La Flandre libérale

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06 September 1914
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s.n. 1914, 06 September. La Flandre libérale. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/j38kd1rq1m/
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m' .19558 — Dimanche 6 Septembre 58! QU9TXDIER. -10 CENT. I. 249 • Dimanche 6 Septembre 1914 LA FLANDRE LIBERALE ^.iBoivrsrEMETsrTS 1 mois. S mois, 9 «aîo. 3 sau BELGIQUE ? Ff0 2.00 4.00 8.00 S6„TO 5INION POSTALE 8 Ff, 3.75 9.00 18.00 SU» (Su s'aksnns as ftarna dn tournai et dam (eut la* baron» i« Mata BÉDiCTîON, ADMINISTRATION IT MPRÏM1BII mm, i, RUE DU NOUVEAU BOIS, 1,6AN® QR®MMEMENTS ET ANNONCES s jj == RÉ0A6TI0N « T^Un)iATi« II ^l^hAKA "i annonces la viîîe et les Flandres, s'adresser m a»r®«* i» SjoarnaL — Pour le reste dn pays et l'étranger, s'aër®*ssf I 5'Offic® i® Pnblîclté» me Nenve, 36, à Bruxelles, LA GUERRE EUROPEENNE LIRE EN 3* PAGE NOS NOUVELLES DE DERNIÈRE HEUf Ut SITUATION COMMUNIQUE OFFICIEL DE VENDREDI 10 HEURES DU SOIR La division belge de Namur, qui s'é> tait retirée en France, et avait été dé= barquée hier, est rentrée aujourd'hui en bon ordre à Anvers, où elle coopérera à la défense. Termonde a été attaqué vendredi par des forces importantes de toutes armes. Le combat a duré toute la matinée. Devant la supériorité numérique écrasante de l'ennemi, la garnison a abandonné la ville et s'est retirée en bon ordre au Nord de l'Escaut, sans rien laisser à l'en-nemi.Le but des Allemands paraît être, par la possession de Termonde, de protéger la gauche de sa position d'observation, établie au nord de Bruxelles. Termonde étant une place forte déclas> see, sa prise n'intéresse pas directement la defense d'Anvers. Malines inondé Les Allemands avaient réussi à placer un de leurs gros canons aux environs de Mal mes. Jeudi soir, toute la place a été inondee par le génie belge, qui a rompu une digue aux environs. On estime que la dite grosse pièce serait perdue. Une bombe jetée à Eecloo On a jeté hier matin, vers 10 h. 15, d un taube volant à une très grand© -hauteur au-dessus d'Eecloo, une bombe qui est tombée à une vingtaine de mètres de la malterie Wyffels. Environ cinq oents soldats etaient cantonnés, à ce moment, dans la malterie, qu'ils ont quitté© depuis lors. Le projectile fit un trou dans la terre molle et éclata sans atteindre personne. Des soldats ont déterre les débris de la bombe restée au fond ue rexcavafcion. A An vers (De not'VP envoyé spécial). Nous avions rencontré " vendredi à Anvers, M. Paul Lippens, notre député suppléant. M. Paul Lippions s'est engagé au début de la guerre dans le! régiment du génie où, en sa qualité d'ingénieur, il a pu rendre déjà de réels services. On se plaint beaucoup à Anvers du manque de nouvelles et de. l'impossibilité de se procurer un journal autre qu'anver-SI01S. Or ces derniers, de par le. fait de la sévérité de. la censure, se bornent à publier quelques communiqués officiels tt certains épisodes de guerre. On s arrachait les j ournaux gantois à Anvers et on se les passait de mains en mains, jusqu au jour où la censure est venue interdire leur entrée dans la Métropole.*** Le "Zeppelin" a été signalé la nuit • avant-dernière, vers 11 heures, planant au-dessus de Lierre. H. LE SORT DE LA BELGIQUE Une dépeche officielle allemande, pu bliée par la Gazette de Francfort, dit qu< les troupes formant la "Landsturm" sonl convoquées pour assurer le service deî étapes et pour occuper la Belgique. C< pays, qui sera placé sous l'administratioi allemande, servira à assurer les besoins d< toute nature de l'armée,afin de déchargei l'Allemagne. LES BILLETS BELGES A LONDRES AVIS DE LA BANQUE NATIONALE Comme nous l'avons annoncé, à raisoi du grand nombre de Belges réfugiés ei Angleterre, la Banque nationale s'es préoccupée des moyens de leur assure: des facilités poiur l'échange des billet de banque belges contre de la monnai. anglaise. Jjlle a réussi à obtenir l'ouverture d'ua guichet^ à la Banque d'Angleterre à Lon dres, où l'échange se fera