La Flandre libérale

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s.n. 1914, 09 March. La Flandre libérale. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/1z41r6pm5w/
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40'innée — Lundi 9 Mars 1914 QUOTIDIEN- - 10 CENT. I. 68 — Lundi 9 Mars 1914 LA FLANDRE LIBERALE ABONNEMENTS 1 mois. I mois. I mol*. I «a. BELGIQUE : Fr. 2.00 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE i Fr. 3.75 9.00 18.00 36.00 On t'abonna ai bureau du Journal et dans toui le* bureaux di posta » RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPEIMIEIS GAND, I, RUE DU NOUVEAU BOIS, l,GAND ABONNEMENTS ET ANNONCES : Il ■■ RÉDACTION -Téléphone 32 II Téléphone 13 —,— ANNONCES Pour la ville et les Flandres, s'adresser an burean Journal. _ Pour le reste du pays et l'étranger, s'adresser 'à l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles, I 11 I——Il IHIII aaamiTO Les assurances sociales " Les assurances sociales sont des institutions qui substituent à l'attente d'une aumône incertaine la certitude d'une indemnité, organisant, suivant des règles scientifiques, le secours mutuel contre les risques communs, généralisant l'acte de prévoyance par l'encouragement public ou même par l'obligation , et accroissant l'effort des sacrifices individuels par des subsides patronaux ou nationaux. " M. Versteylen inscrit en tête de son rapport cette définition donnée par le comité permanent international des assurances sociales, et il souligne son complet accord avec l'organisme en gestion. 'Naguère, M. Versteylen et ses amis repoussaient l'obligation, mais ils ont changé d'avis, parce que, selon eux, l'éducation du peuple sur ce terrain Spécial est chose aujourd'hui réalisée. Ace point de vue il n'est pas mauvais je rappeler que cette éducation a été jommencée par les gouvernements li-léraux, qui créèrent la Caisse générale de retraite en 1850 et la Caisse d'épargne en 1865. Rogier avait le pressentiment de ce qu'un jour le système pourrait produire, quand il disait en 1850, en recommandant le vote de la loi instituant la Caisse générale de retraite : " La loi sera immensément utile, si !a charité s'étend à un grand nombre de participants, je parle ici de la charité particulière et jusqu'à un certain point de la charité publique, car il pourra arriver que, dans certaines circonstances, l'autorité publique complète, à titre de gratifications, les efforts des particuliers qui, à eux seuls, ne pourraient atteindre jusqu'au maximum requis nour obtenir la pension. Il ; a mille combinaisons ouvertes à la charité par l'institution de la Caisse è retraite. " Les cléricaux ont depuis voté la loi de 1900. Celle-ci n'a satisfait personne, sinon qu'elle a, selon M. Versteylen et ses amis, fait l'éducation du peuple et c'est pourquoi ils jugent le moment venu de remplacer le régime de la liberté 6ubsidiée par celui de l'obligation. Il y a en somme en présence trois projets: celui du gouvernement, amendé par la commission spéciale dont M. Versteylen est le rapporteur ; celui du groupe socialiste qui tend à obtenir l'assurance-vieillesse gratuite, l'assu-rance-invalidité basée sur la contribution des patrons et de l'Etat, et l'assurance-maladie basée sur la contribution des ouvriers, des patrons et de l'Etat; celui enfin de M. Pêcher et du [docteur Barnich et auquel le groupe libéral s'est rallié. Le projet du gouvernement, légère-|nient transformé par la commission, ,accorde à l'ouvrier, à 65 ans, une pension de 365 francs par an, soit un franc par jour, — ce qui constituait, ne l'oublions rias, la base du projet Wa-[tocqué-Boël, déposé il y a quelques années et dont alors les cléricaux ne voulaient pas; — le service médical et pharmaceutique pour les invalides et les malades ; une indemnité de un franc par jour aux malades et aux invalides, et une indemnité de 30 francs aux femmes en couches. Comment