La Flandre libérale

1993 0
09 October 1914
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s.n. 1914, 09 October. La Flandre libérale. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/m901z43p08/
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40" innée — Vendredi 9 Octobre 1S» 14 — «« «hhm*. I. *82 — Vendredi 9 Oeio&re 1914 LA FLANDRE LIBERALE 9 «ois» S noil. 0 bmQB» a c& IILOIÇÏÏI s n, 2.00 400 SU® \§M ®HION POSTMJS 8 IFFc 8J8 9.00 St,fit StM 9n grtuftmmQ sus fenrau Sr jesrnal ■( font lm Im tarme #i pm/H «&*«»», »SMrNî3TMTîo» wf Mmum (Mi®, tj RUE DU NOUVEAU B0!i„ „ MM Q0SS5R1EMEMT» ET ANNOMSIS t j| =•■= BS f ® A @ T 8 @ S9 -= féléphti* 3g |î féléfkrae H ® TJOTOBBS ïF®œs? 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La canonnade, d'abord tiès vive, s'éîoigna peu à peu et, vers midi, cessa. La situation de la ville de Lille, dit le " Journal de Roubaix ", est loin d'être inquiétante, et le calme de la jopulation montre que la confiance reste ratière. ■—■ Deux obus lancés sur Lille au cours de la journée de dimanche ont été retrouvés non éclatés dans une maison de la rue Guillaume-Werniers. Ces prej^ctih-s, qui étaient manipulés imprudemment par des habitants, ont été enlevés par les soins de l'autorité. A ROUBAIX=TOURCOING Des patrouilles allemandes ont traversé Roubaix; et Tourcoing dans la matinée de mardi ; aucun incident ne se produisit. A Roubàix, un officier acheta des cigarettes au débit de tabac de la Grand'Pla-ce ; il parlait un français très correct. La patrouille qu'il commandait, était venue par la rue Neuve, et a pris la rue de la Gare. Derrière la gare, des soldats ont acheté du pain et du chocolat. A Tourcoing, les Allemands saisirent les chevaux d'une voiture d'un farinier et les remplacèrent par les leurs qui étaient fourbus. On a remarqué dans le convoi, qui est passé lundi, vingt autos chargées d'essen ce. En Belgique Le gouvernement belge à Ostende Une dépêche de l'agence Havas nous informe que le gouvernement belge et le corps diplomatique se sont transportés d'Anvers à Ostende. De nombreux réfugiés sont arrivés d'An-rivés à Ostende. DES RENFORTS ALLEMANDS. IMPORTANTS MOUVEMENTS DE TROUPES Un correspondant du "Times" lui écrit de Belgique qu'un important mouvement de troupes allemandes paraît se faire au Sud de la Belgique. Dans la journée du (5 une colonne de 20,000 hommes, comprenant de l'infanterie, de la cavalerie et de l'artillerie, donc sans convois et ses appareils de télégraphie sans fil. a marché par Templeuve, au nord de Tournai, dans la direction de !a frontière française. Elle était composée de jeunes troupes. LE COMBAT DE SCHOONAERDE Voici quelques notes complémentaires au sujet du combat qui eut lieu pendant toute la journée d'hier sur les rives de l'Escaut à Schoonaerde. L'engagement dura jusqu'à cinq heures de l'après-midi. Les Allemands se retirèrent alors vers les villages de Schoonaerde, Gysegem et Hof-stade.Plusieurs habitants de la localité, qui ne s'étaient pas retirés à temps, ont été pris entre le feu des deux artilleries, et ont été tués. Il y eut un moment, vers midi, où, malgré tous les efforts de nos troupes et des alliés, les Allemands avaient commencé la construction d'an pont sur l'Escaut. Mais ceux qui travaillaient à cette construction, furent bientôt tués par des soldats qui avaient dû marcher dans l'eau jusqu'à la ceinture pour pouvoir les atteindre. Le génie belge a fait sauter les ponts de Melle et de Heusden. AUX ENVIRONS DE SCHOONAERDE On évalue à 40,000 hommes l'effectif des troupes allemandes qui se trouvent entre Tel-monde, Schoonaerde, Audegem, Gysegem, Hofstade et Lede. Les Allemands occupaient hier matin le hameau Heiplas, près de Lede. Us n'étaient qu'à 500 mètres .de notre artillerie, laquelle était en batterie: à une quinzaine! de kilomètres de Ga.nd. Le vent soufflant die l'Est, c'est à cause de cett< circonstance qu''on entendit si distincte ment la canonnade à Gand. Au hameau "Open Veld", les Aile mands s'étaient dissimulés dans et der rière les étable® de la ferme du nomme Praet. Ces bâtiments furent aussitôt l'ob jet de mire de notre artillerie, et il nf fallut pas plus de deux coups pour les démolir: une épouvantable explosion dé truisit toute la ferme, tuant quatre ar tilleurs allemands et en blessant un granc nombre. Au lieu dit "Dries" quatre Allemands furent faits prisonniers ; au hameai "Kat", des soldats allemands cachés dan: un jardin, tuèrent un soldat belge. Une formidable panique se produisit hier au hameau Heiplas, où le bruit s'é tait répandu que les Allemand® foui] laient toutes les maisons et les cemaieni de façon à empêcher quiconque de fuir et qu'ils capturaient les hommes de plus de 18 ans. Le nommé Edouard Van df Putte tenta de s'échapper ; il fut mortel lement blessé d'un coup de fusil. Dans l'après-midi, à Lede, aux ha meaux Speelaert, Keiberg, Overimpe el Groote Kapellen, il n'y avait pas moin? de 4,000 Allemands. A OUCKENE Le lieutenant D..., accompagné de deuj soldats volontaires, a accompli un bel ex ploit à Ouckene, près de Rouler®. Sot auto-mitrailleuse a attaqué une patrouil le allemande, tué le lieutenant et une d'j zaine de cavaliers, et capturé le posti de T. S. F. allemand. UNE PATROUILLE BELGE MALHEUREUSEMENT SURPRISE A NAZARETH Une patrouille composée de gendarme et de quelques gardes civiques de Liég fut surprise hier matin à Nazareth pa une troupe de deux cents Allemands Celle-ci parvint à entourer nos homme et en tua dix. Un garde civique, griève ment blessé, a été transporté à l'hôpita militaire du Palace hôtel. On ne donnai pas les pertes subies par les Allemands. UN GANTOIS ARRETE A BISSEGHEM Un Gantois, M. Liévin Pauwels, était pour affaires, mardi, dans les environ: de Bisseghem (Courtrai), et devait poui se rendre à la gare faire un long trajet £ travers champs. Il fit la rencontre d'un< patrouille allemande. Le commandant après s'être assuré que M. Pauwels par lait, français et flamand, l'obligea à mar cher devant ses soldats jusqu'à Bisse-ghem et à faire office d'interprète. Ai village, le bourgmestre fut arrêté oom me otage, avec ses échevins. M. Pauwel: fut chargé de leur dire ce qui les attendait si un seul coup de fusil était tiré — Dites bien, articula l'officier, qu< dans ce cas, les otages seront fusillés el le village entièrement incendié." Il répé ta trois, quatre fois, le mot en le scan dant avec énergie. M. Pauwels dut répéter la menace f plusieurs groupes de villageois. Ceux-c imploraient sa clémence, et notre ami eu même de la peine à leur faire comprendra qu'il n'était que simple interprète. I put ensuite poursuivre sa route. LA VIE A MAESTRICHT La ville de Maastricht présente actuel lement le spectacle d'une animation trè: vive et continue. La ville est peuplée di réfugiés belges, qui v séjournent et ; trouvent partout le plus cordial accueil Il y a également à' Maastricht des Fran çais et des Allemands en assez granc nombre. Les Belges viennent surtout di pays de Liège et du Limbourg. On y voi les bourgmestres de Visé et des commu nés environnantes, de la vallée du Gee'i et des environs de Tongres, que les Aile mands ont voulu enlever parce qu'il; avaient rappelé sous les drapeaux la clas se de 1914-15. On s'y montre aussi 1< bourgmestre de Louvain, remis des émo tions terribles par où il a passé, et plu sieurs députés, conseillers provinciaux etc., chassés de leurs foyers et qui trou vent en Hollande une large hospitalité Tous ces braves gens mènent ici une vi< désœuvrée et monotone. Beaucoup habi tent aux environs de la ville, à Saint