La Flandre libérale

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28 November 1918
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s.n. 1918, 28 November. La Flandre libérale. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/c24qj78z7v/
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■■ ■■ Il .... « « ' « ' . re ■ il 'T » I . Mil ■ ....fc-, I ABONNEMENTS Pour la Belgique et l'Union postale, les tarifs seront publiés ultérieurement RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE : GAND, i, RUE DU NOUVEAU B ANNONCES /"\|C Pour le prix des annonces, s,adresser au bureau du journal, j On traite à forfait Admis par la censure M lifi i I FransR Les indications précises qui nous sont parvenues et les suppressions dont la "Flandre libérale" a été l'objet de la part de la censure, font apparaître nlus vivement l'incontestable gravité du pas sage du discours du trône, sur lequel noue avons vainement cherché à appeler tout de suite l'attention du monde politique belge. La déclaration relative à l'établi9ue~ ment des " assises d'une université flamande à Gand " est duo à l'entrée au ministère de deux parlementaires qui, en 1911, ont présenté, de concert avec l'activiste Van CauweLaert, un projet de loi sur la flamandisation de cette université. C'est particulièrement M. Franck, qai par une condition sine q u a non, a imposé ses tendances flamingantes au 'gouvernement. Le chef du cabinet et ses collaborateurs n'ont pas eu l'énergie de résister à cette pression. Ils ont commis l'insigne maladresse d'insérer dans le discours du trône, les paroles que le Roi, strictame.it fidèle à son rôle constitutionnel, a prononcées devant les deux Chambres réunies, sous la seule responsabilité de ses ministres. Sans la censure, nos lecteurs eussent pu lire tout- de suite, et nous répétons au jourd'hui, que la seule question, où le discours du trône aurait dû être réservé et même muet, est précisément la question des langues. Il était malhabile et funeste de raviver ce brandon de discorde que la politique de nos oppresseurs et la trahison des ac tivistes avaient presque complètement étouffé, tout au moins dans la partie occupée du pays. Et c'est le moment oii la nation, pantelante et mutilée, a be soin de l'union de toutes les énergies, de toutes les bonnes volontés, pour panser les blessures que la guerre lui a faites, que le gouvernement a choisi pour mettre au premier plan de son programme cette question irritante entre toutes, et oeia-sans qu'aucune consultation de la nation l'y oblige. Pour nous, Gantois, après ce que nous avons supporté de la part des activistes sans pouvoir élever une protestation, ;.»rès ce que nous a.vons souffert dans oo- l ihrog Jss plu» intimen ooiu j'ester h notro Roi et à notre Patrie, c'est au véritable défi de la part de M. Franek de vouloir imposer le rétablissement prochain dans notre ville de cette université flamande que nous avons dû subir pendant de longs mois. Après avoir vu les traîtres activistes fuir par crainte de la colère vengeresse du peuple, nous én sommes maintenant à nous demander si c'est eux qui avaient raison et nous, qui avions tort ; si eux vont être les vainqueurs et nous, les vaincus. Il ne fallait pas connaître notre population pour ignorer que le défi serait vivement relevé à Gand. Mais si la déclaration fut une faute impardonnable au point de vue de la politique intérieure, que ne devons-nous pas en dire quand nous l'envisageons au point de vue des puissantes amitiés que îa Belgique a été heureuse de rencontrer pendant la guerre et dont eLle aura un si grand besoin pour sa reconstitution après la conclusion de la paix ? Depuis de longs siècles, et pour le plus grand bien du peuple flamand qui y a puisé