réaliser les assurances contre ces risques ? Le projet qui servira d'axe à la discussion prévoit à charge des ouvriers un versement annuel de 6 francs, à capital abandonné, pour l'assurance-vieillesse ; un versement annuel de douze francs pour l'assurance-maladie ; un versement de 8 francs pour l'assurance-invalidité. Les patrons devront intervenir par un versement do 2 francs r>ar ouvrier employé pour l'assurance-maladie, et également un versement de 2 francs r>ai ouvrier employé pour l'assurance-inva-"dité. Quant à l'Etat, il intervient Jj°ur l'assurance-maladie à raison df ? fr. 25 par an et par franc verse jusqu'à concurrence des doiilo premiers francs, soit donc 3 francs-jj à raison de 0 fr. 60 par franc et par an jusqu'à concurrence des six premiers francs versés, soit fr. 3.60. Pour 1 as-smance-vieillesse, la participation de : ' Etat dans les versements à la Caisse retraite a lieu conformément auî 'ois du 10 mai 1900 et du 5 juin 1911 ®ais l'Etat accordera un accroisse Jfient de rente à ceux qui sont arrives a an âge tel qu'ils ne parviendraient P'm par les versements ordinaires, c 8e créer la rente de 365 francs. substituant le système de l'obli wion à celui de la liberté subsidiée : p cléricaux n'entendent pas modi | ler les principes qui constituent 1: D3RA 1~ l r • i i • i 4-,' qui relèvent "de la libre propagation des idées de solidarité et de prévoyance. Les mutualités conserveront le rôle qui leur échoit aujourd'hui et dont l'importance si considérable ne fera qu'augmenter. A côté d'elles le projet crée le comité régional qui rassemblera ceux qui ne trouvent pas place dans les mutualités existantes, mais la condition réelle de ces comités est assez précaire, alors qu'ils devraient être le piyot de la loi. Qui grouperont-ils? Les imprévoyants, les débauchés, les ivrognes, les égarés du travail. Il est incontestable que pour ne pas être confondus avec les insouciants, les travailleurs sérieux se rangeront sous la bannière d'une mutualité bien organisée quelconque où ils rencontreront des camarades prévoyants comme eux, au lieu de se trouver groupés, au comité régional, avec la lie de la population ouvrière. Aussi le gouvernement n'a-t-il assigné aux comités régionaux aucune mission prépondérante. La mutualité restera à la tête de l'organisation des assurances sociales et M. Versteylen constate lui-même "que les ouvriers conscients de leurs droits et de leurs devoirs seront pour la plupart ou deviendront membres d'une mutualité". Il ne cache pas non plus "qu'ils se grouperont d'après leur profession, leurs habitudes, leurs confessions, leurs aspirations politiques Et il ajoute : " Qu'une mutualité ne se conçoit pas en dehors d'une communauté de sentiments, on ne le contestera pas. C'est même la camaraderie, la solidarité entre ouvriers de même éducation, de même métier, de même confession,, qui fera la force et la cohésion de la plupart de nos institutions libres. " M. le rapporteur, on le voit, ne'nrend pas la peine de voiler les choses. Il reconnaît, il avoue que si le gouvernement et la commission entendent conserver la mutualité à la base de l'organisation nouvelle, c'est que la mutualité, qui deviendra presque obligatoire, sera entre les mains de leur parti une arme plus redoutable encore qu'elle l'était auparavant. Sans doute, il y aura des mutualités libérales, des mutualités socialistes, des mutualités neutres, mais avec les ressources d'organisation dont le parti catholique dispose, ce seront les mutualités cléricales qui tiendront le haut du pavé. Considérons la situation des campagnes et pour cela il ne faut même r>as aller dans quelque bourg isolé de la Campine ou dans quelque village perdu de l'Ardenne : voyons simplement ce qui se passera autour des villes, voire des grandes cités. Dans beaucoup de communes il n'existe ou n'existera qu'une mutualité cléricale. L'ouvrier libéral ou