Pierre, Biesland, Meersen, etc., et son constamment pendant le jour à Maes tricht, où l'hôtel Suisse surtout, situé ai Vrijthof, constitue leur lieu de rendez vous. Maestricht est traversé enfin incessam ment par d'innombrables fuyards on vé los, en autos, etc., qui se rendent dans L nord, ou '-'ui vont se fixer à Anvers, oi retrouver des amis sur quelqu'une de no plages. Les Liégeois en ce moment pas sent en grand nombre. Un bateau-mouch faisait le service sur le canal deux foi par jour entre Maestricht et Liège. Il été suspendu depuis vendredi 25 septem bre, des lettres et des journaux ayant ét< trouvés en possession des passagers. Le Allemands font à Liège et a Verviers un chasse impitoyable aux nouvelles venan de Belgique. C'est ainsi qu'un Belge ve nant d'Anvers ayant distribué rue Trand sée, à Verviers, près de 300 lettres, don il était porteur, la rue a été sur le poin d'être pillée et incendiée. Les convois d vivres qui circulent journellement entr Maestricht et les communes belges, son minutieusement visités pour éviter de laisser filtrer toute lettre. Les réfugiés et les Belges migrateurs donnent au consul de Belgique à Maestricht, M. Stadler, qui est heureusement , la bienveillance et le dévouement personnifiés, un© besogne incroyable. Des centaines de personnes passent journellement aux bureaux du consulat, établis place du Marché, et où une vingtaine d'employés sont fort occupés à leur four-: nir tous les renseignements qu'ils denian-| dent. '' Un comité composé de députés, avocats, ' notaires, etc., siège au consulat pour y recevoir les dépositions des réfugiés qui | ont eu le plus à souffrir des Allemands 1 et dont quelques-uns font des récits_ terrifiants. M. l'avocat Lejeune, de Liège, 1 dont le château situé à Fouron-le-Comte 1 a été entièrement détruit, le secrétaire ! communal de Berneau, M. Fiasse, le re ceveur des douanes, de Mouland, une ac-1 coucheuse de Heure-le-Rom a i n, commune où il y a eu 87 maisons brûlées, le secrétaire de Hermée où 137 maisons ont dis-; paru, et quantité d'autres, ont donné le détail d'atrocités inouïes dont ils ont été i les témoins. Leurs dépositions ont été ac-i té es officiellement ; elles constitueront à - charge de la- barbarie germanique un "formidable dossier. LES ALLEMANDS DANS J LE LIMBOURG. On nous écrit : Samedi, 26 septembre. Les Allemands, qui ont évacué Hasselt depuig plus de trois semaines, viennent 1 d'évacuer Bilsen. Ils avaient laissé en cette commune un poste assez important pour garder la voie ferrée Des soldats ! belges ayant fait sauter la voie à Diepen-beek, ce poste est devenu inutile et s'est replié sur Tongres. Il n'y a donc plus, en ce moment, dans le Limbourg. que Tongres et St-Trond qui soient occupés par l'ennemi. 5 De ces deux centres, toutefois, des pa-3 trouilles allemandes sillonnent constam-r ment la province. Mercredi passé, douze volontaires belges, qui passaient en vélo a à Asch-en-Campine, ont essuyé le feu d'une cinquantaine d'Allemands, cachés 1 dans un bois, et ont eu deux hommes t tués. Ces malheureux, un nommé Lesage, de Sclessin, et un Raymaekers, de Liège, n'étaient pas morts sur le coup. Les sol dats du Kaiser leur ont écrasé la tête à coups de crosse pour les achever. Leurs funérailles ont eu lieu jeudi passé à Asch ; , elles ont été très simples, mais très émou-' vantes. Vendredi passé, vers 11 heures du ma-L tin, de nouvelles patrouilles de cavaliers > et de cyclistes allemands, cassaient à Lanaeken, lorsque quelques soldats belges ■ leur tirèrent dessus. Les couards s'enfuirent à toute vitesse sans riposter. Les cavaliers, au nombre d'une dizaine, pas-1 sèrent sur territoire hollandais et longèrent la frontière quelque temps devant 1 les soldats hollandais de garde à la barricade de Smeermaes (grand'route