La Flandre libérale

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01 October 1914
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s.n. 1914, 01 October. La Flandre libérale. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/1g0ht2hv8m/
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40'Innée — Jeudi ier Octobre 1914 rPm ïfWitMWjrnriTT -TTOliWf.g^'lTTniirmiirii^^ — M (OBMm 1. 274 — Jeudi Ier Octobre 1914 LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS 3 aofa . B note. o awria il oa BSELOIQOE * Wfa 2.00 4.00 8.00 1» HMIOW POSTAL! 8 Ffa 3.75 9.00 S8.fi® 8fc®§ ®» i'alMw sa Oirau il Jiarniï «f fins tout Sus tara» ât pcfe —————— xiMom, ABMruïSTMTîo# h mrmasa ®&il„ i, RUE DU NOUVEAU BOIS, i( SA» Q®@«8SEiT8 ET ANNONSEg : ]| <=- SÉ0A0TÎQS0 «» féléphoit 32 II ' ¥éié?hsi« 1 $ AJcSWOBÏCSe® Ifte h me ®î S®8 Muidres, s'adressa m toafsaa ÉP gdwmaL _ Poar le reste in pays et fétraager, ê'atamm & TOîifi® A» Pablictti, rm Nrave» S6. à BnoeQei, LA GUERRE EUROPEENNE Une vue d'ensemble -—m— ASSAUTS VIOLENTS DES ANGLAIS AVANCE DES FRANÇAIS UNE LEGION D'ESPIONS Nous voici au 57e jour de la guerre. Il y a quelque dix-huit jours que l'ennemi a repris l'offensive sur la ligne de 1 Aisne. Aucun changement ne peut être constaté en oe moment dans la situation générale. Le Press-Bureau a publié dans la soirée d hier un court résumé de la situation. Dimanche soir, les lignes anglaises ont été attaquees avec plus de vigueur même qu'auparavant, mais toujours sans succès. ^ Les Allemands ne sont pas parvenus à gagner du terrain. Les communiqués antérieurs de Paris étaient aussi brefs, mais non moins encourageants. En certains points, notamment entre l'Aisne et l'Argonne, les violentes attaques de l'ennemi ont été toutes repoussées. Dimanche^ soir, un bulletin plus détaillé publié à Paris, parlait d'attaques répétées des Allemands et les considérait comme d'évidents efforts de l'ennemi pour rompre les lignes des Alliés de ses forces réunies, apparemment d'après des ordres émanant du grand état-major, qui veut à tout prix obtenir un résultat décisif dans la bataille. Ces attaques n'ont pas atteint le but proposé. Les chefs des armées alliées affirment que le moral des troupes est excellent, malgré les fatigues d'un combat ininterrompu. Il est difficile de contenir l'ardeur des hommes à se précipiter sur l'ennemi, protégé par ses travaux de défense. Le bulletin détaillé publié par le Presa-Bureau hier soir rend compte des opérations en France pendant les journées de lundi et de mardi, 21 et 22 septembre. Ces deux jours ont été relativement calmes. L'artillerie était presque seule en açtion et on profita de l'arrivée de renforcements pour remplacer, par des troupes fraîches, les hommes qui avaient été au feu depuis un temps assez long. Le temps a été meilleur, mais les nuits sont sensiblement plus froides. La ligne neutre entre les tranchées est encombrée de cadavres de fantassins allemands, abandonnés à la place où ils sont tombés, lors des différents engagements. Le rapport parle aussi du vaste système d'espionnage organisé par les Allemands, pour aider les mouvements de leurs armées. Des civils font des signaux aux lignes allemandes au moyen de lumières colorées la nuit, de bouffées ae fumée le jour ; des officiers allemands et des soldats en costume civil ou vêtus d'uniformes français ou anglais, sont laissés en des points qui ont été évacués; des femmes sont employées comme espionnes, des agents secrets sont postes aux têtes de ligne des voies ferrees. lout cela fait partie d'une organisation de service secret Les opérations militaires en France l,A SITUATION COMMUNIQUE OFFICIEL A NOTRE AILE GAUCHE Bordeaux, 29 septembre, 16 h. 10. Au Nord de la Somme et entre la Somme et l'Oise, l'ennemi a tenté, de nuit et de jour, plusieurs attaques, qui ont été repioussées Au Nord de l'Aisne, aucun changement. AU CENTRE En Champagne et à l'Est de 1 