à concurrent des besoins de la vie courante. Le servie sera assuré par la Banque d'Angleterr elle-même avec le concours d'un fonc tionnaire de la Banque nationale die Bel gique; l'intervention de ce compatriot (sera de nature à faciliter aux Belge leurs démarches et leurs explication éventuelles. La Banquei nationale a fixé le tau: d'échange de la livre sterling à 25 fr. 4( LES AVIONS ALLEMANDS CONTi NUENT A SURVOLER PARIS Des avions_ allemands ont survolé d nouveau Paris, jeudi. Les mitrailleuse installées sur les tours du Sacré-Cœu ont obligé l'un d'eux à s'éloigner. Deu autres taubes jetèrent des bombes ru Vivienne et rue de Moscou. Deux fen mes furent blessées. L'un des aéroplane atteint par les mitrailleuses de la port Clichy dut descendre dans la plaine d< serte de Gennevillers, L'aviateur, aprè avoir incendié son appareil, disparut. Cent cinquante uhians occupent Lill Comme nos lecteurs le savent, les AI lemands occupent Lille. Mardi après-midi, ils avaient depech dans la grande ville du Nord — que l'o avait déclarée ville ouverte, et dont o avait hâtivement vidé les forts, rendu les canons inutilisables et noyé les poudres — deux parlementaires, un officier et son planton qui arrivèrent en automobile et ee rendirent à la mairie : ils annoncèrent l'arrivéei prochaine de leurs troupes. Mercredi, en effet, à une heure, douze uhians arrivaient en automobile à l'hôtel de ville dont ils prirent possession. Un soldat, peu après, faisait déblayer la Grand'place. A 2 heures, une trentaine d'autos allemandes venaient occuper la cour de l'hôtel de ville. Alors commencèrent les entrevues entre le général allemand Von Bernhart et M. Delsalle, maire de Lille. Le général déclarait prendre le titre de gouverneur de la place, et s'assurer l'occupation de la ville et des forts. Il réclamait la présence, chaque soir, à l'hôtel de ville, du maire et de deux conseillers municipaux de Lille, deux conseiller® municipaux de Roubaix et deux de Tourcoing. Il réquisitionna encore un certain nombre d'automobiles et différa jusqu'au lendemain la discussion de la question des hôpitaux. Le général promit enfin de ne molester personne et de ne faire aucun dommage à la ville si les habitants étaient calmes. Les uhians sa rendirent alors à la préfecture et les officiers purent traverser tous le® bureaux où ils ne rencontrer» personne. Us ne trouvèrent pas davantage M. Trépont, préfet, dont ils occupèrent le cabinet. Le soir même étaient placardées, dans toute la ville, des affiches en français et en allemand, signées du général et du maire, recommandant le calme, interdisant la consommation et la vente de l'alcool, et fixant à 8 heures la fermeture des débits Mais pendant que soldats et officiers allemands s'installaient dans les cafés, l'autorité militaire faisait savoir aux Lillois, Roubaisiens «t, Toiirquennoia mobilisables qu'ils avaient à quitter immédiatement ce secteur, le général allemand pouvant les retenir à bille. Èt, en quelques minutes, plus de 20,000 hommes tse mettaient en route pour Dunkerque. 11 ne fallait pas songer à s'embarquer à Lille. Les uns purent prendre des train3 à la Madeleine, envahissant les compartiments, les fourgons, les marche-pieds, les toitures même des wagons. D'autres se virent obligés de partir à pied jusqu'à Armentières ; ils le firent en chantant " la Marseillaise". Mais les trains n'étaient pas assez nombreux pour cette multitude qui, après avoir vainement attendu, prirent diverses directions, passant par la Belgique pour gagner Haze-brouck ou suivant la route jusqu'à cette gare, voire même jusqu'à Dunkerque. OFFICIERS DF, L'ETAT=MAJOR ALLEMAND PRISONNIERS. Paris, 2 septembre. — Le "Petit Parisien" reçoit de Lyon le télégramme suivant : Quatorze officiers de l'état-major allemand, qui ont été capturés, ont été envoyés à Nîmes. Un général et un colonel prussiens, blessés tous deux, ont été ea-vo.vés l'un à Chalind'ry et l'autre à Dijon. De nombreux convois de prisonniers al-1 lemands arrivent continuellement par in-' tervalles dans diverses villes. ■ Les pertes allemandes