prolongera pendant, plusieurs semaines : et n'a absolument rien de commun avec [, les bruitg, malveillants que l'on fait i courir. 1* '3Cf1Tc Le talli vigoérlen u Le succès toujours grandissant du ré- •s pertoire wagnérien, que la " saison " de fin de campagne, au théâtre de la Mon- " naie, entretient pieusement, a eu des ré- i- sultats assez amusants, écrit un confrère it bruxellois. is Les bureaux d'état-civil de l'agglomé- a ration bruxelloise enregistrent un nom- is bre croissant d'actes de naissance dont it les "titulaires" portent un prénom tiré e de 1' "Anneau du Nibelung" ou des au- ;e très opéras de Wagner. 3- Ce que l'on trouve depuis quelques an- î- nées des Eisa, des Sieglinde, des Senta, des Siegfried, des Walther, des Eva, qui r- vagissent, grandissent et attestent, pour i- les historiens à venir, la généralisation t, du culte wagnérien, est inimaginable. H) ' I " U sens flo scraliQ nu 84 mai „ ils Une brochure cléricale Nombreux sont les .libéraux qui ont reçu cette brochure cléricale, prétendû-ja ment écrite par un libéral indépendant, il Ecoutez le bon apôtre.: lit |Uj; " Commet tous les libéraux nous redou-ne tong l'esprit clérical. La conviction que nos adversaires' professent de posséder la ;és vérité suprême est dangereuse (p. 8). ies •es II n'a pas de haine pour le socia-lU" lisme. •er " Il (le socialisme) est né du désir des hommes les plus humbles d'améliorer leur sort et d®. préparer à leurs enfants '®9 un. avenir plus assuré. Cette; préoccupa^-tion est un gage de progrès moral et raa-| ' tériel : elle a droit à tout notre respect, à toute notre! sympathie. Beaucoup d'es-. prits élevés qui ont consacré leurs efforts à cette cause ont obéi aux sentiments les plug nobles du cœur : la pitié, la soif de •i® justice, le souci, de la dignité de l'hem-tifc me, (page 6). ^ U est partisan de l'enseignement neutre ; t : ad " Nous professons que l'enseignement :n- doit être indépendant de tout dogme. 1e-le ligieux ; qu'un enseignement neutre res-ai pecte toutes les convictions et qu'il est par conséquent de nature à satisfaire tous ur les pères de famille", (page: 9). Il regîette que le cartel ait retardé la chute du gouvernement clérical, car, dit-il : lu Je " U ne fallait pas. de cartel pour ré-ps duire. le parti clérical à l'impuissance,, oi Sa majorité s'effritait d'elle-même. ls- Qu'importait que le parti libéral perdît ;e- des voix à gauche s'il en gagnait à droi-â- te ? L'opposition grandissait et une poli-id tique de conciliation s'imposait", (p. 7). se _ Lui aussi, comme tous les libéraux, il redoute l'esprit clérical. ' La conviction que nos adversaires professent de posséder la vérité suprême est dangereuse. " e? Après cette profession de foi on s'at-C1 tendrait à voir le bon apôtre conclure ir à la nécessité de voter pour les candi-.,e_ dats libéraux. Il n'en est rien. Tout o- au contraire, il engage ses lecteurs à ts. voter pour les partisans du vote plural, re- malgré son injustice, parce qu'il le e| considère comme une garantie de sa-gesse et de_ modération dans la gestion n_ de nos affaires communes et dans I'éla-nt boration de nos lois sociales, (page 1.) U repousse le suffrage universel, non ae1 qu'il trouve le système électoral actuel ne plus juste, mais toute sa sympathie pour le parti socialiste, ne l'empêche pas d'en avoir peur, et si le suffrage universel devait amener ce parti au e, pouvoir, on peut craindre qu'il n'en a- abuse pour consacrer les ressources du 'f- pays au profit exclusif de ses mem-te bres. (page 7.) in La poltronnerie n'est pas un beau u_ sentiment, cependant c'est.à elle qu'il U fait appel pour gagner des voix au paris- ti clérical. u- Mais que fait donc le gouvernement clérical des ressources du pays? Ne les 40 consacre-t-il pas, lui, au profit exclusif de ses membres? Ses lois sociales sont des lois de façade, sa loi scolaire ne servira que le parti clérical. Toutes les œuvres cléricales, mutualités, syndi-jé- cats^ écoles ménagères, reçoivent des •oi subsides de l'Etat, les libéraux sont iir exclus systématiquement de toutes les ?e. fonctions publiques. Les finances de l'Etat sont mises au pillage pour l'E-ri_ £lise et le parti qui la soutient. Per-3e_ sonne ne sait ce que ferait le parti soin- cialiste,_ s'il venait au pouvoir, car pour m- le savoir, il faudrait d'abord qu'il y ul a™ve' ce'a ne paraît pas prochain. ^ Mais le parti catholique est au pouvoir — et nous l'en voyons abuser se de la façon la plus éhontée, pour le ies seul profit de ses adhérents et de ses créatures. L'égalité des Belges n'existe II plus que dans la Constitution. Les cléricaux sont devenus une caste privilégiée dans l'Etat. Ce n'est pas là un péril possible, c'est un mal actuel. L'oppression cléricale existe, mais, de celle-là, notre jésuite ne la craint pas. ,n. Il a de bonnes raisons pour cela, ré- Il est partisan, dit-il, de l'enseigne-:re ment neutre, mais il n'en approuve pas moins la loi Poullet, parce