de Maestricht à Maeseyck), tandis qu'un des » chevaux était capturé, et que le cavalier, ' désarçonné, se constituait prisonnier. NOS AMIS LES ANGLAIS i Tïn de nos amis nous communique 1-e l passage suivant d'une lettre qu'il a reçue d'un publiciste anglais qui est en même * temps un des grands industriels d'Angle-1 terre : " J'ai eu un entretien, avant-hier avec M. Whitehouse, membre du Parlement, qui a été en Belgique pour compte du 3 gouvernement britannique, afin de véri-; fieir l'importance du désastre. Il a été à ' • Termonde et à Anvers, et a eu des conversations avec les ministres belges. Com-[ me résultat dei sa visite il m'a raconté l que) le gouvernement britannique a dé-j cidé d'envoyer une grande quantité de [ nourriture en Belgique, pour être distri-; buée parmi ceux qui souffrent. 3 Jusqu'ici il n'y a pas beaucoup de réfugiés belges arrivés en Angleterre. Le gou-' vernement belge a informé notre gouvernement qu'il désirait envoyer 20,000 personnes, mais jusqu'ici, en fait, il n'est pas arrivé plus de 6 ou 7,000 personnes." L UN "BELGIAN FLAG DAY " A GLASGOW 5 On écrit de Glasgow à un de nos concitoyens, à la date du 3 octobre dernier : " Aujourd'hui est notre "Belgian Flag Day", et plusieurs milliers de jeunes filles vendent le drapeau de la Belgique . dans les rues, les tramways, 'etc. Il en ré-5 suite que tout le monde porte le petit t drapeau tricolore. Il fait beau temps ici, 3 le ciel est bleu ; et on récoltera beaucoup . d'argent pour " The Belgian Relief 3 Fund". Dans environ quatre-vingts- villes 3 et villages d'Ecosse, on fête aujourd'hui a, le "Flag Day''. I UNE ADRESSE RUSSE AU s PARLEMENT BELGE t M. lo président de la Chambre des représentants a reçu la lettre qu-o voici : i A Monsieur lei président de ]a Chambre des députés belges, e Toute la Russie suit avec une adhura-» ' tion sans bornes la lutte héroïque de la t valeureuse armée belge contre un ennemi ; cruel et implacable. C'est avec la plus profonde sympathie que nous accueillons les nouvelles relatives à l'abnégation irouïe du valeureux peuple belge. Vos exploits ressuscitent dans nos mémoires les actions héroïques de vos ancêtres, ces actions que l'Histoire a enregistrées en lettres indélébiles dans &es annales ; nous en concevons d'autant plus une indignation profonde à l'égard de la barbarie sauvage des vandales allemands, qui n'épargnent ni les femmes, ni les^ enfants, ni même les monuments artistiques du passé. Ces hordes, semblables ayx Huns, ne s'arrêtent même pas à, la pensée de ce qu'il y aurait de doulou-reaix pour eux de voir la destruction de Dresde, de Munich, de Berlin ou l'enlèvement d'e la " Madone Slatine ", qu'on leur prendrait pour la rendre à l'Italie. La destruction de Louvain, ce centra d'instruction et die bienfaisance, a évoqué dans tout l'univers civilisé un juste sentiment d'indignation et de révolte. D'autre part, l'inondation volontaire de provinces florissantes, effectuée dans le but de défendte la Patrie, a produit une profonde tristesse dans les cœurs de tous ceux qui savent apprécier la valeur d'un travail séculaire. Toute la Russie est unanime à apprécier la grandeur d'un pareil sacrifice. Soyez sûrs, amis belges, que vos sacrifices ne sont pas perdus et que l'heure approche où nous verrons venir l'affranchissement universel à l'égard cFun ennemi plein d'orgueil et de perfidie. Bientôt les alliés même des Prussiens, les Bavarois, les Saxons et autres, comprendront toute l'horreur de leur aveuglement. Leurs yeux s'ouvriront et ils apercevront l'abîme vers lequel ils sont entraînés par les Hohenzollern, les Habsbourg, les hobereaux de Prusse, les Krupo et tant d'autres. Alors ils s'affranchiront du joug des Prussiens et Us s'empresseront de faire leur paix avec nous, pour constituer