La Flandre libérale

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s.n. 1914, 11 April. La Flandre libérale. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sb3ws8kc79/
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Sameïi II Avril 1914 QUOTIDIE». » 10 CENT. H. 101 — Samedi 11 Avril 1914 LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS 1 mois. t mois. I snoîl, 1 M. BELGIQUE s Fr. 2.00 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE t Fr. 3.75 9.00 18.00 36.00 On l'abonna an bureau du Journal et dans tous les bureaui de posta RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE! mm, l, RUE DU NOUVEAU BOIS, l, GAND ABONNEMENTS ET ANNONCES ï II - RÉDACTION » Téléphone 32 I! Téléphone 13 AIN rN «OJtitfSf Ponr la ville et les Flandres, s'adresser an bnrean lonrnal. _ Pour le reste du pays et l'étranger, s'adresser à l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles. Mèthodes coloniales il < me tous côtés, on se préoccupe de la lise économique du Congo. On parle • ■ sacrifices nécessaires. Ces sacrifices, , L ceux qui ont à cœur le bon renom ( lia Belgique et qui ont foi, d'ailleurs, L l'avenir du Congo, sont prêts à Consentir. Mais non pas sans condi-L non pas aveuglément, _ non pas , g yeux bandés par un optimisme de bmande. Il faut que ces sacrifices Ent faits à bon escient. |rt que nous propose le gouvernent? Il n'a pas de programme. Son binistration coloniale n'en a pas. [administration métropolitaine n'en pas davantage. Le conseil colonial < If pas consulté. Quant aux person- , lés et aux institutions privées qui [sont occupées avec le plus louable Intéressement de la chose publique, ;ont spécialisées dans l'étude du 1 «go, on n'a cure de leur science, de ] bon sens et de leur bonne volonté s tirée. Le gouvernement, pour prêter un programme d'action au < I- ko, s'adresse à des financiers. -, *** Les financiers ont, pour la plupart, \ s intérêts au Congo, et surtout au [tanga. On y retrouve, en majorité, 1 (représentants du véritable trust qui * est iormé pour exploiter les conces- f Hpns minières du Katanga. I ■Sans doute, il serait ridicule de pré- < ■ndre que ces financiers soient in- t ■mpétents pour nous indiquer quel- j Revîmes des directions dont il fau- t Hîs'inspirer prochainement au Congo, j Spositaires de l'épargne publique, ils l itpu, grâce à elle, concevoir de vas- j [entreprises que tout le monde dé-te voir mener à bien dans l'intérêt wl. Et avant d'en prendre la res- isàilitè, ils se sont .évidemment on- c »k 4e tous les éléments néeessai- 1 s, Bais outre que la plupart de ces fi- c liciers n'ont jamais été en Afrique, * ntérêt des sociétés qu'ils dirigent 1 «t se trouver en opposition, à cer- c in moment, et sur certains points, «d'intérêt de l'Etat. Et ne seront- < j pas tentés par exemple de préconi- £ l avec la nouvelle autorité dont ils x I ennent d'être investis, la construction £ I i coûteuses lignes de chemin de fer ( liées complètement en territoire bel- j I '.alorsque l'exportation des produits j tarait se faire de façon beaucoup tas coûteuse pour l'Etat, qui n'au- < W pas à subir de pression quant aux s A parler franc; on aperçoit; bien l'inique pourraient avoir, dans certai- 1 !s circonstances, les sociétés financiè- t N® °nt trusté le Katanga à la créa-M 1 une ligne qui relierait directe- c P Je Bas-Congo au Katanga, mais Merét général commande cette ligne i PO"» moins énergiquement. Or, il p d une dépense de six cents mil- \ *** J ■ Quelques-uns préconisent un remède f ■ 'serait, selon eux, idéal. Il faudrait ■ ™er au Congo un gouverneur qui c Bivi P0.*1*0^8 vice-roi. Btai u^' $ s'agirait de trouver ce K'! • ^en <3ue l'on s'accor- 0 ■Lt i0UVer beaucoup de valeur à cer- c V y hauts fonctionnaires coloniaux, on 6 r'e à se prononcer sur un nom. t , fleurs, que pourrait faire ce vice- l' s'?es sommes considérables ne sont a lses a sa disposition. Selon quel t '0S emP\°ierait-il? Un seul c ^•f^dre diriger mieux qu'une i °cument^ éclairée, parfaitement c lm!