La Flandre libérale

1931 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 13 April. La Flandre libérale. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ks6j09ww5v/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

* 40- innée - Lundi 13 Avril (914 OHOTHsiiEar. - m CENÏ. 0. !CB — Lnnâi 13 Avril HS44 LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS i mol*. s mois. i mol*. 1 m. BELGIQUE : Fr. 2.00 4.00 8.00 Î6.00 UNION POSTALE s Fr. 3.75 9.00 18.00 36.00 On s'abonna an bureau du Journal et dam tous le* bureaux de poste RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMEMÏ SAND, l, RUE DU NOUVEAU BOIS, l, GAND SUINTEMENTS ET ANNONCES s j RÉDACTION » Téléphone 32 i Téléphona "SS ANNONCES Ponr îa ville eî les Flandres, s'adresser an Strarean fonrnaL — Pour le reste du pays et l'étranger, s'adresser i l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles» DEMAIN, JOUR DE CONGE TRADITIONNEL DE NOS TYPOGRA-PHES, LE JOURNAL NE PARAITRA PAS ET NOS BUREAUX SERONT FERMES, s*. ASSURANCES SOCIALES La Chambre va discuter, dès sa rentrée, le projet de loi sur les assurances sociales. On n'en a généralement que des notions confuses. Cependant il s'agit d'une réforme importante, qui non seulement intéresse nos nationaux mais qui, d'ores et déjà, est commentée à l'étranger. Il convient donc d'exposer les charges et les avantages du projet, son mécanisme, les critiques dont il est l'objet, ce que les divers partis proposent. Voyons d'abord quelles seront les charges de l'Etat, et commençons par la chapitre de la vieillesse. Depuis la loi de 1903, voici comment sont répartis les subsides de l'Etat : a) Aux personnes nées1 après 1859 : 0 fr. 60 par franc sur les 15 premiers francs versés, soit 9 francs ; b) Aux personnes nées en 1S55, 1856, 1857, 1858, 1859: 1 franc par franc pour les 6 premiers francs, 0 fr. 60 par franc pour les 18 francs suivants, soit 16 fr. 80 ; c) Aux personnes nées en 1850,1851, 1852, 1853, 1854: 1 fr. 50 par franc pour les 6 premiers francs, 0 fr. 60 par franc pour les 18 francs suivants, soit 19 fr. 80 ; d) Aux personnes nées avant 1850 : 2 francs par franc pour les 6 premiers francs, 0 fr. 60 par franc pour les 18 francs suivants, soit 22 fr. 80. La loi ne faisait pas de différence entre les versements à capital abandonné et les versements à capital réservé.Depuis le 1er janvier 1912, en vertu de la loi de 19li, il est accordé : Pour les versements à capital réservé : Aux personnes nées avant 1871 : Un subside de 0 fr. 60 par franc pour les 24 francs, soit 14 fr. 40. Aux personnes nées après 1870 : Un subside de 0 fr. 60 sur les 15 premiers francs, soit 9 fr. Pour les versements à capital abandonné : a) Aux personnes nées après 1870: 0 fr. 60 sur les 15 premiers francs, soit 9 francs ; b) Aux personnes ijées en 1870, 1869, 1868, 1867, 1866: 1 franc sur les 6 premiers francs, 0 fr. 60 sur les 18 francs suivants, soit 16 fr. 80. c) Aux personnes nées en 1865, 1864, 1863, 1862, 1861 : 1 fr. 50 sur les 6 premiers francs, 0 fr. 60 sur les 18 francs1 suivants, soit 19 fr. 80 ; d) Aiçc personnes nées avant 1861 : 2 francs sur les 6 premiers francs, 0 fr. 60 sur les 18 francs suivants, soit 22 fr. 80. A partir de la mise en vigueur de la loi, les six premiers francs seront obligatoirement versés à capital abandonné. L'allocation de 65 francs, prévue par la loi de 1900, est portée à 120 fr. Elle est accordée, sans autre condition, aux personnes se trouvant dans le besoin, et âgées de 70 ans en 1913. Pour celles qui sont âgées de 65 à 70 ans, elles doivent avoir versé à la Caisse générale de retraite une somme de 18 francs au moins. De plu3 l'Etat accordera un accroissement de rente à ceux qui sont arrivés à un âge tel qu'ils ne parviendront plus, par des versements ordinaires, à se créer la rente de 365 francs. Pour la maladie, il sera versé 0 fr. 25 par an et par franc, jusqu'à concurrence des 12 premiers francs, soit 3 