sont énormes 1 Copenhague, 2 septembre. — La près-' se allemande vient de faire connaître la treizième liste des pertes et, en la commentant, déclare qu'elle est très élevée. Par exemple, le régiment d'infanterie ca-serné à Saverne est complètement anéanti. Le 43e régiment d'infanterie prussien-i ne a subi des pertes très élevées. Le lieu-i tenant général Hoffgarten, de la 90e bri-t gade d'infanterie et son sous-ordre ont f été grièvement blessés. Les grenadiers de 3 Mecklembourg, eux aussi, ont été très ï éprouvés. Il semble que le contingent toecklembourgeois a perdu plus de 20,000 1 hommes. ; LES AUSTRALIENS, LES s NEO=ZELANDAIS ET LES TEUTONS. Londres, 2 septembre. — (De notre correspondant, particulier). — On mande de Melbourne que le gouvernement du ® Commonwealth australien a organisé une s expédition militaire et navale, chargée do s'emparer des colonies allemandes de £ la Nouvelle-Guinée, de l'archipel Bis-> marok, des îles Marshall, des Mariannes ^ et des Carolines. D'après une autre information, reçue à Londres, et que je crois exacte, bien e qu'elle n'ait pas été confirmée par le Bu-8 reau de la Presse, l'expédition néo-zélan-r daise, qui s'empara, l'autre jour, de l'île x Upolu, se serait également emparée, trois 0 jours plus tard, de l'autre île que les t Teutons possédaient dans l'archipel de e Samoa, celle de Savayi, Ajoutons, à ce sujet, que l'intervention ■s japonaise dans le conflit, non seulement a empêché la flotte allemande de Kiao-— Tohéou d'aller bombarder les ports de c l'Australie et de la Nouvelle-Zélande, mais elle a encore permis aux forces de ces deux Etats britanniques autonomes é d'aller faire tranquillement la conquête Q das possessions océaniennes allemandes n T. M. M. ASQUITH AU GUILDHALL. Londres, 4 septembre. — M. Asquith, parlant dans une grande afesemblee de citoyens au Guikfhall, fut l'objet d'une ovation splendide. Il fit l'éloge du patriotisme des colonies. Il dit, en ce qui concerne la situation sur le front: "De quelque côté qu'on se tourne, il y a de nombreuses raisons d'être fier et d'avoir confiance. " M. Asquith a. été longuement acclamé i à la sortie par une foule immense. (Reuter. ) UN PRISONNIER DE MARQUE Le fils de l'amiral von Tirpiz, ministre de la marine allemand, a été fait prisonnier. Il se trouvait à bord du "Mainz". DES PRISONNIERS ALLEMANDS TENTENT DE S'ECHAPPER Plusieurs des marins allemands capturés dans le combat naval d'Héligoland et détenus comme prisonniers de guerre à Bedford, près d'Edimbourg, ont fait une tentative désespérée pour s'échapper, sous la conduite du fils d'un amiral allemand. Les prisonniers tentèrent, lisons-nous dans le " Daily Chronicle ", de se précipiter sur leur garde de territoriaux, en profitant de l'obscurité des premières heures du matin. La vigilance des gardes eut raison des Allemands. Us furent mis dans l'impossibilité de nuire et les meneurs furent conduits sous bonne garde au château d'Edimbourg. On prévoit, dit une agence, que la Chambre des Communes examinera la semaine prochaine la situation concernant le danger de laisser séjourner les ennemis plus longtemps dans ce pays. La prise de Lemberg Les armées autrichiennes en fuite Détails officiels Anvers, 4 septembre. — La légation impériale de Russie nous communique les détails suivants : Les Autrichiens avaient deux armées : la première sur le front Zavlhost sur !a Vistule comprenant les villes de Janof, Belgora, Tomaschew, Belz. La deuxième armée occupait le front à l'est de Belz jusqu'à Haliez. L'armée russe qui avançait du côté du gouvernement de Podolie avait pour objet de défaire cette deuxième armée, la rejeter et, en tournant son flanc droit, menacer les derrières des deux armées autrir-hicoies. L-'arrnée russe avançai?!