La Flandre libérale

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09 October 1914
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s.n. 1914, 09 October. La Flandre libérale. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/b853f4mr65/
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\ 40'�nnii� Vendredi 9 Octobre 1914 �3* I. S82 � Vendredi 9 Beware 1914 LIBERAL union rosTALi I �oit. Ffc, 2.00 8.75 IP�a Small. 4.00 1.00 o es*�. S m. �� sittww sa tarau i� Jwsal �� en- fants, ni m�me les monuments artisti- ques du pass�. Ces hordes, semblables aux Huns, ne s'arr�tent m�me pas � la pens�e de oe qu'il y aurait die doulou- reux pour eux de voir la destruction de Dresde, de Munich, de Berlin ou l'enl�- vement de la " Madone Slatine ", qu'on leur prendrait pour la rendre � l'Italie. La destruction de Louvain, cO centre d'instruction et de bienfaisance, a �vo- qu� dans tout l'univers civilis� un juste sentiment d'indignation et de r�volte. D'autre part, l'inondation volontaire de provinces florissantes, effectu�e danB le but de d�fendre la Patrie, a produit une piofonde tristesse dans les c�urs de tous ceux qui savent appr�cier la valeur d'un travail s�culaire. Toute la Russie est unanime � appr�cier la grandeur d'un pareil sacrifice. Soyez s�rs, amis belges, que vos sacri- fices ne sont pas perdus et que l'heure aporoche o� nous verrons venir l'affran- chissement universel � l'�gard d'un en- nemi plein d'orgueil et de perfidie. Bien- t�t les alli�s m�me des Prussiens, les Bavarois, les Saxons et autres, compren- dront toute l'horreur de leur aveugle- ment. Leurs yeux s'ouvriront et ils aper- cevront l'ab�me vers lequel ils sont en- tra�n�s par les Hohenzollern, les Habs- bourg, les hobereaux de Prusse, les Krupp et tant d?autres. Alors ils s af- franchiront du joug des Prussiens et us s'empresseront de faire leur paix avec nous, pour constituer des Etats libres sur les ruines de l'Autriche et de l'Al- lemagne. Dans oette �uvre g�n�reuse de la lib�- ration de l'Europe et m�me de toutj uni-: vers, � l'�gard du militarisme cauchcma- resque de l'Allemagne, votre conduite h�- ru�q-ae aura �t� le premier- et le plus grand holocauste de r�demption, brisant l'assaut de rage et la folie allemande. Gloire aux h�ros! Vive le valeureux lion belge! Puisse triompher votre belle devise nationale: "L'Union fait.la for- ce ". C'est alors que, sur les ruines de l'�difice insens�, que devait �tre celui de l'h�g�monie universelle de l'Allemagne, on verra r�gner les grands principes de libert�, d'�galit� et do fraternit�. Le pr�sident du 134me banquet slave, � P�trograde, R�dacteur du "Messager historique' , (sign�) GLINSKY. UNE CIRCULAIRE. Les administrations communales ont re�u, avant-hier, la circulaire suivante : Minist�re de l'int�rieur. Monsieur le gouverneur, Confirmant ma circulaire du 4 ao�t 1914 et mes instructions post�rieures, ] ai l'honneur de vous prier de rappeler aux administrations communales les principes suivants dont elles ne doivent en aucun cas se d�partir : A � RAPPORTS ENTRE LES AUTO- RITES CIVILES ET L'AUTORITE MILITAIRE BELGE. Les autorit�s civiles et les" personnes �trang�res � l'arm�e, ne peuvent s immis- cer en aucune mani�re dans les op�rations militaires, par la voie de conseils, de discussions ou de protestations. Les observations qu'elles croiraient avoir � formuler devront �tre adress�es au ministre de l'int�rieur. B � RAPPORTS ENTRE LES AUTO- RITES CIVILES ET L'AUTORITE MILITAIRE ENNEMIE. I. _ R�quisition de vivres, etc. Les habitants ne peuvent se refuser � des r�quisitions de vivres, fourrages, etc., mais ces r�quisitions doivent �tre en rap- port avec les ressources de la localit�. Les autorit�s communales serviront au- tant que possible d'interm�diaire pour ces r�quisitions, et s'efforceront de les r�par- tir �quitablement. Rien ne peut �tre r�quisitionn� sans qu'un re�u en soit donn� ou le prix pay� comptant. Au reste, l'occupant a l'obligation d'as- surer la vie des populations des territoi- res qu'il occupe. II. �i Travaux militaires. Les autorit�s militaires �trang�res ne peuvent forcer les habitante � participer aux op�rations militaires, � creuser des tranch�es, � fabriquer des armes ou des munitions, � aider � leur transport, ou � coop�rer d'une mani�re quelconque � la guerre dirig�e contre leur pays. (Conven- tion de La Haye de 1907, sign�e par l'em- pire allemand). III. � Renseignements sur l'arm�e belge. de La Haye 1907, sign�e par l'empire al- lemand). Il est interdit aux autorit�s et habi- tants de donner aucune information de ce genre. Toute contravention est s�v�rement pu- nie par le Code p�nal belge. De plus elle expose le contrevenant � la rigueur des autorit�s �trang�res, les renseignements donn�s pouvant �tre ais�- ment en contradiction avec les op�rations poursuivies simultan�ment par l'arm�e belge. C. � DEVOIRS DES POPULATIONS CIVILES. Enfin il est encore rappel� que les habitants n'appartenant pas � l'arm�e doivent s'abstenir soigneusement de tout acte d'hostilit� contre les troupes �tran- g�res. Les instructions qui pr�c�dent sont conformes au principe que l'empire al- lemand a toujours d�clar� reconna�tre. Tous les bons citoyens sont invit�s � s'en inspirer et � en r�clamer le respect avec calme et fermet�. Us se renseigne- ront pour les cas non pr�vus aupr�s des autorit�s communales. Le ministre de l'int�rieur, (s.) Paul BERRYER. A PROPOS DES FONCTIONNAIRES DU MINISTERE DES FINANCES Nous avons re�u la lettre suivante: Monsieur le r�dacteur en chef, Etant donn�s les tristes �v�nements dont tout Belge doit le plus vivement se pr�occuper, nous voudrions obtenir de Qui de droit la r�ponse � la question que nous nous sommes pos�e apr�s la- lecture des documents parus hier dans votre jour- nal sous le titre " Bruxelles sous la do- mination allemande ". Dans l'�ventualit� d'une occupation provisoire, comme c'est le cas mainte- nant pour Bruxelles et d'autres villes, quelle (jkst la ligne de conduite � suivre par les agents des finances, bien entendu abstraction faite de tout int�r�t person- nel et en tenant compte exclusivement du devoir � remplir vis-�-vis de notre ch�re patrie. .---.;. 't. Faut-il, la cas �ch�ant, signer l'engage- ment impos� actuellement � nos coll�- gues de Bruxelles, et subir momentan�- ment le contr�le � des autorit�s alleman- des, ou ne peu�-on 'alors plus rendre au- cun service � la nation belge ainsi qu � nos compatriotes, et est-il pr�f�rable de refuser son concours � l'ennemi. Maintenant que la chose _ est encore possible, nous d�sirerions vivement sa- voir � quoi nous en tenir � ce sujet et nous avons le ferme espoir, vu l'esprit exclusivement patriotique �qui nous ani- me, de recevoir de haut lien des instruc- tions pr�cises, et tout au moins des con- seils � ce sujet. En attendant, veuillez agr�er, etc. Un groupe d'agents des finances de la partie non occup�e pays. du L'action russe SUR LE FRONT RUSSE Londres, 7 octobre. � Le " Momipg Post " re�oit de P�trograde un t�l�gram- me, selon lequel le kaiser aurait �t� le chef supr�me des troupes pendant les op�rations contre la forteresse d'Osso- wetz. Il se trouvait � Graevo, � quelques milles de la forteresse, et il avait d�clare � ses soldats qu'ils devaient s'emparer de la place en trois jours. C'est pourquoi tes Allemands avaient jet� 40,000 hommes contre la forteresse. Cependant, on' sait que, gr�ce � une seule charge furieuse oe leur cavalerie, les Russes prirent les po- sitions des Allemands. Un officier allemand, bless� � la batail- le d'Augustovo, fut trouv� porteur d'une proclamation adress�e aux habitants des pays occup�s par les Allemands, dans la- quelle On leur annon�ait qu'il �tait de leur int�r�t de se joindre aux Allemands con- tre leur ennemi, la Russie. (Vaz-Dias). PRISE DE 180 CANONS DE L'ARTIL- LERIE DE SIEGE ET DE GROS MORTIERS. Une d�p�che de P�trograde confirme que l'arm�e russe a pass� tout enti�re sur le territoire allemand, anr�s la ba- taille du Ni�men. Les Allemands perdi- rent 180 canons, toute l'artillerie de si�ge et de gros mortiers rest�s devant Osso- wetz. LA TROISIEME ARMEE RUSSE EN MARCHE Paris, 6 octobre. � On t�l�g.apftie de Rome au " Matin " : "La inobi'isation russe est compl�tement termin�e. La troi- si�me arm�e est en marche vers le centre de la Pologne. " K�� L'avance contre les Hongrois �*� Le journal semi-officiel russe, le "Mes- sager de l'Arm�e", exposant la situation en Galicie, dit : Dans le district de Cracovie, l'arm�e -m�o ennemie n'a pas le droit de I autrichienne s'�tend depuis cette ville le forcer les autorit�s ou les habitants � I long de la rivi�re Dujanec jusqu a Tar- donner des renseignements sur l'arm�e \ now et aussi sur la ligne Pilzno-Brzostek S, sur 'la pr�sence de troupes belges I L'ail� � s�**!? A �� iou,rs tlFj^X sur l� territoire de la commune ou des , s'appuie sur l'aile du Suddes ^Iemands, communes voisines, sur ses man�uvres, positions et op�rations ni sur l'existence ou l'�tat des travaux d'art. (�Convention ces se r�unissent sur la ligne Mjechow- Noveradchisk-Sjerads. Pendant les derniers jours, il n y a pas eu de combat contre les Autrichiens, sauf des reconnaissances autour de Przemysl. Ici l'ennemi a tent� une sortie avec l'infanterie d'un des forts, mais a �t� repouss�. Il y a eu une l�g�re escar- mouche � Olsanka, � peu pr�s � cinq milles de la ligne des forts. Le 86 et le 27 de petits corps ennemis se sont efforc�s de percer la cha�ne des Russes qui les en- tourent vers la ligne Jaroslaw-Tarnow, �videmment dans "intention de se porter jusgu'� Cracovie par le chemin de fer qu'ils ne soup�onnaient pas �tre d�j� en notre possession � Dobica. UNE ATTAQUE DE FLANC Dans les Carpathes, les Russes ont occup� les quatre passes de Uszok, de Skoie, de Vishkow et de Dorow. L'enne- mi nous a attaqu�s plusieurs fois, dans l'esp�rance de nous chasser des Carpa- thes, mais chaque fois sans succ�s. Nous tenons encore fermement Uszok. Les Carpathes orientales, que franchit cette passe, est une large cha�ne couverte de vieux arbres. Les Autrichiens avaient pr�par� trois positions sur oette passe. La ligne principale formait un demi-eer- de et � peu pr�s � un mille en avant de celle-ci il y avait une ligne avanc�e de tranch�es. Enfin, il y avait une position de retraite. Ces positions avaient �t� soigneuse- ment pr�par�es, avec plusieurs lignes de tranch�es et un glacis d�gag�. Les batte- ries �taient bien masqu�es et arrang�es pour r�sister au feu de face et de flanc. Sur le flanc arri�re de la position, un abatis avait �t� construit. L avant-garde des Autrichiens, devant le centre, occu- pait tout le bassin entre les coMines. Des d�tachements avaient �t� avanc�s, sur les flancs, sur les sommets des rochers les dominant. Il �tait nuit, le 24, lors- que nos troupes attaqu�rent cette, posi- tion. Comme un assaut de front �tait dif- ficile, des d�tachements furent envoy�s, sur les c�t�s, � une grande distance pour la tourner et les Autrichiens furent, obli- g�s de se replier sur leur ligne principale. Ici, encore, leurs "flancs �taient menac�s et, �tant expos�s en m�me temps � une attaque � la� ba�onnette, ils revinrent, ra- pidement � leur derni�re position, de la- quelle ils furent expuls�s �. six heures du soir, laissant entre nos mains cinq ca- nons d� campagne, six caissons, 150 pri- sonniers et beaucoup de bless�s. Le superbe exploit de nos troupes, outre son r�sultat mat�riel, a une �nor- me port�e morale. La l�gende que les Carpathes orientales sont infranchissables est morte et la large route vers la Hon- grie est ouverte. Notre apparition dans les Carpathes fera certainement r�fl�- chir les Hongrois sur le point de savoir dans quelle mesure leurs int�r�ts sont communs avec ceux des Autrichiens. En Autriche INVASION DE LA HONGRIE Une d�p�che de Rome annonce: " Un message de Buda-Pesth affirme que les Russes qui envahissent la Hongrie dans l'intention d'effeotuer leur jonction avec les Serbes, s'avancent en deux oo- lonnes. De leur c�t�, les Serbes marchent de Semlin dans la direction du Nord- Est. " s . (Les d�p�ches de Rome ne doivent �tre accept�es que sous toutes r�serves. � N. de la R�d.) En Turquie LES ALLEMANDS A CONSTANTINOPLE Londres, 7 octobre. � Le "Times" communique la nouvelle suivante d'Ath�- nes : " Selon des communiqu�s de source ab- solument s�re, � Constantinople viennent d'arriver des canons de 42 cm. et des vaisseaux allemands apportant 1000 t< ai- nes de munitions et du mat�riel de guer- re. Ces canons, ces munitions et ces vais- seaux ont pass� par les Dardanelles. " On croit, par ailleurs, que la Roumsv- nie a confisqu� une grande quantit� de fusils et de munitions qui �taient en tran- sit sur son territoire. ' (Vaz-Dias). A ux Et a ts- Unis SUGGESTIONS DE PAIX Washington, 7 octobre. � Le ministre Bryan fait tous ses efforts aupr�s de l'Al- lemagne, de l'Autriche et du Japon, pour amener ces puissances � formuler des pro- positions de paix. Hier, il a conf�r� � ce sujet avec M. Bernstorff. Sur mer a� �a qui, ayant concentr� de grandes arm�es dans le district de Breslau, marchent vers le Sud-Est. Au nord de Cracovie ces for- UNE CANONNADE DANS LA MER DU NORD La Haye, 6 octobre. � Hier soir, on entendit � Zandvoort une canonnade pro- venant de la direction Ouest. Elle car� quinze minutes. (Havas;.

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This item is a publication of the title La Flandre libérale belonging to the category Culturele bladen, published in Gand from 1874 to 1974.

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