La Flandre libérale

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13 September 1914
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s.n. 1914, 13 September. La Flandre libérale. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7d2q52gb7r/
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40" lasse — Dimanche 13 Seputafen 1914 9U0TIBIKW. -10 CEWT. > JMM'»'IW*.^WWWWB>WWIW WH II II WWWWWW^jM— I. 156 — Dimanche 13 Septembre 1914 LA LANDRE LIBÉRALE i^.]BOWI^'}S>XI3TV,rS 1 mol*. I mol». 6 wsïn, il sa. BELaïQOE s wta 2.00 4.00 8.00 S» SJNION POSTAL! « Pr0 3.75 9M 18M KM ®si t'ilMRns si Annan du |»urn*! et dans ftu* la hormis tfs pwta SÊDACTION, ADMINISTRATION IT HtPMMEBÏ! iAND, I, RUE DU NOUVEAU BOIS, I, BAN® OB®35MEMENT3 ET ANNONCE® ; JJ oo R É 0 A © T S © Kl — Tfléphoaa 32 II Tfléphw» iWMse«MHWBBsra J!* m mig ibujwj» iwwiMur.wum-Jw u m.in juumi-a i*w<u*t)kwww» u.T?fygawgnfc»^oaw»^> S°®œr S* tfffle «S les Flandres, s'adresser m taras® # B®arnaL — Fonr Se reste da pays et l'étranger, R'*dr«*i®r $ S°Offlc« de Pnbllcité, me Nenve, 36, à Bruxellet. LA GUERRE EUROPEENNE LIRE EN 3' PAGE NOS NOUVELLES DE DERNIÈRE HEURE — >-"• X.A SITUATION Communiqué officiel français Paris, 11 septembre. — Le communiqué remis à la pressa le 11 septembre, à 23 heures, dit : Notre succès s'accentue. Nos progrès ont continué. Au Nord <|e la Marne et dans la direction de Soissons et de Com-piègne, les Allemands nous ont abandonné de nombreuses munitions, du matériel de guerre, des blessés et 11 canons. Nous avons fait 1,500 prisonniers. ( Havas. ) ies Allemands n retraits Communiqué officiel anglais Londres, 11 septembre. — Officiel)'. — Le Bureau de la Presse communique que la retraite générale de l'ennemi a continué hier : les foroes anglaises ont fait 1,500 prisonniers et ont pris une grande quantité de fourgons. L'ennemi se retire en désordre dans la direction de l'est de Soissons. Selon de plus amples informations, les prises de guerre sont beaucoup plus élevées que celles qu'on avait annoncées hier. Des groupes importants d'infante^-rie ennemie qui se trouvaient cachés dans les bois se sont rendus à la première sommation. Ces faits, outre le pillage des villages et do nombreux cas d'ivresse, indiquent la démoralisation de l'ennemi qui est vigoureusement poursuivi. ( Havas). NOUVELLE CONFIRMATION Anvers, 11 septembre. — 10 heures du matin. — (Officiel.) — Sir Francis Vil-liers, ministre de Grande-Bretagne en Belgique, a reçu de Sir Edward Grey, anhissie des affaires étrangères, communication d'un télégramme du War Office confirmant la retraite des Allemands à l'est de Soissons et tous les renseignements télégraphiés de Londres par 1» Press-Bureau. Le succès des Alliés s'accentue SO canons pris Londres, 11 septembre, 9 h. du matin. — Dans la journée du 10 septembre la marche en avant des armées alliées s'est accentuée. Elles occupent aujourd'hui la ligne Soissons-Epernay au Nord, Châlons au centre, Verdun à l'Est. La progression est grande et fait espérer une retraite allemande générale et rapide. Les Alliés pendant cette grande bataille ont pris cinquante canons et fait des milliers de prisonniers allemands. A Berlin la défaite est avouée officiellement.L'armée anglaise a eu une large part du succès. Après avoir victorieusement franchi la Marne, elle a repoussé les Allemands au-delà de 40 kilomètres en un jour. La nouvelle de oette victoire a été accueillie à Londres avec une grande