La Flandre libérale

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27 September 1914
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s.n. 1914, 27 September. La Flandre libérale. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2f7jq0vd0v/
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40' innée - Dimanche 27 Septembre 1914 QUOTIDIEN. -10 CEMT, H. 270 — Dimanche 27 Septembre 1914 LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS l Bois. I «oit. 0 SMËc S 9k BELGIQUE s ft«, 2.00 4,00 8.00 SiuG® 3ÏMIQN POSTMJS 8 Wto 8.75 9.00 S8J® MAS , Sa s'alHM sa tami in |iarnaî if fans Mui m tarons it peeli I rTlf- I I II I I ■■—■■Il III II I II III — wiwm ni mi m m ■■ h ,acm-c«>eoBK i ■ w i ai m—rtnirr- -■ ■- - i n ■ i iMM—ano— ■ ■■■iiignacap—■mcmaamai i 11 ■ i m l mmnrnaj i n i i i 11 i. 1ÊM6TKI, iOMINISTBArOI H OfFMMBMS «Ail, i, RUE DU NOUVEAU BOIS, i, MM ÛS9MHIEMENTS ET ANN0N6ES S JJ . — 1 Ê © A @ T S @ Bfi == TéUphois 32 11 Tflfthw 18 Ifte la 'M® ®6 les Flassires8 »sadre«#eî m fêwssai if . -> , PawrasL — P©®r 1® resîe im pays eï' l'étranger s'»iff®§a®tf is fOfflce £$ Pabiictté, m® Heave, 86, 1 ËrnzeUe«o - — I ' I - ..SB??gfl LA GUERRE EUROPEENNE Les opérations militaires en France (Communiqué officiel.) La bataille de l'Aisne A NOTRE AILE GAUCHE Bordeaux, 25 septembre, 16 heures. — Une action très violente est engagée entre celles de nos forces, qui opèrent entre la Somme et l'Oise, et les corps d'armée que l'ennemi a groupés dans la région de Tergnier- Saint-Quentin. Ces corps d'année proviennent les uns du centre de la ligne ennemie, les autres de Lorraine et des Vosges. Ces derniers ont été transportés en chemin de fer sur Cambrai par Liège et Valenciennes. Au Nord de l'Aisne et jusqu'à Berry-au-Bac, pas de modification importante. Nous avons progressé à l'Est de Reims vers Berru-Moronvilliers. Plus à l'Est et jusqu'à l'Argonne, situation sans changement, A l'Est de l'Argonne, l'ennemi a débouché de Varennes sur la rive droite de la Meuse. Il est parvenu à prendre pied sur les Hauts de Meuse dans la région du promontoire d'Hattonchâtel et a poussé dans la direction de Saint-Mihiel. Il a canon-né les forts des Paroches et du Camp des Romains. Par contre, au Sud de Verdun, nous restons maîtres des Hauts de Meuse et nos troupes débouchant de Toul se sont avancées jusque dans la région de Beaumont. A NOTRE AILE DROITE Nous avons repoussé les attaques peu importantes sur Nomeny. A l'Est de Lunéville, l'ennemi a fait quelques démonstrations sur la ligne de la Vesouze et' de la Blette. Combats d'une extrême violence. Les hommes sont sûrs de la victoire ! Des environs de Soissons. Dimanche. Les combats terribles qui ont eu lieu dans les journées et les nuits de mercredi et de jeudi, montrent qu'aucun sacrifice ne coûte aux ennemis. Dans ses contre-attaques sur l'aile gauche des alliés, ses soldats étaient littéralement jetés en avant comme un poids mort. Ils tombaient sur nous comme une avalanche. Nos officiers furent remarquablement calmes ; ils nous faisaient coucher et attendre que les Allemands soient près de nous. Les Allemands s'épuisèrent dans ces attaques. Une semaine s'est écoulée depuis ces combats et les soldats dans nos tranchées sont fatigués et sales, mais ils font preuve d'une ténacité presque terrible. Us ont supporté de véritables orages de balles et d'obus et même des charges à la baïonnette, mais ils ont fait face au feu dirigé contre eux. A la tombée de la nuit, ils commencent à rejeter l'ennemi en arrière le long de l'extrême ouest de sa position, avec la rivière au dos, c'est-à-dire dans la direction de Noyon. L'opération se poursuit lentement, pied à pied, à la fin six milles ont été gagnés. Soissons a souffert terriblement d'un bombardement qui s'est poursuivi régulièrement tous les jours, et des dommages irréparables y ont été faits. La bataille n'est pas encore gagnée, mais