/ durant dix-sept jours en combattant continuellement et avait fait pendant ce temps plus de 200 kilomètres Hier, les Russes se sont emparés de la place forte de Haliez ainsi que de la forteresse de Lemberg. Les deux armées autrichiennes sont défaites à un tel point qu'elles ont perdu temporairement toute faculté d'agir. Dans les environs de Haliez. on a trouvé près de 20,000 tués et blessés autrichiens. Le nombre des prisonniers n'est pas encore déterminé, mais on peut l'évaluer à plusieurs dizaines de milliers. Toutes les maisons et bâtiments habitables cle Lemberg sont remplis d'une quantité énorme de blessés autrehiens. Dans cette ville nous avons pris un , butin militaire immense, 200 canons, tout - le train, etc. Les armées autrichiennes battues près de Haliez et Lemberg sont en pleine fuite. Vienne menacée LES AUTRICHIENS RAPPELLENT LEURS TROUPES DE POLOGNE. Paris, 4 septembre. — Le "Messageiro': annonce de Bucarest que les armées autrichiennes opérant sur la frontière de Pologne, furent rappelées, pour assurei la défense de Vienne. VIENNE MISE EN ETAT DE DEFENSï Le " Daily News " annonce que la population de Vienne, craignant la marchc des Russes victorieux sur la capitale de l'Autriche, fait des efforts désespéré; pour mettre la ville en état de défense Depuis quinze jours, on construit des re tranchements fortifiés autour de la ville On met également en état les réservoir! du Danube pour pouvoir —_ au momeni opportun — inonder les plaines de Wa gram, afin d'entraver l'avance de l'arméf russe. LE BILAN DE LA DEFAITE AUTRICHIENNI C'est un vrai désastre. Voici commen l'établit le " Daily Telegraph " : L'Au triche a seize corps d'armée. Deux e peut-être trois ont été battus par le Serbes, quatre ont été à peu près entiè remént détruits par les Russes ; elle n. compte plus fort comme alliée de l'Ai lemagne et la route paraît libre pou pousser l'armée russe en Autriche et ei Allémagne. SIMPLE RUMEUR , La prise d'e Kœni'gsberg serait annoE cée de Saint-Pétersbourg. Si1 ce succès es confirmé, les Russes pourront accéléré leur mouvement vers Berlin. LE GENERAL RENNENKAMPF Petrograde, 4 septembre. — Le tsar conféré au général Rennenkampf l'ordr de Saint-Vladimir, avec les glaives, pou faits de bravoure. LA TURQUIE SE PREPARE A LA GUERRE La Turquie continue sa mobilisatior On s'attend) à l'ouverture des hostilité turco^grecques. A signaler à ce propos que la Roumain i a appuyé la demande de la Triple-Ei tente pour démontrer à la Turquie qu'ui guerre serait la fin de l'empire ottomai K ILA CROIX=ROUGE ET LES PRISON-NIERS DE GUERRE. Berne, 4 septembre. — Le comité international de la Croix-Rouge a ouvert à Genève une agence de _ prisonniers de guerre destinée à fournir des renseignements aux prisonniers et à leur famille. L'agence s'occupera des prisonniers de guerre, blessés ou non, et des personnes internées sur le territoire de l'Etat belligérant, et fournira à ces deux catégories des renseignements et transmettra sur demande la correspondiance et les envois d'argent et en nature. Le comité a demandé télégraphique-mant à tous les comités centraux de la Croix-Rouge des Etats, belligérants de lui fournir dans le plus bref délai leurs listes des prisonniers internés. L'agence recevra avec reconnaissance des dons en nature et en argent en faveur des prisonniers de guerre blesses ou malades. — Havas. Sur mer UN NOUVEAU COMBAT NAVAL ? Londres, 4 septembre. — Le Press Bureau annonce que, selon des avis de source digne de foi, sept contre-torpilleurs et torpilleurs allemands arrivèrent à Kiel avariés. D'autres auraient coulé dans le voisinage du canal. (Reuter). LES MINES MARINES Avant heurté une mine 1' "Erick" de Lowestoft a sauté. Six hommes de l'équipage sont noyés ; les autres purent être recueillis. LA CHASSE SURi MER Deux croiseurs allemands opèrent dans l'Atlantique. C'est le "Dresde" qui vient de prendre le steamer anglais "Katerin Park" chargé de charbon près de Rio-de-Janeiro et le paquebot "Cap-Trafalgar" de 13,000 tonnes transformé en croiseur. Une escadre anglaise s'est mise en chasse. Le nouveau Pape LES PREMIERS ACTES DE BENOIT XV Rome, 4 septembre. — Le pape habite ls dernier étage au Vatican. Le quartier a déjà été occupé par Pie X. Benoît XV a accordé dans la soirée d'hier quelques audiences. L'écusson du nouveau pape porte la Croix de Malte, le cardinal délia Chiesa appartenant