joie. Victoire des armées aîliéss —— Les Allemands avouent On télégraphie d'Amsterdam: Amsterdam, 10 septembre. Un message officiel de Berlin dit : Le général Stein annonce que l'armée allemande qui s'était avancée au-delà de la Marne à l'Est de Paris a été fortement attaquée par l'etinemi entre Paris, Méaux et Montmirail. La bataille a duré deux jours. L'armée allemande avait tenu l'ennemi en échec et s'était même avancée, mais de plus fortes colonnes hostiles vinrent à l'aide et l'ennemi gagna la bataille, obligeant les troupes allemandes à se retirer.Cinquante canons furent capturés et quelques milliers d'hommes faits prisonniers.A l'ouest de Verdun, le combat continue. La situation en Lorraine et dans les Vosges est sans changement. La bataille a été reprise dans la Prusse orientale. Nouvelles allemandes Les nouvelles suivantes de la guerre allemande ont été officiellement transmises par les stations allemandes de télégraphie sans fil et reçues par la Compagnie Marconi: Berlin, 10 septembre. TVanrès les journaux de Londres, la bataille s'est poursuivie à l'est de Paris sur la ligne Auteuil, Meaux et Vitry. Les premiers rapports français d'une victoire ont été exagérés, car les Alliés ne paraissent point capables de maintenir le premier succès de leur mouvement offensif. Aucune nouvelle concernant la bataille n'a été reçue du côté allemand. LE MOUVEMENT TOURNANT EMPECHE Le correspondant du "Times" à Bordeaux lui télégraphie de Bordeaux: Bordeaux, 10 septembre. Les bonnes nouvelles continuent. Il est maintenant hors de doute que le mouvement tournant des Allemands au Sud-Est de Paris a été arrêté et on peut commencer à espérer même que la gauche-alliée, qui, depuis Mons, a reçu la grêle des coups de l'ennemi, va prendre sa revanche.Les Allemands ont combattu d'une manière désespérée pour sauvegarder leur ligne de communications, qui est gravement mise en danger par le mouvement de la gauche des Alliés. Us ont été forcés de se retirer devant l'attaque des Anglais et le retrait de la droite allemande doit aider les Français à refouler le centre, à moins que les Allemands ne désirent de nouveau se trouver obligés de suivre l'avis du chancelier impérial et à se frayer violemment leur route à travers l'ennemi L'échec des Allemands en front de la ligne Meaux-Verdun a eu son retentissement sur toute la ligne des opérations. A l'extrême-droite française la division ennemie qui allait sur Nancy a été rejetée derrière la forêt de Champenoux. On i rapporte que Lunéville a été évacuée par l'ennemi, qui certainement a été obligé ; d'abandonner les hauteurs voisines. UNE DECLARATION DE 1 M. WINSTON CHURCHILL " La situation est beaucoup meilleure " ; Londres, 11 septembre. •— A un grand ; meeting qui vient d'avoir lieu à Londres, M. Winston Churchill déclare que la situation est beaucoup meilleure. (Havas.) LA DEFENSE DE MAUBEUGE 1 Paris, 11 septembre. — (Officiel). — Le gouvernement n'a reçu aucune nou-1 velle confirmant la chute de Maubeage j annoncé? par les journaux allemands L'on espère donc que la place résiste toujours héroïquement aux assauts de l'arméei allemande. Une vue d'ensemble —— Résumé du Times du 11 septembre. Rien de nouveau depuis hier dans le , caractère général de la grande bataille en France. La pression lente, continue des Alliés, * a fait reculer toujours les Allemands, qui l se sont retirés en combattant, mille par ^ mille. Les troupes anglaises ont passé la Marne, du