les indications sont des plus favorables.Les hommes sont sûrs de la victoire et sont exubérants à ce sujet. ("Times"). li e effroyable hécatombe en Lorraine Bâle, 25 septembre. — Des fuyards allemands, venant de Lorraine, racontent que, au cours d'une attaque du camp retranché de Verdun, l'armée allemande et autrichienne a eu 10,000 morts et 15,000 blessés.' Les blessés, faute de soins, mouraient en quantité sur le champ de bataille. (Figaro). DEVANT VERDUN. D'après un télégramme de Bâle, les Allemands feraient de grands préparatifs en vue du siège de Verdun. Depuis un» semaine les Allemands ont transporté de Metz leur lourde artillerie, mais le feu ininterrompu des forts de Verdun les a empêchés de les mettre en position. Les attaques allemandes se sont succédé avec grande rapidité, mais ont été toutes re- pouissées avec de grosses pertes. L'ennemi aurait 10,000 morts et 15,000 blessés. La plaine à l'Est de Verdun est jonchée de 5,000 cadavres non encore inhumés. L'OPINION DES STRATEGES ITALIENS SUR LA BATAILLE DE L'AISNE. Borne, 25 septembre. — Commentant la bataille de l'Aisne, tous les critiques militaires italiens constatent que les Allemands se battent avec l'énergie du désespoir parce qu'ils comprennent parfaitement qu'une retraite équivaudrait pour eux à un formidable désastre. UN EXTRAORDINAIRE COMBATTANT ! Pendant cette bataille de la Marne, si féconde en épisodes dramatiques et en surprises de toutes sortes, un extraordinaire combattant s'est trouvé aux prises avec les hordes allemandes. A Montceau, près de Sezanne, dit M. Mithouard, président du conseil municipal de Paris, on a trouvé, après la bataille, le corps d'un taureau littéralement enseveli sous des corps de soldats allemands. Un témoin oculaire raconta à M. Mithouard que, lors de l'arrivée des ennemis, ce taureau, exaspéré par le bruit du canon, fonça sur une compagnie allemande qui s'avançait sur une route. Frappant des cornes, et ruant, la terrible bête eut le temps, avant d'être abattue à coups de fusil, de tuer dix-huit soldats allemands.MAX LINDER EST MORT Le célèbre acteur Max Linder, qui s'était fait une spécialité réputée dans le cinématographe, a été tué dans une bataille récente. Quoique d'origine allemande, Max Linder avait pris rang dans l'armée française. UNE EPEE D'HONNEUR AU GENERAL JOFFRE. Madrid, 25 septembre. — Les habitants de Barcelone et de toute la province de Catalogne ont décidé d'ouvrir une souscription pour offrir au général Jof-fre une épée d'honneur en témoignage d'adimiration. (New-York Herald.) LES ALLEMANDS FORTIFIENT LE RHIN Suivant une information de Venloo, de source absolument sérieuse,les Allemands sont activement occupés à mettre en état de défense le Rhin, de Cologne à la frontière hollandaise. Une grande activité règne parmi les troupes et, en certains endroits, elles travaillent même la nuit avec de puissantes lampes électriques. UN AMBASSADEUR ALLEMAND COMMANDE UN CORPS PRUSSIEN. Paris, 25 septembre. On mande de Copenhague au "Petit Journal" que le prince Lachnowsky, exambassadeur d'Allemagne à Londres, vienit de prendre le commandement d'un corps prussien. (Havas.) 50,000 BLESSES ALLEMANDS PASSENT A LIEGE. Paris, 25 septembre. — Suivant Une dépêche adressée de Maestricht au "Matin", on signale le passage à Liège de 50,000 blessés allemands venant de France. (Havas. ) Un Taube jette deux bombes sur Boulogne et trois sur Calais Vendredi, un aéroplane allemand1 a-' survolé Calais et Boulogne, et y a jeté cinq bombes: deux à Boulogne et trois à Calais. A CALAIS C'est sur Calais, à 11 h. 30, qu'il passa d'abord. Il était à une très grande hauteur et on le distinguait à peine. A la lorgnette, cependant, on reconnaissait les formes caractéristiques du Taube. On affirme aussi qu'il portait un pavillon français. La première bombe tomba rue des Qua-tre-Coins, sur la vérandah d'une maison habitée par le