î?' i °?,en revien^ toujours aux ï int riS ?esider^a. Ce qu'il faut, ce iir un • 8 colonisation, établies Rff ?clfce coloniale sûre. lotion °lue nous agissions au , L '.omine agit tout chef d'entre- 1 lire Pirfnd.la direction d'une af- -L . : il faut étudier celle-ci à I Ml ad?pter une règle de conduite, f es fi-J no^s éclairera? Le comité i®-n%aC-erf - -^eut-être les avis de hsivemeïî"11*-Utile? aU P°int -de VUe r "edpc,^- mancier- au P°mt de ; » DrnKr >ons trésorerie. Quant j Essionë6 éc0™q™' cette com- L Oui i ^as 1ualité pour le résou- • ■ Vui donc alors? 1 L *** ^mL^0118 allusion, naguère, au Tr f ^Ue ^nstitut Solvay en-Ntato ,nÇa- EUcs donnèrent des fat ce «j nemem®11'' _ intéressants. * tout pp > „no^rent s'est vérifié, 4 Nflit. e annoncèrent s'est 1 1U il faudrait 'donc faire, c'est en- 1 rayer au Congo, et surtout au Katan-?a, des missionnaires qui n'auraient l'autre but que l'intérêt public, et qui se livreraient à une enquête approfon-iie et absolument objective. Cela coûterait peut-être quelques cen-Saines de milliers de francs. Mais qu'importe? Le jeu en vaut bien la îhandelle. Nous avons assez d'intelligences suffisamment averties pour pouvoir espérer que ces missions d'enquête nous éclaireraient complètement. La instice au Congo et M. Renkin —<►— N'ouïs recevons d'un abonné la lettre1 voici, aussi bien pensée que bien îcrite : Monsieur le Directeur, Vous ave® très ibien mis en évidence 'analogie qui existe entre l'affaire WLonis-Caillaux et l'affaire Van den Bes-elaer.Peranettea-moi de vous faire part de juelques réflexions que me suggère ce approchem.ent. Tout d'abord on. ne saurait assez insis-■er sur le cynisme avecl lequel l'affaire donis-Caillaux est exploitée par la Dresse cléricale. On ne peut soutenir lu'edle fait preuve en cette matièred'une orte d'inconscience, car il est impossi-ila qu'elle ne '»© soit pas rendu compte le la mauvaise foi de'son attitude. Pour |ue, de propos' délibéré, elle ne recule )as devant une pareille perfidie, c'est [■u'ellei a été amenée à croire qui'il L'existe plus dams notre pays une opi-tio.n publique et que le cléricalisme est larve-nu à énerver toute volonté. Elle s» trompe, car il suffira nue le >ays soit éclairé pour qu'il fasse justice L'uni aussi incroyable manque- de scru-iule.S'imagine-t-elle peut-être que, parce [u® leg faits que vous avez mis en paral-èlei avecl l'affaire Moïiis-Caillaux se sont >assês aui Congo, la conduite du ministre les colonies n'est pas coupable? Remarquons que lorsque M. Reîikin Cemanda au procureur général de "lais-er tomber cette affaire dans l'oubli ", il ne prétendit pas que le P. Van déni Bes-ielaer est innocent. Ce serait fort diffi-:ile, puisque cet évangélique mission-laire est en aveu sur l'accusation d'avoir ait arrêter et "attacher 'les bras en roix, les pieds liés", un certain Bou-;ombo, qui resta toute une journée dans ette position. Cet aveui est as té dans un rapport d'un nagistrat notoirement catholique, M. }réban de Saint-Germain. Il paraît que le P. Van den Besselaer onteste cet aveu. Bochette, lui aussi, se défend1 comme :n beau diable. Lors même quie le P. Vani den Besse-aer aurait contesté l'aveu, encore ne uffit-il pas d'être missionnaire pour fu'aucune suite ne soit donnée à uae af-aire aussi grave. L'instruction) doit suivre son cours, ommei pour tout inculpé. En définitive, qu'ai fait le ministre! des olonies ? Il a envoiyé de Bruxelles l'or-re (Je class«l l'affaire: Il B'est .bstenu de se servir de la formule! usi-éa en l'occurrence. Il y a lieu d'observer que déjà cette ffaire était presque tombée "dans l'ou-ili" — «m fait — puisque le rapport est a 26 décembre 1908 — il y a six ana! — a, lettre du procureur général est du) 