francs. Pour l'invalidité, le subside sera de 60 centimes par franc, jusqu'à concurrence des six premiers francs. *** Quelles seront les charges des patrons?En principe, les patrons verseront une somme de 2 francs par ouvrier et par risque. Par mesure transitoire et jusqu'en 1930, ce versement de 2 francs, en vue de l'invalidité prématurée sera attribué au fonds spécial des donations pour les pensions de vieillesse. Quant aux ouvriers, les charges seront les suivantes : a) vieillesse, 6 francs à capital abandonné ; b) maladie, 12 francs; c) invalidité, 6 francs. Leurs avantages se résument ainsi: 1° Pension de 1 franc par jour à l'âge de 65 ans; 2® Service médical et pharmaceutique pour les malades et les invalides ; 3° Indemnité de 1 franc par jour aux malades et aux invalides jusqu'à l'âge de 65 ans; 4° Indemnité de 30 francs aux femmes en couches. Au point de vue maladie et invalidité, le projet, comme mesure préventive, prévoit un crédit de 5 millions pour l'exécution de sanatoria pour les assurés atteints de maladie contagieuse et spécialement de la tuberculose. De plus, un crédit annuel sera, en outre, fixé pour la participation de l'Etat dans les frais de traitement des assurés dans les sanatoria. On le voit, il s'agit d'un bouleversement sérieux. Nous exposerons ultérieurement les divers systèmes, les critiques et les réponses. Agitation épiscopaîô 1 v Dans son fameux catéchisme électoral, Mgr iSevin, archevêque de Lyon, se montre casuiste fort ingénieux : il établit, noua l'avons vu, qu'on peut et qu'on doit voter pour le candidat le moins mauvais. Mgr Marty, évêque de Montauban, vient de dire exactement le contraire. A la fin d'une réunion, à laquelle il présida " de la façon la plus belliqueuse ", s'il faut en croire un témoin, M. de Montauban déposa un ordre du jour qui constitue le résumé de îa tactique qui s,era observé par lei Grand Parti Catholique;.Les catholiqules selon la formule de M. Martiny ne pourront voter " que pour des candidats sincèrement résolus à faire respecter tous les droits et toutes les libertés catholiques Ces droits et ces libertés ont été abolis, d'après l'évêque, par tout un ensemble de lois, depuis 1880. Ces lois, les catholiques doivent demander qu'on les abroge ou qu'oïl les revise. Ce n'est pas tout: ils exigeront aussi la reprise des relations de la France avec le pape. Ces principes étant posés, M. de Montauban s'explique nettement sur le choix que l'on aura à faire entre les candidats1, aux prochaines élections. " Noua voterons, dit-il, en dehors de toute opinion politique et de toute considération personnelle, pour qui acceptera notre programme et voudra le défendre. Nous ne voterons jamais pour qui ne l'accepter» pas, alors même que ce s e-rait un candidat moins mauvais. Car ce candidat, n'acceptant pas le programme catholique, voterait contre l'Eglise, et par une conséquence nécessaire, contre la France. " Voilà déjà aui est net: Mgr Marty ne paraît guère s'embarrasser, comme son collègue de Lyon, des finasseries et des réticences d'une casuistique tortueuse. Mais voici qui est, si possible, plus ca-tégçrique encore : " Non seulement nous voterons pour lea candidats catholiques et pour eux seuls, mais nous ferons campagne pour eux, ajoute l'évêque. E t notre action électorale! net finira pas avec la période électorale', car il est à peu près certain que ce n'est pasi des élections que nous viendra le salut. Noua travaillerons à refaire autour de nous une mentalité vraiment catholique... même en matière électorale. Nous prêterons un concours sincère et désintéressé au développement ou, si c'est nécessaire, à l'établissement desi comités paroissiaux qui continueront lai propagande. Que de choses intéressantes dans ces quelques phrases! M. Marty est résigné dl'avance à la défaite, mais il ne perd pas courage ; il songe aux victoires futuresi que remporteront les catholique® montalbanais, grâce à l'activa