que si l'école confessionnelle doit être une pé-,nt pinière d'électeurs cléricaux, ce n'est Lré pas une raison pour en priver les pères mi- de famille qui la réclament pour leurs enfants, (page 9.) j;n" Il déplore que le cartel ait retardé la chute du gouvernement clérical qui, )ur il le reconnaît, écarte systématique-on ment les libéraux des fonctions publiques, qui a brisé la carrière d'hommes éminents pour des raisons politiques, qui veut imposer l'enseignement confessionnel à tous les enfants, dont les journaux tiennent les élèves des, écoles neutres pour de la' graine de bandits, qui a glorifié Brifaut ! (page 12), et tout cela... pour engager les électeurs indépendants à voter pour le gouvernement, auteur de toutes ces turpitudes.Pour quel motif demanderez-vous ? Parce qu'on doit redouter des représailles.C'est toujours à la peur que le courageux anonyme fait appel. C'est la peur qui a entraîné, il y a deux ans, des électeurs à se séparer du parti libéral, c'est elle qu'il cherche à réveiller en eux. Rétablir la justice, réparer le mal fait, il appelle cela des représailles. Ce jésuite masqué voudrait bien nous faire jouer le rôle du guillotiné ' par persuasion. i Mais il y a plus "! ! Il traite d'esprits débiles, ceux que > retiendrait la honte de trahir leurs principes en votant pour les cléricaux le 24 mai. D'avance, il justifie la trahison ! il est prêt à la louer.- Et cela ne surprend pas de la part d'un jésuite. Cette brochure est l'œuvre d'un clé-. rical, doublement jésuite, et elle sera ^ jugée comme telle par tous les honnê-. tes gens. '' Personne ne s'y laissera prendre. ; Au surplus, de pareilles manœuvres ne nous déplaisent pas. Elles montrent de quoi nos adversaires sont capables pour être victorieux au scrutin. Elles détourneront d'eux tous les gens de cœur qui peuvent encore avoir . conservé quelques illusions sur leur loyauté et leur sincérité. a REVUE DE LA PRESSE —t—• Bons apôtres La presse d'opposition a tort, parait-il, de généraliser et de conclure de l'incident de Lille que les fraudeurs opèrent spartout et s'apprêtent à passer la fron-tière et à envahir la Belgique, le 2b mai, pour sauver le gouvernement clériccd. Avec ça, dit le "Matin" d'Anvers, < que les journaux catholiques n'ont pas annoncé, comme une magnifique preuve , do courage civique, que la colonie belge de Rome va se mobiliser en corps pour venir voter, organisant un voyage col-1 lectif qui tiendra du pèlerinage et de la partie de plaisir. L'article 56 du code électoral porte cependant bien que " le domicile électoral du citoyen est au lieu de sa rési-. dence habituelle, c'est-à-dire au lieu où il habite d'ordinaire avec sa famille ". Mais, en dépit de cet article, les catholiques belges fixés à Rome trouvent moyen de conserver leur domicile électoral en Belgique. C'est de la fraude avouée, proclamée et la presse catholique en tire même vanité.Rome est pourtant loin. Qu'est-ce que cela doit être pour tous les Belges catholiques fixés en France, en Allemagne, en Hollande, etc. ? Et nous aurions tort de généraliser! Quand on paie le voyage d'un Belge établi à Rome, on paye encore bien plus facilement celui d'un Belge habitant Roubaix ou Halluin. Et les subsides aux congrégations, aux organismes catholiques, dont remploi n'est ni justifié ni contrôlé, ne sont pas faits pour les chiens caniches. 1 C'est très bien organisé et nos cléricaux sont passés maîtres en ce genre d'exercices. Cartel clérico-socialiste Les syndicats allemands sont en émoi: le gouvernement se propose, parait-il, d'adopter des réformes importantes à la législation sociale; il serait question notamment de mesures restrictives du droit de coalition. Aussi la puissante Société pour la réforme sociale a-t-elle organisé la semaine dernière, à Berlin, une réunion de protestation où étaient représentés, entre autres, les délégués des principaux syndicats ouvriers. Or, que vit-on à cette réunion? Le correspondant allemand du clérical Journal de Bruxelles nous l'apprend: " Les syndiqués, chrétiens, — lesquels ont beaucoup à pâtir des procédés en usage parmi les socialistes, — se sont unis à ces derniers et, sans aucune allusion à leurs griefs, ont énergiquement protesté contre toute mesure spéciale de protection." A rapprocher de l'offre non déguisée de la catholique et antiparlementaire Action démocratique dont nous parlions l'autre jour: " Le syndicalisme chrétien ne repousse aucun concours, qu'il lui soit même apporté par d'autres classes sociales, voire par des hommes inféodés à une politique, à une condition toutefois: c'est que ce concours soit radicalement désintéressé et que l'autonomie absolue du syndicalisme chrétien reste sauve."

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This item is a publication of the title La Flandre libérale belonging to the category Culturele bladen, published in Gand from 1874 to 1974.

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