notamment la liberté dont tous proclament en ce moment les bienfaits, il existe en Flandre un puissant foyer de culture française. Le poant le pJus lumineux de ce foyer est l'Université de Gand. C'est ce foyer que les flamingants ont juré d'éteindre pour nous rejeter, consciemment pour les uns, inconsciemment pour d'autres, dans la sphère de l'influence germanique, aux étreintes de laquelle nous venons heureusement d'échapper au prix de quels efforts et de quels sacrifices! Et c'est à ccttc œuvre-là que tout (le suite, quand les cendres des incendies allumés par les Allemands en Flandre sont encore chaudes, le gotivernement do la reconstitution nationale veut prêter ia main. C'est là une faute, une faute incontestable. Qu'on en revienne comme d'un mécompte, sans tarder, avant qu'elle ne devienne un désastre. La Ligub Nationale Voici l'ordre du jour constitutif de la Ligue Nationale, qui fut fondée à Gand, le 13 novembre 1918 : " Fermement attachés aux principes des partis politiques divers auxquels ils appartiennent ; " Considérant qu'à l'heure où les Belges vont récupérer leur activité politique et leurs libertés constitutionnelles, leur premier devoir est d'en faire usage pour affirmer et fortifier l'unité nationale, parce que Cette unité e»t la raison fondamentale de l'existence do la Belgique comme nation indépendante, " Considérant- que, dans les conjonctures où se trouve notre patrie, les aspirations de n'importe quel parti ou groupement de citoyens doivent céder le pas à la nécessité de reconstituer à la face du monde une Belgique une, autonome et forte, fière des sacrifices qu'elle a faits pour la cause de la liberté et soucieuse de tirer le parti le plus noble et le plus fécond du aang do ses soldats, héroïquement versé ; " Considérant que cette nécessité a pour sûrement. conséquence immédiate èt urgente la re cherche de sanctions sévères et impar t.iale-s contre ceux qui ont contribué dans quelque but et à quelque titre qui ee soit, à ébranler le principe de l'unit nationale, la fidélité au Roi et aux in s Citations du peuple belge ; que touti faiblesse, dans la répression de ce ori me, découragerait les bons citoyens e' ne pourrait que semer 1» désunion; " Considérant que les premiers con tacts des populations, qui ont subi l'oc cupation, avec lies pouvoirs gouverne mentaux revenus en territoire libéré doivent être dominés par ces hautes con sidérations ; " Considérant qu'il faut avec une cir conepoction toute spéciale aborder 'e* questions concernant l'emploi des langues ; qu'en1 effet ces questions ont ét< exploitées pendant l'occupation et ave< l'appui administratif et financier de l'Allemagne, pour tenter de provoque! la discorde entre Belges, de désorganiser l'armée et de tromper le monde sui les sentiments et les aspirations des habitants des Flandres, qu'une trop gran. de hâte à évoquer les mêmes questions pourrait ranimer le [malentendu qu'en sa fourberie l'ennemi a voulu créer entre Belges; qu'au contraire il importe de faire éclater la misérable inanitu des prétendus griefs allégués par les flamingants-activistes ; que les menées de ces traîtres doivent être honnies par tous les Flamands et leurs résultats s'effondrer sans laisser la moindre trace ; " Les soussignés, réunis à Gand, le treize novembre 1918, décident de former entre eux et avec tous ceux qui adhéreront à l'ordre du jour ci-dessus, une ligue qui ee présentera aux pouvoirs gouvernementaux et fera appel à l'opinion publique et au concours d'organismes similaires dans d'autres villes belges, sous la dénomination de Ligue Nationale ; "Proclamant l'entière liberté d'opinions de tons les membres do la Ligue en toutes questions confessioun elfes, politiques, économiques et sociales, sauf