docteur Guyot. Elle se logea dans une voiture d'enfant et n'éclata pas. La bonne, qui se trouvait dans la pièce voisine, entendit seulement un bruit ressemblant à celui d'une fusée ratée. La seconde bombe est tombée au fort Nieulet, rue des Bienvenus. Celle-ci éclata et fit dans la terre un trou de deux mètres de largeur et cinquante centimètres de profondeur. La troisième tomba à Frethun, une commune toute voisine de Calais. Elle éclata sans faire de dégâts. Un officier d'artillerie se rendit peu après, rue des Quatre-Coins, et emporta la bombe qui n'avait pas éclaté. A BOULOGNE Il était midi moins dix, quand on entendit au-dessus de Boulogne, le bruit d'un aéroplane. C'était le "Taube" qui venait de survoler Calais. Il laissa tomber deux nouvelles bombes ; une sur Saint-Martin-lez-Boulogne, pour essayer d'atteindre le poste de télégraphie sans fil, mais sans succès ; une autre en plein centre de Boulogne. L'aviateur allemand avait voulu viser la gare. Mais la boinb< tomba à une centaine de mètres plu£ loin, dans la cour de la maison de Mme veuve Pichon, armateur. ' Elle' défonça le pavé 'et fit'voler en éclats toutes les vitres des fenêtres de la maison et des mai- j sons voisines. Une porte-cochère qui se trouvait à proximité de l'explosion fut traversée par une centaine de balles. _ j Il est superflu de dire que ni à Calais, ni à Boulogne, la population ne s'est émue de cet incident. UN NOUVEAU PLAN ALLEMAND New-York, 24 septembre. — Le correspondant du "New-York Herald" à Borne, qui-se prétend renseigné par un personnage autorisé, dit que l'échec de l'offensive foudroyante des Allemands va 'es amener à rectifier leur front d'opérations sur le théâtre occidental de la guerre. Ce front sera raccourci et probablement ramené jusqu'à la ligne fortifiés ' Strasbourg, Metz, Namur, où les Allemands resteraient sur la défensive, tandis qu'ils prendront prochainement l'offensive du côté russe sur la ligne Mlava-Myslovitz, de Posen vers Lodz, et de Breslau vers Radom. Ils chercheront à occuper la ligne de la Vistule et à opérer leur jonction avec les Autrichiens. \En Belgique PERTES ALLEMANDES Un communiqué officiel du grand quartier général nous avait appris que les Allemands avaient eu de très grandes, pertes durant la bataille que leur livrèrent nos vaillantes troupes belges, du 9 au 12 septembre. Les correspondants de guerre des journaux hollandais qui suivent les opérations militaires dans les lignes allemandes confirment ces constatations en tous points. Voici ce qu'écrit le correspondant du " Tijd " : " Les Allemands avaient déposé les blessés belges dans les maisons sur de la paille, parce qu'ils défendent à la population de venir sur le champ de bataille aussi longtemps qu'ils n'ont pas enterré leurs morts et emporté leurs blessés. Pendant trois jours ils ont été occupés à cette besogne: c'est vous dire que les Allemandes doivent avoir eu des pertes considérables ". Et cependant le correspondant ne parlait que des morts et blessés allemands tombés à Rotselaer! On peut après cela se faire une idée du nombre considérable d'Allemands, qui ont été couchés par l^s armes belges sur le reste du champ de bataille, qui s'étendait depuis Aerschot et Tirlemont jusqu'à Termonde. LES ALLEMANDS A HAL L'état-major allemand est à Hal depuis vendredi matin, il occupe les locaux de la gare et d'un hôtel attenant. Le chef de la station a dû déguerpir avec sa famille.UN AVIATEUR ANGLAIS ABAT UN "TAUBE" Un aviateur anglais a abattu, à grande hauteur, un "taube" allemand qui explorait la région de Nmove. La machine est tombée à pic. Son conducteur avait été tué d'un coup de feu. LE CANON TONNE On écrit de Ninove qu'hier- matin on entendait tonner le canon pour ainsi dire sans discontinuer dans la direction de Merchtem, Londerzeel et Buggenhout. On en déduisait qu'un important combat devait avoir lieu dans cette contrée. DES UHLANS