à l'ordre des Chevaliers de iiUsc. Le pape a télégraphié sa bénédiction à Bologne et à Gênes. (Havas) LE COURONNEMENT Rome, 4 septembre. — Le prince Chigo ouvrit à quatre heures les portes du conclave pour laisser passer les gardes-nobles.Puis les personnages de la Cour pontificale se réunirent en antichambre. Le cortège se forma pour aller à la chapelle Sixtine faire acte de soumission au nouveau pontife. Le couronnement du pape aura lieu dimanche à la chapelle Sixtine. Le prince de Wied est parti Durazzo, 4 septembre. — Le prince de Wied et sa famille s'embarquèrent dans la soirée à bord d'un bâtiment italien qui prit la direction de Venise. Ayant de quitter l'Albanie, le prince remit ses pouvoirs à la commission de contrôle. < La misère en Allemagne —«— DES CENTAINES DE MILLIERS D'OUVRIERS SANS TRAVAIL, A en juger par les articles du journal socialiste "Voirwajrts" qui viennent d'ar-! river à Londres par la Hollande, la guer-: re occasionne dès à présent une misère i terrible dans une grande partie de l'Allemagne. Il y a, naturellement, beaucoup de besoin dans les familles dont les soutiens sont rappelés sous les drapeaux, i mais une misère au moins égale, voire ; même plus grande encore, a été provoquée par la fermeture de la majeure ) partie des usines de la grande industrie. C'est ainsi que dans le district de So-lingen, dont la fabrication en temps ncxr-i mal est presque exclusivement destinée i à l'exportation, tout travail, sauf celui qui concerne la fabrication des armes, i; est suspendu. , 3 Dans le grand district industriel west . phalo-rhénan, le chômage est également j complet, sauf pour ce qui regarde la fabrication du matériel de guerre, r Dans les mines de Westphalio, un< ! légère reprise s'est manifestée et dans certains cas le travail atteint enviroi soixante pour cent de ce qu'il était ta. temps normal.On pourra estimer combien , grand est le chômage même dans cetti r industrie quand on saura que tout 1< travail y est aujourd'hui effectué par uni équipe au lieu de trois. Jusqu'à présent les ordres passés par l'Etat aîlemarw i peuvent seuls être exécutés. a Des nouvelles identiques parviennen r de Berlin et l'on ajoute que des plainte nombreuses s'y élèvent en raison de o. que certaines industries font travaille hors d'heures à des salaires réduits,alor , que des milliers de sans-travail attenden g leur tour d'être embauchés. En résumé, il a été évalué par le e, | chefs des syndicats ouvriers qu"à la dat )_ S du 25 août, il y avait plus de cent m.ill ie j chômeurs à Berlin, et ce, après qu'u i. « chiffre d'ouvriers variant, suivant les n » dustries, de1 25 à % pour cent, ont été ■ rappelés à l'armée. Les grands magasins renvoient beaucoup de leurs employés et réduisent les salaires des autres. Un fonds de secours pour parer aux misères que provoque la guerre à Berlin, a été institué par un premier don de 50,000 marks. Des réfectoires spéciaux pour sans-travail ont été créés dans les quartiers les plus pauvres de la ville, où l'on I peut déjeuner à midi pour 10 pfennig et où des repas gratuits sont largement distribués aux enfants. Dans la plupart des centres, le boycottage officiel des restaurants et brasseries socialistes a été levé et la permission de vendra le "Vorwàrts" et d'autres journaux socialistes dans toutes les gares de la Prusse vient d'être accordée. Le rappel d'une partie de la Landsturm et la notification d'un rappel éventuel du reste, ont causé les plus grandes difficultés, En effet, les employeurs ont renvoyé^ tous ceux de leurs travailleurs qui étaient tenus au service et refusent d'en prendre aucun nouveau qui soit susceptible d'être rappelé. AUTOUR 0E PARIS Il ne faut point se laisser abattre par les succès momentanés de l'aile droite des armées allemandes, et par la présence de la cavalerie ennemie dans les environs de Paris. Nous manquons de détails sur les opérations qui ont amené ces progrès allemands. Nous ne savons qu'une seule ebose : c'est que les armées alliées ne sont pas entamées. Elles ont reculé pour ne point se laisser envelopper. Les