La Flandre libérale

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s.n. 1914, 11 June. La Flandre libérale. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5d8nc5sx7j/
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40"Année — Jeudi II Juin 1914 LA FLANDRE LIBÉRALE IikSONNEMEIVT® 1 moij- • mol». « mol». BELGIQUE : Fr. 2.00 4.00 8.00 UNION POSTALE î Fr. 3.75 9.00 18.00 On s'abonna aa bureau du Journal et dans tous les bureaux de gosta RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE SAND, I, RUE DU NOUVEAU BOIS, l, GJ S80MNEMENTS ET ANNONCES : Il — RÉDACTION AJTOTOlffCISS Ponr la ville et les Flandres, s'adresser an bnreas lonrnal Ponr le reste du oavs et l'étranger. s'adres» Henri Bergson et Tint La mis© à l'Index de trois ouvrag M. Bergson, généralement consi I comme des chefs-d'œuvre de pens< I de style philosophique, constitue c< I un nouvel anneau dans la chaîna lo I êtes méfaits de l'odieuse censure r I ne et un nouvel épisode de la lutte I merci engagée par lea conseillers ■ logiques de Pie X contre; lei moderi I abhorré. L'influence de M. Bergson a été I sidérable sur nombre de moderi I distingués. Tyrrell, un de leurs gi I chefs, l'avait beaucoup lu et le pJ I très haut. En Italie, les prêtres eu I qui ont voulu être initiés à la ph: I phie contemporaine, ont choisi de f I renee les livres de M. Bergson. En 1 I ce, bien des modernistes notoires p I ge-nt ses idées. Pour n'en nommer q I le professeur Edouard Le Roy, m I niste d'une hardiesse singulière, ai I d'un livre célèbre, condamné par lï I sur la critique du dogme, est un I pie enthousiaste de M. Bergson. En fait, on doit se demander s: I disciples comme M. Le Roy ne son I enclins à exagérer l'importance du I de leur maître dans l'évolution c I philosophie. "L'œuvre de M. Henri Bergson, I vait M. Le Roy, il y a deux ans, I une étude publiée par la "Revue I Deux Mondes", marque une date I l'histoire n'oubliera plus. C'est < !■ froide réflexion, avec pleine consc: I de la juste valeur des mots, qu'on '■ déclarer la révolution qu'elle opère il le en importance à la révolution 'I tienne ou même à la révolution soc ■ Il nous semble que M. Le Roy s'; ■ ture un peu loin. Pour mesurer I exactitude l'importance de la phi I phie de M. Bergson, nous manquoni m eorc, à l'heure actuelle, de la per I tive qu'il y faudrait. Il y a des n en philosophie comme en bien d'aï I choses. M. 'Bergson est le philosop la mode. Il y a des modes qui pas Il en est qui s'implantent et du Mme de Sévigné s'est trompée en d qu'on se lasserait de Racine comm café. Ni Racine ni le café ne seml voués à l'oubli. Reste à voir si deux siècles on pourra en dire ai de la philosophie de M. Bergson, surtout, si, dans deux mille ans, on lera encore de lui comme nous pa< de Socrate et de Platon. En tous cast entre le martyre phi phique de M. Bergson, victime ti phante de l'Index, et le martyre de crate, il n'y a pas de comparaison Les contemporains, bien placés se connaître, tant qu'il ne s'agit d'apprécier les personnes, ne sont des juges très sûrs touchant les no les idées. Voici, par exemple, corni La Harpe, dans son Cours du Lycée lèbre il y a cent ans, appréciait la p sophie de Kant, quelques années a la mort du philosophe de Kœnigsb "L'irrévocable histoire ne mon! chez les Allemands du dix-huitième cle quie 1a. démence d© vingt sectes luminés, que les rêveries de Swe borg, de Kant et de leurs disciples, probre de l'esprit humair L'irrévocable histoire a donné to La Harpe. On sait la prodigieuse tune duj système de Kant. Personn lit plus La Harpe, et on lit toujour rêveries de Swedenborg. Des Eg prospères, groupant des milliers di dèles, professent, par tout le monde glo-saxon, la théologie mystique du niai Suédois. Il y a trois quarts de