sud, regagnant par conséquent une grande partie du terrain qu'el-B les avaient dû céder il y a huit jours. Les Allemands ont subi de fortes portes et leurs hommes sont, paraît-il, ex-'j. ténués. A ces détails, le Press-Bureau ajoutait hier la nouvelle que les troupes anglaises ont enterré deux cents morts allemands t et ont fait quelques centaines de prison-t niers, et pris une batterie et douze ca-!g nons Maxim. n Donc, pour aiutant qu'une vue d'ensemble est possible, tout va bien. Mais il se-.. rait dangereux de se montrer par trop >. confiant, quant à l'issue finale. Le ministre français de la guerre à Bordeaux a publié mercredi soir le sage et prudent avis de ne pas anticiper, le résultat final d'une bataille sur un front de plusieurs centaines de milles étant toujours incertain. Le Times publie le texte in-extenso du discours prononcé par le général Bo-tha, premier ministre de l'Union Sud-Africaine, à Couverture du Parlement, 6 proposant la discussion des mesures que 6 la guerre nécessiterait. Le général Botha demande aux repré-sentants de l'Union de ratifier la pro-e messe faite die grand cœur par son gou-j vernement de soutenir la Grande-Breta-3 gne. Il annonce que le gouvernement Sud-Africain organise des forces d'expédition destinées à combattre la colonie alle-Z mande du Sud-Ouest Africain. Le ministre anglais des colonies a pu-^ blié deux dépêches du gouverneur de L_ Nyassaland, relatant une attaque de la colonie anglaise par une troupe d envi-[_ ron quatre cents Allemands. Après une g résistance acharnée, l'ennemi fut délogé à la baïonnette de la position retranchée e et d'ut se retirer au-delà de la frontière. Les Allemands ont perdu sept officiers ; deux canons de campagne et deux canons à tir rapide furent pris par les An-[. glais. Le Press-Bureau publiait hier soir un rapport du ministre de l'amirauté, an-nonçant que, mercredi et hier, de fortes escadres et flottilles anglaises ont coin, plètement balayé la mer du Nord, jus-, qu'à Héligoland. lr La flotte allemande n'essaya pas d'em-,s pêcher ces mouvements. Aucun navire al-:e lemand, quoi qu'il soit, n'était en vue. v Le premier ministre a fait hier, à la le Chambre des Communes, un rapport in-a_ téressant sur le recensement. U a annon-3,. cé que le nombre des recrues enrôlées depuis la déclaration de la guerre jusqu'au Ifj * iujw-iu i 9 septembre, en y comprenant 'es Eom- ti mes engagés dans les territoria- d: les, avait atteint 439,000 hommes. M. Asquith proposa au Parlement de c, voter encore l'enrôlement de 500,000 hom- m mes. Lorsque nous les aurons, a ajouté c' ■ le ministre, l'Angleterre sera à même de d; mettre ein campagne quelque chose com- ri me 1,200,000 hommes, y compris 'a ré- d, serve nationale, le magnifique contingent c< de l'Inde et des Dominions et nos pro- [E près territoriales. _ u )r_ Une nouvelle liste des pertes subies e1 par l'armée anglaise a paru hier. Le chif- J fre total, jusqu'au 7 septembre, en morts, te blessés et manquants, dépasse quelque peu 18,000 hommes de tous grades. , TQr ^ ist d n6: En France il® M. WILMOTTE PROFESSE f, •®" A BORDEAUX ia- Paris, 10 septembre. — Par arrêté- du ur ministère de l'instruction publique, M. re- Maurice Wilmotte, professeur à l'Uni- nt vemsité dte Liège, est appelé à donner C: >r- l'enseignement à l'Université de _ Bor- .n- deaux pendant la durée des hostilités, n de La décision du ministre a rencontré l'ap- j, >n- probation unanime de