journaux français nous répètent que quatre millions de Français sont sous les drapeaux. Il est probable donc que les Allemands ont au moins, devant eux, trois millions d'hommes. Or, depuis le premier jour des hostilités, depuis un mois, la manœuvre allemande s'est dessinée avec netteté. S'ils se sont obstinés à emporter Liège, c'est qu'ils voulaient passer en grandes masses par le couloir de la Belgique centrale. Or, à aucun moment, le mouvement enveloppant de l'extrême droite allemande n'a été sérieusement inquiété. Les troupes allemandes nombreuses qui ont traversé nos Flandres ou gagné le Nord par Tournai, n'ont rien trouvé devant elles. Les alliés se sont bornés à une vigoureuse ré-ifet'kn»; .sur un.- jignu partant du bu J do ces régions. Or, le généralissime français n a-t-il pas été suffisamment averti du mouvement et de son importance 1 Evidemment si. Lui était-il impossible de détacher, dès le premier jour, des troupes qui se seraient jetées de front contre cette armee envahissante 1 Cela parait bien improbable.D'autre part, il nous faut bien nous sou venir de ce détail important : c est que le général Joffre, désigné unanimement par ses pairs, en sait au moins autant que nous sur les mouvements allemands et discerne à coup sûr aussi nettement que quiconque les possibilités. Il faut admettre aussi que la valeur des troupes françaises égale celle des troupes allemandes, dont la seule supériorité est celle d'une artillerie lourde plus puissante, semble-t-il. Enfin, remarquons que ^ tandis que 1A front français garde la même étendue, le front allemand s'étend démesurément. N'y a-t-il point, à quelque endroit, une faiblesse 1 Ne désire-t-on point, à l'état-major français, que les Allemands investissent Paris, ou une partie de la position, alors que des centaines de milliers d'hommes n'ont pas encore cède d'un pouce à la frontière de l'Est? Qui n'aperçoit le danger où s>e trouve l'aile droite allemande, ainsi exposée à une distance formidable du centre et de l'aile gauche, avec l'armée belge derrière elle, si devant elle se trouvent des armées résolues à faire également, à tel moment favorable,^ un effort énergique, suprême, désespéré ? Qui sait à quelles feintes nous assis tons? Sans doute, ou est tenté de répliquei avec amertume aux optimistes: — Nous connaissons votre antienne.. C'est le plan de Trochu. Mais Trochu était dans une positior désespérée. Et toutes les forces de Ja France sont intactes. Et les Anglais, maîtres, de la mer, peuvent amener toutes les semaines de nouveaux contingents. < Une vue d'ensemble »- — Extrait du T i m e s du 4 septembre : Bien que l'envahisseur ait réussi à s'a vanoer jusqu'aux confins de Paris, il y e tout lieu de croire que ses chances sonl bien moins favorables qu'elles l'ont ét< ' depuis le début de la guerre. Paris est puissamment fortifié. A l'oues-les alliés occupent la ligne de la Seine b à l'est celle de la Marne. Il est certaii 3 que leur front n'a été entamé en aucur ^ point. g Le moral deg armées anglaises et fran t çaises reste excellent. • Leur lente retrait. des frontières de la Belgique, a été exé 5 cuté-e avec une froide détermination, qu 3 est une sérieuse garantie de succès pou a ,, 1 l'avenir. Il est hors de doute que les pertes su bies par les Allemands sont bien plus fortes que celles des alliés. Et il y a tout lieu de croire qu'il ne sera bientôt plua possible au général en chef allemand d'exécuter son plan d'attaque en masse, qui lui a si bien réussi jusqu'à présent, mais qui a coûté aux Allemands de très fortes pertes en hommes. La vraie importance de la grande victoire des Russes sur les Autrichiens, à Lemberg, commence seulement à etre comprise. Les Autrichiens ont eu au moins quatre corps d'armée complètement défaits ; soixante-dix mille prisonniers leur ont été faits et deux cents canons pris. La Russie pourra maintenant avoiT facilement raison de la résistance autrichienne. Cela fait, il lui sera possible d'aller parer aux effets de l'échec que ses troupes ont subi en Prusse orientale. Entretemps, tout indique