siècle, V Cousin passait, au moins en Fr; pour un maître incomparable en fai philosophie. L'éclectisme était consi comme une découverte de tout pre ordre, comme le système des systè Il croula bientôt sous les sarcasme Taine, et ne s'est point relevé depi Quie penseront nos petits-neveuj M. Henri Bergson ? Pour un Edo Le Roy, la réponse n'est pas dout et M. Bergson serait déjà entré, vr dans l'immortalité. Ce parti-pris d'apothéose, comme lui d'un Morice à l'égard d'un Ri ne saurait être le nôtre. C'est une é ge prétention que de vouloir subst notre jugement à celui de "l'irrévo< histoire", de l'équitable et impar postérité. L'heure du triomphe définitif point sonné pour M. Bergson. Qui'il savoure, en l'attendant, ui lébrité qui, déjà, est mondiale: I! une trentaine d'années, M. Bergso buta, obscurément, dans une chai lycée de province.'Sa première œuvi res portante, 1' "Essai sur les donnée médiates- de la conscience par me 1889. Il a fallu un quart de siècle cardinaux de la Congrégation de 1' ,al~ pour la découvrir, et l'ayant déc< :ms te, pour prétendre la supprime S'aint-Esprit, qui est, comme c] <me sait, toujours présent dans l'Eglisi un esprit singulièrement lent. Et c on~ cause de cette lenteur que les card ites de l'Index, comme les carabiniers ids fenbach, ont l'invariable habitude ,fut river trop tard... Nous disions plus ves que leurs gestes sont odieux. Ils so encore plus vains, plus absurdes, fé- ridicules qu'odieux... • PfhiK fè Niïfivfll! ? Dre raison i- Bergson est, paraît-il, si abscons e' !s hermétique, que ni de grand public, LS les belles dames, ni même les hommes culture ne comprennent le prestigi< langage du dieu du jour. a C'est justement pour cela, assurent organes catholiques, qu'il a été mis à 1 i- dex. La Congrégation de l'Index a vo is prévenir l'éclosion d'un bergsonisme ,s tho'.ique. Interdire ce que l'on ne comprend i e c'est le procédé le plus sûr. !S Que l'on comprenne ou que l'on ne c< e prenne pas, c'est d'ailleurs le mémo p t quand il s'agit de philosophie: Mon L_ gne, Descartes, Pascal, Montesquieu, 1 lebranche, Spinoza sont à l'index auss L'index est aussi varié qu'inattendu l" condamne même d^s publications ortho xes te'.les que certain bullaire publii Lyon en 1673. c Par exception, mention du motif l'interdiction est faite dans le décret, recueil £st à l'index parce qu'il y m que une bulle d'Alexandre VII. C'est un exemple curieux d'une pu ■s cation interdite, non pour ce qu'on y ,s mais pour ce qu'on n'y lit pas. Grâce à ce procédé ingénieux on po rnif. Tru'ff i*o r. l'inrlpv un m.Vtîpr rlp nar 'A1- V Lea IriHemstits de la magistrature A la veille1 des élections de 1912 i tract, adressé à tous les magistrats e pays, leur annonça le dépôt d'un proj de loi, majorant tous les traitements. Les élections passées, il fallut attend iusqu'en 1914 avant que la loi vînt < ; discussion à la Chambre Elle ne fut votée au Sénat qu'en f de session. La loi nouvelle ne sera exécuter qu'à partir du 1er du mois qui suivi sa publication au "Moniteur". Mais tandis qu'on promulguait ln. 1 scolaire avec l'empressement que l'< sait, il n'est pas toujours question i rendre exécutoire la loi relevant les trf 1 tements des magistrats. ; Le gouvernement aurait, paraît-il, l'i tention d'attendre, pour ce fair'*, je qu'à la fin de l'année, et les intéress commencent à craindre que la publicatii ne soit encore retardée jusqu'à la veil des élections de 1916. Et voilà un nouvel exemple de la f çon dont la majorité cléricale entend t L'indemnité di tenues des offlclsrg On prête à M. de Broqueville, à qui c représentait, avant son départ pour Chi tel-Guyon, les frais considérables que nouveau changement de tenue allait cou porter, le charmant trait suivant : "J'; assez augmenté