l'Université fran- si- çaise. de •aà En Belgique Tea Communiqué officiel belge ^ Anvers, Limbourg et je. Flandre dégagés 3n Réoccupation de Termonde et gé Aerschot * Anvers, vendredi. — 10 heures soir. — ^ (Officiel). — Les provinces d'Anvers et LL de Limbourg sont entièrement dégagées. . " Il en est de même de la presque totalité t tid de la Flandre orientale. n- Nos troupes ont réoccupé Termonde. j u® Hier s'est livré dans les environs de cette ville un dernier combat qui a coûté à l'ennemi des pertes sérieuses, ayant entraîné sa retraite définitive. — La colonne allemande, qui s'était diri- 2 )U" gée de Meile vers Audenarde et Ruyen, u a esquissé pendant la nuit dernière un mouvement de retour vers le Nord. Ce c mouvement a été interrompu à hauteur c de Eename, et, quelques heures plus ^ tard, ces troupes se sont reportées vers j le Sud. I Les opérations entreprises par notre C re armée de campagne contre les forces al- lemandes, qui masquent la position forti. c ]je fiée d'Anvers, opérations indiquées hier, t et dont le premier résultat a été la prise c £s, d'Aerschot, se sont poursuivies aujour- ^ lui d'hui avec méthode et succès. Pendant ^ tout le cours de la journée, notre armée a ,éa n'a cessé de progresser. Elle a infligé à 1 e]_ l'adversaire des pertes importantes dues s rs. principalement à l'action de l'artillerie, r >r- et en particulier à l'entrée en jeu de piè-ÎX_ ces de campagne de fort calibre, dont I'ef- j fet paraît devoir être décisif. S L'armée «Ssnactfa * î de canptge» coupé? ; I Nous apprenons de bonne source que ^ rn~ g l'armée allemande de campagne opérant < - j en Belgique (armée destinée à masquer ] ni- | Anvers) a été coupée à Cortenberg, en- ] ,ux t tre Bruxelles et Louvain, par l'armée ( Mit belge renforcée par des troupes russes, ' iu Lettre du lieutenant général irs . ® Léman l'héroïque défenseur de Liège, à S. H. le > .,d- Roi» CQinniantiant en chef des armées J nt, alliées en Belgique \ i iue ~ i •—s—< ! ré- Le lieutenant général Léman, qui s'est ro- couvert d'une gloire immortelle en défen- < ou- dant la forteresse de Liège avec une éner- 1 ta- gie héroïque et un talent qui l'élève au ! ad- ranp des généraux les plus illustres, a ion adressé à S. M. le Roi, au moment d'être lie- fait prisonnier, l'admirable lettre qu'on va lire, où le caractère de ce Belge in- pu- domptable se révèle tout entier, dans son de incomparable grandeur. la Sire, V1" Après des combats honorables livrés les 4, 5 et 6 août par la 3me division d'ar- Qée mée renforcée, à partir du 5, par la 15me ire. brigade, j'ai estimé que les forts de Liège rs ; ne pouvaient plus jouer nue le rôle de ca- forts d'arrêt. J'ai néanmoins conservé le gouvernement militaire de la place afin un d'en coordonner la défense autant qu'il an- m'était possible et afin d'exercer une ac- •tea tion morale sur les garnisons des forts. )IIK Le bien-fondé de ces résolutions a reçu us~ par la suite des preuves sérieuses. ,m. Votre Majesté n'ignore du reste pas al- que je m'étais installé au fort de Loncin, ue. à partir du 6 août, vers midi. 1 ,^a Sire, ln" Vous apprendrez avec douleur que ce \ de. fort a sauté hier à 17 h. 20 environ, en- j 'au sevelissant sous ses ruines la majeure par- ! w * ' ' [_n ifL i- tie de la garnison, peut-être les Kuit-dizièmes.Si je n'ai pas perdu la vie dana cette ® catastrophe, c'est parce que mon escorte, ^ composée comme suit : capitaine comman-e dant Collard, un sous-officier