Argon-ne, l'enneimi s'est borné à de fortes canonnades.Entre Argonnie et Meuse, léger progrès de nos troupes, qui trouvent devant elles des positions fortement organisées. Sur les hauts de Meusej dans la Wœvre et à l'aile droite, (Lorraine et Vosges), pas de modification notable. NOTRE FRONT D'une façon générale, notre front est jalonné de l'Est à l'Ouest, comme il suit: Région die Pont-à-Mousson à Prémont : la Meuse dans la région de St-Mihiel, les hauteurs au Nord de Spada et la partie des hauts de Meuse, au Sud-Est de Verdun. Région de Varennes : ie Nord de Souain, la chaussée romaine qui aboutit à Reims, les avances de Reims, la route de Reims à Rèrry-au-Bac, les hauteurs dites du chemin des dunes sur 'a rive droite de l'Aisne. La ligne se rapproche ensuite die l'Aisne, jusque dans la région de Soissons. Entre Soissons et la forêt de l'Aigle, elle comprend les premiers plateaux de la rive droite de l'Aisne. Entre l'Oise et la Somme, elle passe par Ribeoourt, (qui est à nous), Las- â signy (occupé par l'ennemiV, Roye (à nous), C'haulnes (à l'ennemi). Au Nord de la Somme, elle se prolonge sur les plateaux entre Albert et Combles. NOUVEAUX PRISONNIERS. Nous avons fait encore de nombreux prisonniers au cours de la journée d'hier. Ils appartiennent notamment au 7 e corps actif, au 7e die réserve, aux 10e, 12e, 15e et 1er corps d'armée allemande. LA BATAILLE SUR L'AISNE Londres, 29 septembre. — Une dépêche du quartier général anglais donne des détails intéressants sur les récents jours de combat. Les journées des 23 et 24 passèrent sans opérations importantes. Les aviateur^ deis deux côtés profitèrent du beau temps pour faire de nombreuses reconnaissances. L'un de nos aviateurs, particulièrement actif, fut blessé pendant un duel dans les airs. Se trouvant seul sur son monoplan, il ne pouvait pas faire usage de ses armes, pendant que l'avion ennemi essayait de l'encercler. Cet avion contenait deux personnes, dont l'une lui tira un coup de fusil. Il réussit cependant à regagner notre ligne près d'une ambulance.Le tir de la grosse artillerie ennemie démontre que les Allemands concentrent systématiquement leur feu sur des espaces définis où leurs aviateurs pensent avoir repéré la position de nos canons, ou suir les villages où ils s'imaginent que nos troupes sont cantonnées. _ Cette bataille ressemble plutôt à un siège, en raison du pouvoir de résistance de l'armée qui est amplement pourvue de grosse artillerie et a le temps suffisant de se fortifier et aussi an raison de la proportion des forces engagées qui s'étendent à présent sur plus de la moitié de la France. Il n'y a aucun doute que la position sur l'Aisne fut choisie sans hâte par l'état-major allemand, après qu'eut commencé sa retraite, d'après le choix du terrain et la prudence a vec laquelle toutes les approches des alliés furent couvertes par le champ de tir allemand et les travaux de défense. (Reuter. ) BGNME NOUVELLE LES ALLEMANDS AVOUENT QUE LA SITUATION DE L'ARMEE DE VON KLUCK EST DIFFICILE. Paris, 29 septembre (de Rome).— L'AI lemagna commence à reconnaître que la situation de l'armée de von Kluck est difficile. Le critique militaire de la "Gazette de Voss" écrivait hier : "On ne peut pas parler d'enveloppement, car les tentatives furent éventées, cependant l'aile droite allemande doit se replier pour l'éviter.'' (Havas). Episodes de la qrande bataille Communiqué officiel anglais Londres, 29 septembre. — La nuit dernière, le Press Bureau a communiqué le rapport descriptif suivant, publié sous le contrôle de l'état-major général anglais : 25 septembre. — Durant quatre jours, il y a eu un calme; relatif sur tout le front. Le temps était beau, mais les nuits sont maintenant très froides. On ne peut pas tout avoir et un mauvais résultat du soleil a été de recueilir les mouches qui semblaient engourdies pendant les jours humides. On a profité de l'arrivée des renforts poiir remplacer par