les officiers l'année de nière pour qu'ils puissent s'habiller co rectement ! " Et ayant dit, il signa la circulaire qi imposait à bref délai une dépense d'à moins 350 francs, puis, d'un cœur lége Le maltltéléphone Une invention nouvelle, qui. sera pro chainement expérimentée, laisse entre voir à bref délai une véritable révolutior dans le fonctionnement du service télé phoniquei. Il is'agit du muiltitéléphone appareil permettant à plusieurs penson nés de téléphoner simultanément à l'aide dl'un! même fil, isans se gêner mutuelle ment. Autrement dit, grâce à cet appa reil, cent personnes oui plus, d'une même ville ou disséminées le long d'un même réseau, peuvent en même temps conver ser, à l'aide du même fil, avec cen autres personnes occupant des postes té léphoniiques également situés sur ce ré seau. Chacune dei ces personnes, malgré le: autres conversations qui, transformée; en courant électrique, passent par le mê me fil, n'emtemdra que la voix de son in terlocuteur. Le multitéléphone ne nécessite aucur changement dans 'les installations télé phoniques actuellement -en usage ; il suf fit d'ajouter, dans chaque station cen s cé- traie à mettre en communication y a un autre, l'appareil spécial peu ce j- oui reçoit, transforme et distribi INJURE lux $♦<$ s lex Nous avons reproché à M. de B rer- kère d'avoir supposé que des chefs Le raux puissent vendre leur appui aux :un ricaux et constituer avec eux un n ©st tère d'affaires. t à Notre honorable contradicteur rip< q? " Je me suis permis de dire qu'il < à mes yeux, possible, voire prob flr que deux des libéraux qui représeï aut la finance bruxelloise, les industriel ant Liège et l'affairisme anversois oFf lus dans certaines éventualités, leur con< à M. de Broqueville et cherchent à e: tenir le plus haut prix possible. " Et il affirme que ce n'est pas là injure... Alors, nous ne. savons plu ? que parler veut dire. Mais on suppos ' M. de Brouckère capable de marcha ainsi un appui à M. de Broqueville se sentirait-il pas insulté ? Nos chefs . autant que lui, qu'il en soit conva n]- le sentiment de leur dignité, et mêm de la simple décence. ïux D'ailleurs, nos députés ne repri tent ni la finance, ni l'industrie, ni i®s affaires. Us représentent de vastes j jju pements soucieux avant tout de l'in ca- public. Le parti libéral n'est ni un de caste, ni un parti de classe, et sa as; ce n'a jamais, ne sera jamais mise un- serv'ice de quelques-uns, encore moir rjx service d'intérêts privés. ;ai- La Dernière Heure se me /la- plus sévère que nous et taxe d'un • très c!ur l'intervention de M. de Bi ;1 kère. "°~ ; à ." La bonne foi la plus élément dit-elle, imposerait au moins la rési de aussi longtemps que les conversa' Ce compromettantes se poursuivent un: an- ment entre commissionnaires mir riels.^ Aucune voix libérale autorisée )ïi- Pàrlé de ces naïfs essais de débaucl lit si.Ce n'est Pour en rire; cela n'a d'importance. Llr. " Que les docteurs, ès-théories, re< ier . ant 1? gloire d'entenelre applaudir intransigeance par l'internation ali prennent elonc leurs respônsabil qu ils aient lo courage de dire qu'il veulent pas renverser les cléricaux serait plus franc et plus utile, que prendre au sérieux les sornettes de < ?1' ques frelons de couloir, sans autqril jet responsabilité, qui bourdonnent j ^ quelques gazettes étrangères. " en ^*ous persistons à croire que la p. de M. de Brouckère a trahi le polém fin II ne peut supposer les chefs du ] libéral capables de composer avec 'ra auteurs de 1 abominable loi scolaire il sait bien eue si nous admettons l'e loi tualite d'un ministère d'affaires, on certaines circonstances, il s'agit, de notre pensée à tous, d'un gouverner ai* purement administratif et non pas d jn entente clérico-libérale. Celle-ci sou