propagande d'ardents comités paroissiaux, qui se chargeront de préparer savamment les élections. Il sera curieux de savoir laquelle des deux tactiques l'emportera, au moment, de la mêlée: l'opportunisme hypocrite de Mgr Sevini oui la rude intransigeance de Mgr Marty? Il ne nous étonnerait nullement que ce fût, en fin de compte, la première. P. H. Echos & Nouvelles & Il eommlstloa d» ni! M. Sam Wiener faisait partie de la commission de revision des lois électorales.Son successeur sera le comte Goblet d'Alviella, également sénateur de Bru xelles. Deuil de Cour Al occasion du décès de l'impératrice douairière du Japon, la Cour a pirs le deuil jusqu'au 17 avril inclusivement. T If -ï f l'emploi de la eéme L'Union centrale des ouvriers peintres a demandé _ au docteur Stiénon son avis sur l'emploi de la céruse, dont le danger est contesté par certains intéressés: Voici l'avis de l'éminent médecin: " -..Je ne connais la question du blanc de céruse qu'au point de vue purement médical : si mon opinion sur ce point-là peut être de quelque utilité aux ouvriers peintres dans la lutte qu'ils soutiennent contre les fabricants de céruse, je puis vous dire que je partage absolument leur avis: la fabrication de la céruse, son emploi dans l'industrie de la peinture créent des dangers très grands pour les ouvriers qui sont exposés aux poussières saturnines." J'estime que l'emploi de ce poison doit être interdit par la loi. " Le maniement de la céruse, quelles que soient les précautions imposées par les règlements, est un danger constant pour les peintres: l'anémie saturnine, des lésions irrémédiables de l'appareil de la circulation et du système nerveux, les coliques de plomb, etc., etc., sont la conséquence presque constante de l'action un peu prolongée du plomb sur l'organisme. Cela est surabondamment prouvé et démontré ; aucun médecin ne peut contester ce point. " Je n'ai jamais rencontré dans les hôpitaux un ouvrier peintre un peu vieilli dans le métier qui ne présentât quelqub tare saturnine. " Je suis donc pleinement d'accord avec l'Union centrale des ouvriers peintres de Belgique, et si l'opinion d'un médecin d'hôpital peut être utile à la caus§ qu'ils défendent, je la donne avec beaucoup de satisfaction et en leur souhaitant de réussir..." Je me rappelle que mon maître, M. le professeur Crocq, dans ses cliniques, il y a quelque quarante années, déclarait déjà que l'emploi de la céruse était un da^s-er social. " On a quelque peu réglementé depuis l'emploi de ce poison,_ il y a. eu un peu d'amélioration, mais il est évident cme cela ne suffit pas et qu'il faut qu'on interdise cet emploi." C'est catégorique. La question de FIsEBlngtia Une* solution radicale — mais irréalisable — de la question de Flessingue vient d'être proposée par une personnalité de la Flandre zélandaise du pays de Terneuzen, l'Ecluse et Breskens. Dans son journal le " VolkswilM. "Van Dalsum préconise la restitution de cette région à la Belgique — qui l'a possédée jusqu'en 1609. Ainsi notre pays atteindrait la rive gauche du bas Escaut, celui-ci serait vraiment internationalisé et l'un des deux Etats riverains n'aurait plus le droit d'en barrer militairement le chenal. Il est certain que la situation actuelle de cette terre hollandaise, située entre le fleuve et la Belgique dont elle dépend' économiquement alors que ses habitants sont séparés par l'Escaut de leurs centres politiques, est des plus paradoxales. Mais, pour toutes sortes de raisons, la proposition de M. Van Dalsum n'a, on le comprend, aucune chance de succès. Ahikik. On es»! d'organisation méthodique du progrès Une ligue s'est fondée à Paris pour l'organisation du progrès. L'initiative en revient au comité de l'Institut d'Echange international d'expérimentation et d'enquête, dont font partie Anatole France, Albert Métin, Paul Deschanel et le professeur Broda pour la France, les professeurs Lamprecht et Ostwald, et l'ingénieur Gothein pour l'Allemagne. ? L'Institut organise des conférences dans les grandes villes des deux pays où prendront la parole des hôtes étrangers, pour exposer les acquisitions et les expériences dans les sciences et dans la culture générale. On travaille ainsi à établir uno entente plus large entre les deux nations. La Ligue part du principe, fondé sur la loi de l'évolution de Darwin, que ia destinée de l'humanité est une marche vers un idéal et que le devoir d'es individus est de travailler à la réalisation de cet idéal. La Ligue s'efforce d'établir scientifiquement quelles réforme» hâteront l'évolution de notre organisation économique et le développement de1 la race humaine. Elle s'efforce de mettre les résultats, les conquêtes du progrès dans les divers pays à la disposition de tous, surtout des partis les plus avancés de chaque peuple. (La Ligue s'appuyera sur l'étude critique de l'évolution des grande® nations pour dresser un programme de réforme® pour le perfectionnement de l'organisme humain, po'ar la. lutte contre la dégénérescence de la racte, dont nous menace l'industrialisme toujours croissant. Elle se propose la création d'universités populaires pour élever la culture générale et avoir raison de l'antagonisme des classes. Elle fe'occupera du développement du droit international, pour pré-veniî les luttes entre les nations. Elle s'efforcera de donner aux femmes leur part dans la vie publique. Pour répandre ses idées la Ligue a créé diverses publications. Ce® renseignements nous sont fournis par les "Doku-menten des Fortschritts", qui paraissent chaque mois. La fondation de la Ligue du progrès est certes une tentative intéressante de groupement, de coordination des efforts individuels pour la réalisation d'un idéal de progrès général, humain, en opposi tion aux tendances égoïstes de coteries isolées et aux luttes fratricides de classes et de nations. Isa descendants de fhpo'éoa Outre le roi de Rome, Napoléon a laissé un fils illégitime qui se nommait le comte Léon. Il l'avait eu de Mme Eléo-nore Revel, née Dennelle de La Plaigne, et amie de Caroline Bonaparte, dont elle avait été la condisciple à la pension de Mme Campan. Napoléon fit la connaissance de Mme Revel chez, sa sœur Caroline et ne tarda point à en faire sa maîtresse ; les amants étaient d'autant plus tranquilles que le mari, assez mauvais sujet, avait été chassé de l'armée et expiait en prison le tort d'avoir commis des faux. L'enfant fut élevé avec soin, mais, devenu homme, se conduisit de telle sorte qu'il finit dans une profonde détresse, au point de ne pouvoir acheter ni tabac ni linge blanc. Napoléon, à Sainte-Hélène, _ parlait de lui avee tristesse, disant qu'il avait essayé d'en faire un magistrat ; mais le comte Léon n'avait qu'un goût médiocre pour le prétoire et au contraire une passion pour les tables de jeu. Un autre fils de l'empereur, Walewski, s'intéressa, à ce frère adultérin, tenta de !"e secourir, et finalement dut le mettre à la porte. Napoléon III voulut ajussi l'aider et renonça à le tirer d'affaire. Son plus fidèle ami fut le général Gour-gaud à oui il écrivait des lettres lamentables. Non content de sa misère, le comte Léon y ajouta encore en épousant la fille d'un jardinier. Pour nourrir son ménage, il se lança dans des entreprises commerciales qui achevèrent sa ruine, si bien que sa femme dut se faire domestique. Elle lui donna quatre enfants. Le premier, qui s'appelait Charles, était ingénieur au Venezuela en 1894 ; le deuxième, Gaston, se présenta au Parlement en 1890 • le troisième, Ferdinand a figuré longtemps dans la troupe de Buffailo; leur sœur Charlotte a tenu une école. " Il doit subsister encore, dit le "Lit-i terary T'imes", qui nous donne ces dé-| tails. des descendants de l'un ou de l'au-i tre de ces quatre enfants. Le « Hspa Charia » Le 15 juin 1915, sept cents années se seront écoulées depuis le jour mémora^ ble où le roi Jean-Sans-Terre accorda, à ses sujets la "Magna Charta", considérée depuis lors par tous les Anglais com-I me le fondement de leurs libertés. La "Royal Historical Society" se propose de célébrer dignement ce grand anniversaire'. Déjà un comité s'est formé, où siègent d'éminentes personnalités anglaises et américaines". Le ssrgtnt S!lli»Btoa Des journaux anglais publient le compte-rendu fort curieux que voici et qui' a été établi, le 7 mai 1821, par le sergent d'artillerie Millington, chargé de souder le cercueil en plomb contenant les restes de l'empereur Napoléon 1er : "Le dimanche 6 mai, étant à l'office religieux, j'ai été appelé dehors et ai reçu l'ordre de fabriquer un cercueil en zinc pour le général Bonaparte. Le lundi 7 mai, on m'a donné l'ordre de souder, à Longwood, le cercueil de zinc renfermant le corps du général Bonaparte. Ceci a eu lieu en présence des généraux Bertrand et Montholon, de Mme Bertrand, du chapelain français, du chirurgien français, de M. Darling, du docteur Rus-hop, du 20e régiment d'infanterie anglais, et de plusieurs domestiques français. Le corps du général, en grand uniforme, a été déposé dans le cercueil capitonné avec du coton et doublé de soie blanche. Son tricorne a été posé en travers sur ses cuisses ; il avait sur la poitrine une étoile, une croix et plusieurs médailles en or ; de plus, on a déposé à côté de lui de nombreuses pièces d'or de différentes dimensions. Son cœur se trouvait dans un vase d'argent rempli d'esprit de vin ; lorsque j'en ai eu soudé le couvercle, ce vase a été placé entre les pieds du général. Un cruchon en argent, contenant son estomac, dans de l'esprit de vin, a également été mis dans le cercueil avec une assiette, unéi cuiller, une fourchette, un couteau et une timbale, le to»t en argent. Après que le cadavre et les différents objets que j'ai énumérés ci-dessus ont été rangés dans le cercueil, j'en ai soudé le couvercle rembourré de coton et doublé de soie blanche. Le cercueil en, zinc a été placé dans un autre en acajou ; celui-ci, dans un troisième, en plomb, et le tout, dans un quatrième èn acaiou : de sorte que le corps du général Bonaparte repose dans un quadruple cercueil.Abraham MILLINGTON, Sergent du corps d'artillerie de Sainte-Hélène. " , Ivaimiiss sur f ôjamaeâa On annonce dans l'Oberland Bernois la chute de fortes avalanches pour un de ces premiers jours. C'est probablement ïa première fois que l'on prédit si exactement l'apparition de ce phénomène alpestre. Et lo premier avril est passé. Mais ce n'est pas la météréologie qui petit se vanter de cette prédiction, mais l'industrie des films. Une grande firme parisienne de cinématographie veut fixer en un film la chute des avalanches. Des guides de montagne ont accenté de préparer la chute des masses de neige. Dos mines ont été placées à cet effet. L'opér-rateur dressera son appareil en bonne place et dès que l'éclairage lui paraîtra favorable, le chef de cette espèce de commission des avalanches pressera un bouton. , Et aussitôt les avalanches se mettront en mouvement, et l'appareil photographique de même. Bien entendu la Société -na-risienne a assuré ses employés et se déclare responsable de tous les dégâts que les avalanches pourraient occasionner. Si le film réussit, la Société encaisser ra des bénéfices tels qu'elle .peut se montrer large quant aux frais qui pourraient résulter de ?ette originale entreprise. Mais les autorités compétentes ont-elles tous leurs apaisements sur les dangers que peuvent courir des vies humaines dans ce jeu avec les foroe® de la nar ture? Ls msrché lias fourrures Des quatre grandes foires de foiiriures qui se tiennent chaque année, la plus connue et la plus suivie par la foule cosmopolite, c'est celle de NynirNovogorod', qui a lieu à la fin du.mois d'août. Celte foire est fameuse parce qu'elle est la plus pittoresque. Une autre foire renommée est celle de Leipzig. Une troisième se tient à Ishim, en