La Flandre libérale

1864 0
14 November 1918
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1918, 14 November. La Flandre libérale. Seen on 16 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/h41jh3fn7v/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

44e Année. — Jeudi 14 NoTembre 1918. PRIX: 10 CENTIMES N° 3. — Jendi 14 Novembre 1918. FLANDRE LIBÉRALE ANNONCES : — Pou;- le tarif, s'adresser au bureau du journal - RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE GAND, I, RUE DU NOUVEAU BOIS La famille Royale à Gand Hommage au Roi ei à i'arraéa Nous saisissons la plume sous le coup de l'émotion profonde, intense, produite sur nous par i'accueil grandiose que la poprulatioi^ gantoise a fait à notre Roi, rentrant a Gand, à la tête de notre magnifique et victorieuse armée. Les expressions manquent pour rendre le caractère émouvant de cette manifestation inoubliable. Jamais, pensons-nous, le souverain d'une nation démocratique n'a été acclamé avec plus de sincérité, plus d'enthousiasme par un peuple en délire; jamais des soldats victorieux n'ont été accueillis par des manifestations plus chaleureuses de patriotisme. Qui pourrait oublier ces acclamations formidables, cette multitude de bras levés s'agitant avec frénésie, ces yeux mouillés que la joie emplissait de larmes bienfaisantes ï Le Iloi et l'armée ont dû sentir profondément la sincérité de la reconnaissance populaire si spontanée, si enthousiaste.Cetfe manifestation n'était qu'un trop faible tribut pour la dette immense que la Patrie a contractée envers ces hom- 9 mes, ces géants, qui, pendant quatre ans, j dans les marais de l'Yser, au prix de i tous les sacrifices, ont défendu l'honneur ? et la liberté de la nation belge avec une énergie, un héroïsme qui les rendra im- i périssables devant l'histoire. Ces mâles "soldats de la Belgique rede- \ venue libre, Flamands et Wallons, unis \ sous le drapeau tricolore et défilant par \ une claire journée dans les rues de notre j vieille cité, entre les monuments anciens, témoins impérissables de l'antique splen- i deur des Flandres, étaient l'incarnation j même de. la Patrie. Nous le^ saluon:: avec le respect que l'on doit à ceux qui ont accompli avec simplicité, avec noblesse, leur devoir, tout j leur devoir. —o— Nous manquerions au devoir de l'hospi- j talité si nous ne faisions pas une mention particulière, de l'accueil enthousiaste que notre population a fait aux délégués des j armées alliées. La sympathie de notre peuple leur est éternellement acquise. (Voir notre compte-rendu en " Dernière ; heure "). . i La Béïolflîioii ea Âllwgso Le chancelier Max de Bads effre sa démission L'Empereur ayant omis de faire connaître, le 8 courant, la décision prise par lui concernant une abdication éventuelle, le chancelier, prince Max de Bade, a offert à l'empereur de se démettre de ses fonctions. L'Empereur a prié le prince Max de s'occuper des affaires de la chancellerie impériale jusqu'à ce qu'une décision ait pu être prise par lui, ajoutant que celle-ci n'aurait pas tardé. Cest le groupe des socialistes démocrates qui a, assure-t-on, exigé l'abdication, mesure à laquelle les autres partis de la majorité du Reichstag n'ont guère fait d'opposition.L'agitation politique en Allemagne A Berlin, le général von Linsingen a interdit des réunions politiques projetées i par le parti socialiste indépendant. La for- j mation de conseils des ouvriers et soldats i a de même été défendue par ce général, commandant supérieur des Marches du Brandebourg. Le V o r w a. r t s, se basant sur cette double interdiction, contraire aux; libertés consenties par le nouveau gouvernement, exige la révocation du vénérai von Linsingen. Des manifestairâojis importantes, mais calmes, se sont produites à Berlin.Des troubles se sont également produits à Kiel, à Hambourg, à Hanovre, à Oldenbourg, à Cologne et dans d'autres villes allemandes. Ouvriers et soldats ont mis en liberté les détenus politiques, et même, dans leur précipitation, des criminels de droit commun. De nombreux officiers ont été dépouillés de leurs épaulettes et ie leur épée. De Magdebourg, on< signale l'interruption du trafic par chemin de fer. Un peu partout, des conseils d'ouvriers et de soldats se sont constitués. A JEiel, le député Noske a été jurami président du conseil des ouvriers et soldats et gouverneur. Dans le même port de Kiel, une mutinerie grave avait éclaté à bord des navires de la flotte de guerre. lie navire K ô n i g fut attaqué en premier lieu, le commandant et 20 officie Ta fu-rent tués. Les navires Kaiser et S c h 1 e s -w i g ont hissé le drapeau rouge. L amiral Souchon, qui occupait les fonctions de gouverneur de Kiel, a été arrêté par les rebelles. Les troupes de cavalerie envoyées cont-e les mutins ont été forcées de battre en retraite.L'agitatioa à Berlin Berlin, 9 novembre. — Al heure parut j une édition spéciale du V o r w â r t s, pu- y bliant ce qui suit: " Le conseil des ouvriers et soldats de Berlin a décidé la grève générale. Toutes les affaires sont arrêtées. On veille à l'approvisionnement