us- rait. d'indignation le parti libéral ses entier et nous considérons comme ion injure le simple fait d' P,n pnt.rpvnir 1 ;i. r,oW c» r f • On événement artistique Mardi matin. Vers la fin de la semaine dernière1 et lieu un événement qui aura sa place ma quée dans le» annales de l'art modem Il avait passé un peu inaperçu : la pol tique lui .avait fait le plus grand tort. Il s'agit de: l'inauguration de la me: veilleuse collection d'art modei-ne et d mobilier que le comte Isaac de Camondi Mécène averti, avait léguée au Louvi en 1911. Elle fut installée avec un goî parfait au second étage du pavillon1 Mo lien, l'extrémité occidentale de l'aii sud dles Tuileries. On y accède par l'esc; lier Mollien qu'est venu dédoubler u iscenseur que Le défunt avait imposé p£ bastamemt. Le président de la République en pe sonne aurait dû présider cette céréim nie, qui était en même temps une coi sécrati-on, une réparation au talent tro longtemps méconnu des chefs de l'écoJ impressionniste. Retenu par les évém ments politiques, ce fut le sows-secrétaii d''Etat M. Jacquier, qui, devant ur élite choisie, y présida en son iieu e place. Quelle1 revanche pour cesi révoli Lionnaires en art et en politique qui fi rent tous quelque peu ccmmunards < pétroleurs — en cela un peu plus sincère seulement que îles modernes futuristes — et que pour cette cause le monde off ciei affecta toujours d'ignorer. L'ensemble de la collection de Camoi do, qui occupe sept salles, est d'une d versité délicieuse, tout en formant n ensemble presque parfait qui n© con prend que des pièces de tout premif choix. Un premier cabinet comprend quelqu> pièces de! sculptures du moyen âge et < t avec 'la Renaissance. On y remarque une! i: iteux ressante tête de femme, œuvre fcyzan i les d'une techniquei fort originale, un r que funéraire d'iun seigneur, œuvre monisme, un beau buste en bronze maréchal Trivulce, travail vénitien XVe siècle, et enfin une plaque à re] représentant une "Crucifixion" én vante et dont 'l'auteur n'est autre Donatello. roue- La salle suivante est tapissée d'est libé- pes japonaises, qui sont autant de cj,; tifcs chefs-d'œuvre, de loin supérieur dm. tout ce qu'il nous fut donné d'adm jusqu'ici dans ce genre. Puis viennent les trois salles où 1 >-te : moderne se présente pour la prem: ii- fois à ce public mal averti qu'est c< ■*hVo' Couvre. t i Manet est représenté dans la prem H > salle par des œuvres de tout premier 8 dre. Ce maîttre dont le Louvre posséc |"eru' seulement, et enioore grâc'e à Clén 0UJ'"' ceau, la magistrale "Olympia" qui si avantageusement tache dans la f salle du XIXe siècle, s'impose à n une avec le fameux "Fifre" et cette "I s ce de Valence'' que tant admira Bar erait l^1®- De sa main nous admirons en< , un paysage1: le "Port de Boulogne", n licieux clair de lune, puis des œuvres :, nP geni-e et des portraits: des "Pivoi ont, blanches", "Au piano", qui est le ) incu trait de Mme Manet, et enfin, deux ] cj0 traits. de femme, en délicat art dui ] -tel où Manet excellait entre, tous. Il y a également deux beaux D :sen- croix : "Combat de chevaux dan® les écurie"' et "Cavaliers arabes", flanqu 'rou- "Fifre". Deux paysages: "Ba: \b t-'t d'Argenteuil", de Claude Monet, e. 1' "Inondation", de Sisley. Monet 'art' encore représenté ici par ejuatre "'Cal for- drales dei Rouen" où triomphe l'imp nu sionnisme le plus pur et le plus lumine „ Son "Parlement de Londres" est d" o clll ' , • exeoutioo un pieu cnue, irtans, ©n re\ che, quelle jolie c?hose que les "N, mtre phéas", symphonie verte que nous p mot vons admirer dans la troisième salle c •ouc- sacrée à la peinture. Dans ce sanctu; se trouvent encore une figure d'e Co un Pizzaro, dieux Cézanne dont l'un, aire, Maison du pend'u"',. est d'un effet ;rve, pius