A LEDE Une patrouille de uhlans s'est arrêtée avant-hier à Lede. Quelques hommes montèrent dans la tour de l'église St-Martin pour explorer les environs à l'aide de jumelles. Ils étaient accompagnés d'une automobile dans laquelle était assise entre autres, un lancier belge. iLe commandant pria le bourgmestre de lui faire remettre un major allemand fait prisonnier en échange du soldat belge. Le bourgmestre fit remarquer qu'il ignorait la présence au village d'un prisonnier quelconque. La patrouille allemand© s'éloigna alors dans la direction d'Assohe. Il y a lieu de croire que le soi-disant lancier était un Allemand déguisé. A ALOST ET AUX ENVIRONS Des soldats allemands ayant été signalés hier aux environs de Lede. la circulation des trains fut interrompue au-delà de Schellebelle. Alost, qui était dégarni de troupes belges, est réoccupé par les Allemands. Une avant-garde, comprenant une quarantaine de cyclistes, précédant environ 150 cavaliers, s'est dirigée sur Oor-degem. Dans cette contrée, elle s'est divisée en deux groupes, l'un se dirigeant sur Baevegem, et l'autre vers Westrem. Vers 1 heure de l'après-midi, l'avant-garde fut attaquée par une trentaine de gendarmes et de soldats volontaires. Au bout d'une demi-heure, le commandant de gendarmerie belge remarqua que les Allemands cherchaient à lui couper !a retraite. Il ordonna alors à ses hommes de battre en retraite. Ils furent suivis par leurs ennemis jusqu'au lieu dit " Strop ", sur la route de Wetteren. Le détachement belge n'a pas eu de pertes, mais il croit avoir mis plusieurs Allemands hors de combat. Un civil, nommé Depauw, qui se trouvait dans un champ voisin, fut blessé au cou. A TERMONDE. Un des otages de Termonde a fiourni , au "Bien public'' quelques nouveaux détails sur leg raisons invoquées par les , Allemands pour brûler la ville: i . ' - > - > " C'est le 4 septembre, à 10 h. 15, que le Ille corps allemand, commandé par le ; général von Bœhn, faisait, son entrée-par • les trois portes de, Termonde. • ' " Au-fur >et à mesure que les soldats s'avançaient par. la porte de G and,' ils ouvraient) les portes dès maisons, ou les enfonçaient à coups de hache, afin de fouiller l'intérieur et de prendre des vivres et des otages. " Je fus pris comme otages entre autres avec le^curé de l'hôpital et le secrétaire, que l'on avait arrachés au chevet, des malades. La plus grande partie de .a ,population avait fui. . " On nous fit marcher devant le premier rang des soldats, pour leur - servir de rempart contre une attaque possible " A la hauteur du musée communal, le Hauptmann me demanda de le conduire chez le bourgmestre. J'y fus conduit moi-même, un revolver braqué sur ma poitrine et deux baïonnettes dans le dos. Le Hauptmann criait en français : "Bourgmestre, présentez-vous ; soyez sans crainte!" " Pas die réponse. De là, nous allâmes à l'hôtel de ville, qu'on me fit également explorer ; puis au corps de garda Aucun fonctionnaire. " (Il paraît — mais nous ne donnons cette information que sous toutes réserves, — que le collège échevinal avait décidé de quitter la ville pendant le bombardement. M. l'échevin Van Wynckel, médecin de la Croix Rouge,resterait seul pour représenter l'autorité communale). "Un colloque s'engagea ensuite entre le Hauptmann et le général von Bœhn. Nous sûmes bientôt ce qui y avait été décidé : à savoir, d'adresser à l'administration oommunale de Termonde une lettre analogue à celle qui fut ensuite envoyée au bourgmestre de Gand. Histoire de signifier à la ville de Termonde qu'il y avait temps encorei, pour elle, d'éviter les pires calamités, moyennant des sacrifices à convenir. "Je fus ramené sur le fronit de la troupe. Un instant plus tard, un sergent et trois ou quatre soldats s'avancèrent vers le Hauptmann et lui dirent, en indiquant une grande maison hermétiquement fermée: "Civilisten ha-ben geschossen". " C'était l'immeuble