des troupes fraîches les hommes qui avaient été sur la ligne du feu pendant quelque temps. Plusieurs unités, en conséquence, ont reçu leur baptême du feu pendant la semaine. Depuis la dernière lettre du quartier général, on a reçu la preuve que durant la contre-attaque de la nuit de dimanche, 20 septembre, les fantassins allemands tirèrent les uns sur les autres. Ceci fut le résultat d'une tentative dangereuse dans le but de faire une avance convergente dans la nuit. Vis-à-vis d'une partie de nos positions, on observa dans l'obscurité que des forces ennemies considérables étaient massées. Quelques heures plus tard, une furieuse fusillade fut entendue sur la front de nos lignes, mais aucune balle ne siffla au-dessus de nos tranchées. DUEL D'ARTILLERIE Ce rapport commence le 21 septembre et ne s'occupe que de deux jours. Lundi 21, il plut très^ peu et le temps redevint au beau. L'action fuit pratiquement confinée à l'artillerie, nos canons sur un point repoussant l'ennemi qui s'efforçait de construire une redoute. De leur côté, les Allemands dépensèrent un grand nombre de gros obus dans un bombardement étendu du village de Missy. Des patrouilles envoyées en reconnaissance pendant la nuit du 21 au 22 septembre, découvrirent quelques tranchées abandonnées, et dans ces tranchées, aussi bien que dans les bois avoisinants, plus de 100 tués et blessés furent relevés. Un gra.nd_ nombre de fusils, de munitions et d'équipements furent Aussi trouvés. LE SYSTEME D'ESPIONNAGE ALLEMAND L'espionnage joue un si grand rôle dans la direction de la guerre, comme l'entendent les Allemands, qu'il est difficile de fi ne_ pas traiter encore oe sujet. Us n'ont évidemment pas oublié la déclaration de Frédéric le Grand: "Quand la maréchal de S ou bise va en guerre, il est suivi par cent cuisiniers. Quand je pars en campagne, je suis précédé de cent espions." A la vérité, jusqu'à ces vingt dernières années, il y a.vait un paragraphe dans leur règle du service en campagne, expliquant que le service de "protection du terrain", avant-postes et gardes avancées, devait toujours être complété par un système d'espionnage. Quoique ces instructions ne soient plus rendues publiques, les Allemands, la chose est bien connue, la mettent toujours en pratique. En dehors des dispositions les plus savantes prises en temps' de paix afin d'obtenir des renseignements d'agents rétribués, quelques-uns des. moyens employés pour réunir les renseignements sont les suivants : Des civils font des signaux aux lignes allemandes de points entre les mains de l'ennemi, a,u moyen de lumières de couleur, la nuit, et de bouffées de fumée de cheminées, le jour. Des pseudo-paysans travaillant dans les champs entre les armées ont été surpris donnant des renseignements, et des civils ont joué le rôle d'éclaireurs au profit de la cavalerie allemande en marche. Des officiers allemands en civil ou en uniformes français ou anglais, sont restés dans des localités évacuées par les Allemands dans le but de fournir à ces derniers des renseignements. Un espion de cette espèce fut découvert par nos troupes, caché dans la tour d'une église. Sa présence fut décelée par le mouvement anormal des aiguillas de l'horloge. Ces aiguilles lui servaient pour correspondre avec ses amis au moyen d'un code sémaphorique improvisé. Si cet homme n'avait pas été arrêté, il est probable qu'il aurait signalé à l'artillerie allemande l'heure d'arrivée et l'exact emplacement de l'état-major de la division. Un obus explosif serait alors tombé du ciel sur le bâtiment. Des femmes ont été aussi prises qui se livraient à l'espionnage et des agents se crets ont été découverts aux têtes de lignes des chemins de fer, observant les mouvements des trains. C'est très simple | pour un espion de se mêletr aux réfugiés qui vont et viennent, et c'est difficile pour nos soldats qui ne parlent ni le français ni l'allemand, de les surveiller. Les pertes