La Flandre libérale

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s.n. 1914, 07 March. La Flandre libérale. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sf2m61cj4x/
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LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNE3TENTS 1 mois. I mots. | mol». 1 as. BELGIQUE s Fr. 2.00 4.00 8.00 15.00 UNION POSTALE r Fr. 3.75 9.00 18.00 36.00 Od s'abonna an lurun du Journal et dans tous les bureaux di poste KÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE OÂND, l, RUE DU NOUVEAU BOIS, i,GAND ABONNEMENTS ET ANNONCES : I —RÉDACTION — Téléphone 32 | Téléphone 13 A3VNONCES Ponr la ville et les Flandres, s'adresser an bnrean ës, i fonrnaL _ Ponr le reste du pays et l'étranger, s'adresser à l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles. A l'Association Libérale L'assemblée générale 'de '« l'A'ssocia»-tion libérale », aura lieu le dimanche 8 m^rs 1914, à 9 1/2 h. du matin, à la salle <Ies fêtes des Maisons libérales, rampe du pont St.Michel, 6. ORDRE DU JOUR : Election pour la Chambre : Poil pour la désignation de sept candidats. Le comité central de l'Association libérale constitutionnelle et démocratique de l'arrondissement Gand-Eecloo propose aux prochaines élections législatives sept candidats effectifs et quatre suppléants. Ces derniers seront les quatrième, cinquième, sixième et septième effectifs.Les membres auront donc à voter pour sept candidats. Les candidats doivent être désignés à la majorité absolue des votants, et si pour une des places aucun candidat n'a obtenu la majorité absolue, il y aura ballottage entre Tes deux candidats ayant le plus de voix. Pour le comité : Le secrétaire, Le président, H. ERAEYS, R. DE RIDDER. N.-B. — Le poil aura; lieu dans une des salles des « Maisons libérales », lie dimanche 8 mars, de 11 à 5 heures, et le lundi 9 mars, de 10 à 1 heure, et de 5 à 8 heures.Il sera remis à chaque membre votant un bulletin portant le cachet de l'Association libérale. Aucun autre bulletin ne pourra être utilisé. Instructions 1. Le vote se fait en indiquant à côté des candidats les chiffres 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, suivant l'ordre de préférence. 2. Sont considérés comme nuls "ï A) Les" bulletins qui ne contiennent pas un numérotage au moins de 1 à 7. B) Les bulletins ne portant pas le sceau de l'Association libérale. Candidats provisoires BODDAERT H., avocat, député suppléant sortant. BRAUN, E-, ingénieur, député sortant. BUYSSE, A,, avocat, député sortant, DE SAEGHER, Em., ancien notaire. DE SAEGHER, Rod., avocat. HALLET, L., avocat, député supp. sort. LIPPENS, Pingénieur, député suppléant sortant. MECHELYNCK, A., avocat, député sort. VAN DOORNE, Ch., direct, de Banque. Les cléricaux français En apparence, les divers partis qui constituent l'opposition au gouvernement républicain en France, ont des idées et des programmes différents. L'on voit des bonapartistes, des monarchistes, des partisans de n'importe quelle dictature militaire. Ces divisions ont été réelles. A certains moments, elles ont produit des effets considérables. Le temps en a singulièrement atténué l'importance et la signification. Qu'est-ce que le prestige dont jouit aujourd'hui le prince Victor? Quel crédit possède encore le duc d'Orléans? Quelles peuvent être les espérances de leurs fidèles? D'autre part, où voit-on poindre la popularité d'un nouveau Boulanger? Et si la paix en l'Europe subsiste, les causes qui avaient produit le bou-langisme, ne vont-elles pas s'affaiblis-sant, disparaissant? Quand on ne s'arrête pas aux apparences, le seul point par où ces diverses oppositions sont vivantes et agissantes leur est commun, c'est l'hostilité au gouvernement laïque de la France, c'est ce que nous appelons le cléricalisme. Là est la réalité qui se cache sous les costumes divers dont s'affublent ceux qui font la guerre nous ne disons pas à tel ou tel ministère républicain, mais à la République. C'est cette figure qui se cache sous leurs masques variés. En France, un certain mouvement se produit parçni les hommes, qui dirigent l'opposition, notamment parmi les membres du clergé. Il se trouve parmi eux des militants, qui voudraient combattre à visage découvert et déployer leurs véritables enseignes. Un groupe