d'une banque privée. On enfonça la porta On fouilla tous les recoins. Rien d'anormal, si ce n'est qu'au premier étage, un carreau de fenêtre avait été cassé à 2 mètres 50 au-dessus du parquet et que le parquât était couvert de débris die plâtre. " Si on avait tiré, oe n'était certainement pas die l'intérieur. "Le Hauptmann demanda: "Wo ist die Kasse (la caisse)? Nous n'en savions rien... Une heure après, deux fortes détonations secouaient le bâtiment. " Quant aux otages, ils furent rassemblés devant le palais de justice, la tête contre le mur, bras croisés. Un officier oria à l'un d'eux: "C'est vous qui avez tiré". Des soldats le firent sortir des rangs et déchargèrent leur fusil sur le malheureux, qui, légèrement atteint, put se jeter dans la Dendre ©t se sauva à la nage. " Vers 3 h. 30, on fit évacuer toute 'a ville. "Termonde wird raziert", criaient les Allemands (on va raser Termionde). Je vis les religieuses de l'hôpital sauvant les malades et les déposant sur des couvertures dans un champ, à l'entrée de la ville. " Les armées avec les otages se replièrent sur Appels. J'entendis les soldats se réjouir par avanoe du spectacle auquel ils allaient assister, et demander à leurs chefs de pouvoir tirer sur les otages. Nous entendîmes quelques détonations, mais rien de très particulier. " Les Allemands, semblent-ils, s'étaient ravisés. Ils auraient préféré obtenir de l'argent. Ils remirent au lendemain la destruction. " Le lendemain, M. l'échevin Van Wynckel voulut parlementer. On refusa de l'entendre. Et à 3 heures,au moyen de pétrole et de grenades, on incendia la cité. 'l  BRUXELLES MOUVEMENT DE TROUPES Un rédacteur du "Bien public?' a rencontré un concitoyen qui se rend régulièrement à Bruxelles, et qui vient d en revenir, non sans grosses difficultés, vendredi soir même. A Bruxelles, lui la-t-il dit, depuis ce matin, on se demande ce qui se passe ou ce qui va se passer. L'a-taimaition, parmi les Allemands, est extrême ; des autos innombrables ne cessent de circuler LA POUSSE DES FEUILLES Depuis quelques jours il paraît de nouveau à Bruxelles trois journaux rédigés en français : "Le Bruxellois", le "Quotidien de Bruxelles" et 1' "Echô de Bruxelles". Les deux premières feuilles ne publient aucune nouvelle de la guerre et ne sont destinées qu'à "faire renaître la vie économique à Bruxelles". Par contre 1' "Echo de Bruxelles" s'est tracé comme tâche de "répandre la vérité au sujet des opérations militaires". Pour ce motif ce journal est soumis à la censure, ce qui n'est pas le cas pour les deux autres. A ANVERS LES ALLEMANDS EXCLUS Dans la séance plénière des membres de la Chambre arbitrale et de conciliation pour grains et graines, qui a eu lieu jeudi à Anvers, l'ordre du jour suivant a été proposé : ''Les personnes de nationalités allemande ou austro-hongroise ne peuvent être membres de la Chambre arbitrale et de conciliation pour, grains et graines. 1 i " Par>extension, et à dater de; ce jour,' toute personne, d'origine allemande ou austro-hongroise, est rayée de la liste des membres. " Cette mesure s'applique aux Allemands ou Austro-Hongrois qui ont obtenu la naturalisation belge,' mais qui ont .dû< quitter l'enceinte fortifiée d'Anvers, en vertu d'un arrêté d'expulsion de l'autorité militaire, à l'occasion de la. guerre actuelle (août 1914) ". Cet ordre du jour sera voté d'enthou-s'asme lundi prochain dans une nouvelle séance. En Angleterre INTERESSANTE DECLARATION DE M. WINSTON CHURCHILL Anvers, 25 septembre. — (Communication de la légation britannique). — Dans une interview récente avec le correspondant d'un journal italien, M. Winstcu Churchill, ministre de la marine, a déclaré : " Quoiqu'il n'y ait eu jusqu'à présent aucun engagement décisif avec la flotte allemande, nous sommes maîtres de la mer d'une façon aussi absolue que si une bataille avait eu lieu. L'embouchure de l'Elbe est soigneusement