Sibérie. Mais la plus importante pour nous est celle de Londres, à la fin de mars. Elle a lieu dans la City, dans une sa'ile sombre et délabrée de Collège Hîii, où les acheteurs sont rangés sur des t'aties, comme à l'école. On y vend aux ®nc;bè-res des fourrure® de toute provenante, d-toute espèce, pour des millions 'Je francs. Des marchands de tous les pays accou rent à 'Londres en ce moment. Parmi les lots offerts en vente cette année, nous citerons 2,500,000 peaux de rats musqués, ces inoffensifs petits, rongeurs de» prairies du Canada; 280,000 ptanx de martres, lilOO de léopards, 70 de tigres, 25,000 de renards polaires, 110 de phoques, 309 de renards argentés. L'outarde marine, hôte devenu rarissime des mcu'3 de l'Alaska, porte un manteau précie 'x • une seule fourrure d'outarde ;t 12,500 francs. On en a vendu 110 à Londres en une semaine. Mais la révélation la plus tragique et la plu$ inattendue du catalogue, dit le "Daily News", ce fut la mise en vente de 40,000 peaux de chats domestiques. Apr^s certaines manipulations, les dépouilles de nos chats deviennent phoque, hermine, loutre. Quant à leur provenance, il est à présumer que 40,000 personnes en Angleterre ont pleuré, pendant l'année, la disparition mystérieuse de leur chat. On examen blzirre Les Etats-Unis n'acceptent pas les immigrants mentalement inférieurs. L'autorisation de s'établir dans l'Union américaine n'est accordée qu'après un examen des facultés mentales. Une de® épreuves les plus courante® maintenant c'est le "puzzle", dont parie le docteur Groynn dans le "Médical Record". On présente à l'immigrant une image, la représentation d'un objet familier, par exemple une gravure représentant deux chevaux, taillée préalablement en petits morceaux. Pour être jugé digne de devenir citoyen américain, il faut recomposer l'image. Deux minutes suffisent pour des personnes normales ayant passé l'âge de 16 ans. Mais les gens mentalement inférieurs y mettent plus de cinq minutes, et les idiots n'y réussissent pas en l'espace de dix minutes accordées comme maximum de temps pour l'épreuve. La difficulté dépend beaucoup de la formé des morceaux à rassembler et de ce que représente l'image. Cette méthode, à première vue assez enfantine, donne, paraît-il, d'excellents résultats. •O- -*>- W W le prsmlsr phatographa japonais Récemment mourait à Tokio un homme qui s'appelait Ohimooka, et qui peut être considéré! comme le premier en date des photographes japonais. Il était né, en 1523, dans la province d'Isu. A l'âge de 12 anls, il vint à Tokio, qui s'appelait alors Yedo, pour s'y perfectionner dans la peinture. Un jour lui tomba entre les mains une photographie, apportée sans 1 doute à Nagasaki par un navire hollandais ; car seuls les Hollandais et les Chi- . nois avaient le droit, à cette époque, de I faire du commerce au Japon. La gcppu-[ leuse exactitude d'e l'image produisit sur î Chimooka une impression profonde, et • il s'efforça de l'imiter dans ses peintu-| res, au grand' détriment de leur valeur ! artistique. Il ne découvrit le secret du j' procédé que longtemps après, lorsque, f le port de Yokohama ayant été ouvert au commerce international, il entra err rapports avec un Américain, qui lui dbn-na, en échange d© ses peintures, un appareil de photographie avec' tous les accessoires. Revenu à Yedo avec son trésor, Chimooka s'appliqua avec ferveur à l'art nouveau, que les Japonais considéraient alors comme une invention diabolique, et dont l'exercice était puni sé- , vèrement par les fonctionnaires du Shogun. Il poursuivit néanmoins ses expériences avec succès, et bientôt acquit une grande renommée. Il fut donc le premier photographe japonais, et un grand nombre des photographes actuels les plus réputés du Japon s'enorgueillissent aujourd'hui d'être ses d'iseiples. REVUE DE LA PRESSE M. Sam Wiener Tous les journaux belges consacrent des articles émus à M. le sénateur Sam Wiener qui vient de disparaître