dont M. Keller est le chef au moins apparent, veut créer un parti catholique, ayant ouvertement pour fission de défendre les intérêts de l'Eglise. Cette politique aurait le mérite de la franchise. Même dans les rangs du haut cierge, beaucoup trouvent que ce mérite est négligeable et que l'idée de M. Keller et de ses amis est imprudente. Ce n'est pas qu'il y ait un désaccord sur le but qu'il faut atteindre, même immédiatement. L'idéal à poursuivre est si clair, qu'il n'y a guère d'hésitation possible. Cet idéal est réalisé en Belgique : laisser à l'Eglise l'absolue indépendance que lui vaut la séparation et en même temps lui rendre un gros budget^des cultes à charge de l'Etat. C'est tentant.- Quel est le curé, .réduit à la portion congrue, qui résisterait à l'attrait de cette perspective? Mais si le but est évident, il n'en est pas de même des moyens de l'atteindre. En est-ce bien un, de constituer un " parti catholique "? Cela a été d'une efficacité souveraine en Belgique, parce que la Belgique est un pays qui croit encore, où l'influence du prêtre est très puissante. Mais en France, où est la foi? Quelle est l'influence du " curé " sur les masses? Un parti catholique, s'avouant tel, un parti clérical galvanisera bien les membres de quelques minorités, mais sur la foule, n'exercera-t-il pas un effet de répulsion marqué? On s'efforce de faire grand bruit d'un " réveil du catholicisme " en France. On invoque pour le prouver les noms d'écrivains pieux et orthodoxes, comme M. Barrés, ou M. Capus, ou M. Bourget ; ne risque-t-on pas de prouver par le fait que la pensée de ces austères écrivains a peu d'écho, et que le réveil dont on se vante se réduit à l'agitation d'une petite minorité dans le vide? Ne risque-t-on pas aussi, en montrant publiquement l'Eglise prête au combat, de réveiller vraiment l'hostilité publique contre ses prétentions dans le pays de Voltaire? Les plus sages, dans l'épis-copat français, sont de cet avis et l'on dit qu'ils agissent en conséquence. Ces plus sages ont-ils raison? Les prudents en ce monde n'ont pas toujours raison. Que de grandes choses ont été accomplies par des téméraires, ou des illuminés? Que les cléricaux purs, ceux qui dans le secret de leur pensée • s'avouent tels à eux-mêmes, soient en France relativement peu nombreux, cela est plus que probable et sur ce point, les prudents sont sans doute clairvoyants. Mais la constitution d'une minorité cléricale, bien disciplinée, pourrait cependant avoir des avantages considérables avec le système électoral existant aujourd'hui en France. Cette minorité disciplinée d'électeurs, pouvant se porter sur l'un ou l'autre candidat, pourrait faire souvent pencher la balance en sa faveur ; et naturellement cet appoint, les catholique ne le donneraient pas, ils le vendraient peut-être en secret, mais cher. N'est-ce pas ce que nous voyons en Italie? Le clergé n'a pas réussi à y introduire dans le Parlement un nombre très considérable de cléricaux purs, mais il paraît qu'il y a fait entrer un assez bon nombre de libéraux, qui n'ont été élus que grâce à son appui discret, qui ont acheté cet appui par des promesses et sur la complaisance desquels il peut compter le cas échéant? Cela est précieux.Précieux en Italie. On le verra peut-être d'ici peu. Ce le serait aussi en France, n'en doutez pas; dans le trouble et l'équivoque que fait planer sur les élections le régime du scrutin uninominal, cet appel incessant à toutes les coalitions, l'action de l'Eglise^ pourrait être efficace, bien que cachée. Et qu'importe qu'elle exerce son action politique ouvertement par son clergé, ou bien par personnes interposées ? Les prêtres ont toujours été très rares au Parlement belge. Il n'y siège guère que des laïques, mais des laïques dressés au doigt et à l'œil, qui obéissent à la consigne, pour ne pas être " grondés " par les évêques. C'est un très beau régime, n'est-ce pas? qui assure au clergé le profit du pouvoir, sans sa responsabilité. On rêve d'arriver à le réaliser aussi en Italie. Pourquoi ne rêverait-on pas d'en jouir en France ? Il est possible que les "imprudents" y soient les plus habiles. Mais il faut reconnaître cependant que tout leur calcul est basé sur le système majoritaire en vigueur actuellement. La représentation proportionnelle