bloquée, et, tandis que le commerce allemand a cessé et que son approvisionnement a été étranglé, les importations britanniques et les industries d'Angleterre continuent sans interruption. Des vingtaines de milliers d'hommes sont transportés au-delà des océans en toute sécurité. Nous sommes confiants que nous gagnerons la guerre, et, dans ce but, nous sommes prêts à dépenser notre dernière guinée et à exposer notre dernier homme. Actuellement, grâce à la vaillance de l'armée française, grâce à l'entrée en action des forces russes, plus rapide qu'on ne l'avait prévue, grâce à l'audace et à l'énergie de la Serbie, grâce à la grande débâcle autrichienne, la situation, à la fin du premier mois des hostilités, est de beaucoup, plus favorable que ce que l'on avait attendu pour le huitième ou le neuvième mois, " nous avons commencé en possédant un avantage naval de presque deux contre un. " " Le programme actuel de construction nous donnera dans un an un avantage encore plus grand par l'entrée en ligne des navires les plus puissants qui aient jamais été mis à la mer. " Il semble que l'Allemagne a déjà four ni son effort, mais la Russie et l'Angleterre ne font que commencer le leur. Avant six mois, il y aura un million de soldats volontaires anglais sur les champs de bataille, amenés de toutes les parties du monde, grâce à notre prédominance navale. ' ' .Ç^tte guerre doit remanier la. carte de 1 Europe suivant le principe des nationalités, et restaurer les nations dans leur intégrité. Elle_ doit aussi permettre de reauire pour toujours le fardeau insupportable des armements. " LE NORDDEUTSCHER LLOYD Southampton, 24 septembre. — L'amirauté anglaise a confisqué les grands bâtiments du Norddeutscher Lloyd et y a installé un bureau maritime. L'ANGLETERRE ET SES COLONIES. Anvers, 25 septembre. — 10 heures du soir. — Communiqué de la légation britannique. — Le secrétaire des colonies annonce que le conseil législatif de la Gambie, au nom de tous les habitants de la colonie, tant Européens qu'indigènes, y compris les chefs et la population des différentes tribus et des" districts du. protectorat, a voté une adresse de fidélité au tronei et a décidé de verser une contribution de 10,000 livres sterling au "National Relief Fund" (le fonds national pour les victimes de la guerre). En Autriche En Galicie La prise de Jaroslaw est confirmés Le tsar récompense le général Ivanof Pétrogade, 25 septembre. — (Communiqué de l'état-major du généralissime). — Sur le front sud-ouest, la forteresse de Jaroslaw a succombé après un assaut des troupes russes qui continuent la poursuite de l'ennemi. Sur le front nord-ouest la situation est inchangée. L'empereur a conféré au général Ivanof, pour faits d'armes, les glaive® de l'ordre de Saint-Alexandre Newsky. En continuant la poursuite de l'armée autrichienne, battant en retraite, les troupes russes ont atteint Vischlcky.Dans la région de Przemysl, les opérations de guerre russes se développent avec succès. Sur le front allemand, les troupes russes sont en contact étroit avec l'ennemi, mais aucun combat n'a été livré. SUCCES RUSSES (Officiel.) Sur leur front Sud-Ouest, les Russes ont pris les positions fortifiées de Tchishki et de Gulstein, -qui couvraient Khyrow, ainsi que les forts de la • région - de ; Radymno, * qui contenaient de la grosse artillerie. La garnison de- Praemysl - a -abandonné le village-de Medyka. LE CHOLERA On annonce officiellement que des cas de choléra ont été-constatés' dansTarméa autrichienne., , ' . ■ - LISSA EST BOMBARDEE . D'après une communication ' officielle faite à Vienne, Lissa a été bombardée par la flotte française. Le communiqué.ajoute que les dégâts sont peu importants. EMEUTES A VIENNE ET DANS L'EMPIRE. Rome, 22 septembre. —. On lit dans 1' "Avanti" : Depuis deux ou trois jours, des nouvelles circulaient au sujet - d'une émeute qui1 aurait éclaté mercredi à