socialiste sera forcé d'y eùtrer, à moins de s'affilier au comité régional où il risquera de ne coudoyer que* des fainéants, des débauchés et des ivrognes avec qui il lui déplaira de s'acoquiner. Et qui niera que c'est surtout le parti libéral qui souffrira de cette situation périlleuse ? *** Les cléricaux sont incapables de faire de la prévoyance sociale sans y mêler le poison de leur politique confessionnelle.Leur projet est inacceptable. Quand il sera voté, •— et il le sera, puisque les votes ne se font plus que droite contre gauches, — nous verrons le pays se couvrir d'œuvres de mutualité qui attireront la masse des travailleurs en leur parlant surtout de leurs intérêts personnels.Mais en réalité, ce seront de nouvelles oeuvres de combat mises au service de l'Eglise et sous prétexte de politique sociale la législature aura considérablement renforcé les rouages déjà si solides de la politique cléricale. Petite statistique de la partialité gouvernementale —— - Une constatation curieuse (ressort de l'examen des notices parues récemment ! dans I© "Liber memorialis" de l'Univ&r-) sité d'e Gand sur les professeurs nommés depuis uni certain nombre d'années. La ! grandie majorité a fait ses études, moyennes oui universitaires, le plu» souvent 5 les unes et les autres, dans un établisse-' ment catholique ; et même ceux qui sor-1 tent dfun établissement de l'Etat sont, en général, notoirement des cléricaux. Preftons, par exemple, la Faculté de médecine, et pa,ssotn® en revue tous lec professeurs et chargés de cours que les l gouvernements catholiques successifs j 1884. M. C. Y. Etudes moyennes au Col lège épiscopal d'e Grammont. M. E. V. E. Etudes moyennes chez l'es Josép-hites de Louvain. Docteur de l'Université de Louvain. 1885. M. C. OD. Y. Etudes moyennes au Collège (patronné) de'St-Nicolas. 1886. M. E. E. Humanités, etc., à l'Insti tut St-Louia (die Gonzague), à Bruxelles. 1887. M. E. IL. Etudes au Petit Sémi naire- d'ei Rouler s et à l'Université dé Louvain. 1890. M. J. F. H. A étudié aui Petit Sé minaire de Hoogstraeten et à l'Université de Louvain. M. E. G., pharmacien diplômé par l'Université de Louvain. 1891. M. D1. V. D., a étudié à l'Athénée et à l'Université de Gand. 1892. M. M. D. Etudes moyennes au Ctollè2e St-Michel d'e Bruxelles. Docteur de l'Université de Louvain'.M. F. Y. I.. a fait fies études dans des établissements de l'Etat. Catholique notoire d'ailleurs. 1899. M. O. V. S. Etudies moyennes au Collège de Bt-Nïoolas. 1903. M. P. Y. D. Humanités au Collège iSte-Bairbe. 1904. M. H. D. S. Etudes moyennes au Collège patronné de Thielt. 1905. M. O. V. L. Etudes moyennes au Petit Séminaire de Roulera. Candidature en sciences à Louvain. 1908. M. F. D. Etudes moyennes au Collège patronné de St-Trond. 1911. M. Fr. D. Etudes au Collège S t-Je an Berchmans à Anvers; études supérieures à Louvain et à Gand! (Remarquez que lorsque des étudiants catholiques avilirent à entrer dans la carrière de renseignement universitaire à Gand; ils prennent volontiers la. précaution de terminer leurs études à Gand. Cela proiclure des relations utiles et permet dte sond'er le terrain.) Faculté de philosophie et lettres. 1S92. M. L. de la Y. P. Elève des jésuites.1895. M. J. B. Sort d'établissements religieux. ~ M. A. R. Conférencier catholique. M. W. D. V. Etudes dan» des établissements de l'Etat. 1902. M. Y. H. Etudes au Collège patronné1 de Thielt et à l'Université de Louvain. 1907. M. F. S. Etudes moyennes à La D'-omschule d'Aix-la-Chapelle, au Collège N. D. de la Paix, à Na-mur, et à l'Athénée de Bruxelles. M." A. C. Sort d'établissements laïques. Organisateur de conférences au Cercle catholique de Gandl 1911. M. P. G. Etudies moyennes au Col lège St-Servais à Liège. 1912. M. E. D1. S. Etudes moyennes au Collège St-Joseph à T-urnhout. M. P. B. Critique musical à la "Flandre libérale". M. L. V. P. Etudes moyennes au Collège patronné de St-Nicolas. Docteur de Louvain. Faculté de droit. 1893. M. H. D. B. Etudes moyennes au Collège. Stë-Barbe. M. E. D. Etudes au Petit Séminaire de' St-Trond et à l'Université de Louvain. M. O. P. Ancien "Melliste". Cela suffirait à la gloire d'un homme. 1896. M. J. H. Etudes su Collège épisco pal de Bruges, au Collège «le N. D. de la Paix à Namur et à l'Université d'e Louvain. Docteur en) philosophie thomiste. Apologiste catholique'. 1897. M. J. O. Etudes moyennes à l'Athé née de Gand', puis au Collège Ste-Barbe. 1900. M. G. V. B. Sorti du Collège- Ste-Barbe.1903. M. C. D. L Docteur de l'Univer sité de Louvain. 1904. M. P. Y. Etudes moyennes au Col lège St-Stanislas et au Collège N. D. de la Paix à Namur. 1907. M. P. D. P. Docteur de Louvain. 1908. M. G. E. Docteur d'e Louvain. 1911. M. C. D. V. Sorti diu Collège Ste- Barbe. Ecole spéciale de commerce. 1894. M. E. N. Humanités au Collège St-Servais, à Liège. 1907. M. V. M. Idem. ; M. F. G. Ancien officier. 1908. M. M. L. Etudes moyennes: Col lporf» £■ t.-'Rnnifïl.rvi t Rrn"5rfll les*!. St Jean Berchmans (Anvers) et p Stanislas (établissement reli- " gieux), à Parie. u 1911. M. D. D. M. Etude» moyennes au r, Collège Ste-Marie à Audenarde. d M. E. D. W. Etudes à l'Athénée r' et à l'Université de Bruxelles. 1012. M. J. P. Docteur de Louvain. Ba- ei chelier en philosophie selon saint u Thomas. ^ La "conclusion qui se dlégage, avec une évidence saisissante, de cette longue liste, C'est que les diverses Facultés de a Gand sont devenues un terrain de chasse P \ S à très peu d'exceptions près réservé aux 0 intellectuels, plus ou moins bien doués, plus ou moins arrivistes — souvent s-plus! — du cléricalisme. ® En fait de nominations dans le haut enseignement, la partialité de nos maîtres apparaît formidable. Ne l'est-elle pas, .d'ailleurs, dans tcus les domaines? Vive la calotte ! 'L. X»»®-ç- Ce qu'il faut dire f ^ n M. P. Hymans le dit en excellents ter ^ mes que voici, dans un article de la p Chronique: s " Un groupe de nos amis, réunis dans . un congrès fragmentaire, -voudraient ins- ( crire au programme de certains candidats libéraux diverses questions nouvelles. Je n© viois aucun mal à mettre de nouveaux problèmes à l'étude, bien au contraire. Mais je dis et j'y insiste : à n l'étude. Ce qui signifie qu'on ne doit pas e s'imaginer en avoir découvert la meil- g, leur© solution, parce qu'on aurait instal- c] lé quelques formules plus ou moins va- f gues et solennelles sur oe qu'il est con- ( venu d'appeler la plate-forme électorale. v L' Etoile belge a dit d'excellentes j choses à ce sujet, dans un récent article. ^ Et je n'y reviendrai que pour y faire une (-légère addition. Il ne serait pas de bonne tactique, à mon sens, de détourner (j ' l'attention de l'électeur vers des ques-tions sans portée politique générale, et, ® qui par leur nature sont propres à faire surgir des dissentiments entre hommes ® qu'unissent de communes tendances. j( Pourquoi parler, par exemple, de la suppression de la nomination des bourgmes- , très par le Roi et de leur élection par les conseils communaux, au moment surtout où l'on examine l'extension démocratique de l'électorat communal, et parallèlement les garanties de bonne gestion administrative dont s'accompagne- v rait une réforme électorale égalitaire 'I En ce qui me concerne, je n'ai pas cessé c de soutenir que je ne pourrais me rallier e à la nomination des bourgmestres par les < conseils communaux. Ce n'est pas le mo- 1 ment de débattre cette affaire. Et je ( n'en parle- que pour montrer combien il t doit sembler inopportun à tout esprit ré- a fléchi de susciter actuellement une discus- ( sion sur des questions dé cette sorte. \ *** Non, comme l'a dit 1' Etoile, ne 1 perdons point notre temps en vains exer- t ciceç de "formulisme". Et, faisant face à f l'ennemi, efforçons-nous de le frapper 1 aux points faibles et découverts. s Et