l'obligation absolue de placer toujours et partout l'affirmation et la défense de l'unité nationale au-dessus de toute autre considération ; "Décident d'user de tous les moyens .en leur pouvoir pour engager les pouvoirs et l'opinion publics à procéder sans tarder et sans faiblir aux sanctions requises contre ceux qui ont collaboré à la trahison séparatiste, et à ajourner toute innovation en matière linguistique. " Toutes lea personnes qui adhèrent à tint otdîe du jtmr sont priées d'en donner avis, par écrit, à l'un des membres du bureau provisoire: MM. De Bie, boulevard d'Akkergem, 51 ; J. FuérLson, Coupure, 117; Van Houttc. quai des Moines, 51 ; Carnoy, boulevard de l'Heir. nisse, 78; Miry, rue Liévin de Winne, n. 39. NOS ECHOS —o— < Comment l'armée boche entend les usages de la guerre Nous avons visité, ces jours-ci, l'asile d'aliénées "Caritas", à Me lie. Pendant les derniers jours de la guerre, les Allemands avaient occupé une partie des lo. eaux et installé leurs canons au beau milieu de cet établissement, entre le quartier des malades agitées et un petit pavillon rustique, destiné à la cure d'air d'une ceilaine catégorie de malades devenues tuberculeuses. Dans un chemin public séparant le jardin et un petit bois servant de lieu de repos et de promenade, d'autres canons avaient été installés. Ainsi embusquée dans un hôpital renfermant environ 800 lits, l'artillerie boche était à l'abri de toute riposte de la part de l'artillerie alliée. Inutile de faire remarquer à nos lecteurs que les usages de la guerre ne permettent pas de transformer un hôpital en forteresse... Le butin des Teutons Au cours de recherches faites pour retrouver une grande quantié de marchandises qui ont été enlevées par les Boches lors de leur déménagement général, il a été constaté que 2,500 à 3,000 bateaux d'intérieur, bondés des produits les plus divers, sont restés en panne entre Termonde et Anvers. Il est douteux que tous aient conservé leur cargaison complète. tu Il avait été institué à Gand, du consentement de l'autorité militaire, une Gerstenzentrale, dans l'intérêt de la brasseria des deux Flandres. Cette centrale réunissait toute la récolte d'orge de ces provinces. Elle fournissait la matière première nécessairte aux fabricants de levure, et livrait au comité de ravitaillement une partie de son approvisionnement qui était transformée en malt torréfié. Le restant des récoltes était destiné aux brasseurs. Cette institution avait réuni ainsi dans ses différents dépôts "deux millions et demi de kilos" de malt qui ont été enlevés par les Boches, ce qui représente une valeur "d'un million six cent mille" francs. Déjà un demi-millon de kilos des produits volés ont été découverts à Anvers, où ils sont gardés par l'armée. On est sur les traces d'autres quantités importantes du butin boche. Les crimes allemands A la suite d'une enquête faite par le fouvernement français dans la région du lord, des faits précis ont pu être établis à la charge d'officiers allemands coupables d'avoir ordonné ou commis de véritables crimes. Ces bandits passeront en jugement ; si l'on ne peut s'emparer Exécutoire. q , C'est le premier pas dans la voie d'une es > action judiciaire dont M. Ignace, sou m tr b secrétaire d'Etat à la justice militaire, (i avait prévu la nécessité dès 1916. N » D'abominables crimes ont été également commis en Belgique, des assassi- m nats systématiques d'innocents, de -vie'!