des Etats libres sur les ruines de l'Autriche et de l'Allemagne.Dans cette œuvre généreuse de la libération de l'Europe et même de tout l'univers, à l'égard du militarisme cauchcma-resque d'e l'Allemagne, votre conduite lié-mïiue aura été le premier et le plus grand holocauste de rédemption, brisanl l'assaut de rage et la folie alleman-de. Gloire aux héros! Vive le valeureux lion belge! Puisse triompher votre belle devise nationale: "L'Union fait la force ". C'est alors que, sur les rumes_ de l'édifice insensé, que devait être celui de l'hégémonie universelle de l'Allemagne, on verra régner les grands principes de liberté, d'égalité et de fraternité. Le président du 134me banquet slave, à Pétrograde, Rédacteur du "Messager historique- . (signé) GLINSKY. UNE CIRCULAIRE. Les. administrations communales on reçu, avant-hier, la circulaire suivante : Ministère de l'intérieur. Monsieur le gouverneur, Confirmant ma circulaire du 4 aoû 1914 et mes instructions postérieures, ] a l'honneur de vous prier de rappeler au? administrations communales les principe; suivants dont elles ne doivent en aucui cas se départir : A - RAPPORTS ENTRE LES AUTO RITES CIVILES ET L'AUTORITI MILITAIRE BELGE. Les autorités civiles et les personnel étrangères à l'armée, ne peuvent s immis cer en aucune manière dans les opération militaires, par la voie de conseils, d< discussions ou de protestations. Les observations qu'elles croiraien avoir à formuler devront être adressees ai ministre de l'intérieur. B — RAPPORTS ENTRE LES AUTO RITES CIVILES ET L'AUTORITI MILITAIRE ENNEMIE. I. — Réquisition de vivres, etc. Les habitants ne peuvent se refuser i des réquisitions de vivres, fourrages, etc. mais ces réquisitions doivent être en rap port avec les ressources de la localité. Les autorités communales serviront au tant que possible d'intermédiaire pour ce réquisitions! et s'efforceront de les répar tir équitablement. Rien ne peut être réquisitionné san qu'un reçu en soit donné ou le prix pay< comptant. Au reste, l'occupant a l'obligation d'as surer la vie des populations des territoi res qu'il occupe. II. —• Travaux militaires. Les autorités militaires étrangères n, peuvent forcer les habitants à participe aux opérations militaires, à creuser de tranchées, à fabriquer des armes ou de munitions, à aider à leur transport, ou ; coopérer d'une manière quelconque à I; guerre dirigée contre leur pays. (Conven tion de La Haye de 1907, signée" par l'em pire allemand). III. — Renseignements sur l'armé belge. L'armée ennemie n'a pas le droit d forcer les autorités ou les habitants donner des renseignements sur l'armé belge, sur la présence de troupes belge sur le territoire de la commune ou de communes voisines,_ sur ses manœuvres positions et opérations ni sur l'existeno ou l'état des travaux d'art. (Convenitioi de La Haye 1907, signée par l'empire allemand).Il est interdit aux autorités et habitants de donner aucune information de ce genre. Toute contravention est sévèrement punie par le Code pénal belge. De plus elle expose le contrevenant à la rigueur des autorités étrangères, les renseignements donnés pouvant être aisément en contradiction avec les ep)érations poursuivies simultanément par" l'armée belge. G. — DEVOIRS DES POPULATIONS CIVILES. Enfin il est encore rappelé que les habitants n'appartenant pas à l'armée doivent s'abstenir soigneusement de tout acte d'hostilité contre les troupes étrangères.Les instructions qui précèdent sont conformes au principe que l'empire allemand a toujours déclaré recoimaître. Tous les bons citoyens sont invités à s'en inspirer et à en réclamer le respect avec calme et fermeté. Ils se renseigneront pour les cas non prévus auprès des autorités communales. Le ministre de l'intérieur, (s.) Paul BERRYER. A PROPOS DES