d'aborid, nous avons devant nous un i ennemi déloyal qui, après avoir surpris la confiance du pays par des promesses c empreintes de l'electoralisme le plus ef- 1 fronté, les a toutes, et non moins effron- ( tément, trahies. ( Le parti catholique savait que la sécu- t rité du pays était menacée, savait que les e finances étaient compromises et exigeaient 1 un prompt secours. Il le nia et fit les élections au cri de : "Ni soldats, ni canons, ni impôts!" Il mentait et le prouva, dès que le succès eut récompensé ses fraudes, en réalisant le service général et eu frappant pour quarante millions de j taxes. Mais il s'agissait de duper les pay- 1 sans et le monde des affaires. é Quand l'heure vint où, pour échapper s à un désastre, il dut recourir à ! impôt, il combina ses projets de manière à n'at- j teindre qu'un groupe de contribuables, j et à ménager surtout sa clientèle électo- J raie. IL procéda sans esprit synthétique, sans plan d'ensemble, sans conception < économique. Il frappa la production, la i circulation, les transactions, gèna.nt les -, affaires, appauvrissant le marche, et sous le couvert d'une fausse apparence a démocratique, ne taxant qu'une catego- ] rie des revenus d'une catégorie de ci- 1 toyens. Il n'avoua même pas alors la i vérité. Il tenta de faire croire que les < impôts n'avaient d'autres causes que les j dépenses militaires, alors qu'il ne vivait , depuis un an que de crédit ; il contesta, < il conteste encore que des mesures fiscales nouvelles devront être établies pour faire face aux charges des emprunts a | contracter et des lois sociales votees ou en voie d'élaboration. Il a, par des économies maladroites et t le développement de l'électoralisme au sein de l'administration, provoqué, dans le service des chemins de fer, une crise dont les hommes les plus compétents disent que, loin d'être accidentelle et éphe-mère, elle ne fera que s'aggraver au détriment de l'industrie et du public. Enfin, sur le terrain scolaire, le gouvernement a entrepris une œuvre de sec- I tarisme, qui bouleverse tous les princi-1 38, pour la seule utilité du parti catho-que et de l'Eglise. La majorité a déployé dans le débat ne intransigeance insolente et aveug'le, ïfusa-nt un cours de morale aux enfants ispensés de suivre le cours de religion, ;fusant de prescrire aux instituteurs des îoles libres le respect des convictions olitiques et philosophiques des familles, ; signifiant par là sa volonté d'imposer ne croyance et de laisser aux maître^ >ute licence de faire de l'enseignement n instrument de propagande et de pres-on.Eh bien! il faut demander au pays, s'il pprouve tout cela, s'il approuve cette olitique, en substance et en moralité, il trouve que c'est bien, s'il veut que jla continue et s'intensifie. Et il faut opposer à l'idéal étroitement actaire de ce régime un idéal de large ■ libre tolérance, réclamer la loyauté, égalité, la justice dans l'électorat." ->-• a ■ Echos & Noavelîes U défense fl'iavirs Depuis quelques jours, un lieutenant énérai, accompagné de plusieurs ornière de l'état-major général, inspecte linutieusement les forts de la position 'Anvers. On assure quel cette inspection été dleinandé© par le général comman-ant supérieur die la pœitionj et que oïi aurait ipui sl'assureT d© certaines m-îffisances dès moyens de défense. Ceci soue les réserves d'usage, évi-emmient.Ou ixpirUECi M. Go'ldschmidt va partir prochaine-lentt pour 'la colonie afin de faire dos xoériences avec un bateaju glisseur de Dm invention qui, long de 18 mètres et 'une capacité de huit tonnes, pourrait -anxihir les passes peu profondes du 'ongo, dlu Kaeaï et dui iSankuru,^ a une itea3e moyenne de 37 kilomètres a heure, vitesse- de beaucoup supérieure la vitesse moyenne dies trains au lonco. Si les expériences de M. Goldschmidt oun en t les -résultats qu'en attend le ouvernement, qui vient dé _ faire contraire le premier bateau glisseur