- à lards, d'enfants et de femmes d,'otages. <]< Assassinats que l'Allemagne a essayé de fl; justifier devant 1e monde en alléguant N que des civils belges avaient tiré sur les ea , troupes. Quand bien même il en eût été r€ ainsi — et cette défense eût été parfaite- m ment excusable dans les conditions sau- ]e. vages où notre pays a- été attaqué — ju i c'est contre les seuls prétendus Iranos- ve tireurs que l'Allemagne aurait pu sévir, ]e; i jamais contre des innocents, contre des (]; êtres faibles et désarmés. Mais l'on sait ja i du reste que l'allégation allemande était ja fausse de tout point. Le gouvernement avait donné des instructions pour que la population civile ne fournît aucun pré texte à la férocité du militaire allemand. Et ces instructions ont été suivies. En réalité, les incendies, les mass icres, | les pillages, avaient eu pour but de terroriser la population civile ; ils faisaient partie intégrante du plan d'invasion et 'a de conquête. P6 Or, beaucoup des misérables qui ont e ordonné ces exécutions sont connu3. S'i' en est parmi eux qui ont survécu à ces *J,T quatre années de guerre, est.il admissi- ble qu'ils continuent à jouir de l'impu- Lt ni té ? fo En admettant qu'il soit impossible de ' les atteindre, n'importe-t-il pas, se je mande le " Bien public ", que les non? Ei do ces assassins — qui peut etre so glori n?c fient de leur croix de fer — soient cloués ^1C au pilori. ' P°. —-o—- La « Libre Belgique » ^ Un lecteur obligeant nous a passé le dernier numéro de la "Libre Belgique'', -\ le bulletin de propagande patriotique qui jjj. fit tant de bien pendant l'occupation v On se livra, au sujet des îedacteurs et jy, de l'éditeur, à d'innombrables supposi- re, tions. Les Boches auraient donné gros „u pour les découvrir, mais toutes leurs r.e- cherches furent vaines. ^ Fondée le 1er février 1915, la " Libre Belgique " a paru 171 fois. av Il y a lieu de. féliciter tous ses colla b a- q, rateurs pour la façon dont ils se oonfor- mèrent au mot d'ordre : " Faire son de- g]rj voir chaque jour, quand môme, advien- pr, ne que pourra " ! Le numéro que nous avens sons les yeux, nous apprend que le bulletin était . imprimé à Anvers depuis près de deux ans, par M. J. Van Wesenbeek, 70, n;e de la Constitution, et que les clichés fu- rent livrés par la maison !\I. Mauquoy l'.€ et fils, 7, marché St-Jacques. * sl? —°— p*8 Belges, et rien que Belges! ^ Pendant l'occupation teutonne, les ac- 6m tivistes ont mene une campagne crimi- < uelle contre nos institutions, contre no- na: tre patrie, dont ils voulaient la destruction. Us affectaient d'ignorer la Belgi- j que et ne parlaient que de leur chère . Fiandre (Vlaanderen), qu'il -j grugeaient . J pour le plus grand bien de leur porte ®e' monnaie. Le mot Belgique était proscrit ■ par eux. Les activistes ont fui ; de leur œuvre, ^ stipendiée par l'Allemagne, nos populations, si honnêtes, exigent que rien ne tes subsiste. tre Nous tenons à mettre en garde certains de nos confrères contre l'emploi j abusif qu'ils sont tentés de faire du mot Vlaanderen ; cela sent son Wan . 1 nyn et son von Bissing. Nous n'avons p° qu'une patrie où Flamands et Wallons 'e sont étroitement unis: la Belgique. Wallons comme Flamands, nous somme* 1 avant tout des Belges ! 1 m —-cv— pâ La véritable cause de la guerre Nous avons indiqué hier quelle était, ri.° d'après Mgr 'Seighers, la véritable cause de la victoire alliée. Un de nos confrères, grand historien ' devant l'Eternel, croit devoir nous révéler aujourd'hui ce qu'apparemment nous I ignorions : à savoir le véritable motif de sé la guerre. Nous avions l'ingénuité de les croire que la grande tuerie de 1911-1918 avait été préméditée par la horde milita- de riste d'outre-Rhin, soua la haute diree- de tion de l'ex-kaiser assassin Guillaume II. g Il parait que nous nous sommes grossiè- |eil rement trompés. L'empereur-bandit est innocent, ou, du moins, nos alliés et nous, nous eommies * tout aussi coupables que lui. La France, ] l'Angleterre, les Etats-Unis, la Belgique, l'h etc., sont associés, non