saisissants, des "Futillaires" lions van Gogh et des dessins de l'artiste1 i 9U{> landais Jongkind. :sxe Une petite salle est ensuite presqu n a • ulusivement consacrée à Dega'î dont aSei exquises danseuses aux tutus vapor Pas animent l'ambiance. Deux cepend sortent de cette note: 1' "Absinthe" iher- ies "Repasseuses", tous deux d'un rés leur mo saisissant et même âpre. La troisii SI^e> salle, moins importante, contient i *-es > tout des dessins qui ne sont pas toujo 8 ue de toute première qualité. La grande -salle qui suit est réser de au mobilier français du XVIII" siècle ',ue . milieu resplendit le mobilier en tapi ® ni ries des Gobelins, provenant de la ch. ians cju roj Versailles. On y trouve célèbre pendule des trois grâces, le urne temps attribuée à Falconnet, et 'une n iste. titude de charmants meubles die s )a(,y Louis XV .et Louis XVI. Les murs s décorés de tapisseries de Bruxedles et 'es Beauvais que viennent relever à soul . Et des dessins charmants de maîtres ven- XVIIP siècle. Deux angles sont oecu ians Par d'immenses vitrines contenant d'il jans timables faïences de provenance divei ■rien que elcis pièces de tout prem aent choix. 'une Voilà un raccourci de cette' célè ève- collection qui, avec la collection Cb touj; chaird et la collection Thomy^Méry, uno personne nie va voir, forme au Lou un admirable enseignement de 'l'histe POS- r]r. i] n npinfnro îi ,, Lettres, Sciences et Arts @ La dispersion des oeuvres de la Zwanze 11 La dernière semaine dé la Zwanze-E r~ hibitiom dépasse en succès celui de® i maines précédentes. Les retardatair 1_ commencent à don,ner. La fermeture au lieu irrévocablement dimanche prochai F" à 6 heuresi du soir. La vente des œuvres aura lieu la veil ' de 10 heures du matin à midi et à par it de 2 heures, aux enchères publiques, s j place, et par devant notaire1. C'elui-ci, i , Léon Grosemans, 75, rue Neuve; à Br xelles, prêtera son concours à titre gi cieux. Lea acheteurs auront à support 10 % des frais. La vente se fera strie ment au comptant. Tous ceux qui dé r_ rent garder un souvenir tangible de joyeux salon burlesque, se donneront re T dez-vous ce jour-là dans lea galeries . Marché de la Madeleine. P [e La chapelle d'Iseult On a essayé souvent de "situer" ! 'e aventures dsi Tristan et d'Iseult. 1 ie tâche est d'autant plus délicate que cet ït légende irlandaise, que la musique no i- a rendiu si familière, a été - complèt i- ment négligée pendant les dix-huitièr 3t et àlix-neuvième siècles par tous Ses (e 33 vains irlandais ; c'est seulement de n >! jours qu'on a commencé de la prend i- au sérieux et de lui attribuer un fonc ment historique. Des chercheurs un p> a- superficiels avaient déjà remarqué .i- nom d'un bourg appelé Chapelizod in voulu identifier l'église protestante' qu' ii- y voit, surmontée d'une vieille tour, av îr la chapelle où, suivant une chronique 1571, lie roi Mark.e aurait épousé la be ac Ar- r\ ri „±.l „ T 1 III inté- lizod date du commencement du antine septième siècle. On peut répon< i mas- cela qu'elle a pu remp'laceiri une vre li- plus ancienne ; mais voici que M. ize du diersom a découvert dans les archivi a du clésiastiques de Dublin un document reliefs l'importance est décisive. Cette' ] émou- qui date de 1615, décrit avec béai e que eie détails la chapelle d'Iseult et di notamment qu'elle était ornée d'un estam- cel. Or, on trouvé à un kilomètr le pe- demi de Chapelizod les ruinas îurs à très ancienne église: qui répond e: Imirer ment à la description. Cette resserr ce, jointe au nom de la bourgade vc i l'art donne tout lieu de croire eiue M. H< ornière sorï la gagné la partie. Il publie celui 1' "Atheneum" unw étude d'histoir d'archéologie sur ces pierres véné smière enfouies dans l'a verdure d'un cim ier or- abandonné, non loin de Palrnersto sédait en face de Knockmaroon. Il rue émen- pliua qu'à démontrer deux choses: i j)T M. - i. J., An 9 n nui %ë a : —♦— 3 Un livre Il a été de mode, et il est encore bon ton, dans certains milieux, de c à la décadence de la France: la famé théorie du comte de Gobineau, ai } avoir fait les délices des pangerma ^ tes, est actuellement fort goûtée de t excellents cléricaux ; nos pieux con b res, à peu près quotidiennement, " sent d'abondantes larmes de crocoi sur les malheurs de la France, qui ; s'affranchir de la lourde tutelle de glise catholique. "Pauvre France, gnent hypocritement les saintes gazet - tu renia® Rome et tu te perdis à jam Le Seigneur t'abandonne. C'en est ' de toi." i La, République, heureusement, en 3 pit du "XXe Siècle"j du "Bien pub! p et de "L'Ami de l'Ordre", se soucie 1 peu de Romei et du Seigneur; et, s la permission du Saint-Père, elle co 5 nuiei à se bien porter. c On lui en veut pourtant à cette si t née République, — au "régime", con k disent avec un accent de profond méj les folliculaires des organes de la r< t-ion, de l'intégrisme, du monarchii 3 et du bonapartisme. On lui en veut riblement; on s'est livré contre elle 3 attaques les plus haineuses, les plus fides ; on a essayé de l'ébranler tous les moyens ; on a vu — spectacle i attendu et pittoresque ■— le clérical! s'unir à l'athéisme et au socialisme ri l lutionnaire aux fins de saper plus si (. ment l'infâme régime. Mais le rég a tenu bon ; il a résisté ; il est sorti v. t queur des épreuves les plus redoutab 1 la réaction et le papisme ont été 3 seulement repoussés, mais écrasés ; ei font aujourd'hui assez piteuse figure, r On nous avait cependant rebattu oreilles d'une prétendue et formid, renaissance catholique en France, nous avait même lancé à la tête, à n ;i qui nous montrions sceptiques, un a ï cle du "Times" ; on avait fondé, av les élections, les plus belles espérai sur les efforts accomplis par le clér lisme. Hélas ! il a fallu déchanter : avait perdu de vue ceci qui, à vrai d est essentiel, c'est que la France d jourd'hui est foncièrement anticlérica elle a horreur de la tyrannie des ] très ; elle ne veut plus supporter le j des évêques ; même les Français qui s restés catholiques n'entendent pas 5 l'Eglise se mêle d'autre chose que catéchiser et d'évangéliser ; fait ' marquable et significatif, il n'y a ] , au Parlement français, qui compte t f de partis, un seul groupe qui ose s'i r tuler franchement "catholique" ou " ' rical". Oui, n'en déplaise à nos confrères : droite, la France reste nettement a - cléricale et ardemment républicaine ne peut être sérieusement question, * tre-Quiévrain, de changer de régi , quoi qu'en pensent MM. De Cassag et Léon Daudet. Est-ce à dire que tout soit par s chez nos voisins du Sud ? Ceci est t autre question, qu'il ne nous appart 9 pas d'ailleurs de résoudre. Il nous e y permis toutefois — et en cela nous , sortirons pas de notre rôle — de ne la persistance, depuis quelques mois, i certaines critique® que des hommes partenant à divers partis, mais ég ment attachés à l'idée républicaine, j formulées à l'adresse dui "régime". IV t il faut, tout d'abord, bien s'entend i ces critiques n'ont nullement pour ol de discréditer la République ; au < J traire, leur but est de rendre la R< tions existantes soit en orientant l'éli 1 intellectuelle et artistique vers des voi 9 nouvelles et fécondes. Mon intention n'est pas de passer i t revue tous ceux qui, inspirés par le pl , pur patriotisme, prirent sur eux, c ? derniers mois, de critiquer et de conse B 1er, sans arrière-pensée, la Républiqui t ils sont trop. Je ne veux parler que d'i e livre aujourd'hui: un livre admirabl en vérité. Il a paru, il y a quelqi temps déjà, mai® il est resté de tou actualité. s Ce livre, je l'ai aimé de suite; d'il i< tin et, ma sympathie est allée à lui. J' s d'abord été séduiit par son titre: "Ai ^ écoutes de la France qui vient" (1 e Cela n'est-il pas joli et plein de poési J'ai ensuite été conquis par la conv tion vibrante, le profond sentiment p triotique, la générosité et l'élévation pensée de son auteur ; j'ai été charr enfin par la magie d'un style élégar limpide et simple. M. Gaston Riou, l'auteur de ce b ouvrage, est un esprit remarquableme ferme et net ; il est de la lignée d Jean-Jacques Rousseau, des Benjam 1 Constant, des Edgar Quinet, — comr " le fait remarquer Emile Faguet da 3 une. solide introduction au volume. Lof cien rigide, idéaliste convaincu, me» S liste austère, M. Riou estime que le c tholicisme et le monarchisme ont fa leur temps ; ce sont, pour la Franc deux conceptions d'un passé qu'il sen vain, fou et criminel de vouloir resta rer, comme le proposent les théoricie de 1' "Action française" ; le catholic ' me et le monarchisme, l'un domina k l'autre, étroitement associés d'ailleui c'est la France d'avant 1789. La Ré\ lution, depuis, a proposé aux homm j un autre idéal, d'autres principes : c principes, la France d'aujourd'hui ^ doit à elle-même de les appliquer, -' d'en tirer méthodiquement tout ce qu' contiennent. M. Gaston Rioui s'expliq à ce sujet: il s'agit,1 ni plue ni moir de faire la France protestante; c ^ pour1 M. Riou la Révolution de 1789 n'e ' qu'une conséquence logique, une rép< cussion de la Réforme, d'où sont sor la liberté de conscience et le protesta tisme ; et si la Révolution — ce qui t d'ailleurs contestable — n'est qu'u seconde Réforme, la France, qui a fi la Révolution, devrait logiquement " protestantiser " (qu'on me passe mot), devrait trouver dans le proti tantisme sa raison d'être, son idé i/ioral, sa- foi. Le protestantisme, tel que se le figu M. Riou, est une religion essentiel ^ ment laïque et tolérante, une religi qui pourrait être1 celle, qui est déjà ce de tous 1<^ bons esprits, une religi qui admet, qui implique le respect g la conscience individuelle1 et d© la \ rité, qui se fonde sur l'humaine rais et qui se fusionne avec le sentiment p triotique. j. P'est ce credo singulièrement nob et élevé .que M. Riou s'attache à éi blir, à développer et à justifier da l son solide ouvrage; c'est à cette i ligion d'essence supérieure que Faute ' esoère nue sacrifiera, la, n-énératinn Il'AUL ntlJNtJM juju uEiinu wtto UUUA muiio Le projet de ce canal eut feu l'ingénieur Verstraët comme promoteur ; ce-hii-ci lui assignait pour aboutissements Narbonne et Arcachon. Ses dimensions devaient êtrei: longueur 453 kilomètres; largeur 70 mètres au plan d'eau, et 40 mètres au plafond ; sa profondeur atteindrait 9 mètres, allant jusqu'à 10 mètres aux écluses. Tous les 12 kilomètres, des glarages faciliteraient l'évolution des navires.Etant donné que le point le phis élevé à atteindre, qui se trouve à Naurouze, est situé à 197 mètres au-dessus du niveau de la mer, il faudrait avoir recours à l'emploi d'a&tïenseiurs modernes, semblables à ceux qui fonctionnent en Allemagne et qui, rachetant une différence die niveau de 18 mètres, donnent passage aux bateaux en une dizaine de minutes. L'alimentation serait demandée, à la Garonne qui peut fournir 20 mètres cubes d'eau par seconde, pendant 238 jours par an. Pour parer à la disette qui se produirait pendant les périodes de bas étiages de la rivière,il est prévu de vastes réservoirs, capables d'emmagasiner 527

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This item is a publication of the title La Flandre libérale belonging to the category Culturele bladen, published in Gand from 1874 to 1974.

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