18 écemibre 1909 — un an après — et la ré-tonse du ministre du 17 juin 1910, c'est-,-dire six mois après cette lettre I La célérité de l'action judiciaire est einarquable au Congo. Donc le fait est avéré : le ministre, par 'intermédiaire du gouverneur général - il ne s'est pas adressé directement au iroioureuir général — a fait classer l'af-aire Van den Besselaer. Avait-il ce droit? C'est ici que la presse cléricale se Qontre véritablement cynique, elle qui ette feu et flamme parce que le ministre donis avait exprimé le désir qu'un© redise fût accordée à Rochette, sur le» ustances de l'avocat de celui-ci et sans (ue la prescription pût être acqnise. Voici ce que la "XXe Siècle" a écrit n toute» lettres dans son numéro du avril : " Le ministre est maître des instruc ions à donner au parquet. Il peut 1e q u é r i r des poursuites et s n prescrire l'abandon par emiinistèrei public. " Ne croyez-vcnus pas, rêver 1 1 Non seulement, d'après des documents f qui émanent de magistrats et qui ont ' été produits par M. Vandervelde, "sous ( le gouvernement actuel, l'action des lois, même pénales, s'a r- ' rêtait trop souvent au seuil des missiioins catholiques", non seulement on a vu des missionnaires i déclarer qu'ils se refusaient à conipîv ' raître devant un juge sans l'autorisation 3 de leurs supérieurs, mais on voit le chef même de la justice, le ministre des colonies, ordonner de classer une affaire quand un R. P. est en cause ! Son plus élémentaire devoir eût été û« répondre au gouverneur général : je laisse à la magistrature toute indépendance. Je ne suis d'ailleurs pa§ à même, du fond de mon hôtel ministériel de Bruxelles, de porter une appréciation quelconque sur des faits qui se sont passé» 1 au Congo. Je ne veux pa« être suspectt, 1 comme ministre catholique, d'arrêter ]e cours de la justice en faveur d'un missionnaire.Voilà quelle aurait dû être son atti- _ tud'e. ( Quoi ! l'opinion publique ne finirait ] pas par s'émouvoir d'un pareil scandale < et elle se laisserait impressionner par ^ le.s criailleries de folliculaires cléricaux j qui -exploitent l'affaire Monis-Càillaux £ comme, il y a deiu ans, ils ont exploité i l'affaire Bonnot 1 Leig Belges ont assez de bon sens pour ^ voir de quel côté est le péril. Dans j quelques aimées, toute l'administration centrale de la colonie serai cléricalisée 1 après une sage épuration et les mission- j naires seront les maîtres du Congo: Ils } y dicteront la loi. Et dans la colonie t même, il n'y aura bientôt plus aucun ) fonctionnaire libéral, en vertu de cette ^ belle sentence ^-qu'imprimait le 18 janvier le C o u r r i pi r de B r u x e 11 e r " Les adeptes de la franc-maçonnerie sont impropres au but que doit poursui- , vre lel gouvernement ". Remarquez, bien 1 que cet article s'occupait spécialement ' du Congo. Or, on sait que tout libéral est un ( franc-maçon! Voilà la situation vers laquelle nous marchons à grands pas. Elle deviendra révolutionnaire. Si pour Gam- 1 betta l'anticléricalisme n'est pa® un ar- ( ticle d'exportation, le cléricalisme en est un pour notre gouvernement. i Le pays continuera-t-il à permettre 1 que l'Eglise se place au-dessus des lois? A. — Echos & Nouvelles On bsb?»q dépté ikiielklB (C'est M. Pierre Daens ! Qui l'eût cru ! Voici comment ce prodige est arrivé, : d'après l'interview qu'il 'accorda à un < correspondant de la "Meuse": 1 " — Je suis devenu châtelain, me dit-il, en me tendant la main. — Proficiat. Vous avez hérité d'un i oncle d' Amérique ? 