d'infante-î- rie qui n'a sans doute pas survécu, le gen-î_ darme Thévenin et mes deux ordonnan-lt ces (Ch. Vandenbossche et Jos. Lecocq) m'a tiré d'un endroit du fort où j'allais !S être asphyxié par les gaz de la poudre, f- J'ai été porté dans le fossé où je suis 3, tombé. Un capitaine allemand, du nom e de Grûson, m'a donné à boire, mais j'ai été fait prisonnier, puis emmené à Liège dans une ambulance. Je suis certain d'avoir soutenu l'honneur de nos armes. Je n'ai rendu ni la forteresse, ni les forts. Daignez me pardonner, Sire, la négli-gence de cette lettre : je suis physique-•' ment très abîmé par l'explosion de Lon-aij» cm. r- En Allemagne, où je vais être dirigé, s- mes pensées seront ce qu'elles ont tou-3" jours été: la Belgique et son Roi. J'au-a~ rais volontiers donné ma vie pour les mieux servir, mais la mort n'a pas voulu de moi. Le lieutenant général, (signé) : G. LEMAN. La mission belge est arrivée aux >s Etats-Unis I New-York, 11 septembre. — La commission belge pour protester contre les atro-_ cités allemandes est arrivée ici aujour-d'hui à bord du vapeur "Celtic" et est >s partie immédiatement pour Washington. (Reuter). UNE DECLARATION DE VON BETHMANN HOLLWEG e- LES ATROCITES... BELGES. — CA< te LOMNIES INEPTES D'UN CHAN-à CELIER. n- Le "Nieuwe Rotterdamsche Courant" rapporte que le chancelier a fait à 1' "Associated" et à 1' "United Press", le n* 2 septembre, une déclaration dont voici n, un extrait : ht» " I,'Angleterre répand partout ies plus k*e odieux mensonges sur la conduite des sol-ur dats allemands. Elle raconte que les Al-us lemands incendient les villes et les villa-ges, mais s'abstient d'ajouter QUE DES •rs JEUNES FILLES BELGES PARCOURENT LE CHAMP DE BATAILLE ET re CREVENT LES YEUX AUX BLESSES al. ALLEMANDS MORIBONDS (sic). Des fonctionnaires belges ont invité (sic) nos officiers à leur table, mais les faisaient 'r> tuer au cours du repas. Contrairement au se droit des gens, toute la population civile ir- belge a été appelée à la résistance. Cette nt population, après nous avoir reçu le plus amicalement, nous attaque, par derrière, ee avec des armes qui avaient été dissimu-à lées. Des femmes belges ont égorgé des es soldats allemands, cantonnés dans leur je maison, et qui étaient couchés. " Et cela continue... lè- Pour en arriver à d'aussi puériles ca- j lomnies, indignes d'un reporter de trente-sixième ordre, il faut que le chancelier soit en proie à un. véritable affolement. Naturellement, M. von Bethmann-Holl-' « weg s'abstient de préciser, aucun fait. >$5 Toute précision permettrait le contrôle, He le démenti. Mais faute de préciision, il n'en imposera pas à ceux qui connais-int sent les faits de Visé, die Dinant, de ier Louvain, de partout. Il ne parviendra >n- pas à détruire ''impression qu'ont pro-!^e duite dans le monde tout entier les récits les mieux vérifiés du passage dm Allemands à travers la Belgique. LES ALLEMANDS BOMBARDENT WAEREGHEM Anvers, vendredi midi. — Les Alle-lg mamds ont bombardé Waereghem, jeudi, pç de 18 heures à 18 h. 30. Il n'y a pas de morts. Des maisons ont été endommagées. Le bombardement n'avait aucune utilité militaire, puisqu'il n'y avait pas de troupes belges à Waereghem. est II ue peut s'expliquer que par le désir 3n- d'affoler la population civile paisible et er- de faciliter ainsi le pillage. au DANS LA FLANDRE OCCIDENTALE a On signale que de petits groupes de ;re soldats allemands ont été aperçus pen-,on dant la journée d'hier dans différentes ln" communes de la Flandre Occidentale. on La circulation des trains fut interrompue le matin entre Bruges et Cour-trai.les Aux environs d'Ingelmunster on a ar_ rencontré une troupe d'environ trois cents soldats allemands accompagnés me d'un canon. 