FONCTIONNAIRES DU MINISTERE DES FINANCES Nous avons reçu la lettre suivante : Monsieur le rédacteur en chef, Etant donnés les tristes événements dont tout Belge dbit le plus vivement se préoccuper, nous voudrions obtenir de Qui de droit la réponse à la question que no-us nous sommes posée après la lecture des documents parus hier dans votre journal sous le titre " Bruxelles sous la domination allemande Dans l'éventualité d'une occupation provisoire, comme c'est le cas maintenant pour Bruxelles et d'autres vii'les, quelle est la ligne de conduite à suivre par les agents des finances, bien entendu abstraction faite de tout intérêt personnel et en tenant compte exclusivement du devoir à remplir vis-à-vis de notre chère patrie. . Faut-il, le cas échéant, signer l'engage-ment imposé actuellement a nos colle-gues de Bruxelles, et subir momentanément le contrôle des aûtorités - allemandes, ou ne peut-on a/lors plus rendre aucun service à la nation belge ainsi qu'à nos compatriotes, et est-il préférable de refuser son concours à l'ennemi. Maintenant que la chose _ est encore possible, nous désirerions vivement savoir à quoi nous en tenir à ce sujet et nous avons le ferme espoir, vu l'esprit exclusivement_ patriotique qui nous anime, de recevoir de haut lieu des instructions précises, et tout au moins des conseils à ce sujet. En attendant, veuillez agréer, e;, Un groupe d'agents des f i es de la partie non occup c pays. L'action russe SUR LE FRONT RUSSE ; Londres, 7 octobre. — Le " Morning i Post " reçoit de Pétrograde un télégram-: me, selon lequel le kaiser aurait été le 5 chef suprême des troupes pendant les i opérations contre la forteresse d'Osso-wetz. Il se trouvait à Graevo, à quelques milles de la forteresse, et il avait déclaré " à ses soldats qu'ils devaient s'emparer de 3 la place en trois jours. C'est pourquoi Ses Allemands avaient jeté 40,000 hommes 3 contre la forteresse. Cependant, on ^Siit . que, grâce à une seule charge furieuse ae 3 leur cavalerie, les Russes prirent les po-j sitions des Allemands. Un officier allemand, blessé à la batail-t le d'Augustovo, fut trouvé porteur d'une l proclamation adressée aux habitants des pays occupés par les Allemands, dans laquelle on leur annonçait qu'il était de leur ; intérêt de se joindre aux Allemands con-' tre leur ennemi, la Russie. (Vaz-Dias). PRISE DE 180 CANONS DE L'ARTIL* LERIE DE SIEGE ET DE GROS 1 MORTIERS. Une dépêche de Pétrograde confirme que l'armée russe a passé tout entière sur le territoire allemand, a^rès la ba-3 taille du Niémen. Les Allemands perdi-- rent 180 canons, toute l'artillerie de siège et de gros mortiers restés devant Osso-3 vretz. LA TROISIEME ARMEE RUSSE EN MARCHE Paris, 6 octobre. — On télégraphie de Rome au "Matin": "La mobi'isation russe est complètement terminée. La troisième armée est en marche vers le centre i rie la Pmlocne. " : L avance contre les Hongrois —*— i Le journal semi-officiel russe, le "Messager de l'Armée", exposant la situation en Galicie, dit : Dans le district de Cracovie, l'armée e autrichienne s'étend depuis cette ville le k long de la rivière Dujanec jusqu'à Tar-e now et aussi sur la ligne Pilzno-Brzostek. s L'aile gauche de ces jours à Cracovie 5 s'appuie sur l'aile du Sud des Allemands, qui, ayant concentré de grandes armées 5 dans le district de Breslau, marchent vers L le Sud-Est. Au nord de Cracovie ces for ces se réunissent sur la ligne Mjechow-s Novoradchisk-Sjerads. Pendant les derniers jours, il n'y a pas eu de combat contre les Autrichiens, sauf des reconnaissances autour de Przemysl. Ici l'ennemi a tenté une sortie avec l'infanterie d'un des forts, mais a été repoussé. Il y a eu une légère^ escarmouche à Olsanka, à peu près à cinq milles de la ligne des forts. Le 26 et le 27 de petits