de ce enre, la voie mixte belge, eau et rail, ourrait concurrencer sérieusement, pour > transport rapide des voyageurs et du mirrier, la voie allemande a rail con-;nu.ti pétrole » Congo Voici, à ce sujet, d'intéressantes nou-elles : Le premier chargement de petroie ombustible pour chaudieres et moteurs 6it arrivé au Congo. Le tanksteamer British Sun " après s'être allégé dans 3S.barges de la Société- de pétrole du longo en aval) de Fetish Rock, a remon-é 1© fleuve jusqu'à Ango-Aiigo. Là il . pompé le restant de son chargement )ans les tanks de la Société des pétro-es, dont l'approvisionnement dépasse ujourdfhui 7,500 tonnes. Les installations d'accostage-, les cana-isations de remplissage des tanks et les anks eux-mêmes ont donné toute satis-action. On a commencé d'e pomper dans a pipe-line et, sauf imprévu, le pétrole era au Pool vers le commencement «lu nois -tf'avril. Aux dernières nouvelles, la Compagnie Lu chemin de fer avait en service cinq ocomotives chauffant au pétrole; d'ici (uelques mois, elle compte en avoir [uarante. Un bateau d'e la Société Ci-as, chauffant également au pétrole, a ntrepris son premier voyage entre le Jool et Stanleyville et retour. ««J# Le eommeree de bougies >n Ktttnga 'On se sert de bo-ugies, au Katanga, lour les usages domestiques et pour les .ravaux minier» souterrains. Les indigènes -résidant dane les centres 1-es utili-©nt aussi fréquemment. La consommation pour les usages do-nestiques tend à diminuer par ,suite de 'emploi du pétrole, de l'acétylène et de 'électricité. Les bougie-s de fabrication sud'-afri-:aine sont reconnues de qualité infé^ ieure aux produits de- fabrication euro-léenne." Les prix de vente en gros à Elisabeth-ille sont, en moyenne, les suivants : pour es caisses d!© 50 paqu-ets (six ou huit jougies p-ar paquet), pesant 392 grain-nés, 55 francs pour les marques sud-afn-;aines, 60 francs pour les marques anglaises ou belges, et pour les paquets d'e 148 grammes, respectivem-ent fr. 62,70 eit J5 francs. KonTomint des porti de Banui, Borna et Malidl Voici, d'après le bulletin des "Ren->eigneïnen-ts dé l'office colonial , le mouvement des ports de Banana, Borna et Matadi, pendant le premier trimes-bre 1913: Banana, entrées- et sorties, 33 navires lu long coure, d'un tonnage total de 97,820 t. (8 allemands, 11 anglais, 8 belges et 6 français) ; -plus 9 bâtiments de cabotage (8 hollandais et 1 belge). Voiliers: 9 hollandais et 16 portugais, d'-un tonnage total de 482 t. Borna-: 35 navire-s au long cours; ton nage1, 92,257 t. (6 allemands, 11 anglais1, 3 belges, 6 français, 4 portugais) ; outre 12 bâtiments de-cabotage (1,728 t.), dont 29 .belges, S hollandais et 8 portugais, ainsi que 6 voiliers portugais (218 t.). Mataidi-: 18 navireSj 47,196 t. (3 allemands, 6 anglais, 4 belges, 3 français, 2 portugais), et 13 bâtiments de cabotage (dont 9 belges, 1 hollandais et 3 Tîortugais). Le Hirehé dis produits eolonlsoi à Invers Dans le rapport sur la situation du-marché des produits coloniaux à Ail-vers, pendant le mois de janvier 1914, il est signalé que ce mois constitue la première- p|ériod!e viraiment satisfaisante dfâpuis la fin de 1910, en ce qui concerne le caoutohouc. Les prix de la matière, simplement fermes- en décembre et au début de l'année, n'ont pas tardé à hausser, devant un© légère reprise d© la consommation aux Etats-Unis et surtout devant les perspectives que crée une sérieuse réduction prévue dans les trois- grandes sources de production, de- la matière. Au Mexique, les taxes douanières extraordinaire® suppriment toute exportation de Guayule et la diminution s'accentue constamment pour les sortets africaines.A la vent© du 21 janvier, à Anvers, tout le stock mis en vente, 220 tonnes, était écoulé, et de 429 tonnes de sortes moyennes, on) ne retirait que 76 tonnes. L'avance des p-rix était de 35 centimes pour la plantation et de 32 centimes pour les -sortes