'gé A Waereghem, deux civils et un solde dat belges ont été fusillés; trois chevaux le furent également tués. fin LES UHLANS A NAZARETH l'il Une centaine de uhlans venant de ac- Eecke se sont arrêtés hier matin à Nazareth. Après avoir mangé copieusement ils ont continué leur route sans îçu causer des dégâts, mais en oubliant de payer. ^ Le Ya-et-vient des troupes allemandes en Flandre S Nous avons annoncé que les troupes al- | ce ! lemandes, qui, lundi et mardi, se trou- | en" ; vaient entre Melle et Aloet, se dirigeaient j ar- î mercredi et jeudi vers la France par ! Grammiont, Audenarde et Berchem. Les prestations d'avoine dues par la ville de G and, -qui avaient été envoyées ' à la gare die Gavere pour être livrées à Beirlegem, ont été expédiées d'urgence, jeudi après midi, sur Renaix. Il faut donc croire que les Allemands avaient été appelés sur-le-champ vers le Sud. Or, dans la nuit de jeudi à vendredi, ils se sont repliés vers le Nord et, vers minuit, ils sont revenus camper à Eenae-, me, Nederswalm, Welden, Beirlegem et les environs, où tous les habitants ont dû se lever. 1 Les Allemands étaient très agités et il y a lieu de supposer qu'ils avaient été refoulés par les troupes alliées, car ils \ ont ramené plusieurs biessés. D<ins la ! matinée de vendredi ils ont repris leur marche vers le sud, mais danis l'après-midi un groupe est retourné dans la ré-, gion d'Audenarde à 'Sottegem, sur la rive droite de l'Escaut. Aujourd'hui samedi matin, ils ont quitté leurs campements ; la plus grosse partie se dirige vers le sud ; quelques-unfe ont pris la direction d'Alost. Le sud dte la Flandre souffre beaucoup 1 des réquisitions allemandes. Les Alh-manidis ne -se contentent pas seulement u ravitailler leurs troupes par le produi . de nos fermes, mais ils réquisitionnent un grand nombre de chevaux, de charr l-1 tes et de... conducteurs. Certaines habitations de riches bo: geois qui avaient été abandonnées par les occupants, notamment oëlles de 1;> famille de Raedt à Nederswalm, ont été . complètement pillées. _ ; / De graves attentats de viol ont ,ete dûment constatés et seront déférés à la commission d'enquête. Depuis hier soir jusqu'à ce samedi matin on entend le canon danis la direction de Courtrai-Waereghem. \VIS OFFICIEL Il est porté à la connaissance des intéressés que, pendant toute la duree de la guerre1, les militaires rappelés sous les ï armes et renvoyés dans leurs foyers, < après le 1er août 1914, pour cause de ma-. ladie ou d'infirmités contractées par le fait du service, et résidant dans les lo-> calités où le service sanitaire de l'armée est organisé, pourront être traites gratuitement par les médecins militaires ou ? agréés et recevoir les médicaments aux 1 frais de l'Etat. Cçtte faveur est étendue, pendant la s même durée, aux femmes et aux^ enfants " mineurs des militaires en activité de service. Sont exemptés, les enfants maries, " ainsi que ceux qui sont employés quoique ' se trouvant sous le toit paternel. " Les intéressés devront produire aux mé-^ decins militaires ou agréés, lorsqu'ils ré-3 clameront les soins de ces praticiens, une 3 pièce prouvant qu'ils se trouvent dans