corps ennemis se sont efforcés de peroer la chaîne des Russes qui les entourent vers la ligne Jaroslaw-Tarnow, évidemment dans l'intention de se porter jusqu'à Cracovie par le chemin ae fer qu'ils ne soupçonnaient pas être déjà en notre possession à Dobica. UNE ATTAQUE DE FLANC Dans les Carpathes, les Russes ont occupé les quatre passes de Uszok, de Skoie, de Vishkow et de Dorow. L'ennemi nous a attaqués plusieurs fois, dans l'espérance de nous chasser des Carpathes, mais chaque fois sans succès. Nous tenons encore fermement Uszok. Les Carpathes orientales, que franchit cette passe, est une large chaîne couverte de vieux arbres. Les Autrichiens avaient pr.éparé trois positions sur cette passe. La ligne principale formait un demi-cercle et à peu près à un mille en avant de oelle-ci il y avait une ligne avancée de tranchées. Enfin, il y avait une position de retraite. Ces positions avaient été soigneusement préparées, avec plusieurs lignes de tranchées et un glacis dégagé. Les batteries étaient bien masquées et arrangées pour résister au feu de face et de flanc. ,Sur le flanc arrière de la position, un abatis avait été construit. L'avant-garde des Autrichiens, devant le centre, occupait tout le bassin entre les collines. Des détachements avaient été avancés, sur les flancs, sur les sommets des rochers les dominant. Il était nuit, le 24, lorsque nos troupes attaquèrent cette position. Comme un assaut de front était difficile, des détachements fureAt envoyés, sur les côtés, à une grande distance pour la tourner et les Autrichiens furent obligés de se replier sur leur ligne principale. Ici, encore, leurs flancs étaient menacés et, étant exposés en même temps à une attaque à la baïonnette, ils revinrent rapidement à leur dernière position, de' laquelle ils furent expulsés à_ six heures du soir, laissant entre nos mains cinq cai-nons de campagne, six caissons, 150 prisonniers et beaucoup de blessés. Le superbe exploit de nos troupes, outre son résultat matériel, a une énorme portée morale. La légende que les Carpathes orientales sont infranchissables est morte et la large route vers la Hongrie est ouverte. Notre apparition dans les Carpathes fera certainement réfléchir les Hongrois sur le point de savoir dans quelle mesure leurs intérêts sont communs avec ceux des Autrichiens. En Autriche INVASION DE LA HONGRIE Une dépêche de Rome annonce: " Un message de Buda-Pesth affirme que les Russes qui envahissent la Hongrie dans l'intention d'effectuer leur jonction aivec les Serbes, s'avancent en deux colonnes. De leur côté, les Serbes marchent de Semlin dans la direction du Nord-Est. " (Les dépêches de Rome ne doivent être acceptées que sous toutes réserves. — N. de la Réd1. ) En Turquie LES ALLEMANDS A CONSTANTINOTLE Londres, 7 octobre. — Le " Times " communique la nouvelle suivante d'Athènes : " Selon des communiqués de source absolument sûre, à Constantinople viennent d'arriver des canons de 42 cm. et des vaisseaux allemands apportant 1000 tonnes de munitions et du matériel de guerre. Ces canons, ces munitions et ces vaisseaux ont passé par les Dardanelles. " On croit, par ailleurs, que la Roumju-nie a confisqué une grande quantité de fusils et de munitions qui étaient en transit sur son territoire. " (Vaz-Dias). A ux Et a ts- Unis SUGGESTIONS DE PAIX Washington, 7 octobre. — Le ministre Bryan fait tous ses efforts auprès de l'Allemagne, de l'Autriche et du Japon, pour amener ces puissances à formuler des propositions de paix. Hier, il a conféré à ce sujet avec M. Bernstorff. Sur mer IUNE CANONNADE DANS LA MER DU NORD La Haye, 6 octobre. — Hier soir, on entendit à Zandvoort un© canonnade provenant de la direction Ouest. Ellei dura quinze minutes. ( Havas ).

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