indispensable de la popu- J lation. Une grande partie de la garnison I s'est mise à la disposition du conseil des ouvriers et soldats, par compagnies entières, avec mitrailleuses et canons. Le mouvement est dirigé de commun accord par le 1 parti social-démocrate allemand et par le j parti socialiste-indépendant. Ouvriers et soldats,- travaillez en vue d'assurer le maintien de l'ordre. Vive la république sociale ! " Les conseils des ouvriers et soldats i La Gazette de Cologne donne des détails concernant la journée de same-di à Berlin. D'imposantes manifestations^ se sont produites après midi. Des centaines de mille personnes se rassemblèrent Un ter den Linden. De toutes parts, soldats et ouvriers fraternisent. Des acclamations saluent les autos militaires, remplies de soldats et de civils, et parées du drapeau rouge. Devant le bâtiment du V o r w â r t s, siège de la direction du parti social-démocrate, défilent après deux heures des délégations de soldats venus des casernes. Les compagnies chargées du service d'ordre, qui passent en automobile, font halte et fraternisent avec la foule au milieu d'une grande allégresse. —Q-^ Berlin, 9 novembre. — Des conseils d'ouvriers et soldats se sont constitués dans toute la partie occidentale de l'Empire. Dans tout le bassin industriel de Dortmund à Duisberg, les gares de chemins de fer sont occupées par des membres du conseil des ouvriers et soldats qui désarment tous les militaires. L'ordre n'est troublé nulle part. —o— Berlin, 10 novembre. — Les matelots de Wilhelmshaven ont envoyé par aéronef une délégation à Berlin. Le terrain d'aviation de^ Johannistal a été occupé par les ouvriers, afin que le navire aérien puisse atterrir sans difficultés. Trois mille matelots de Kiel sont en marche., Un député social-démocrate s'est porté à leur rencontre afin de se mettre à leur tête. Les bureaux de l'Agence Wolff j Berlin, 9 novembre. — Les bureaux de l'Agence Wolff ont éjg occupés aujourd'hui midi par le conseil des ouvriers et soldats. Depuis 3 heures, les services d'informations de cette agence sont soumis à la censure préventive du conseil des ouvriers et soldats. L'occupation des bureaux s'est faite sans difficultés, en sorte que le service de renseignements pour la presse allemande n'a pas subi d'entraves de ce chef. Le noBveaM chancelier . Berlin, 10 novembre. — Le député socialiste Ebert a été nommé chancelier. Le Chancelier d'Eapire prend îe pouvoir es mains Berlin, 10 novembre. — Hier, peu avant deux heures, une auto, pavoisce de drapeaux rouges, conduite par des ouvriers et des soldats armés, arriva devant le palais du chancelier de l'empire. Le député Ebert eii descendit et entra dans le bâtiment, duquel sortirent en même temps des membres du cabinet de guerre. A deux heures, le chancelier d'Empire Ebert a pris possession de ses fonctions. Un appel aux officiers de la garnison de Berlin et alentours exhorte au calme et au bon ordre et enjoint a officiers d'éviter toute effusion de sang. Cet appel porte les signatures de von Gohre, membre du Reichstag, Rosz, lieutenant du département extérieur du commandement suprême dé l'armée, Sii-dekura, Tibertius, lieutenant de réserve dans le régiment d'infanterie de la garde. Au sein du nouveau gouvernement, les-socialistes indépendants auraient obtenu trois sièges. Comme représentant des pa"tis non socialistes, Erzberger (centre), Gothein (parti progressiste) et le baron Richthofen (nationaux libéraux1) feront partie» du gouvernement. _ L'accord avec les partis bourgeois semble cependant n'être pas encore complet. Les points suivants seuls sont acquis:Jusqu'ici, le nouveau gouvernement est composé ainsi qu'il suit : Ebert, chancelier d'empire; Landsberg et Scheidemann, ministres sans portefeuille. Les sièges de vice-chancelier et de seconds secrétaires d'Etat sont occupés par des socialises indépendants. Scheiïch demeure ministre de-la guerre. Le Dr Gôhre lui est adjoint. Il n'a' pas encore été décidé qui sera commandant supérieur des Marches. Berlin, 9 novembre. — (Officiel). — Nous apprenons que le ministre de la guerre s'est mis à la disposition du nouveau gouvernement, en vue d'assurer l'alimentation ultérieure de l'armée et la solution des questions se rapportant à la démobilisation.tsa, République! Devant le bâtiment du Reichstag, un immense rassemblement-s'est formé. Après deux heures, le leader Scheidemann paraît au balcon et annonce, en termes enflammés, au milieu de l'allégresse générale, la Constitution de la république allemande et l'abdication des Hohenzollern. L'Etat démocratique vient de remporter une victoire éclatante. L'orateur engage la foule à ne point souiller ce noble mot et à appuyer le nouveau service d'ordre-, qui est confié à Gôhre et à Scheiich. Départ du roi de Bavière Des témoins oculaires affirment que, malgré les avertissements qui lui étaient

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La Flandre libérale belonging to the category Culturele bladen, published in Gand from 1874 to 1974.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods