La Flandre libérale

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16 November 1918
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" pT-ïr ■ -1JJUJj 44' Année. — Samedi 16 Novembre 1918. F$IX: 10 G LA FLANDRE ABONNEMENTS Pour la Belgique et l'Union postale, les tarifs seront publiés ultérieurement. RÉDACTION, ADMINISTRATION ! G AND, I, RUE DU N Admis par la censure Deux dates : 1815=1918 Lorsqu'il y a un peu plus d'un siècle, la France fut devenue la maîtresse de l'Europe, celle-ci tira sans doute des profits grands et durables des réformes profondes de la société civile que la Révolution iraaçaise avait réalisées, que_ la législation de l'Empire avait consacrées, et que les armes françaises' apportaient avec elles. Mais si les peuples étrangers voulaient bien accueillir ces réformes, ils voulaient rester libres. Et vivre ! C'est ce que ne permettait pas le malfaiteur de génie qui dominait la France et par elle le monde. Les peuples assujettis se voyaient refuser toute indépendance. Les individus même se voyaient enlever le plus élémentaire des droits, celui de vivre. La conscription levait tous les hommes, successivement jusqu'aux enfants, pour ies jeter en proie au champ de bataille. L'Europe était devenue comme un immense abattoir. Ce ne fut donc pas la liberté, ce fut la vie même que l'effondrement de l'Empire français rendit à la malheureuse Europe. La liberté, que lui déniait Napoléon, ce n'était ni le tsar de Russie, ni le roi de Prusse, ni l'empereur d'Autriche qui se souciaient de la lui donner, ou de la "lui laisser. La'liberté, c'était la fille de la Révolution, le, monstre que la Sainte Alliance venait d'abattre. Le principe fondamental du Congrès de Vienne fut la négation même de l'idée que les neuples appartiennent a eux -mêmes ; ce fut le principe de la " légitimité ", c est-à-dire ie droit de propriété que possèdent certains souverains sur certaines nations, ou plutôt sur certains territoires, la nation n'étant qu'un accessoire du territoire. En même temps que l'Europe eut cette période de répit dont elle avait un besoin absolu, elle fut soumise à un regime de dure servitude. Ce fut une réaction aveugle contre les principes, les tendances, les aspirations de la Révolution, de la Philosophie du XVI110 siècle, une tentative violente et vaine de restaurer " l'ancien régime On sait comme la force des choses démontra l'impossibilité de cet essai de mutiler la nature humaine en détruisant sa liberté, comme l'œuvre de la Révolution se montra invincible et immortelle. Il suffit de comparer la situation de l'Europe telle qu'elle était en 1915, et ce qu elle était en 1914, sans parler des gran-. des sociétés démocratiques, oui ont pris ' un si prodigieux et si spleudide développement dan-- les libres Etats, issus de la race anglo-saxonne. Mais si la liberté du monde est restée vive et grande, ce n'est pas qu'elle n'eût pas d'adversaire puissant, qu'elle ne fût pas menacée. Cette idée de rétablir l'Em pire romain, qui avait séduit le grand Napoléon, a égaré aussi, non seulement le prêtre titulaire de l'Empire d'Allemagne, et sans doute les siens, mais l'Allemagne, qui, dans sa très grande majorité, s'est laisse décevoir par cette détestable ambition de dominer et d'exploiter le monde par là force. lit quand cette passion criminelle se fut bien emparée de tous les esprits, que par un long et^ patient effort l'Allemagne crut s'être fait une force militaire capable d'écraser toute résistance d'un coup rapide, alors soudain le kaiser Attila déchaîna la tempête, d'où ii comptait voir sortir, sur les ruines de la liberté universelle, l'om-nipotenCe des Hohenzollern. Ce qu'a été cet.ce conflagration, son immensité, sa formidable violence, on le sait. On sait aussi heureusement comme les malhonnêtes calculs des hommes d'Etat, généraux, professeurs, diplomates allemands, se sont tous trouvés de faux calculs, comment grisés par leur vanité, ils se sont en tout exagéré leurs forces, comment en tout ils ont sous-estimé celles de leurs adversaires, comment ils n'ont pas tenu compte de la révolte que devait causer chez tous les peuples libres une guerre contre tout droit, poursuivie par des moyens qui sont un défi à la conscience du monde civilisé. Cette fois encore la tentative de réaliser au profit d'un Etat militaire la domination du monde a échoué. La chute de l'empiré allemand, hier tout puissant, fait suite à la chute de l'Empire de Napoléon. Et cette 'fois encore, après cette grande débâcle, l'humanité pourra respirer librement. Mftis quel contraste avec le désastre français! Nous ne voulons pas parler de la gloire tragique dans laquelle s'est couché l'astre français, ni songer à comparer Guillaume, de Moltke, Hindenburg ou Ludendorff à Bonaparte et à ses maréchaux. Non, notre pensée va à un point qui illumine le plus brillamment l'histoire ae ce temps. La Sainte Alliance de 1815 a été l'accord des grandes puissances de l'Europe pour la restauration et la consolidation de l'ancien régimé, pour la sujétion de tous les peuples et la destruction de toutes les libertés. C'est l'union spontanée et -intime de tous les peuples libres qui aura amewé la défaite de l'autocratie allemande ; c'est l'accord de la France républicaine/ de la parlementaire et libérale- Angleterre, des Etats-Unis de l'Amérique qui ont assuré l'écroulement du despotisme césavien et aristocratique ; le résultat de la' lutte d'aujourd'hui, c'est la sanction du principe que les peuples seuls ont le droit"de disposer d'eux-mêmes et que nul changement national n'est légitime s'il n'est ratifié par leur volonté ; c'est, en un mot, le règneide la libre'démocratie assuré par les forces des démocraties libres. Ce règne, c'est un âge nouveau qui se lève pour le monde, pour un monde plus grand. L'es ;Conflits qjii existèrent jadis entre les divers Etats de l'Europe étaient des conflits européens. L'Amérique res tait à pârt, regardant de côté et de loin les convulsions qui ébranlaient notre ___ Il vieux continent. Cette fois tous les — Etats, sauf quelques exceptions minimes et négligeables, ont pris part à la lutte gi- 8g'intesque, qui s'est livrée pour la liberté de l'humanité, et cette intervention des armées de la grande Union américaine sur nos champs de bataille n'est pas celui 'a des événements de ces années qui aura :u" dans l'avenir les conséquences les moins lts lointaines et les moins considérables. n" Lorsque nos arrière-petits neveux ap-311 prendront l'histoire des événements qui a" se passent sous nos yeux, qui auront causé ae nos troubles et nos peines, exigé nos ef-ec forts, fait couler notre sang, ils auront, u- ayons-en la confiance, des paroles d'ad-ds miration et de reconnaissance pour ceux st qui, d'un cœur généreux auront sacrifié le leur vie, leurs biens, leurs intérêts les 'e plus chers pour le salut commun. Et qui se sait? Parmi ceux qui jouiront du fruit de es notre travail et de notre victoire, se trou-le veront peut-ôre les petits-fils de ces Alle-e- m and s qui auront lutté avec le plus de s, persévérance disciplinée, pour le kaiser M' prussien, contre la démocratie, la liberté, e. contre l'avenir. UUUUItt I ilVcllil . NOS ECHOS L'élection du maréchal Fcch à l'Institut Le maréchal Foch a été élu lundi . membre libre de l'Académie des sciences à l'unanimité des 57 votants. Rompant avec une tradition séculaire, pour employer sou expression même, M. Painlevé, président, avant de faire procéder à cette élection avait tenu à adresser sc.s vives félicitations ( au glorieux soldat. 