le rendrait vain, parce qu'elle assurerait l'honnêteté et la franchise des élections, qu'elle rendrait inutiles et sans profit les coalitions et les marchandages, qui aujourd'hui sont d'une pratique courante. En France, comme en 'Angleterre, en Italie comme en Belgique, la représentation proportionnelle est une condition de la sincérité du régime représentatif. Qui n'en veut plus ? Le XXe Siècle a consacré un éditorial aux travaux de la commission des XXXI et déclare que ces travaux ont été fort utiles. En effet, ils nous ont éclairé définitivement sur les systèmes... dont nous ne voulons à aucun prix ; et ils ont démontré que tous les systèmes plus ou moins chinois et plus ou moins scientifiques qu'on y a exposés ne faisaient que renforcer les défauts du suffrage plural. Ils ont réussi, "ces travaux, à nous faire apprécier davantage encore tout ce que la formule du S. U. pur et simple a de .clair, de précis, de simple, de franc, de loyal, d'honnête, et d'équitable aussi. Mais où le XXe Siècle nous surprend, c'est quand il écrit — Plus personne ne veut plus du S. U. pur et simple. Ah! bah!... Alors, les socialistes ne veulent plus du S. U. ? Qu'on nous montre, s'il vous plaît, ceux qui y renoncent. Et les libéraux? Où prend-on qu'ils aient fait raca au S. U.? Quant aux cléricaux, ils sont divisés en trois clans : les partisans déterminés du statu quo (ils sont minorité) ; les indécis, qui sont nombreux ; et les partisans du S. U. pur et simple. qui sont plusieurs centaines de milliers, si l'on en croit la presse cléricale, qui attribue cette force au mouvement syndical démo-chrétien. Ces ouvriers démo-chrétiens, en effet, veulent à tout prix le S. U. et ne perdent pas une occasion de le déclarer. M. Crockaert, l'un de leurs porte-paro-les les plus autorisés, considérait naguère, dans un article qui a fait du bruit, le S. U. comme établi. Il est vrai que le XXe Siècle affecte de considérer qu'il s'agit simplement de la réforme électorale municipale et semble vouloir nous amuser à " tourner autour du pot ". Fort' bien. Mais cela ne prendra pas... Et il faudra bien qu'on y passe et pour la commune et pour la Chambre comme pour le Sénat. Le poil il l'Bssocialioo lIMiaie —«— Dimanche se réunit au local des Maisons libérales, à 9 heures 30 du matin, l'assemblée générale de l'Association libérale pour choisir les candidats de celle-ci à l'élection prochaine. On ne saurait exagérer l'importance de cette réunion et de ce vote. Il faut que le choix des candidats de l'Association exprime clairement la pensée qui en ce moment domine tous les esprits et fait battre tous les cœurs qui, dans la Belgique entière, restent fidèles à la cause de la liberté. Il est nécessaire aussi que les noms des candidats proposés aux électeurs inspirent les sympathies les plus générales et soient de nature à réunir le plus grand nombre de suffrages. Nous faisons l'appel le plus pressant, non seulement aux libéraux qui appartiennent aux divers groupes de l'Association, mais indistinctement à tous les libéraux, qui sont membres de l'Association, pour qu'ils prennent part au poil de dimanche. Personne n'a le droit de se désintéresser de l'élection qui va décider du sort du pays. Personne n'a le droit de rester indifférent ou inactif, quand il s'agit de prendre les mesures destinées à assurer le succès de la liste libérale. Billet bruxellois 6 mars. La séance continue, au Sénat. La commission des sciences et des arts discute avec unie belle ardeur le projet de loi scolaire. M. Fléchet prend force notes. Il aura un rapport volumineux à rédiger, c'est certain. Il est à présumer, même, que l'honorable sénateur libéral de Verviers devra y consacrer ses vacances de Pâques. Il donne là vraiment un bien bel exemple et j'espère que l'opposition nei l'oubliera pas. Une petite manifestation s'impose. J'ai eui le bonheur de rencontrer M. le baron Deseamps-David, ministre d'Etat... du Congo, hier, au moment où il sortait du Sénat. U était grave-, portait lourdement la tête, et paraissait visiblement accablé sous le poids de troublan- BWBWWWB——WPWBBBWBWfl tes réflexions : le "Penseur" du Dante, revu et corrigé, et monté sur "pèdesl". Napoléon, le soir déi Waterloo, ne devait pas avoir d'autre allure, sur son fameux cheval blanc. L'excellent baron