1 — Oeh god, non! < Je ne comprends plus. : — Mon1 camarade est concierge du t Parc iDuden1, à Forest; alors, il m'a dit: i "pierre, vous avez besoin de repos. « Eh bien, je' vous invite à venir passer < vos vacantes de Pâques chez moi : il y a utne chambre inoccupée. Elle est pour vous. Vous aurez aussi le couvert. Vous ] mangerez avec nous, à la fortune du J pot ; tout notre bonheur sera de vous 1 voir à .notre table. " J'ai accepté cette belle proposition 1 et je suis devenu le châtelain du Parc ] Duden... vous savez, c'est oe parc qui < avait été donné à Léopold II et qui < vient d'être mis à la disposition d'un ] laboratoire chargé d'étudier les maladies congolaises. " Ce château comprend huit hectares i d'e bois; <?'est majestueux comme la fo- i rêt de Soignes. Je passe- là des heures i d'une piété fervente et je me dis: "Voi- i là le séjour qu'il faudrait à nos travail- i leurs, ne fût-cei qu'une fois par an. Ils i se referaient des nerfs. " 1 "Ma chambre1 est très haut; il faut ! monter 72 marches pour y arriver; ça fait (M. Daens rit) une marche par an- < née, puisque j'ai 72 ans... " 1 Le vieux démocrate n'envie aucune richesse: du ciel, de l'air, des_ oiseaux; pour lui, tout tient en ces trois mots. S'il cherche la joie; d'est dans la simplicité de la nature; le bonheur, ^pour lui, il est tout entier dans l'éphémère effacement, au sein des futaies qui murmurent leur mélopées poétiques et poignantes sous la brise printanière. M. Pierre Daens est un philosophe vir-cilien. " Lt moaamtni Paol Juki La commune de St-Josse-fcen-Noode a pris une initiative intéressante en souscrivant officiellement une somme de 200 rancs au profit du monument Paul Jan- c on. Il serait désirable que toutes les ad- s ninistrations communales libérales et u ocialistes, ainsi que les conseils provin- e siaux, suivent ce bel exemple. e D'autre part, M. Ernest Solvay vient ri le faire connaître au> Comité du souvenir u 'aul Janson, qu'il s'inscrivait pour une f omme de 5000 francs. a Les souscriptions peuvent être envoyées t lu secrétaire du comité, chez l'avocat t 3. Sasserath, 51, rue du Trône, à Bru- u :elles. 1 *** r Peur Us philitéllitu j La France va émettre très prochaine- c neut un' timbre-réponse pour les rela- s ions franco-coloniales et intercoloniales, o Fusqu'à ce jour, de la France aux colo- L lies ou- d'une colonie à une autre, il n'y c ivait d'autre moyen de payer la réponse t l'un correspondant que de lui envoyer 1 in mandat postal de 10 centimes. Or, le jrix d'un tel mandat est de 25 centimes ! Ce timbre mettra donc fin à une situa-ion absurde... qui est celle existant ac- ;uellément entre la Belgique et le Congo, t *** b Ceux qal t'en vont ^ Pierre Sales est mort hier, à cinquante , uis, d'une affection grippale compliquée le pneiumoniie. C'était un des romanciers 11 es plus populaires et les plus recherchés e les journaux à grands feuilletons. ' Il était Hé dans le Gers, à Mirande, j1 ut élevé à Tarbes, vint à Paris et se ança, très jeune, dans le feuilleton pas- j ionnel et les récits dramatiques. Mari-îoni publia son premier roman, " Le :'uits mitoyen", qui eut un succès énor-me près du public du "Petit Journal'', it il fut lancé comme le roi des feuille-onnistes.Puis il entra au "Petit Parisien" et y lotma régulièrement des romans mélo- lramatiques à sensation qui firent sa n ortune. Il était sympathique, d'imagi- v îation aventureuse mais bon lettré et -A uni très sûr. Il sera très regretté du r nonde des théâtres et deg gens de let- a l'es où il était unanimement estimé. a ife-O-Hfc Et W w V ]( Jtiin oi il perd p • g A Marseille viennent d'arriver quatre e: lavirea venant de l'Adriatique et pori d :ant une cargaison étrange et imprévue : J :e ne sont que petits sacs, contenant des 1< norceaux d!e mitraille, des balles aplar p ;iies, beaucoup montrant encore des tra- 1< :e« de sang... Le vapeur "Crimée", à lui d ;out seul, renfermait 2000 de ces petite f sacs. Ce sont les projectiles qui tuè- s •ent des Bulgares, des Turcs, deig Serbes, c les Monténégrins, des Grecs, et aus'3-i li les balles perdues, et recueillies après c e combat. Ce rebut de la guerre a été n ■amassé par des paysans ruinés et er- 1< •ants et vendu pour quelques sous