que le peuple de la Grande-Bretagne et des Dominions a parfaitement coçapris qu'il leur j faut faire un suprême effort. Dans le ? Royaume-Uni, 260,000 recrues pour le service général se sont enrôlées depuis le commencement de la campagne. Le Canada est prêt à envoyer bien plus que les 20,000 hommes promis. L'Australie envoie une brigade d'infanterie et une de oavalerie légère, en plus de ses premiers 20,000 hommes. l^sHnaUoa dits armées EN FRANCE La victoire russe NOTRE NOUVELLE ARMÉE Nous lisons dans le Times, sous la signature de son correspondant militaire : La situation militaire dans le Nord de la France n'est pas très facile a deii-nir, en se basant sur les informations publiées ; mais dans l'ensemble, il paraît probable que la ligne de la Seme a 1 Ouest | de Paris, et la ligne de la Marne a 1 iist de la capitale, représentent la ligne gene-le occupée par les armées alliees. La position de la droite française vers la Meuse est plus incertaine, mais si les Allemands sont"à Reinel, comme ou ie rapporte, et comme cela paraît probable, alors nous devons admettre que 1 armee allemande du Nord, ayant tourné toute la ligne des défenses de la Meuse, aura obligé les armées françaises de l'Est à se conformer au mouvement en arrière de leurs amis du Nord. 11 semble désirable de laisser une petite armée française en Franche-Comté, et les forts et forteresses de l'Est feront une solide résistance avec les garnisons dont ils sont pourvus, et ils occuperont aussi longtemps que possible- les voies ferrees principales 5 mais le gros des forces françaises actives de ce côté devra bientôt se replier sur la ligne Chai on s-Troy es-Joigny, de manière à coopérer activement avec les armées françaises du Nord. Voilà quelle est probablement la situation ce matin. Elle n'est pas brillante, mais elle n'est pas mauvaise. Les armées anglo-françaises ont eu de la chance d'être quittes de leurs difficultés sans revers très sérieux, sans que leur front soit coupé et sans grande perte de leur efficacité et de leur prestige. Les récriminations contre les fautes du passé sont aussi inutiles que peu nécessaires. Le but principal que les alliés doivent poursuivre maintenant, est, comme le dit tiès justement le président Poincarê, d'endurer et de combattre. La stratégie future de la guerre en France nous est àictée par les circonstances, et si le commandement en chef est en même temps ferme et prudent, nous pouvons garder prise sur les forces allemandes déployées contre nous, et les empêcher d'obtenir ces victoires écrasantes qui leur sont aussi clairement indispensables en ce moment.Ce n'est rien de montrer que nous ne sommes pas en nombre. Les armées allemandes ont la stratégie offensive et sont par cela-même obligées de masser des troupes aux points décisifs quand ceux-ci se présentent, mais une sai-1 ne appréciation des visées allemandes, et un bon usage de nos éclai-reurs aériens, ne doivent pas nous laisser surprendre en train de dormir, tandis que des troupes de deuxième liane, avec des troupes du génie, dirigées par des ingénieurs, peuvent toujours pré-| Tarer pour nous des défenses en arrière i ians lesquelles nous pouvons nous retrancher si la retraite devient nécessaire. Un corps de 10,000 sapeurs anglais, sous la » conduite d'ingénieurs français et anglais, ; constituerait une aide précieuse pour Sir ; John French, précisément en ce moment, et épargnerait beaucoup de corvée à nos hommes surchargés. 3 Dans l'entretemps, les alliés occupent , une position relativement forte. Leurs l dépôts ont comblé les vides des corps qui ont souffert, et le grand camp retranché de Paris, s'il est sagement em ployé, peut, le cas échéant, nous être - utile. Il faut un général pour lire l'énig-î me du Sphynx-forteresse. Les Allemands espèrent probablement ; que le leurre de Paris nous maintiendra liés près de la ville, et peut-être leur per-L" mettra de nous y empêtrer, mais nous savons que nous devons rester en campa- - gne, et que Paris peut toujours se suffiie i . *

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