a tocri de se frapper. Un rapport rentré est, en somme, un accident relativement bénin. Nos oon-frères cléricaux paraissent souffrir autant que lui. Us font, autour de la personne du rapporteur, un bruit de crécelle vraiment discordant. L'un d'eux écrivait hier que les "embouteilleurs" étaient "embouteillés'". On se demande vraiment qui la presse cléricale veut, par cette insistance singulière, "tirer en bouteilleNe serait-ce pas, ce pauvre baron, à qui l'on ne ménage aucun sarcasme et qui n'en peut maisl... Ah! l'heureux temps où M. Dtes-camps, qui n'était encore ni baron, ni_ ministre, ni même chevalier, écrivait* des poèmes enflammés sur l'Afrique... *** La mauvaise plaisanterie continue, à la Chambre. On a abordé la discussion des budgets, en commençant- par celui de l'agriculture et des travaux publics. Quarante-deux orateurs inscrits. Pas vingt membres à leur banc. Personne dans les tribunes. Vraiment ces "débats " devraient se passer le matin. Non pas qu'ils ne soient pas intéressants, car beau cou a des questions abordées vaudraient d'être traitées plus complètement. Mais "relativement'', le temps de la Chambre est trop précieux en' ce moment, et de trop graves questions s'imposent à l'attention. Déblayons, déblayons, *** L' "Etoilei belge" a publié un article, d'ailleurs très modéré, à propos du congrès progressiste qui se tiendra dimanche à Bruxelles. _ Notre confrère disait, en un mot, que l'extension indéfinie du programme- libéral, adopté par les gauches, était au moins inutile. Un député progressiste me disait hier, à ce sujet : — Fort bien. Mais le programme des gauches disparaît à peu près. On a voté un© loi militairel qui répond à peu près aux aspirations libérales, puisqu'une partie de la gauche l'a votée. Quant à l'instruction obligatoire, elle est réalisée par le projet scolaire.Mal, je le sais bien. Mais enfin, il n'y a plus moyen de faire figurer cette réforme à un programme. Reste le_ S. U. Cela suffit-il 1 Beaucoup de nos jeunesi gens sont impatients, réclament dea précisions dans le domaine économique, dlans le domaine social. Faut-il les laisser aller au socialisme ? Enregistré, à titre documentaire. Peut-être cependant ferait-on bien de se préoccuper de la situation/ créée par les dernières lois cléricales. Le programme des gauches libérales devrait être modifié, évidemment. Il faudrait y réclamer le respect de la Constitution, le respect de la liberté de conscience surtout, en Belgique et au Congo ; l'abolition des lois scolaires cléricales de 1895 et de 1&14 ; et le S. U. pur et simple, naturellement! Quant au reste, pour ma modeste part, je crois bien que je dirais comme 1' "Etoile": bernique! Nous n'avons pas, nous opposition et opposition dédaignée et meurtrie .constamment, à formuler de vaste programme explicite. Tout notre programme devrait se résumer ainsi : opposition. Trop souvent nous avons voulu " collaborer ". Presque toujours nous avons été joués. Quant à la jeunesse libérale, je persiste à croire que ce qu'elle demande avant tout, c'est de l'action, et de l'action uniquement, vigoureusement, violemment anticléricale. Elle ne réclame, ni des pourparlers d' "hommes d'Etat", ni des palabres stériles en chambres closes, mais l'assaut. Le cléricalisme, voilà l'ennemi... cent fois plus dangereux aujourd'hui qu'il y a trente ans. Car aujourd'hui, il nous tient presque à la gorge. Débattons-nous, il est grand temps, et cela suffit comme programme. >-•••—« Echos & Nouvelles Le budget extraordinaire Il est coquet, le budget extraordinaire: 186 millions. Les chemins de fer, rien que pour leur part, réclament 73 millions, dont 51 millions pour voies nouvelles et travaux divers aux ga«res, et 22 millions pour matériel.Nous avons déjà fait remarquer que ces millions destinés au matériel devraient figurer au budget ordinaire. C'est là un truc courant pour masquer des déficits et pour augmenter le capital que représente soi-disant le railway. En comptabilité industrielle, cela paraîtrait monstrueux et ne serait jamais admis. Les télégranhes et téléphones réclament dix millions. Le département de la guerre nous prend cinquante millions : huit millions pour l'habillement des troupes, onze millions pour l'aménagement de locaux, dix millions pour Anvers et deux millions ejfc demi pour l'achat de chevaux. Au chapitre "travaux publics" nousy trouvons encore un poste de dix millions pour bâtiments militaires et un au- tre de 2,300,000 ponr les casernes de gendarmerie.Elle nous coûte rudement cher, la gendarmerie, depuis 15 ans. On voit bien qu'elle est la favorite de M. Woeste. Tout de même va-t-on voter tout cela en deux heures ? I. Levle et les fsnetlonulres Le " Trait d'Union organe central libre des fédérations et associations professionnelles des fonctionnaires et employés de l'Etat, consacre à M. Levie cette prophétie et oraison funèbre : Levie nous quitte non pour la bure Et que non* mai® pour une sinécure. Vers un fromage plus rémunérateur Il part, cet homme dur et sans cœur, Etreint de remords et honni des receveur».R I. P. On est prié de n'envoyer ni fleurs ni couronnes. %%% Un bsao geste La Reine, accompagnée d'une dame d'honneur et de M. Ingenbleek, secrétaire, est venuie, jeudi après-midi, incognito, en automobile, faire visite aux familles des victimes de la catastrophe de Strépy-Bracquegnies. Elle a apporté ses condoléances aux veuves et aux orphelins. A Ville-sur-Haime, elle a visité Mme Desmecht, femme et mère de deux des victimes de la catastrophe. /Cette pauvre femme est au lit et sérieusement malade, depuis que la mine lui a ravi son mari et l'aîné de ses fils. La Reine lui a prodigué longuement ses condoléances. Puis, la souveraine s'est rendue chez M. l'ingénieur Manche qu'elle a félicité chaleureusement d'avoir, par son sang-froid, sauvé la vie à près de trois cents mineurs. _ Enfin, elle est allée au chevet dui po-rion Thiry, qui est dans un état désespéré; elle l'a longuement réconforté, ainsi que les siens. Au moment où elle quêtait la demeure du blessé, le1 bourgmestre de Strépy-Bracquegnies s'est approché de la souveraine et l'a remerciée, au' nom de la population, de la sollicitude qu'elle venait de témoigner envers les victimes de la catastrophe. _ La souveraine a été longuement ovationnée.On fllni âa ealralrs des tUdx ehevaax destinés i l'abitage La Société londonienne pour la protection des animaux, dans sa campagne en faveur du projet de loi défendant le commerce des vieux chevaux, projet qui a été déposé au Parlement anglais par le colonel Hall Walker, a eu l'idée de se servir du cinéma. La loi présentée défendrait le transport vers le continent de tout cheval d'une valeur de dix livres et 'en-dessous. Pour prouver l'importance et la cruauté de oe trafic, la Société a fait prendre une série de photographies depuis le débarquement des pauvres bêtes à leur arrivée _ sur le continent jusqu'à leur triste fin dans des abattoirs publics ou privés. Disons tout de suite que le film tel qu'il a été présenté tout dernièrement dans une séance privée, à Londres, ne sera jamais donné devant le grand public. La censure) n'en permettrait pas la présentation, à cause de son caractère pair trop impressionnant. Jamais un entrepreneur de cinéma n'inscrirait du reste un tel numéro à son programme. Le premier tableau, l'arrivée des chevaux et leur lente et fatigante- marche par les rues de la ville, tout tragique qu'il soit, pourrait _ être donné devant n'importe quel public. Mais la dernière étape des malheureuses victimes et leur abatage constituent un plaidoyer éloquent en faveur d'un traitement plus humain. Une méthode des plus primitives est employée pour abattre les pauvres bêtes : un couteau leur est enfoncé dans le poitrail. Les flots de sang qui jaillissent de la plaie et l'agonie des pitoyables haridelles sont d'un réalisme affreux. La (Société elle-même reconnaît que. ce film ne saurait être produit en public. Mais il prouve l'urgence d'une intervention de la loi pour empêcher le; retour de ces horreurs. (Time s). >—« o sa—4 De la confection vicieuse des lois • —*— La Chambre désireuse de réglementer étroitement le travail des femmes, des adolescents et des enfants avait voté en première lecture une disposition qui empêchait tout travail des femmes majeures après 9 heures du soir dans les débits de boissons, restaurants et hôtels. C'était assurément excessif. 'Aussi en vue du second vote, MM. Feron, Mas-son et- Crick avaient-ils déposé l'amendement suivant : " Toutefois, dans les restaurants et débits de boissons, le travail des femmes majeures pourra, dans tes limites fixées par les règlement® de police pour l'ouverture de ces établissements, être prolongé au delà de 9 heures du soir, à la condition que l'intervalle entre la cessation et la reprise du travail reste de onze heures au minimum." M. YanderVelde a proposé une variante qui a été adoptée. Voici ce texte : " Toutefois, dans les restaurants et débits de boissons, le Roi peut, soit purement et simplement, soit aous certaines conditions,- autoriser la prolongation du travail des femmes majeures, au delà de 9 heures du soir, à la condition que l'intervalle entre la cessation et la reprise du travail reste de onze heures au minimum."L'interdiction reste donc â régler et les dérogations qui peuvent être prescrites par arrêté royal devront avoir un caractère général et seront le résultat d'une enquête préalable. Il a été formellement entendu, afin d'éviter les privilèges d'ordre personnel auxquels pourrait consentir le gouvernement, que cesi pérogations ne pourront jamais avoir un caractère individuel.La Chambre a bien fait de se ressaisir.La première disposition qu'elle avait votée et qui interdisait le travail de nuit des femmes dans les brasseries, hôtels et restaurants entre 9 heures du soir et 5 heures du matin aurait eu pour résultat de priver du jour au lendemain 6,000 caissières de leur gagne-pain. Aussi des protestations étaient-elles parvenues à la Chambre, émanant de la Fédération des hôteliers, l'Association, des débitants de boissons •— et la Ligue des femmes belges. Ceci prouve qu'il y a quelque danger à trop hâter le travail parlementaire. Faire des lois c'est bien, mais encore faut-il les préparer, les étudier et s'éclairer. Bâcler des lois est une mauvaise besogne qui n'a déjà que trop produit une législation informe et boiteuse.M. Woeste aurait désiré qu'une enquête préalable fût faite sur la situation des femmes dans l'industrie en question. C'eût été le, meilleur moyen d'être à même de se faire une opinion, mais comment est-il possible qye le département de l'industrie et du travail n'ait pas donné a la Chambre, dès le premier jour, les éclaircissements nécessaires qui lui eussent montré les inconvénients que comportaient les dispositions qu'elle allait adopter ! A quoi donc sert ce département s'il est incapable d'apporter à la Chambre les lumières qu'elle peut légitimement en attendre quand elle s'apprête _à remanier la législation sur le travail. M. Hubert ferait bien de remplir son office. En tout cas il importerait que la Chambre se décidât à ne plus légiférer à toute vitesse. Les exemples foisonnent qui montrent les inconvénients et les dangers d'un tel système. La qualité du travail parlementaire imoorte plits que la quantité. * Les subsides à l'enseignement agricole clérical! Au moment où la Chambre a. commencé l'examen du budget de l'agriculture, nous croyons opportun de publier, d'après les relevés officiel» du dernier Rapport triennal sur la situation de l'enseignement agricole (pp. 328, 329, 330), les dépenses de l'Etat au profit de l'enseignement agricole clérical. L'enseignement technique) agricole n'est" soumis à aucune législation. A défaut de loi organique l'allocation des subsides de l'Etat se fait aux conditions et suivant des règles adtainistratives, édictées par les circulaires et arrêtés ministériels,Voici comment le clergé et les congrégations bénéficient de cette liberté : A. — ECOLES. ET SECTIONS LIBRES! D'AGRICULTURE. L'école d'agriculture de Caris-bourg, dirigée par les frères des écoles chrétiennes 5,000 L'institut St-Joseph, à Là Louviè-re, dirigé par les prêtres du diocèse .... 4,000 Le collège St-Louis, à Waremme, dirigé par les prêtres du diocèse 2,000 L'institut N.-D. de Deinsbeke, à Sottegem, dirigé par les prêtres du diocèse . . 2,000 L'institut agricole annexé à l'institut St-Jean Bercbmann, dirigé par les prêtres du diocèse à Avel- gem 2,000 L'école d'agriculture, annexée: au collège St-Bernard, dirigée par 40' Année - Samedi 7 Hars 1914 QUOTIDIEN. - 10 CENT. i. 68 Samedi 7 Mars i9(4

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This item is a publication of the title La Flandre libérale belonging to the category Culturele bladen, published in Gand from 1874 to 1974.

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