à d'à- n risés commerçants. De Marseille, en ef- d 'et, ces tristes trophées iront à Paris et d lans les fabriques d'armes ; le métal y si ïeTa! fondu, et transformé en tuyaux d xiur le gaz ou les conduites d'eau, et 1< >n capsules pour les bouteilles de vin... o (L'argent n'a pas d'odeur; le fer non n dus. t! Lu étndlufsi in âliemigna y Il y ai cinq ans, en 1908-1909, les jeunes iilles 'inscrites aux universités allemand s les n'étaient qu'au- nombre de 1,108. El- e es ont augmenté rapidement : en 1910- i L911, elles étaient déjà au nombre de n !,418; l'année passée, elles avaient 1. nonté à 2,311, et pendant le semestre d l'hiver de cette année (1913-1914K elle*» n mt atteint le chiffre respectable de 1,686. A ces élèves régulièrement iniscn- t .es et admissibles aux examens légaux i 1 faut en; ajouter 1,455 qui sont reçues tomme simples auditrices, de sorte qu'on >btient un total de 5,141 étudiantes. iLa plupart de ces 5,141 étudiantes suivent les cours de la faculté de philoso- , )hie et lettres (1,949); mais les jeunes 'illes sont également nombreuses dans a fadu'l-t/ï de médecine ('899) et dan» la 'acuité des (sciences (653). Dans les au- ^ ;res facultés, elles sont plus rares. Ce- 11 jendant il y en a aussi qui étudient le ® Iroit (50) et même quelques-unes (11) ^ mt décidé de se consacrer à la théologie ^ jrotestante. En admettant que'_ l'Allemagne compte tujourd'hui 64 millions d'habitants, on l, en chiffre rond, 80 étudiantes par .. nillion. 'C'est cette proportion qui nous nontre le mieux combien le mouvement ntellectuel est peu répandu parmi les 'emmes belges. Car, avec une population le 7 millions, pour marcher de pair ived nos voisins, nous devrions avoir h >60 étudiantes dans nos universités. De n "ait, nous en avons, au maximum, une ti cinquantaine, c'est-à-dire 11 1/5 fois u noins que l'Allemagne. c *#* Lujobri ilitlltiqni 'j "*"* ■ " n ^ Le bureau d'e statistique de Bavière a :onstaté que, pendant la dernière pério- ^ le décennale, sur 1,300 religieuses fono- ® âonnant comme institutrices, 56,2 p. c., j'est-à-dire plus de la moitié, ont suc- P ;cmbé à la tuberculose pulmonaire. Voi- ® là donc, paraît-il, une profession bien langereuse ! Mais le journal, " La Li- o b'erté chrétienne qui discute cette statistique, l'accompagne des réflexions I suivantes, qui nous semblent être très E justes : .... " Certes, le nombre des victime® est sffroyablej mais ce ferait une erreur de s roire que nous nous trouvons là en pré-entee d'une nécessité qui pèserait sur ne profession. La vraie Source du mai st ailleurs; il faut la chercher dans !e lanquo coupable d'une hygiène ration-elle dans les couvents, et c'est agir avec ne impardonnable légèreté que de cou ier la soin des, malades à des personnes ussi ignorantes des mesuras de prëcau-ioni les plus élémentaires. Il est grand ernps qu'on: soumette les couvents à ne inspection laïque. Les médecins de Etat ou de la commune et la police sa-itaire ne pourraient-ils donc pas acquérir le droit d'éclairer un peu de leur umière ces obscurs établissements h Les hiffres que nous venons de citer, ne ont uni titre de gloire, ni pour les sœurs -a charité, ni pour l'Eglise catholiqu-'' ; s ne prouvent qu'une seule chose : c'est lue l'institution dont il s'agit, est res-ée en arrière au milieu du progrès gé-téral. " m* Coiffures dorées La mode saugrenue des coiffures mul-icolores — bleu pâle, vertes, pourpres, runes — s'aggrave. Voici qu'apparais-ent maintenant les coiffures en or, en r véritable ! L'actrice viennoise Lizzy Jungkurth a mcé la mode nouvelle. Chaque soir, dans ne pièce où elle joue un rôle important, lie paraît coiffée d'une perruque toute esplendissante, ruisselante d'or, confec-ionnée et ondulée par un artiste capil-lire de Vienne sur les indications de actrice. Et déjà les perruques vermeil-ss ont fait leur apparition en