congolaises et moyennes. En ce qui concerne ces dernières, le progrès réalisé n'est pas encore bien important en Comparaison des pertes éprouvées, mais la hausse éprouvée, aidera les sociétés à se maintenir en existence. Le marché- de cacao était en baisse sensible à fin décembre 1913 ; les cotations de toutes les provenances se trouvaient assez bien en dessous du niveau d© janvier 1913. A fin janvier pourtant une reprise commença à se dessiner. Le steamer "Albertville" déchargea le 20 janvier 54 tonnes de dacao. A noter que de 14 tonnes en 1902, 350 tonnes en 1905, 890 tonnes en 1910, la production congolaise de cacao se chiffre aujourd'hui par 967 tonnes, la moyenne des prix s'éta-bli'ssant à fr. 78,50 Les 50 kilogrammes, contre 63 francs en 1909. Les cultures congolaises de cacao s'étendent sur 3,800 hectares environ, dont 1,000 ayant atteint l'âge normal. Calme absolu dès le début de l'année pour le café, par suit© de fortes recettes à Saô Paulo et la crise financière au Brésil. Le marché chercha à s'animer à certain moment, sous l'influence de l'amélioration des conditions monétaires, sur l'avis officiel que le comité de valorisation des cafés ne procédera à aucun© vente en 1914, sur la nouvelle que l'emprunt contracté par l'Etat de Sao Paulo aurait réussi, mais la vie manque totalement dans ce compartiment. L'huile de palme attire de plus en plus l'attention /iu Congo également. Le marché se soutient très bien pendant tout le mois et une hausse graduelle amène le prix à fin janvier jusque fr. 78,25 poulies huiles molles et fr. 73,50 pour les dures. Aucune statistique n-est_ plus publiee en ce qui concerne les arrivages de cuivre de l'Union minière; par contre, l'envoi de 4,300 carats de diamants par ss. "Albertville", porte à 12,000 carats environ le total des diamants envoyes du Congo depuis juin dernier. On escompta que prochainement on pourra aussi noter un arrivage d'etain, de la min© de Minka. U lèpre à Paris On a signalé la présence d-e la lèpre à Paris. Cette contagion ©st, il est vrai, en voie de dlécroissance, mais M. Jean-selme évalue encore à 200 le nombre, des lépr©utx qui circulent d'an® la capitale et y diss-éminent un© quantito considérable de babilles. D'autre paît, M. Net-ter cite des exemples de cas de lep-re sur plusieurs points de la France)^ continentale. Aussi a-t-il présenté a 1 Académie de médecine à la fin' de janvier un rapport détaillé sur les précautions à prendre -pour empêcher le mal de se rép-andré. Il- estime qu'il n-o suffit pas do rendre obligatoire la défclaration de la maladie. U réclame la vote d'une loi spéciale. Elle aura surtout pour objet d'interner les mendiants et les vagabonds atteints d'e la lèpre, d'interdire l'entrée du- pays aux lépreux et d'expulser ceux qui refuseraient de se^ conformer aux mesures d© protection édictees. Les^ >e-preux dlevront, en) outre, être- soumis a une surveillance epéaiale et mis dans l'impossibilité de transmettre la maladie. Ils devront être- rigoureusement et d'une manière siuivié inspectés- par des médeciito compétents, qui veilleront aussi à ne pas laisser se ^ produire la lèpr© p-a-r 1e- manque d© règles de propreté. Ces mesures devront être appliquées aussi aux colonies françaises.. Un nonmu Tyrtée Un instituteur- retraité d©^ Kissingen a composé, ©n l'honneur du héros de Sa-verne, le colonel von Reutter, une oo& musicale, où il célèbre en ternies dithyrambiques les .exploits du paladin allemand. L'aide de camp du colonel a répondu- au magi-ster pind&riqu© que son chef avait reçu l'ode avec le plus vif plaisir, et qu'il la fera exécuter par la musique du régiment. Il ajoute que le colo-

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This item is a publication of the title La Flandre libérale belonging to the category Culturele bladen, published in Gand from 1874 to 1974.

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