pour faire bh triompher le droit, non pour défendre la soi civilisation et la liberté, menacées par dé: le glaive teuton, mais tout simplement — par " intérêt capitalistique, par soif de domination, pour s'enrichir Voilà la vérité, d'après notre écarlate confrère. Nous sommes édifié*»: si notre neutralité a été violée, si nos ouvrier-s, réquisitionnés par milliers, ont péri dan* les ( camps de Marie et de Sedan, si Visé, < Louvain, Termonde ont été incendiés, si ,,, nous avons souffert, si nous /avons été , opprimés, tyrannisés, affamé6, volés pen- ri11 dant quatre ans, c'est, paraît-il, parce a que nous voulions dominer le inonde î!le et nous enrichir, c'est par intérêt. Lu M. de Gand et son " renouvellement de the la consécration de la Belgique au Sacré-Cœur de Jésus " n'étaient que ridicules ; tat la phraséologie de notre rouge confrère boi est grotesque ; elle est écœurante ; elle in- sor dignera tous ceux qu'a torturés la meute fer déchaînée des Teutons. ch; —o— mo Exigences activistes tat A la fin d'une réunion, tenue à la F° Maison libérale de Malines, sous la présidence de M. Maurice Sabbe, et convo- ( quée à la demande de la section locale ' du "Willemsfonds", l'assistance a ap- leu ■ouvé, à l'unanimité, le texte d'une re-îête adressée à M. Delacroix, chef du .binet, et dont nous extrayons — à ti-e documentaire — les lignes suivantes tous traduisons d'après le ''La-atste ieuws", de Bruxelles) : " Le même sentiment nous pousse aintenant à rappeler le gouvernement sa promesse solennelle de 1916, de inner pleine satisfaction aux exigences imandes sur la. question de ia langue. dus comptons bien que toutes les lois istantes sur l'emploi des langues, sent strictement observées; que la fla-mdisation de l'enseignement à tous s degrés, en Flandre, sera exécutée squ'au bout ; que, sans délai, l'Uni-rsité de Gand sera flamandisée selon i dispositions de la proposition de loi posée par MM. Franck, Van Cauwe-ert et Anseele, en 1911; que le droit à langue (het taalreeht) du flamand, ra reconnu sans limite e£ sans consente, dans l'armée belge aussi bien ie dans toute l'administration du pays Flandre." ^es Beiges en pays allié M. Roland de Marès, qui était, avant guerre, rédacteur en chef de 1' "Indé-ndance belge", est devenu, peu après début de. j'occupation dè la Flandre, srétaire de la rédaction du "Temps", t Pabsence de M. André Tardieu, dé-»ué du gouvernement français aux ats-Unis, M. de Marès a rempli les actions de directeur politique du 'ernps". M. do Marès a, de plus, succédé à ni'e Faguet, dont il a l'étonnante mé-lire et la facilité d'écrire, comme cri-ue des livres nouveaux aux "Annales litiques et littéraires''. Nous adressons à M. Roland de Marès, i est Hasseitois de naissance, toutes 3 félicitations. Jne chaiie de professeur ordinaire de iérature française a été inangurée, il j, six semaines, à l'Université d'Edim-arg. L'Académie française s'était fait yrésenter à la cérémonie par un délé-s, qui a été, à oe qu'on nous assure, Ernest Lavisse. Le titulaire de la lire est M. Charles Sarolea, Limbour-)is comme M. Roland de Marès, et qui ait, en premières noces, épousé une m toise, Mlle M. Van Cauwenberghe. Sarolea est beau-frère de sir Ernest ackleton, l'explorateur fameux, qui, 'e jmier, aperçut, à cent kilomètres de tance, le pôle antarctique -a composition de l'armée belge L'armée t>elge forme six divisions, j mniandées comme suit : Ire division, ' utenant-général Bernheim ; 2me divi-n, lieutenant-général Drubbel;. 3e di- ! ion, lieutenant-général Jacques ; -irne ' ision, lieutenant-général Michel ; 5ii'0 'ision. lieutenant-général Rucquoy ; e division, lieutenant-général Biebuyck. l'hef d'état-major général, le lieutc-nt-général Gillain. —o— 'risonniers militaires belges je nombie des prisonniers militaires ges internés en Allemagne s'élevait à 000. —o— .a presse étrangère à Bruxelles [1 n'y avait pas moins do 40 journ?.lis-étrangers à Bruxelles, lors de l'en-■e triomphale de la famille royale. )ommages causés à Bruxelles Dn évalue à 150 millions de francs les tnmapes causés par les Boches à !a vil-de Bruxelles. —O— .'éclairage des rues de la capitale -l'éclairage des rues de la capitale n a s été interrompu un instant. Toutes lanternes sont restées en place. Quel ramage' qu'on ne puisse en dire autaut ir Gand ! -es félicitations du conseil municipal de Paris au bourgmestre Max je conseil municipal de Paris a adres. à M. Max, bourgmestre de Bruxel-, le télégramme suivant : ' Informé de votre élévation au poste ministre d'Etat, le conseil municipal Paris se réjouit de cette distinction méritée et vous adresse les plus cha-rouses félicitations." —o— ,e cardinal Mercier à Paris je cardinal Mercier sera cette semaine ôte de Paris, et prendra vraisembla->ment samedi prochain possession de i fauteuil d'associé étranger à l'Aca- nie des sciences morales et politiques. La marcha des Alliés LES COMMUNIQUÉS Communiqué français du 24 novembre : ' Nos (troupes ont continué aujour-ui leur progression en Belgique et îs le Luxembourg: Wiltz, Noville et drin ont été occupées ; qotre cavale. a poussé jusqu'à la frontière est du xe m bourg. Partout l'accueil a été en. ■usiaste. 1 'En Lorraine, d'émouvantes manifestons se sont produites à Wissem-îrg ; les habitants des villages voisins t venus y prendre part. A Reischof-, la population a organisé une tou-mte cérémonie patriotique devant le nument élevé en 1870. Même manifes-ion enthousiaste à Salmbach, Seltz et rt-Louis." m îammuniqué anglais, 24 novembre: 'Aujourd'hui, nos troupes continuant r marche vers le Rhin, ont attoint la ceux qui ont decnaine la guerre Un document accablant Lo gouvernement bavarois, en publiant les documents sur les origines do la guerre, rient de mettre au jour un rapport du ministre de Bavière, à Berlin, M. Lercbenfeld, qui, le 18 juillet 1914, écrivait à son gouvernement : " La démarche que le cabinet de Vienne est décidé à faire et qui consistera en la remise d'une note, qui aura lieu, le 25 juillet, a été retardée jusque là parce qu'on voudrait attendre le départ de MM Poincaré et Viviani de SvPéters-bourg, afin de faciliter avec les puissances. de la Duplice une entente sur a ne éventuelle action en sens contraire. Jusque là, on se donne, à Vienne, des appa^ lenoes pacifiques en mettant en congé simultanément le ministre de la guerrâ et le chef du grand état-major. On agit aussi avec succès isur la presse et la bourse. On reconnaît, à Berlin, que le cabinet de Vienne procède avec habileté. On regrette seulement que le comte Tis-za, qui aurait primitivement combattu une attitude plus énergique, ait un peu soulevé le voile par sa déclaration a la Chambre des députés hongroise " M. Zimmermann m'a dit, d'après ce qu'on sait actuellement, que la note contiendra les quatre exigences suivantes: " Publication d'une proclamation du roi de Serbie affirmant que le gouvernement serbe n'a rien de commun avec le mouvement panserbe et le désapprouve ; " Ouverture d'une enquête contre les complices de l'attentat de Sera,-jevo, avec participation de fonctionnaires autrichiens ; " Ouverture de poursuites contre toutes les personnes mêlées au mouvement panserbe ; " Délai de 48 heures accordé pour l'acceptation de ces demandes." " Il est évident que la Serbie ne peut pas souscrire à ces exigences qui sont inconciliables avec sa dignité d Etat indépendant." A Berlin, on approuve absolument l'Autriche de profiter de l'heure favora-ble, même au risque de complications ultérieures.frontière allemande au nord! du Luxembourg."Notre ligne générale ce soir passait par la frontière au sud de Beho, par Grand-Mesnil, Bomal et Huy." EN BELGÏQUE A TERDONCK Toutes les maisons du nouveau quartier, à proximité du grand pont, ont étô détruites par les Boches au moyen de grenades à main et incendiées, à l'exception d'une soûle où les Allemands avaient établi leurs pénates. À Deorseele, plusieurs maisons ont été endommagées ; huit fermes des environs ont été incendiées. Aucune habitation n'y a été atteinte par des obus. Non seulement les Boches ont fait sauter les ponts de Langerbrugge et de Ter-donck, mais dans les passes navigable3! ils ont coulé d'anciens torpilleurs. Entre Selzaete et Gand ils ont !ait sombrer dans les eaux du canal de Ter. neuzen, plus de deux cents bateaux chargés de pavés. A DEYN2E (Correspondance particulière). On nous écrit : Nulle agglomération dans notre région ne fut plus éprouvée que celle de Deynze, où la bataille fit rage pendant plus de quinze jours. Il s'agissait en effet pour les allies d'y forcer successivement le passage du canal de Schipdonck et de la Lys, qui y coulent parallèlement, à quel ques cents mètres de distance. Tout le long de la route de Gand à De.vnze, rien ne fait présager le lainen-tablo spectacle auquel nous allons assister tout à l'heure. Ce n'est que passé Laethem, que se rencontre la première maison effondrée, l'estaminet " In den Wolgezinden ". Au passage de Deurle quelques villas sont endommagées par 1 explosion d'un shrapnel au milieu de la. chaussée. A Astene, les dégâts semblent déjà plus sérieux, l'église y est veuve de sa tour et plusieurs maisons sont fortement abîmées ; plus aucun carreau de vitre n'est resté entier dans tout le village. Mais voici Deynze et Peiteghem, son faubourg. Les deux grandes minoteries " Les moulins de Flandre " et les " Moulins de Deynze " dressent leur silhouette habituelle sur l'horizon, ces établissements ont peu souffert; mais aussitôt le spectacle change, tout le quartier ouvrier de la chaussée de Gand ne constitue plus qu'un amas de décombres, au milieu desquels se dressent encore quelques bâti ments de ce que fut la fabrique de voitures d'enfants " Seeuws frères " ; en face, celle de M. De Busseré ne présente plus que quelques pans de murs démantibulés.Nous voici bientôt au centre de la dévastation, le quartier de la gare: la fabrique de M. Puls-Bovie est complètement anéantie ; un peu plus loin celle de M. Marcel Liebaert présente un spectacle unique de dévastation : ses cinq étages construits uniquement en briques, fer et voûtes bétonnées se sont écroulés comme " M. de -Tagow, comme M. Zimmermann, se demandent encore ci à Vienno on ira vraiment jusqu'au bout. Le sous-secrétaire d'Etat me déclare que l'Autri-che-Hongrie, grâce à son irrésolution et ses divisions, est devenue un véritable "homme malade" en Europe, comme autrefois la Turquia Les Russes, les Italiens, les Roumains, les Serbes, les Monténégrins en attendent le partage, grâce à une intervention victorieuse énergique."+++ D'après une dépêche de Berne, reproduite par le "Temps", ce qui est surtout intéressant dans le rapport de Lerchen-feld, outre la révélation capitale de connivences entre Berlin et Vienne, dan» l'affaire serbe, c'est la mention qui v est faite de communications confidentielles entre le ministre bavarois et le conseiller d'ambassade allemand Stollberg, à Vienne. Celui-ci avait discuté, quelques jours avant, avec l'Autriche la question de dédommagement a 1 Italie par la cession du sud du Trentin. Dans son rapport téléphonique, en date du 31 juillet 1914, l'ambassadeur bavar rois, à Berlin, disait, que les efforts de lord Grey pour maintenir la paix ne rus- ?endraient pas le