Vienne, disait-on, de la part des nombreux éléments slaves résidant dans la capitale autrichienne. Nous sommes en mesure aujourd'hui de donner un récit complet et véridique d'événements qui, même par leur origine, assument uni caractère symptomatique et grave. Depuis lundi dernier, donc, les journaux viennois suspendirent la publication quotidienne de ia liste des morts et des blessés de la cajnpagne de Galicie. Ils annoncèrent que cette mesure avait été imposée par les exigences de place dea journaux, mais cette explication parut insoutenable et tout le monde pensa de suite .que le gouvernement avait voulu cacher la vérité au pays. D'autant plua que même les bulletins habituels de la guerre, quoiqu'audacieusement optimistes, avaient été supprimés. Au commencement de l'après-midi de mercredi donc, une foule immense de femmes se présenta successivement au ministère de 1a guerre et à celui de l'intérieur, réclamant des nouvelles et demandant la publication de la liste de tous les morts et blessés à la guerre. Oe rassemblement de femmes donna lieu à de graves désordres A ces femmes se joignirent de suite plusieurs centaines d'hommes, lesquels commencèrent à crier: "A bas la guerre! A bas le gouvernement! Nous voulons nos-frères chez nous! A bas ïisza !" (que les masses populaires en Autriche accusent d'avoir poussé à la guerre), etc., etc. De gros pelotons de policiers et de gendarmes intervinrent pour disperser par une charge les manifestants. Mais ceux-ci, armés dei gourdins et de madriers pris dans un chantier voisin, repoussèrent la force publique après une demi-heure de véritable bataille. La force publique revint à la rescousse, renforcée par un bataillon de soldats qui se livrèrent à un assaut à la baïonnette contre la foule, qui fut dispersée après une résistance acharnée. Il y eut 16 manifestants morts et 40 blessés. Un gendarme a été tué et 30 plus ou moins gravement blessés. A Prague, à Innsbruck, >„ à Lu- biano eurent lieu des manifestations semblables à celle de Vienne, provoquées mon par l'hostilité dies Slaves contre le gouvernement, comme on l'a cru et dit, mais bien par le mécontentement contre la guerre, le manque de nouvelles et l'absolue incrédulité répandue par les communiqués officiels. A Trieste, l'autre soir, il y eut une manifestation, vite réprimée. Dans cette ville aussi, l'arrivée des blessés et les terribles nouvelles qui viennent du théâtre de la guerre ont suscité et répandu des ferments menaçants. A VIENNE, ON SOUPÇONNE LA GRAVITE DE LA SITUATION. Paris, 25 septembre. — De Rome: Suivant une dépêche au "Giornale d'Ita-lia", venant de Vienne, la population viennoise commence à se rendre compte de la gravité de la situation, de la monarchie. Mardi eut lieu à Vienne une procession de huit mille enfants et le clergé au complet pour implorer la protection en faveur de la patrie. Toute la Cour assistait au service, divin solennel à la cathédrale. Les conditions des troupes autrichiennes en Bosnie sont très difficiles devant l'attitude menaçante de la population, qui se rend compte que le moment est venu de secouer le joug du régime de la terreur introduit par les armées dans les provinces. (Havas.) Dans la Prusse orientale Grave défaite des Allemands Pétrogradc, 25 septembre. — Les troupes allemandes, que le général Rennen-kampf avait attirées en territoire russe, viennent de subir une grande défaite. Les Russes ont réoccupé Soldau. Les Allemands évacuent la Prusse orientale pour aller renforcer la ligne Kalisch-Thorn.En Allemagne L'approche de l'armée russe PLUS DE COMMUNICATIONS TELEPHONIQUES. Paris, 25 septembre. — L'autorité militaire allemande a ordonné l'interruption de toutes les communications téléphoniques et télégraphiques des environs de Breslau et de Posen. Cette décision est attribuée à l'approche de l'armée russe. (Fournier.)

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