allemandes Bordeaux, 28 septembre. — A en juger d'après des informations reçues du front, les Allemands ont subi d'énormes pertes dans les derniers engagements. Selon des prisonniers allemands, les compagnies de la Garde sont réduites à cent hommes et sont commandées par de jeunes officiers, car elles ont perdu tous leurs précédents officiers depuis le commencement de la guerre. (Reuter). ILS S'ENTRE=CANARDENT ! Londres, 29 septembre. — Dans leur dernière attaque de nuit, sur la ligne française, les Allemands ont, à plusieurs endroits, tiré les uns sur les autres. Des cadavres allemands ont été trouvés sur des points où aucun obus français n'avait été dirigé. LE GENERAL STEINMETZ A ETE TUE Paris, 29. — Suivant la "Liberté", la "Gazetta del Popolo" apprend de Berlin que le général Steinmetz, qui dirigea l'attaque contre des forts de Liège, Nain ur et de Maubeuge, fut tue djans une bataille. Son corps fut transporté à Mayence. ( Havas). La destruction de la cathédrale de Reims Les constatations officielles Bordeaux, 29 septembre. (Officiel). — Nous donnons ci-dessous le résultat des constations faites par la commission présidée par le sous.secrétaire d'Etat des Beaux-Arts, constatations qui seront précisées dans un procès-verbal plus com plet : " La cathédrale de Reims fut bombardée à plusieurs reprises ; elle eut toutes ses toitures incendiées, ses vitraux son1 criblés de balles et en grande partie brisés. La tour du Nord de la façade a été frappée dans sa partie supérieure par des obus ; elle a son portail gravement endommagé par les flammes; les décorations sculpturales et statuaires sont irrépara bles. " A l'intérieur, la paille déposée poui recevoir les blessés allemands prit feu e1 occasionna de graves dégâts en général. " Les parements des murs ont éclaté les maçonneries sont calcinées ; toutes les instructions furent données pour proté ger les voûtes par l'établissement d'une couverture provisoire. " UN TELEGRAMME DU MAIRE DE PETROGRADI Bordeaux, 28 septembre. — Le comte Tolstoï, maire de Pétrograde. a adresse au ministre de l'instruction publique la dépêche suivante : " Indignée par les crimes honteux per pétrés par une nation se disant civilisée la municipalité de Pétrograde me charge d'exprimer son horreur et sa profonde douleur à la pensée du ravage de Reims " (Signé) : TOLSTOÏ. " LES BALLES DUM=DUM Londres, 29 septembre. — On annonce de Bordeaux que les chirurgiens des hô pi taux de Perpignan ont trouvé des bal les dom-dum dans les corps de plusieurs soldats blessés à la bataille de la Marne ■ Les balles seront envoyées avec un rapport à la commission d'enquête. (Morning Post). En Belgique Les Allemands attaquent la première ligne de défense d'Anvers Ils sont contraints de se replier Communiqué officiel Anvers, mardi, 11 heures soir. — Officiel. — Pendant la journée l'ennemi a continué le bombardement des forts de Waelhem et de Wavre-Ste-Catherine. Le bombardement a diminué d'intensité à 16 heures et s'est terminé à 16 heures 30. Les forts ont répondu. L'assaillant n'est pas parvenu à diminuer les moyens d'action des ouvrages. Par moments ceux-ci disparaissaient dans un véritable nuage de fumée produit par l'explosion des projectiles. Certains obus produisent en éclatant une colonne de fumée de 15 mètres de-hauteur. Ce bombardement violent n'a entamé en rien le moral de la garnison des forts. En aucun point l'infanterie ennemie'n'a osé prononcer un mouvement contre notre première ligne de défense. Une seule tentative a été dirigée contre les forts de Liezele et de Breendonck. Nos troupes occupant l'intervalle entre ces ouvrages ont laissé approcher l'infanterie ennemie jusqu'à ce qu'elle fût à bonne portée. A ce moment l'artillerie et l'infanterie, agissant avec un ensemble remarquable, couvrirent les colonnes d'attaque d'une grêle de projectiles et de balles qui jeta le désordre dans les rangs ennemis et obligea l'assaillant à