cours des événements. I ajoutait : Deux ultimatums s«nt actuellement en route: l'un pour Pétro-grad, demande le motif de la mobilisation russe; l'autre pour Paris, pose !a question de la neutralité de la France. Des deux côtés la réponse sera naturelle ment déclinatoire. L état-major prussien compte battre la France en quatre semaines. " tu Dans un second rapport, en date du 4 août 1914, et duquel il ressort que la Turquie s'est engagée à mobiliser, il est dit concernant la Belgique : * L'Allemagne ne peut pas respecter la neutralité bolge, même si l'Angleterre reat* neutre, car la guerre d'offensive» contre la Franco n'est possible que sur la ligne Belgique. » un château do cartes. Au milieu se dresse encore la haute tour carrée qui contenait la cage d'ascenseur ; deux pans de murs y sont restés accolés, qui surplombent les ruines lamentables de tout le quartier.Rue de la Station, la plupart des maisons ne forment non plus qu'un amas de briques avec quelques trous béants qui furent des fenêtres ; la rubrique de soie ries de MM. Jean et Ferd. Lagrange est également abattue et incendiee jusqu'à ras de terre. Au carrefour de la route de Gand et de celle d'Audenarde, ce qui fut le " restaurant du Progrès ", bien connu des automobiliste», cyclistes et voyageurs, n'est plus qu'un amas de briques et de poutres calcinées ; toutes 'es autres maisons du carrefour ont subi le même sort. Rue de Courtrai, le spectaole est tout au«pi lamentable. Plus loin, vers l'hôtel de ville, les dégâts considérables encore, sont moins apparents ; la tour de l'église Notre-Dame est éventrée sur toute sa hauteur ; il n'existe d'ailleurs pas dix maisons dana toute l'agglomération de Deynze et de Peteghem, qui n'aient reçu un obus, des éclats de shrapnell, des balles de mitrailleuse ou de fusil. La mortalité parmi la population civile est considérable ; on a parlé de 200 et) même de 500 tués, c'est exagéré. A Deynze ville, il y a eu 51 tués, à Peteghem un peu moins. Un certain nombre de blessés ont été évacués au commencement des combats par des automobiles de la Croix-Rouge, plusieurs sont morts en route, de sorte qu'on peut compter que ''agglomération deynzoiso compte une centaine de civils tués. La situation des très nombreuses fa-mil'es sans abri est des plus critiques. Plusieurs centaines de personnes ont été recueillies par des voisins charitables, qui ont eux-mêmes leurs demeures partiellement détruites ; l'incendie qui a partout accompagné le bombardement ayant détruit vêtements, objets de couchage, et provisions, les sinistrés manquent généralement de tout ce qui est indispensable. L'administration communale et. lo comité de secours et d'alimentation ont pris des mesures immédiates, insuffisantes malheureusement, pour secourir toutes les détresses ; les troupes d'occupation françaises et américaines aident de leur mieux la population si éprouvée. II est souhaitable que les administrations supérieures interviennent vite et énergiquement pour apporter les secours indispensables ; il faut aussi que les établissements industriels qui font vivre la population puissent être rapidement reconstruits.Allemagne Foch répond à l'Allemagne déloyale D'après une dépêche de Berlin, le président de la commission allemande d'armistice, à Spa, le major général von Winterfeld, a reçu du maréchal Fooh "la réponse suivantei à une série de demandés d'adoucissement des condi. B 44' Année. — Jeudi 28 Novembre 1918. PRIX i 10 CENTIMES W 17. — Jeudi 28 Novembre 1918.

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This item is a publication of the title La Flandre libérale belonging to the category Culturele bladen, published in Gand from 1874 to 1974.

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