1 Un geste chevaleresque . ' du maréchal Foch c N'est-ce pas un geste noble et bien 1 français, de la part du maréchal Foch, ] que d'avoir placé sous le haut commanda- ( ment du roi Albert l'armée chargée de balayer les Boches de la Belgique? Nos vaillants soldats étant insuffi- 1 sants en nombre pour suffire à la be- t sogne, il leur adjoignit des troupes amé- ] ncaines, anglaises et françaises pour bien marquer la coopération des alliés à la dé- ' livrance de notre chère Patrie. ( —~o— 1 Une» chair» do flamand en Sorbonua. < Le gouvernement français a décrété l'érection d une chaire de littérature fia- 1 mandé à la Sorbonne. C'est une idée admirable, partie du cœur. Les grandes pensées viennent du cœur, et les cœurs français sont de grands s cœurs: celle qu'ils viennent d'avoir se ' gravera dans les nôtres. t La. SorboiW, — l'Université de Paris — a été fondée, en 1200, par le roi de Fran- .Philippe-Auguste. Elle est, après r 1 Université, de Bologne, fondée en 1111, 1 la plus ancienne université d'Europe, et t ' elle e?t. la plus illustre. Le gouvernement belge, paraît-il. est prié.,de désigner au grand-maître de 1 Université de France, le titulaire de la nouvelle chaire. De différents côtés on met en avant le nom de M. Paul Fréde- J ricq. M. Paul Frédéricq est un profes- « seur éloquent, un maître-historien, un ] écrivain flamand éminent; sa courageuse ] résistance à l'oppression teutonne et aux menées pangermanistes des traîtres de l'activisme " flamboche " lui a valu une longue déportation en Allemagne; c'est ( d'ailleurs un-» personnalité des plus sym-nathiques, et il a, depuis fort longtemps, ' les relations les plus cordiales avec un ( grand nombre de savants français. 1 -o—• Députés officiers Nous avons eu l'occasion de nous en- j (retenir, hier, avec deux députés belges, officiers n l'année belge, notamment MM. Pirmez, questeur de la Chambre, 1 capitaine au 1er chasseurs à cheval, et 1 Devèze, lieutenant au 7e régiment d'ar- ; tillcrie. Tous deux faisaient partie d'un important groupe d'officiers de toutes 'es armes, venus à Gand pour assister à ; la revue des troupes. —0— > Hommage à Gand Un soldat-poète du 22e de ligne qui signe J. Pipegale, nous envoie : sous le titre : « A la ville de Gand. ; » Hommage de la Wallonie combat-' > tante » un poème qui ne manque : pas d'éloquence. L'auteur remercie en : termes émus la ville de Gand de l'ac-; cueil enthousiaste qu'elle a fait à nos t troupes; ii exhalte la « noble foule... r » réclamant l'unité de toute la Patrie ». ' « Soldats, poursuit-il, puisqu'»ujourd'hui cette sublime guerre S A refait le pays pour un destin meilleur, Puisque tous les guerriers, puisque" tous les 1 _ vainqueurs, Ardents, n'ont défendu qu une seule frontière... s Célébrons en ce jour joyeux et triomphant i La Belgique du sang, la Belgique nouvelle. » t' Et le.poète conclut : « En {nit de libertés, les soldats n'ent ont qu'une : e Celle qu'ils ont gardée en se donnant la main.» Kulîur r Le Dr Soif, la main sur le cœur, repoussai t~avéc indignation l'accusation ^ de barbarie formulée parle président <. Wilson contre l'armée allemande, t; Quelques jours plus tard, devant éva-5 cuer Deyn&e, les Allemands pillèrent £ | " planruassig „ la localité et y massa- s crcrent 163 civils;peuaprès,ilstirèrent s au moyen de leurs grosses pièces sur £ la ville; à la suite de ce bombardement s que n'expliquait ni n'excusait aucune ° nécessité militaire, 129 autres habi- 1 tants périrent. Cela n'empêchera pas s ces messieurs de Berlin — qu'ils s'appellent Soif, Scheidemann ou Haase ; — de continuer à déclarer que leur } armée est incapable de commettre de pareils actes de sauvagerie. , —O— Un «auf-condult qui en dit long ; Les activistes flamboches qui il y a ? quelque temps prirent le chemin de ] l'Allemagne, reçurent du président de ' l'administration civil'e de la Flandre - orientale un sauf-conduit ainsi libellé 2 (nous traduisons d'après l'allemand): « Le Belge X... a l'intention de quitter la Belgique' et de gagner l'Allemagne parla voie la plus rapide. » Tous les fonctionnaires allemands sont invités par la présente à lui prêter leur appui. > Le prénommé « a rendu dès ser-» vices, comme propagandiste fla-■> m and, (entendez « flamingant »), à 1 » la cause allemande ». Cela se passe de commentaires. Les fl8minganî2-*ctli'i9tes et l'AI-lamagnoLes journaux allemands donnent j quelques détails sur la fuite des flamingants-activistes.Le « Rlieinisch-Wcstfâiischc Zei-tung » de Kfupp dit que la plupart 1 des activistes se trouvent en Allemagne. Parmi ceux-ci sont Dr. Aug. Borms, Dr. Ev. Stocké, Wannyn, etc., qui résident aux environs d'Esscn. L'endroit où se trouvent ces traîtres n'a pas d'intérêt pour nous, mais nous tenons à mettre sous ies yeux de nos lecteurs les observations que le « Westfâlische Zeituug » y ajoute, et qui montrent clairement et certainement le travail délateur « payé > que cette clique accomplissait ici. vl t Le journal susmentionné rappelle les grands services rendus par les activistes à l'Allemagne, et est d'avis que le gouvernement allernanddevrait s'occuper sérieusement du sort des « malheureux èxilés » et leur assurer une existence convenable. De notre côté, nous pensons que le ; gouvernement allemand doit avoir ' pour le moment d'autres préoccupa-■ tions ! Gommant Ils écrivaiant l'histoire. Nous nous eu voudrions de ne pas signaler à nos lecteurs ces lignes écrites parle génial auteur flamboche Raphaël Verhulst dans le « Vlaamsche Nieuws » d'Anvers, en octobre dernier : < L'Université flamande, avec son corps professoral d'élite, le collège échevinal flamand sous l'énergique direction du populaire Jan Wannyn, ont sauvé Gand. < Gand est devenu maintenant une ville activiste, fière de son Université flamande, et où les étudiants flamands sont accueillis à bras ouverts. Lorsqu'ils défilent eu cortège dans les rues de la ville, la multitude les acclame; pas la moindre manifestation hostile.. Et cela fut l'affaire de deux ans. » M. Verhulst (Raphaël), poète de génie (tous les activistes ont du génie) a l'imagination exubérante. Il ment ; aussi bien que fartarin, que disons-nous? beaucoup mieux que Tartarin, - quoiqu'il ne soit pas de Tarascon. —0— La député Van Cauwataert Soupçonné d'activisme, le député Van Cauwelaert, écrit le «Vooruit», 1 a été rayé de la liste des membres • d'honneur du Comité belge de La • Haye.' —o— : Une idée Un lecteur du " Bien public " propose que par le traité de paix l'Allemagne soit obligée de fournir à la Belgique un certain nombre de prisonniers — pris parmi les hommes de métier (maçons, charpentiers, forgerons, etc.) — qui seront employés à la réédification de tout ce qui a été détruit. L'Allemagne aurait à fournir les matériaux, et à payer l'entretien et le salaire de ces prisonniers. L'Allemagne a donné l'exemple du travail forcé imposé à nos réquisitionnés en vue de détruire,; elle pourrait l'appliquer utilement dans ^ cette œuvre de rénovation. t -°- ' Un projet de Gorki Gorki est un grand écrivain. Ce t n'est pas un grand caractère. A la dif- - férence de nos compatriotes héroïques ît qui pfl tr oppreH it tre, CH c peau, H i- quelqH ls reilleH >- honn II ,e tés. GoB e mitiisH peupll Luna I nier cl se e russe H e ture I e siècle I £ Semb! I I. très. I e Le.-H r précéH litténB ;- aura I à reconB L'i<l la phi t- deux I que Gorki ait peine à trouver 2000 chefs-d'œuvre qui soient de nature à satisfaire aux exigences de l'orthodoxie lénino-trotzkine. Qu'importe! Gorki, en attendant, est ^ dafts le fromage... et tout le reste est littérature, comme disait Verlaine. La mark sera rembourté au tauxde 1,25 frans. M. l'agent d; la Banque Nationale a réuni à midi la presse pour lui four-' nir des renseignements concernant le cours du mark. Il nous a répété ce que nous avons publié déjà il y a deux jours. D'après les intentions du gouvernement, des mesures doivent être prises pour assainir la situation du change. Son but est de retirer ie mark au taux de 1,25 franc en échange de bons du trésor à 5 %■ Les marks n'ont plus de cours légal, mais le gouvernement s'offre à les reprendre.Le mark disparaîtra ainsi de la circulation et les billets belçes, restés cachés pendant l'occupation, reparaî- • tront dans le commerce. Un rapport au Roi a été fait en ce sens par le gouvernement, en date du 8 novembre 1918, en vue de la restauration monétaire. Un avis va être publié en ville au ; sujet du retrait des monnaies alle-5 mandes. : M. l'agent de 1a Banque Nationale : a spécialement insisté sur ce fait que • le public n'a aucune raison d'être pris de panique, et qu'il peut avoir Passu- j rance formelle que tous les marks se-„ ront repris au taux de 1,25 franc par ^ le gouvernement. Les bons du trésor à " °/0 seront remboursables en monnaie belge après : trois ans. ->—• • — Les Bourreaux de la Belgique sont aux abois —o— Il n'y a pas si longtemps encore que les Allemands, quand ils s'avançaient sur la Marne, parlaient d'écraser les nations démocratiques coalisées contre eux. Dans leurs vains rêves de victoire, ils étaient unanimes, depuis le comte van Westarp jusqu'à Scheidemann : tous votaient les crédits destinés à assurer une victoire allemande et une paix allemande. Aujourd'hui, le secrétaire d'Etat Soif est pressé de voir la paix se conclure. La famine menace l'Allemagne; les Teutons sont anxieux. Voici le texte du télégramme frémissant que Herr Soif vient d'adresser à M. Lansing : " L'armistice étant maintenant conclu, le gouvernement allemand prie le président des Etats-Unis de prendre les dispositions nécessaires pour entamer les pourparlers de paix. " Dans le but de les accélérer, le gouvernement allemand propose, avant tout, j d'envisager la conclusion d'une paix préliminaire et il demande à être informé quant au temps et au lieu où les pourparlers pourront être entamés. " Comme il y a un danger pressant de famine,'le gouvernement allemand est particulièrement anxieux de voir les pourparlers commencer immédiatement. " (Signé) : SOLF. " Maintenant que l'Allemagne est aux abois, il faudrait que les alliés se hâtent. Quand les Teutons nous opprimaient de la' plus atroce façon, nous rançonnaient, nous pillaient, nous volaient, tuaient les nôtres sans merci et sans juçement, ils n'étaient cependant pas pressés, eux, de nous lâcher. Ils furent sans pitié. Nous ne serons pas dupes da leurs larmes de crocodile, ce crocodile fût il dissimulé .sous uni drapeau rouge. avait^^H mand^H plus priété^H t popul^H parve^B Unis, mm mandi^H les coi^J homu^H remor^H matiè^H e comp^H aux x raient^H actes H lants, ■ s destru^H pour IH u et cau^H ces et peuve^H gouve^H cruel mis à M firmer^H lenme^H ne sor^fl nemet^H ration u élève H tre les^f rités e quelle^H e entièri^H 11 ;s jours allemc^H ont ét^J aux fe^| e même^H » o^| la pai:^| reçut après-r^B n" éclaterai a" tribun ^ pressio^B 31" le chei^| °" vancer^B Lr~ nait la^J la ^gueiM 'jf' aux di^| de grat^| né cett^| l'' rait im^| tr", quate ih| lr" vous li^| ce mat^| mis. I lx Et m^| lt cun en it. Ceiti^l es applauM ils née. Ici de CliambH us de se jo célébreH lié AvanH quith H

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This item is a publication of the title La Flandre libérale belonging to the category Culturele bladen, published in Gand from 1874 to 1974.

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