une retraite précipitée. Cette tentative qui coûta aux Allemands beaucoup de monde, ne fut pas renouvelée, et pour cause. En somme, les événements qui se sont passés aujourd'hui sont bien faits pour augmenter la confiance que nous avions dans la résistance de notre réduit national.Bon symptôme Nous lisons dans le Matin, d'Anvers : Des événements se déroulent, à n'en point douter, dans le Nord de la France. Mais la censure — avec raison, d'ailleurs — se montre extrêmement sévère et tous les mouvements de troupes sont gardés secrets. Sur la grande ligne de combat, les Alliés progressent régulièrement. Les derniers communiqués, dont le laconisme est voulu, n'en sont pas moins encourageants et la situation des Allemands paraît être de jour en jour plus critique. Peut-être est-ce la crainte d'une très prochaine retraite nui les a décidés à tenter un effort désespéré de notre côte. Cai voici un fait qui mérite d'être mis en relief : aussi longtemps que les Allemands progressaient en France, leur corps d'observation demeuré devant Anvers conservait une attitude passive. Ce n'est que depuis le jour où leurs affaires se gâtent à l'Ouest que les Allemands cherchent à nous ooeuper. Tout compte fait, oe serait donc là un bon symptôme. A WAELHEM, DUFFEL ET LIERRE MALINES REOCCUPE PAR LES BELGES Les gros canons allemands ont continué hier à bombarder le fort de Waelhem saiic y causer grand mal. La population a dû i evacuer la commune. On suppose que les obusiers de 28 soni placés dans la région d'Elewyt et d'Hof-stade. Les obus, contrairement au bruit répandu en ville, n'ont guère touché le fort de Wavre-Ste-Catherine. Un obus a , atteint la gare de Duffel. Des éclats blessèrent et tuèrent plusieurs fugitifs qui se rendaient dans les Flandres. Les deux forts ont répondu vigoureuse-; ment à l'ennemi. Des obus sont aussi tombés à Rumpst. Des batteries allemandes ont ouvert le ; feu sur les forts de Lierre. Quelques obus sont tombés sur la ville. L'hôpital fut ■ " atteint par l'un d'eux. Unie femme et un enfant ont été tués près de la Grand' Place. Tous les forts- ayant réussi leurs coups, les troupes belges sont rentrées dans Malines. UN BALLON CAPTIF ALLEMAND DESCENDU Lundi après-midi, les Allemands ont | tenté une démonstration contre le fort de première ligne à Waelhem, qui ne leur a pas réussi le moins du monde. Leur tir, fort peu précis, était réglé, dit la " Métropole ", par un ballon captif du type en saucisse bien connu, di1 i " Drachen Ballon ". Par contre, le tir admirable du fort a - provoqué de grands ravages dans les i | rangs des Allemands, et réduit au silence un certain nombre de leurs canons hâti vement mis en position pour une opération qui a'avait qu'un caractère purement démonstratif. Les troupes allemandes furent en outre vigoureusement attaquées par nos troupes. A six heures du soir, le fort de Waelhem réussissait à abattre le ballon des Allemands, qui sans doute se le tiendront pour dit, d'autant plus que les forts de Duffel et de Wavre-Ste-Catherine appuyaient le feu du fort de Waelhem. Lierre bombardé Les Allemands ont bombardé Lierre, mardi, de S à 11 heures du matin. La "Métropole" donne, ! à ce propos, les renseignements suivants : ; Le premier obus est tombé rue St-Hu-bert, sur le toit de la maison où se trouve le café " Au Congo ", à proximité de la demeure de M. Schellekens, bourgmestre. Il a seulement endommagé la toiture. Le deuxième obus est tombé rue de Malines, en face de l'hôpital. Un homme a été coupé en deux. Le moulin en bois de M. Cooleman, situé en ville, au Pettendonck, a été incendié.Un Taube survolait la ville quelques instants avant le bombardement, et il est incontestable que c'est grâce aux indications fournies,parçgljxj.qui le montaient, que' l'ennemi a sciemment visé l'iiôpitai, malgré les deux drapeaux de la Croix Rouge qui flottent encore au sommet du bâtiment. Un boulet a traversé la toiture et ravagé de fond en comble une des salles du 1er étage, y jetant la mort et l'épouvante. Quatre de nos blessés, qui devaient sortir demain guéris, y ont été tués dans leur lit. Au rez-de-chaussée du même bâtiment, deux vieilles femmes ont été t uées dansleur lit. Six de nos soldats malades ont été blessés au moment de l'évacuation.Les deux salles, où se trouvaient les cadavres des malheureuses victimes, ont été photographiées avant l'enlèvement des cadavres. Les lits sont maculés de larges taches de sang. Tout est brisé, bouleversé ; ies murs traversés par les éclats de shrap-nells.Autour de l'hôpital, c'est-à-dire dans les jardins potagers, trois trous énormes marquent l'emplacement où sont tombés les autres obus lesquels en éclatant ont brisé tous les carreaux de l'hospitalière demeure. A la porte de Moll,. on a trouvé un obus de 12 cm. non éclaté. Les^ quelques personnes qui avaient quitté la ville de Lierre au premier coup de canon, regagnent leurs demeures, ayant appris en cours de route que l'action du fort de Kessel avait eu raison des efforts de l'ennemi. Heren'hals bombardé Lundi matin, les Allemands ont commencé à bombarder Heyst-op-den-Berg, Hérenthals, Hallaer et Iteghem. et y causèrent beaucoup de dégâts. L'après-midi, Hérenthals était partiellement en feu, et à 6 heures, les Allemands bombardèrent l'église. Le moulin de Hallaer fut détruit et les uhlans allèrent Jusqu'à tirer sur un groupe de villageois en fuite. On croit que plusieurs d'entre eux ont été tués. Iteghem fut également bombardé, et en peu de temps plusieurs maisons furent en flammes ; la maison du Dr Coen, enti> autres, fut complètement détruite. UN VIOLENT COMBAT AUTOUR DE TERMONDE Une vive canonnade a eu lieu hier, depuis ]0 heures du matin jusqu'à 6 heures du soir, aux environs de Termonde, entre les troupes belges et allemandes. Comme les ennemis tiraient au-dessus de la ville, les quelques pignons qui restaient encore debout furent démolis. Des obus ont communiqué le feu aux fabriques " La Ter-mondoise et de la firme Philips Glaser et fils. Un obus a éclaté dans le grenier du couvent S t-Vincent de Paul. Des projectiles ont atteint la fabrique Roos et Cie sur la route de Zele à Ter-monde.Nos troupes ont vaillamment empêché les Allemands de traverser l'Escaut, et ont fait échouer un mouvement qui tendait à les contourner. L église de Baesrode a été bombardés. LES ALLEMANDS A ALOST -^emands étaient encore ce matin à Alost. Il paraît que quelques boutiq ues ont, seules, été pillées, en l'absence des locataires. Les maisons particulières ont ete respectées. RECIT D'UN PAYSAN Un habitant d'Erembodegem, le Cultivateur Auguste Devos-Van Vaerenbiiirgh, âgé de 53 ans, est arrivé à Gand, m&rdL voici ce qu'il raconte: Samedi après-midi, des solelats allemands pénétrèrent chez moi — 0ù ils venaient depuis plusieurs jours sans faire aucuo mal et prétendirent que j'avais tiré. Malgré mes protestations je fus conduit à Assche avec sept autres habitants, tous sous l'accusation: "Ge-schossen! " N ous fumes attachés soit aux chevaux, soit derrière les autos; et il fallait les suivre... ' Arrives a Assche, on nous fit défiler devant les soldats, qui nous distribuaient , force coups de poing. Je fus personnelle-i ment assez épargné : mais un jeune hom-i me de 16 ans, nommé Théophile Meert, . fut maltraité inhumainement. ; Nous fûmes placés ensuite sous la garde de quelques soldats. L'un d'eux me dit, en me désignant un bano : "Reposez-vous- là, je vois que vous êtes fa,ti-guc." . ' . A ce moment, une automobile amenait un groupe d'officiers supérieurs. Sauf mon gardien, tous les soldats se précipitèrent vers les chefs. Mon gardien me fit signe, deux fois, de fuir par la grande porte cochëre d'une maison voisine, qui donnait sur un verger. Je finis par comprendre la mimique du hussard, et filer comme une flèche, traversant le verger, et fuyant ensuite à travers champs jusqu'à Esschene-Lombeek. De