si tragiquement.Sur l'homme politique et l'avocat, voici quelques appréciations émises par des confrères d'opinions différentes. .L'Indépendance: " Président de la Ligue libéraie, M. Sam Wiener donnait l'exemple de la confiance inébranlable dan., l'avenir^ de notre parti. Même aux heures les plus sombres de nos défaites, il ne douta jamais de l'utilité générale de l'effort libéral C'était ua libéral convaincu, animé d'un laige esprit de toléiance, pénétré de cette vérité qu'un peuple conscient de ses droits et de ses devoirs ne peut trouver le salut que dans un régime de ]i; berté. Il avait été fortement influencé pas les conceptions du libéralisme anglais et il y distinguait la voie par laquelle le parti libéral doit. accomplir normalement son évolution à l'heure où le problème social se pose dans tous les pays d'une façon presque angoissante.La Belgique entière saluera avec respect ce bon citoyen qui tombe en pleine lutte ; le parti libérai rendra de tout cœur l'hommage dû à ce défenseur énergique et probe de la cause libérale ; auant à nous, nous pleuyrons l'homme loyal et sûr dont l'amitié nous fut douce pendant de longues années... " M. G. Guttenstein dans la Chronique: " Cet homme qui, sans en être ébloui, avait connu la fortune et les plus rares fortunes ; cet homme dont on ne pouvait même pas dire qu'il fût modeste, parce que sa simplicité rejetait tout ce que la Modestie offre d'ostentatoire, cet homme en s'en allant laisse un grand, un très grand vide. On n'en mesurera l'étendue que plus tard, lorsque 'les douleurs personnelles de ses innombrables amis se seront apaisées : car d'autres regrets alors se joindre aux leur» " A quoi tient donc cette autorité singulière qu'il avait conquise, et qui lera. ressentir si vivement sa disparition 1 à deux qualités — en dehors d'une intelligence remarquable — : à deux qualités qui comptent parmi les plus précieuses et qu'il possédait au supreme degré : un grand bon sens, une honnêteté stricte. " Il les avait imposées, ou plutôt elles l'avaient imposé peu à peu, par leur seule force. C'étaient elles qui, au Parlement ou au Palais, forçaient, quand il parlait, le silence et l'attention de l'auditoire. Par elles, sans chercher à atteindre l'éloquence il produisait dss effets d'une étonnante puissance. " Le Peuple: " L'homme politique n'était pas des nôtres ; il appartenait au libéralisme modéré et la Ligue libérale de Bruxelles le comptait parmi ses présidents. Mais il était loyalement rallié au suffrage universel et partisan décidé de i'actiop commune des deux gauches contre la réaction cléricale. " L'homme privé était souverainement bon et sa bienveillance attractive, la courtoise cordialité de ses relations, avaient créé autour de lui une atmosphè-de d'unanimes sympathies. " Aussi nous inclinons-nous avec respect devant la mémoire de cet homme de grand cœur et de culture supérieure qui fut parfois, pour nous, de l'autre côté de la barricade, un adversaire de haute taille et, aux heures graves où la liberté de conscience était an péril, un valeureux et loyal allié. " Le Journal de Bruxelles: " C'était un fort aimable homme, do manières très courtoises, et, dans la discussion, si vivë fut-elle, toujours poli avec l'adversaire. Il entretenait les meilleures relations avec maints de ses collègues de droite, et il jouissait de l'estime de tous. Il avait, d'ailleurs, par dessus tant de divergences, au moins_ uh sen timent commun avec eux : le patriotisme ; dans les questions militaires, il prêta plusieurs fois son concours au gouvernement, avec une partie de la gauche, contre les éléments "avancés" de i'opposition. " " L'opposition sénatoriale est, évidemment, gravement atteinte par sa mort.,

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La Flandre libérale belonging to the category Culturele bladen, published in Gand from 1874 to 1974.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods