La Flandre libérale

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s.n. 1914, 06 June. La Flandre libérale. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/696zw1994w/
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40e Année — Samedi 6 Ja!a S354 QUOTIDIEN. -10 CENT. H. 157 Samedi 6 Juin 1914 LA FLANDERE LIBERALE ABONNEMENTS T moi». 8 mol». • mol*. S ta. BELGIQUE s Fr„ 2.00 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE g Fr„ 3.75 9.00 18,00 36.00 On $'abonn« sa feuraau du Journal et dans fous les bureaux tic pasla RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE mm, l, BUE OU NOUVEAU BOSS, l, GAND «B8SSNEMENTS ET ANNONCES ; I «— RÉDACTION — Téléphona 32 | Téléphona "13 ANNONCES Pour la ville et les Flandres, s'adresser an bureau in Journal. _ Pour le reste du pays et l'étranger, s'adresser à l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles., Cynisme Le Bien public nous apporte, ces jours-ci, de bien intéressantes révélations. Nous avons épinglé, dans un de nos derniers numéros, son aperçu si net, si vivant, sur la mentalité de la droite, qui fait des lois avec l'espoir de les voir étrangler par le Sénat... après les élections.Voici un nouveau morceau tout aussi éloquent. Répondant au " Journal de Bruxelles ", que les critiques de la presse cléricale à l'adresse du gouvernement paraissent fort indisposer, notre confrère de la rue aux Tripes expose pourquoi la presse catholique ne peut se le tenir pour dit, ot pourquoi elle manifeste sa méfiance à l'égard du gouvernement. Elle redoute que celui-ci n'applique loyalement la loi sur le service général et ne réalise sincèrement l'obligation scolaire ! La presse catholique accepte que l'on fasse des lois, mais elle ne veut pas qu'on les applique. Ne croyez pas que nous exagérions. L'aveu est franc et la déclaration formelle. Voici, en effet, ce que le " Bien public " imprime dans son numéro du 4 juin : " Les questions dont parle " Le Journal de Bruxelles " sont considérées par le gouvernement comme résolues, «oit. Seulement, l'opposition les proclame toujours ouvertes. " L'obligation scolaire, par exemple, telle qu'elle est prévue par la irécente loi, peut être organisée d'une manière qui ne -oit nullement vexatoire, ni préjudiciable iux intérêts des gagne-petit de l'agriculture. Mais la gauche nous avertit qu'à ses yeux cette obligation est un leurre, me comédie. Elle veut davantage. Elle >e promet de nous " mettre sur la sellette ". " De même,le gouvernement se contente usqu'à présent d'incorporer 49 p. c. des nsorits, soit un contingent sensiblement ''fi;al à ce que le système du fils par fa-tiille eût pu donner. Mais la presse libérale est presqu'unanime à déclarer que ce 'ontingent ne suffit pas, que la défense îationale n'est pas assurée, et que nous •estons toujours, suivant le cliché qui a tant servi, " à deux doigts de l'invasion". [1 y a quelques jours à peine, la "Chro-îique" faisait au gouvernement le devoir l'établir le service de deux ans. Dès que a gauche aura un intérêt électoral à nous xrcisser plus avant dans l'engrenage, on ;ieut compter qu'elle n'épargnera pas s es )eines. Les catholiques seront dénoncés, me fois de plus, comme de mauvais citoyens, sacrifiant la patrie aux plus misérables considérations^ d'intérêt électoral. Motre confrère peut-il nous donner l'alj-ïolue certitude que le contingent de 49 •>. <:. ne sera plus dépassé? Si cette proportion de 49 p. c. constitue un maximum, ;e n'était pas la peine d'établir le uervï-'ft général. Si le service général a été établi pour permettre au gouvernement ie réclamer un continrent plus élevé sans toucher à la loi de milice, avons-nous tort À» préconiser la circonspection? " Ainsi encore, au point de vue de l'as-mrance obligatoire. Et à cet égard tout >,u moins, puisque la loi n'est votée qu'à a Chambre, non seulement il n'est pas superflu, mais il est indispensable de mètre nos amis en garde. Si favorable que soit la situation du Trésor, nous doutons qu'elle permette au gouvernement d'assumer les charges de la triple assurance ibligatoire, à moins que de nouveaux im-îôts ne soient établis. Encore les groupe» l'opposition ne se déclarent-ils pas sa-isfaits. Ils ont doublement intérêt à ré-•lamer davantage, d'abord pour retirer le irofit électoral de leur surenchère, ensui-;e pour acculer le gouvernement à de nouveaux impôts, c'est-à-dire, à la culbute." On avertit donc M. <îe Bro queville m'iil sera toléré aux conditions suivarv es: ne pas appliquer les lois qu'il a fait ■oter et faire échouer au Sénat le projet ['assurances, C'est l'attitude la plus bassement, la ri us cyniquement électorale que noiw tyons vu prendre en Belgique. Et le 'Courrier de l'Escaut" imprimait il y a luelques jours: "Jamais pairti politique l'a, plus que le parti catholique, sacrifié es intérêts électoraux à l'intérêt général it national"! Le parti clérical, qui ose «'intituler na lional et encadre ses affiches d'un ruban ,rico!ore, s'est déshonoré aux yeux du îorps électoral par .sa fourberie. Il s« îéshonore aujourd'hui devant le pays par on cynisrnt) Dans tous .les cas, si après de telle» léclarations, M. -cte Broqueville n'éprou-rc pas le1 besoin d'avoir une explication lette avec ses amis; s'il accepte le joug îumiliant qu'on lui impose, on pourra apposer à ce gentilhomme l'élégance d'un Gra'ïton Doumergue. D'ailleurs, nous n'avons nulle illusion ; M. de Broqueville fera caboter les lois, en se bornant à reprocher au ''Bien publia" sa franchise. | Ce que notre confrère conseillo, un chef de gouvernement comme M. de Broqueville le fait, mais ne .le confesse' pas publiquement. Ce régime lamentable s'effondrera sous le dégoût public. Echos & Nouvelles Le Htra du jour Les viodons d'Ingres abondent, et les [Ingresa demeurent rarissimes. Beaucoup, d'hommes politiques étalent des prétentions artistiques ou littéraires. Tel joue les Mécène, tel autre, qui se cl!it artiste, affecte de ne faire, de la politique qu'en amateur. Us ne d'isting lieraient pas un Corot d'un Hobbéma. Lisez leurs discoure : vous verrez qu'ils connaissent peut-être Maeterlinck ou Claudel, mais qu'ils ignorent certainement Noël et Chapsal. Aussi éprouve-t-on une véritable joie à rencontrer un homme politique qui, sans sortir de son, rôle, a la coquetterie de l'élargir, d'y apporter la contribution d'un esprit cultivé, d'une pensée subtile. C'est ainsi que le comprend' M. Paul Hy-mans. C'est en politique qu'il] parle et même «ses portraits les plus littéraires, les plus éioignég des préoccupations électorales, sont imprégnés des idées qui dirigèrent toujours les discours et les actes du député de Bruxelles. Mais, s'il s'exprime en/ parlementaire, il éprouve1 aussi l'impérieux, le merveilleux besoin de s'exprimer... en français. Tout le monde connaît, pour l'avoir souvent appréciée, cette langue correcte, souple et sûre, qu'il manie1 avec une élégance si aisée. Tout le monde sait quel'e sécurité règne dans l'auditoire aussitôt que M. Hymans a pris la parole : on a l'assurance que. le discours commencé se poursuivra jusqu'au bout, dans son ordonnance harmonieuse, sanlS une faute de goût ou une défaillance de mémoire. Nous signalons d'autre part 1e dernier volume qu'a publié M. Paul Hymans, et dans lequel le leader libéral a réuni des étudeis et des portraits. On lira tous ces morceaux, qu'on a déjà lus ou entendus, avec un plaisir renouvelé et accru. D'autant qu'ils vont de ce discours sur la revision, qui demeure une de no3 plus belles pages d'éloquence parlementaire, à ce dernier discours Sur la défense nationale, qui fut un acte de courage politique., La prêa!J«tte« Se la gmhe libérais C'est M. Fulgence Masson, le brillant député, qui recueillera la succession1 de M. Charles Van Marcke, en qualité de président de la gauche libérale de la Chambre. Les libéraux, en portant M. Masson à la tête de leur groupe, entendent rendre ainsi un légitime hommage à l'orateur et lu lutteur inlassable qu'est le député de Mons. m® Çî essimsBeî •il Depuis lundi, les prix cfes billets de' sociétaires sont portés de 50 à 65 %, si e voyage comporte, ne fût-ce qu'en partie, un trajet en train international ou nême simplement direct, ce qui est le plus souvent le cas. Les élections étant passées, il n'y a plus de raison pour qu'on se gêne encore. On s'en apercevra de nouveau très orochainement. ! L'autonomie «es eh«m!es de far ^ On raconte que la transformation de ['administration des chemins dei fer ne serait pas à la veille d'être faite. L'autonomie devait être le premier jrojet à mettre en discussion lors de prochaine session législative. Mais il y a, paraît-il, du tirage, au sein du cabinet, .j'adeord ne s'est pas fait. On craint no-.amment de se mettre à dos, au point de rue électoral, l'énorme personnel des ihemins d'e fer : 60,000 électeurs dispo-•ant évidemment de plus d'e cent mille roix. Bref, le cabinet serait assez désorienté. Et pas seulement à propos du railway, m pense bien... Hmcanx bans du Trésor J. Nos finances sont des plu® prospères. 3elai est si évident que M. Segers se >ropose de relever les prix des coupons ït de® abonnements de chemin de fer et lue M. Van de Vyvere vient de faire ine nouvelle émission de bons du Tré-O'i', qui auront cette particularité typi-|ue de n'être remboursables qu'à long erme, le 1er juillet 1916, c'est-à-dire .près les élections générales... C'est le marché de Paris qui est par-iculièrement travaillé pour le lancement le cette affaire. Et pas pins tard qu'hier m groupe parisien en acceptait pour leux millions, "selon les offres faites", lisait le télégramme. Serait-il indiscret, écrit 1' "Indépen lance", de demander au: ministre des fi-îances quelles sont ces offres? On comprend à présent pourquoi M. le Broqueville affirmait l'autre jour ivec une belle assurance qu'il n'était >ais question do créer de nouveaux impôts... Lu situation Industrielle La crise industrielle va-t-elle enfin se terminer? Quelques indices d'une amé-.iorati'on commencent à se dessiner. Les asines du pays de Charleroi ont obtenu l'eux on trois commandes qui leur permettront d'attendre une reprise plus sérieuse les affaires. Il semble que la période de 'rétrécissement'- est passée. L'argent, ?ui se cachait, réapparaît peu à peu, et .es banques diminuent progressivement le taux de l'escompte. Certes, les temps ne fiont pas encore revenus où l'afflux les commandes était tel qu'on pouvait imposer à la clientèle des prix plus que rémunérateurs. On sollicite, au lieu d'at-iendre les sollicitations de la clientèle, jonirne il y a deux ans. Le 17 juin, aura lieu une adjudication mportants de l'Etat belge; elle portera sur cinq, à six mille wagon®. Enfin, certains ateliers ont obtenu quelques ordres jour l'Egypte, la Roumanie, le Siam et es Indes néerlandaises. *** Le ehsrbso ea Eamploe Un ingénieur qui suit de près les travaux des charbonnages de la Campine, i annoncé au "XXe Siècle" qu'on extraira dan,s un mois du charbon par l'uni d!es ïouveaux puits et que l'on en pourra !i-irer à la consommation dans un an. D'autres puits 'seraient bientôt ter-ninés.m* Un orflre du jaar Le conseil général de la Fédération progressiste a voté, mercredi, l'ordre du> our suivant: " Considérant que les élections du 24 mai ont d'onné 760,013 voix aux partis jui réclament la revision et le suffrage îniversel contre 572,591 voix aux candi-la-ts d'u gouvernement, dont un certain lombre, d'ailleurs, sont eux-mêmes ral-.iés à la revision et au suffrage universel, qu'en additionnant ces chiffres à ;eux des élections qui ont eu lieu, il v a leux ans, dans l'autre moitié du pays, >n constate que le gouvernement n'a obtenu que 1,323,633 suffrages contre 1,331,971 aux partis d'opposition; " Qu'il est donc en minorité de 8,338 roix et qu'il n'a plus qualité ni autorité i exercer le pouvoir ; " Qu'il n'est pas douteux que la révision et le suffrage universel sont voulus iar la majorité du pays; " Demande aux mandataires d'e l'opposition d'exiger le prompt aboutissement les travaux de la commission des XXXI le façon que les Chambres puissent être' saisies, au début de la session prochaine, les propositions de réforme électorale provinciale et communale; que la nouvelle loi Concernant cette réforme soit votée au cours de cette session et puisse linsi servir de base à la revision constitutionnelle, laquelle doit, de toute né-îessité, être décrétée avant les élections générales de 1916; " Considérant, de plus, qu'il a été :oinstaté par les résultats des dernières Sections que l'inutilisation d'es excé-lents de voix d'es partis d'opposition sous ,e> régime de la représentation proportionnelle incomplète et faussée qui est vigueur, a abouti à maintenir run.e mar oritu de 12 voix à la Chambre à un jarti qui & été mi.s en minorité par le •orps étectorâ] même plural, que cette ituation est inique, inadmissible et dangereuse!:" Qu'il!1 importe donc d adopter un re-;ime de 11. P. intégrale qui assure aux >artis la représentation la plus exacte Hjssible de leurs forces; que le1 projet de oi dont M. Vande Walle avait saisi la Chambre et qui avait fait l'objet d'un apport favorable de M. Nerincx, consti-,ue une solution équitable et pratique lermettant, même 'sans remaniement des irconscriptions électorales, 1 utilisation tes excédents de voix actuellement per-lues dans les élections législatives, com-ne dans les élections provinciales ; " Le conseil général estime indispensa-ile1 que le.s dispositions de ce projet oient appliquées non seulement dans la touveUe loi sur ies élections provincia-es, maïs aussi à l'élection des Cham-ires constituantes chargées de la revi-ion afin que* celles-ci soient la repreisen-ation exacte de' Ja nation. " Le faatiloBn&rlsme j ■La Belgique est la terre promise du onctionnarisme. Au tableau de la sta-istique internationale des fonctionnai-es, notre pays arrive au tout premier a.ng. iSur 10,000 habitants, la Belgique (sans ompter les agents des chemins de fer t les officiers de l'armée), possède 200 onctionnaires, alors que la France, qui asse pour la terre classique des gens de urea.ii, n'en a «ue 162. L'Angleterre, lie, n'en a que 73. La Russie, 57. En Belgique, le nombre des fonction-.aires est passé de 25,000 en 1880, à 2,000 en 1803, et à 50,000 en 1911. C'est doublé en trente ans! En Angleterre, le nombre des fonc-ionnaires a passé de 4,300 en 1901, à ,750 en 1913. L'Angleterre serait-elle plus facile à dministrer que la. petite Belgique^ D'un ôté, 45 millions d'habitants et moins de ,000 bureaucrates ; de l'autre, 7 mil-ions d'habitants, et 50,000 gratte-papier. C'est de ce côté-là ou'on ferait également de belles économies! La tenua des officiera Elle est bien bonne. Nous avons signalé, à diverse® reprises, et en protestant commie il convenait, contre les dépenses inutiles qu'elles imposaient à nos officiers, les mesures, circulaires et disposition® minisitérieilies diverses relatives aux nouvelles tenues, aux anciennes tenues, transformées, modifiées, changées et rechangées. Il faut croire que l'on s'est rendu compte, au ministère, que ces plaisanteries avaient duré suffisamment. Une nouvelle circulaire, en. effet, — elle est datée du 2 juin, — vient d'être communiquée à nos officiers, leur rappelant que les dispositions de l'arrêté royal, relatives à la tenue, sont d'application immédiate.. Au reste, voici en quels termes pressants, très pressants même, ce rappel est fait à nos officiers, qui, décidément, doivent "la trouver mauvaise". " J'ai l'honneur de vous "faire savoir que les dispositions de l'A. B. réglant les tenues des officiers et assimilés sont d'application immédiate. " Les officiers et assimilés sont invités à faire modifier, le plus tôt possible, les vêtements auxquels une simple transformation. est nécessaire et à se munir, à bre.f délai, des effets d'habillement et objets d'équipement de® nouveaux modèles." Je compte sur la vigilance des chefs, qui auront à cœur de montrer l'exemple, et sur la bonne volonté d'es officiers en vue de faire cesser, au plus tôt, la disparate actuelle dles tenues ainsi que pour obtenir la stricte observation, jusque dans les détails, de® prescriptions du règlement et notamment du tableau figurant aux pages 64 et 65. " Lorsque tous les officiers sous leurs ordre® seront pourvus de la nouvelle tenue, les chefs de corps et les autorités qui en exercent les attributions voudront bien m'en aviser par la voie hiérarchique. " Elle est à encadrer, tout simplement, cette circulaire ministérielle ! Comment, voilà des mois que nos malheureux officiers ne savent plus à quels saints se vouer pour être vêtus aussi réglementairement que possible; qu'ils se livrent à ce petit jeu, innocent mais coûteux, de changer sans cesse: de coiffure, de ceinturon, de tunique, etc., etc. Et tout à coup, on -s'aperçoit "de la disparate des tenues" et'on les avertit qu'ils ont à agir illico pour que cela prenne fin. Ne croit^on pas que l'on eût mieux fait d'agir de telle sorte, au ministère, >jue cette disparate ne pût se produire? Au reste, on a eu tort de convenir de ceOa dans un document officiel parce que, vraiment, personne ne s'en était aperçu jusqu'ici. EsperanW. iL'Académie de commerce de Vienne a ouvert, suivant un arrêté de l'inspecteur général des écoles viennoises, des cours obligatoires d'esperanto pour tous ses élèves. Les Bilges en Perse Le ministre de Perse en Belgique vient de s'adresser au ministre des affaires étrangères, pour obtenir l'autorisation d'engager vingtquatre agents belges, qui .seront attaché® au service de la trésorerie persane et trois autres qui auront là-bas le titre d'inspecteurs des postes. Dans les conditions d'engagement do nos compatriotes, il est stipulé que ceux-ci ont un an et dlemi pour apprendre la langue persane. La Fédération dis sociétés belges d'expansion La Fédération des sociétés belges d'expansion a tenu hier son assemblée générale. M. 1© baron de Borchgrave présidait, assisté de M. le baron Capelle, M. Canon-Legrand, vice-président de la Fédération. M. Lauwick, secrétaire général. Nous notons dans la nombreuse assistance MM. Robyns de Schneidauer, Résimont, vice-président de la Société belge japonaise, le major Dubreucq, de l'Union coloniale, Walton, Mélot, du oo mité belge des expositions à l'étranger, Digneffe, Noblet, Lebermuth, de Bavay, Didier, secrétaire général de la Société belge argentine ; Gavage, président de la Société belge d'expansion vers l'Espagne et l'Amérique latine; de Mello, président de la Chambrel de commerce belgO-brési-lienne; Béthune, président de la Société belge d'études et d'expansion. Les ministères des affaires étrangères, des sciences et arts, de l'industrie et du travail s'étaient fait représenter. En ouvrant la séanoe, M. le baron de Borchgrave a exposé le but poursuivi par • les promoteurs de la Fédération. Il a remercié les personnes qui ont bien voulu honorer la réunion de leur présence, et s'est félicité de voir l'assemblée aussi nombreuse. M. Lauwick, secrétaire général de la Fédération, a donné ensuite lecture des statuts arrêtés il y a quelques semaines, et il a insisté sur l'utilité du nouvel organisme. Le soin d'apporter aux statuts quelques modifications désirées par certaines associations, a été laissé au bureau de la Fédération. L'assemblée a été unanimement d'avis que l'activité de celle-ci doit s'exercer dans le domaine purement économique. M. Canon-Legrand a pris ensuite la parole pour remercier le baron de Borchgrave d'avoir bien voulu accepter la présidence de la Fédération.' Après quelques mots de remerciements à l'adresse du baron Capelle la séance a été levée. Le partaga du pouvoir Titre énorme, en quatre lignes, d'un article en première page du "XXe Siècle" : Le libéral "Journal des Débats" cen» seiHe aux catholiques belges de parta» ger le pouvoir avec les libéraux !... Ces pauvres confrères cléricaux ! A quoi en sont ils réduits! Ont-ils assez joué du libéral " Journal des Débats", l'antédiluvien journal conservateur de Paris, dont le correspondant belge est un fonctionnaire du gouvernement, et collaborateur d'un journal clérical de Bruxelles... Il paraît cependant que, cette fois, il s'agit d'un correspondant "occasionnel". L'idée de ce correspondant est que 1e moment est venu de faire l'essai d'un "gouvernement unioniste". D'après lui, les catholiques devraient partager le pouvoir avec les libéraux, tout au moins avec les libéraux modérés, hostiles au cartel, à l'anticléricalisme, au radicalisme et au socialisme. ■ Une lettre publiée dan® les "Débats ' du 3 juin, développe des arguments à l'appui de cette thèse. Il serait intéressant de savoir, dit le "XX° Siècle", si le correspondant des "Débats" agit en ambassadeur autorisé ou s'il n'est qu'un simple tirailleur. " Quoi qu'il en soit, ajoute! notre confrère bruxellois, il nous paraît se faire de singulièresi illusions et connaître très mal la situation des partis en Belgique. Où sont donc ces libéraux modérés prêts à gouverner avec nous ? Quelles troupes ont-ils derrière eux ? Que demandent-ils, qu'apporteraient-ils le cas -échéant?" Notre réponse sera claire : Si le correspondant des 'Débats" agit en ambassadeur, ce n'est point de notre camp qu'il vient. Le gouvernement n'a-t-il pas douze voix de majorité? Ne conserve-t-il pas quelques bonnes cartes, savamment biseautées ? A-t-il .senti si désagréablement le vent du boulet qu'il voudrait tenter d'amadouer certains " libéraux modérés ". Il S'j trompe étrangement. Les libéraux ne composeront pas avec un gouvernement clérical qui vient de faire voter la loi scolaire. Voilà qui est catégorique. Nous sommes donc très loin1 de faire des avancesi au gouvernement. Il n'y ai pas de libéraux modérés prêts à gouverner avec le» cléricaux. Us n'auraient pas de troupes et n'apporteraient rien, le caig échéant. Si le gouvernement clérical, datas deux ans, est mis —■ comme c'est probable — hors d'état db gouverner, et s'il n'y a pas de majorité anticléricale — ce qui est possible — le pays pourra être gouverné par un ministère d'affaires. Mais nos chef g n'en feront pas partie. Nos chefs ne pourraient consentir à devenir les exécuteurs des lois des cléricaux.Il y aurait un ministère d'affaires composé de personnalités choisies en dehors des partis... et voilà tout. Nous regrettons de ne pouvoir faire davantage plaisir au " XXe Sièele ". Mais qu'il soit bien certain, que nos mandataires autorisés ont moins d'ambition pour eux que pour le pays* C'est en vain qu'on fera risette. L*'Intégrisme Droit de répMe M. l'abbé Cavaillanti, de Florence, nous adresse une réclamation touchant le passage suivant d'un article paru, dans la "Flandre libérale" du 12 mai 1914 : " A Florence, le P. Provincial des jésuites a défendu l'entrée, des maisons rie La Compagnie à l'abbé Cavallanti, le fanatique directeur du journal intégriste 1' "Unità Cattolica" : la lecture de 1' "Unità", si en faveur à la secrétairie d'Etat et dans les cercles intransigeants du Vatican, a été défendue aux jésuites de la province de Toscane. " La réclamation de M. l'abbé Cavallanti est rédigée en italien. Nous aurions pu' la jeter simplement au panier. L'éditeur responsable de notre journal n'est point obligé de connaître les langues étrangères. Un " droit de réponse à exercer -en italien, ou en espagnol, ou en grec, ou en russe, etc., est, à l'égard d'un journal belge de langue française, inexistant. Par courtoisie envers M. Cavallanti, nous allons néanmoins lui servir de traducteur bénévole. Voici donc ce qu'il nous invite à pu blier : " a.) Il est faux que l'accès des maisons de jésuites soit interdit à l'abbé Cavallanti. " b) Il est faux que la lecture de V- "Unità Cattolica" ait été défendue aux jésuites : toutes les maisons des jésuites d'Italie reçoivent 1' " Unità " et la très grande majorité des Pères sont amis et défenseurs de cette feuille intégriste." Ofeci soit dit dans l'intérêt de la vérité et de l'honneur de l'abbé Cavallanti et de son journal. (Signé) Abbé Alexandre CaVallanti." Nous ferons observer à M. Cavallanti que le.s difficultés qu'on lui attribue avec les jésuites ont été rapportées par nous, avec la plus scrupuleuse exactitude, d'après un article paru le 6 mai dernier dans un grand journal de Rome, le "Giornale d'Italia", article reproduit dans le "Corriere délia S'era", de Milan, le 7 mai. Nous avons en vain recherché dans la collection du "Corriere délia Sera" un démenti de l'abbé Cavallanti, analogue à celui dont il vemt bien honorer la "Flandre libérale". Cette différence de traitement est bizarre. M. Cavallanti est aussi connu en Italie qu'il est ignoré en Belgique. Dans l'intérêt de son " honneur c'est au "Giornale d'Italia", au "Corriere délia Sera", qu'il aurait dû adresser son démenti.Pourquoi ne l'a-t-il pas fait? Y a-t-il quelque équivoque, quelque mystère dans cette affaire ? A la distance où nous sommes, la question .est difficile à éclaircir. N'y a-t-il pas eu, par exemple, quelque interdiction, retirée ensuite? Quoi qu'il en soit, M. l'abbé Cavallanti a l'honneur bien chatouilleux. M. Cavallanti est un grand pourfendeur1 de modernistes. Son existence se passe à les dénoncer à Rome, avec un acharnement et une violence incroyables. C'est 1' "Unità Cattolica" qui a traité un jour M. Loisy de sale individu, et même de quelque chose de pire, d'ordure (lordura)! M. Cavallanti a outragé de même un grand nombre d'écrivains catholiques respectables, et n'épargne pas même les femmes. C'est ainsi qu'à un écrivain dis-tigué, Mme Giacomelli, il a osé lancer le trait que voici : " Un jour la supérieure d'un couvent de Trévise, qui ne connaissait la Giacomelli que de réputation, la reconnut au banc de communion à son attitude plus qu'étrange. " Accusation grave, venimeuse, éminemment blessante et profondément injuste, à l'égard d'une femme qui a consacré sa vie à stimuler la vie religieuse dans le peuple d'Italie! Il .est vrai que l'alter ego- de M. Cavallanti dans la presse intégriste, Mgr Scotton, un ami personnel de Pie X, n'a point hésité à traiter de "vieille sorcière" une dame catholique dont les ouvrages sont édités par la librairie du Sacré-Cœur à Turin. Et M. Cavallanti, si sensible sur son propre honneur, raconte ceci, dans un le ses livres, a.u sujet de Mme Giacomelli : " Convaincue que toutes les jeunes filles doivent connaître les maisons de prostitution, Mme Giacomelli conduisait ses petites amies à la porte de certains repaires,_ disant: " Voyez, mes filles, quelle misère, quelle immoralité! " Pendant des semaines 1' "Unità Cattolica " a dénoncé au> iSaint-Office .' "Histôire de l'Eglise" de Mgr Duche®-le, dans une série d'articles où les règles les plus élémentaires de la probité ;ritique sont constamment violées, dans e plus misérable: et le plus révoltant es-Drit de chicane, pour salir l'honneur sa-;erdotal d'un prélat éminent, historien :t écrivain de premier ordre. L' "Unità Cattolica" a. accusé, gratuitement, Mgr Duchesne de toute sorte l'hérésies. Dans la traduction italienne lu livre de Mgr Duchesne, il est dit que lans le Christ, après l'incarnation, 'subsistent la nature divine et la îature humaine, unies sans confusion Sur ce pluriel: subsistent, lui n'existe p a si dans le texte de Mgr Duchesne, 1' "Unità Cattolica" échafaudai une accusation l'hérésie nestorienne contre le grand historien, lui reprocha " d'adultérer la doctrine du pape S. Léon par une mystification honteuse imaginée de «propos délibéré pour tromper les imbéciles", et appela solennellement sur la tête de Mgr Dulchesne les foudres du1 Vatican.

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This item is a publication of the title La Flandre libérale belonging to the category Culturele bladen, published in Gand from 1874 to 1974.

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