dehors du léâtre... Un sot trouve toujours plus sot qui admire. *** LMnapOt inr lu jifihti On cherche de tous côtés des formes ouvelles d'impôts. Pourquoi ne pas re-enir à celles qui ont fait leur preuve! u Japon, on a résolu le problème du ïcouvrement en proposant des primes u zèle des contribuables ; les_ premiers rrivés reçoivent des tickets qui' leur per-lettent d'obtenir une remise partielle de :ur taxe. Ainsi la perception ne souffre oint de retard et la vertu se_ trouve ré-Dmpensée. En Avignon, on faisait mieux ncore. M. Americo Sca-rlatti rappelle, ans la revue "Minerva", que le pape ean XXII avait institué un impôt sur îs divers péchés : tant pour un vol, tant our un homicide ; tant pour les fautes igères. Oet impôt fut une vraie mine 'or ; il rapporta, dit-on, 25 millions de lorins et encouragea le contribuable à s détourner du vice qui devenait trop oûteux. La morale y gagnait autant que ;s caisses publiques. En d'autres pays hrétiens, à la veille de Pâques, au mo-îent où tous les fidèles confessaient >urs péchés et se préparaient à la com-i.union, le gouvernement faisait placer ans les églises, près des confessionnaux, es troncs où les pénitents restituaient, ms être vus, les deniers retenus en frau-e de la gabelle. Ces troncs subsistèrent mgtemps à la cathédra-le de Sienne ; n ne les retira qu'à la fin du dix-septiè-le siècle. La foi s'affaiblissant, ils res-lient presque vides. Tingt-it ai tm )( Le cinématographe vient d'atteindre a majorité. C'est, en effet, à la grande xposition de Chicago, qui eut lieu en. 893, qu'Edison exposa le premier ciné-la, appareil encore bien grossier dout as images semblaient souffrir de la danse e saint Guy. Depuis, les frères Lu-îière l'ont guéri. Le cinéma, roi du jour, est donc un out jeune homme: l'âge d'un Conscrit, tais c'est un enfant qui a. grandi vite... Dl lit H tll Lors de sa visite récente en Angle-erre, l'ex-général boer Smuts fut pré-înté à un général britannique dé mine autainie. Celui-ci considéra le- Trans-aalien avec un dédain condescendant, et îi dit : " Voyons, je me souviens va-uement de vous avoir rencontré quei-ue part, mais, réellement, je ne me rap-elle pas dans quelle circonstance. On encontre tant de gens !" Mais le général Smuts lui répliqua ussitôt : "C'était au Transvaal, géné-il, durant la guerre, lorsque vous me vrâtes votre épée." Bodu ffluiollnii Il paraît que les hommes, imitant iurs compagnes du sexe faible, vont lontrer. eux aussi, cette année, la svel-jsse roDuste de leurs formes... Les vête-lemts qu'ils- porteront seTont donc beau-ïup plus "collants" que jadis. 'Comme les grands couturiers pour da-les, les couturier® pour messieurs q-ui onnent le ton ont puisé dans les modes u passé. C'est surtout la mode de 1880 ui servira de modèle. Les complets no sront plus- de mise ; il faudra porter ne jaquette noire ou' bleue, avec un antalon clair ou rayé. Celui-ci épousera troitement les formes de la jambe... juant à la chemise, elle sera rayée, mais orizontalement, cette fois. Les cravates evront aussi être plus apparentes et ilus raffinées. Quant au pardessus, 'lei. lodèle américain, dit "raglan", se main-iendra.Et voilà comment s'habilleront les_mes-ieurs qui voudront avoir l'air "habillé". Malades d'hier et d'aujourd'hui V Aux jeunes gens qui entrent dans la carrière des lettres, ont la passion du succès lucratif autant que de la gloire, et qui, par conséquent, s'exercent d'abord au théâtre, on peut donner un conseil qui, s'ils le suivent, saura suppléer aux défaillances de leur génie. Qu'ils étudient les classiques, non seulement pour s'en assimiler "la substan-tifique moëlle", mais surtout pour leur emprunter quelques thèmes bien modernes.' Transposez quelques chefs-d'œuvre et peut-être ferez-vous d'autres chefs-d'œuvre. Il n'est pas nécessaire pour cela de prendre des1 comédies ou des drames où s'agitent