s les conditions précitées. fc NOUVEL ARRIVAGE * DE PRISONNIERS A ANVERS 0 Anvers, 11 septembre. — Ce midi s sont arrivés, à la gare du Sud, 50 prisonniers, à la suite des opérations qui se 1 continuent dans les environs d'Aerschot. s DES CANONS CONTRE r LES ZEPPELINS Plusieurs officiers pointeurs émérites | de la marine anglaise sont arrivés à An-L_ " vers, avec des canons à grand angle, spé s. cialement destinés au tir contre les di-T rigeables et les avions, i. A BRUGES 1- Quelques prisonniers allemands sont t- arrivés à Bruges, vendredi matin ; l'un d'eux était blessé. Ils ont été l'objet 'l d'une vive curiosité ; aucune manifesta-3" tion ne s'est toutefois produite. ® MORT DU PRINCE CHARLES 3. DE WURTEMBERG 3- Bruxelles, 8 septembre. — Le prince » Charles de Wurtemberg, blessé dans un des engagements devant Malines, a été transporté à l'hôpital St-Jean de Bruxelles.Il y est mort avant-hier. Les funérailles du prince ont eu lieu » aujourd'hui en grande cérémonie. L'in-6 humation provisoire a eu lieu au cime-L~ tière eommunal d'Evere. ® L'inhumation définitive aura lieu en 1 Allemagne, après la guerre... lr LA MORT DU PRINCE DE LIGNE >t Mardi dernier, à 8 1/2 heures du soir, est mort, à Anvers, le prince Baudouin, E Henri, Lamoral de Ligne. le La noble victime, qui paya à Zaamel i- de son existence son attachement à la 3S Patrie, était née à Bruxelles le 28 janvier 1896. r- • Le 'glorieux défenseur était fila du r- prince Ernest de Ligne et de Mada 9 ] Diane de Cessé-Brissao. a Les restes du prince avaient été trang is portés mercredi dernier en automobile, 3s à Eeckeren-Donck où ils furent dépc provisoirement dans le caveau de la 1 1- mille de Baillet-Latour. ;x Le3 funérailles eurent lieu le nr. jour vers quatre heures. Le deuil l'ut conduit par le prince Ernest de Ligne, i„ père de la victime et par^ son frère le a_ prince Eugène de Ligne également au e. service de l'armée belge. 1S SPA EST INTACTE le On dément heureusement l'information répandue et suivant laquelle la ville de j Spa avait été mise à sac par les Alle-*" mands. Spa a été occupée par 250 soldats de la Landsturm ; une armée de 22,000 hommes tl- a traversé la ville, mais aucun dommage u- n'y a été causé, grâce à l'énergie du œt bourgmestre qui a traité, en temps utile, ar ï avec le général von Arnim. ■g—»"» ■■ 111 '"V-- Le bourgmestre de Spa refusa de prê'- la ter serment de fidélité à l'empereur, es protestant de son attachement au roi Al- à bert, à la Belgique. e, Bien entendu, les Allemands ont tout ac réquisitionné. p- u, Les sentiments des Hollandais pour rs les Belges ek Un Gantois qui avait conduit des mem. nt bres dei sa famille chez des parents demeurant à Middelbourg, nous affirma hier • j que les Hollandais étaient mûs des meil-té leurs sentiments à notre égard, et qu'ils ils fusaient tout ce qui est possible pour la ^en a9,0UeiHir les réfugiés belges, quelle ur que soit leur situation financière. ;s_ _ Cela résulte également d'une conversa-tion qu'un de nos concitoyens eut hier, V6 entre Sluiskil et Hulst, avec un officier de la maréchaussée (gendarmerie hollan-daise).ir_ — Notre population, déclara ce dernier, fait tout ce qu'elle peut pour secourir les fugitifs belges pauvres. Moi-même ]e fais en ce moment une tournée dans diffé-up rents villages de la Flandre zélandaise pour m'entendre avec les bourgmestres j afin de prendre les meilleures disposi-tiows possibles en faveur des réfugiés. Des