Vos est arrivé, en gilet, tête nue, comme il avait été amené, ' le dimanche à Pamele, puis à Erembodegem. Seulement son village était occupé par nos troupes et De Vos n'a pas réussi a^s-a-, voir si sa femme — il n'a point d enfants — était encore à la ferme. * Il lui a télégraphié, . puis par Sotte-gem, il est arrivé en train, à Gand. UNE ESCARMOUCHE A OORDEGEM Quelques coups de fusils ont été tirés, hier, sur le territoire d'Oordegem, par des éclaireurs belges et allemands. UNE ALERTE A GONTRODE Le bruit ayant été répandu, hier après-midi, à Gqntroele, que .des cavaliers allemands ' s'approchaient du 'village") 'plusieurs campagnards abandonnèrent à la hâte leur ferme et se réfugièrent à Gand. On pense que la panique fut provoquée par des fugitifs venus d'Oosterzeele. Des renforts anglais? Le " Morning Post " dit qu'un ordre du jour de l'armée allemande annonce qu'une armée anglaise a débarqué à Calais et à Boulogne, en destination de Bruxelles. A Tournai UNE AFFICHE DU GENERAL=MAJOR COMMANDANT LA PROVINCE DU HAINAUT Les troupes belges ont réoccupé Tournai.L'affiche suivante a été placardée mardi à Tournai : AVIS TRES IMPORTANT. Le général-major commandant la province du Hainaut fait savoir aux bourgmestres de toutes les communes de la région non occupée par les troupes ennemies dans la dite province, que l'ordonnance de l'autorité militaire allemande en date du 24 septembre 1914, ainsi que toutes celles antérieures à cette date doivent être considérées comme nulles et non avenues. Tournai, le 27 septembre 1914. Le général-major commandant la province du Hainaut FRANS. LA CORRESPONDANCE DES MILITAIRES BELGES EN FRANCE Anvers, 29 septembre. — Communiqué officiel de la légation de France : M. Del-cassé télégraphie à M. Klobu-kowski, ministre de France en Belgique, qu'il a notifié le 28, au ministre de Belgique en France, un décret en date du 21 septembre, qui accorde aux militaires belges en campagne, sur le territoire français, le bénéfice des franchises postales, concédées aux militaires et marins français par le décret du 3 août dernier,UNE EXCELLENTE DECISION Nous apprenons que les membres-architectes de la section provinciale de la " Société belge des géomètres-experts " ont résolu da se mettre à la disposition des administrations publiques et des particuliers pour constater et évaluer les dégâts ie>ccasiioninés par l'ennemi à grand nombre d'édifices et de propriétés particulières, ainsi que d!e leur contenu. En conséquence les propriétaires dont les maisons, propriétés ou meub'es ont été partiellement ou complètement détruits peuvent en faire, constater et évaluer les dégâts par ces experts jurés. Ceux-ci ein dresseront l'état estimatif avefc procès-verbal en bonne forme. Ces pièces seront jointes à la lequête en dommages à adresser par leur intervention à la commission spéciale, qui sera instituée par le gouvernement. De plus amples renseignements à ce sujet peuvent être obtenus gratuitement chez M. le président de cette section, rue de la Station, 20, à Hanimeiez-Termonde.LE ROI ALBERT A POTSDAM Sous ce titre nous avons publié dana notre numéro du 8 novembre 1913 la note suivante : " Les conversations de l'empereur Guillaume et du roi des Belges ont été particulièrement amicales et ont porté sur toutes les question politiques et commerciales intéressant les deux pays — sans avoir toutefois aucun caractère officiel. " L'impératrice et l'empereur se sont informés à plusieurs reprises de la santé de la Beine et ont demandé des nouvelles des petits princes. Les souverains allemands ont également rappelé leur visite à Bruxelles en 1910, dont ils ont gardé un souvenir inoubliable. " Au dîner offert, jeudi soir, au nouveau palais en l'honneur du roi des Belges, le roi Albert était assis entre l'impératrice et la princesse Auguste-Guil-k tlaume. L'elmpereur était assis vis-à-vis

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