les passions éternelles et essentielles. Les pièces de circonstance peuvent servir au même usage parce que le nombre des circonstances dont dispose le destin étant sans doute limité, on les voit revenir au bout d'un certain temps, avec quelques modifications de détail. Il y a quelques années, quand régnaient le préraphaélisme et la préciosité verbale, on eût démarqué avec bonheur les Précieuses ridicules. Rien ne serait plùs actuel, aujourd'hui, que de démarquer le Malade imaginaire. Notre temps, en effet, voit le règne du médecin et de la médecine. Le médecin encombre le théâtre, le roman, le journal. Si l'on fait un referendum pour savoir quels sont les grands hommes du siècle, c'est un inventeur de méthodes curatives que la foule choisit. Le médecin est roi et prêtre. Il s'impose dans la famille, comme au Parlement, comme au conseil communal, et- cette domination, qui n'a pas été, du reste, sans apporter quelque bienfait, fait naître aussi, on plutôt fait renaître quelques ridicules savoureux. Pour être appelée neurasthénie, la maladie de tant d'imaginaires qui font la fortune de leur médecin n'en est pas moins la même que celle du bon Ar-gan, client merveilleux du docteur Dia-foirus.Nos remèdes, direz-vous, sont loin d'être aussi cocasses que ceux de l'ancienne médecine, et si nos guérisseurs se trompent parfois dans leurs méthodes thérapeutiques, s'il existe encore beaucoup de préjugés médicaux, ce qui est fort probable, du moins, nous sommes-nous débarrassés d'un certain nombre de ceux-ci. Nos médecins se sont en tous cas débarrassés de cette folie des remèdes. Le médecin moderne ne médicamente guère, et, s'il le fait, c'est souvent pour amuser le malade, parce que celui-ci, ayant besoin à la fois de s'occuper et de se distraire de son mal, a gardé héréditairement une foi confuse dans les collyres, les lochs, les poudres, les sirops, les "bouteilles", comme on dit en Belgique. Nous sommes plus hygiéniques que médicaux, et, peu à peu, le public s'accoutume à cette médecine préventive, qui est la vraie médecine. Voilà le progrès.Voire ! Je sais d'honorables personnes, par ailleurs douées d'intelligence, qui imaginèrent de se faire traiter par un médicastre allemand exploitant Paris, lequel, pour guérir les maladies d'estomac, obligeait ses malades ' à prendre, de quart d'heure en quart d'heure, dans une minuscule cuiller d'argent spéciale, vingt-cinq poudres différentes, en en variant l'ordre, suivant des combinaisons tellement compliquées qu'il fallait une boîte spéciale, un tableau spécial, un pointage spécial pour s'y retrouver ; on ne s'y retrouvait, du reste, jamais, de sorte que le guérisseur avait toujours un prétexte pour justifieï, en cas de besoin, l'échec de la médication. Aussi bien, notre confiance dans l'hygiène pourrait-elle fournir aux_auteurs de comédies suffisants motifs de s'égayer. Peut-être, direz-vous. Mais cette foi dans l'hygiène est essentiellement moderne. Au temps de Louis XIV, on croyait aux remèdes, mais on n'avait pas peur des microbes 1 On n'avait pas peur des microbes parce qu'on né connaissait nas ce mot. Mais on avait peur du "mauvais air", on avait peur des "miasmes", et l'on trouve dans Tallemant des Eéaux un portrait de la passionnée d'hygiène qui, en changeant quelques termes, se pourrait parfaitement appliquer à des personnes de ma connaissance. C'est de la marquise de Sablé que parle le vieux mémoraliste. " Elle soutient, dit-il, que tous les maux sont contagieux, et dit que le rhume se gagne. Souvent j'ai vu Mlle de Chalais (sa dame de compagnie"). reléguée dans sa chambre parce qu'e1' 4

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This item is a publication of the title La Flandre libérale belonging to the category Culturele bladen, published in Gand from 1874 to 1974.

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