comités spéciaux assistent les auto-r tés locales pour seoourir les indigente. Même à Flessingue et à Middelbourg on ir. a recueilli des Belges qui doivent être as-n r ; sistés. A cette occasion on demanda à l'offi-^ cier si réellement des troupes allemandes n'avaient pas travexlsé le Limbourg [ft_ hollandais pour pénétrer en Belgique, la — Je puis^ affirmer de la façon la plus formelles, répondit-il avec énergie, que cela n'a pas eu lieu. Il n'y avait pas seu-ia_ lement des troupes nationales le long de ôn notre frontière, mais de l'autre côté oni avait placé des postes allemands qui, eux-mêmes, firent respecter notre territoire. Il eet évident que si l'Allemagne lé- avait voulu ne pas respecter notre neu-la tralité, nous aurions eu _ beaucoup de .es peine à l'en empêcher, mais je répète que rs, notre pays a été respecté jusqu'à ce jour. lfe Un hommage italien aux Belges 'a- Paris, 11 septembre. — Le conseil mu-ou nicipal de Gênes a adopté à l'unanimité un ordre du jour exprimant au peuple la belge son admiration émue. (Havas.) Sympathies anglaises Is, Londres, 11 septembre. — Certaines ue personnalités de l'Université d'Oxford ont formé un comité en vue d'offrir l'hos-îé- pitalité aux professeurs de Louvain et à ré- leurs familles. (Havas.) ne UNE MANIFESTATION DE SYMPA, ns THIE EN L'HONNEUR DU CARDINAL MERCIER. Londres, 11 septembre. — M. John Redmond, le chef politique irlandais, a idi demandé au cardinal Mercier, qui arri->n- vera à Londres aujourd'hui, de permet-se tre aux Irlandais fixés à Londres de lui ot. offrir une grande réception populaire pour démontrer leur sympathie envers lui et la population de Malines. (Havas). ™ Hommage sud-africain aux Belges r -d ^aP> *0 septembre. — Le général ïi- Botha propose le vote suivant au Parlement sud-africain : L'assemblée prie respectueusement S. )Rt M. d'exprimer au roi des Belges son ad-un miration et ses sincères sympathies pouir 'jet le peuple belge dans sa lutte héroïque ta- pour la protection de sa patrie. "Nous considérons que l'Empire étant en état _ de guerre, par conséquent le Sud-Africain est aussi en état de guerre avec l'ennemi commun. " (Applaudisse-ace ments.) y1} Sir Thomas Smart, chef de l'opposition, e 'e félicita le général Botha pour son discours ru" et assura le gouvernement de l'appui de son parti. Il demande au peuple du Sud-Afrique de considérer quelle serait la po-ieu sition des petits pays comme la Hollan-in- de et le Danemark si l'Allemagne était ue- victorieuse. La Chambre décida de nommer une en commission mixte avec les membres du Sénat pour rédiger une réponse au mes-g sage du Roi. —'VVV ^ En Autriche Victoire serbe PRISE DE SEMLIN Londres, 11 septembre. — Une dépêche de Nisch annonce qu'après un combat sanglant les Serbes ont occupé Sem-■ lin jeudi matin. Les Autrichiens sont en pleine déroute. Les Serbes leur ont fait beaucoup de î prisonniers et ont pris de nombreux ca-! -ions. LA CONSTERNATION A CRACOVIE Londres, 10 septembre. — Le correspondant de l'Agence Reuter télégraphie de la frontière austro-russe que la consternation règne à Cracovie depuis la prise de Lemberg. (Reuter.) En Allemagne LE PRINCE JOACHIM BLESSE Londres, 10 septembre. — Une dépêche officielle de Berlin annonce que le prince Joachim de Prusse, fils du Kaiser, a été blessé hier par un éclat de shrapnell, qui pénétra dans la partie supérieure de la cuisse droite sans léser

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