La Flandre libérale

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13 September 1914
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s.n. 1914, 13 September. La Flandre libérale. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hm52f7mk1k/
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gÇLL_I i. ■■■.« 11 i 40* isnlti — Dimanche 13 Septembre 11(4 ®fre9ÏBX&W. -19 ISBWS. ■■ a !■-■' Il iiihuwiuuji !■!■■ mil nei ""JI—'W —«m—m P|PWWWiiHnMMBMn«MPauuiiiiiii min min IM i.IIM _JMI I. 266 —- Dimanche 13 Septembre 1914 LA FLANDRE LIBERALE ABOKWEMENTS 1 mois. I mol». 9 ««Us. 9 ta, SELOÏQUE ? Fph 2.00 4.00 8.00 S®„®Gl 5JNIQN POSTAL® s Fr„ 3.75 9.00 18.00 SSJ® in 9'sbfnss m tartan in Jsurnal et dam !ani Im bnrcsn te patte m ■■■«!■■ ■ " n1 r ■ il -i i mu. mi i i ■ lÉDiGTÎON, ADMINISTRATION ST XMPRÏMBSBII mm, l, RUE DU NUUVEAU BOIS, l, BAi® OSSSSiEMEMTS ET ANNONCES s || -» «ÉDASTIGU -Téléphone 32 il Téléphon 13 P®«r I® «rffl® «8 Ses Flandres, s'adresser m Mmm |jwraaL Pocr !e reste du pays et l'étranger, s'aitesss? l'Office de Publicité, rae Nenve, 36, à Braxellea. 55 - - - LA GUERRE EUROPEENNE LIRE EN 3' PAGE KOS NOUVELLES DE DERNIÈRE HEURE LA SITUATION Communiqué officiel français Paris, 11 septembre. — Le communiqué remis à la presse le 11 septembre, à 23 heures, dit : Notre succès ^'accentue. Nos progrès ont continué. Au Nord de la Marne et dans la direction de Soissons et de Oom-piègne, les Allemands nous ont abandonné de nombreuses munitions, du matériel de guerre, des blessé® et 11 canons. Nous avons fait 1,500 prisonniers. (Havas.), Les Allemands es retraite Communiqué officiel anglais Londres, 11 septembre. — Officiel). — Le Bureau de la Presse communique que la retraite générale de l'ennemi a con-i tinué hier : les forces anglaises ont fait i 1,500 prisonniers et ont pris une grande quantité de fourgons. L'ennemi se retire en désordre dans la direction de l'est de Soissons. Selon de plus amples informations, les prises de guerre sont beaucoup plus élevées que celles qu'on avait annoncées hier. Des groupes importants d'infantei-rie ennemie qui se trouvaient cachés dans les bois se sont rendus à la première sommation. Ces faits, outre le pillage des villages et da nombreux cas d'ivresse, indiquent la démoralisation de l'ennemi qui est vigoureusement poursuivi. ( Havas). NOUVELLE CONFIRMATION Anvers, 11 septembre. — 10 heures du matin. — (Officiel.) — Sir Francis Vil-liers, ministre de Grande-Bretagne en Belgique, a reçu de Sir Edward Grey, ministre des affaires étrangères, communication d'un télégramme du War Office confirmant la retraite des Allemands à l'est de Soissons et tous les renseignements télégraphiés de Londres par le Press-Bureau. Le succès des Alliés s'accentua 5© canons pris Londres, 11 septembre, 9 h. du matin. — Dans la journée du 10 septembre la marche en avant des armées alliées s'est accentuée. Elles occupent aujourd'hui la ligne Soissons-Epernay au Nord, Châlons au centre, Verdun à l'Est. La progression est grande Ifc fait espérer une retraite allemand© générale et rapide. Les Alliés pendant cette grande bataille ont pris cinquante canons et fait des milliers de prisonniers allemands. A Berlin la défaite est avouée officiellement.L'armée anglaise a eu une large part du succès. Après avoir victorieusement franchi la Marne, elle a repoussé les Allemands au-delà de 40 kilomètres en un jour. La nouvelle de cette victoire a été accueillie à Londres avec une grande joie. Vfcîoire des armées alliées M Les Allemands avouent On télégraphie d'Amsterdam: Amsterdam, 10 septembre. Un message officiel de Berlin dit : Le général Stein annonce que l'armée allemande qui s'était avancée au-delà de la Marne à l'Est de Paris a été fortes ment attaquée par l'ennemi entre Paris, Méaux et Montmirail. La bataille a duré deux jours. L'armée allemande avait tenu l'ennemi en échec et s'était même avancée, mais de plus fortes colonnes hostiles vinrent I à l'aide et l'ennemi gagna la bataille, I obligeant les troupes allemandes à se retirer.Cinquante canons furent capturés et quelques milliers d'hommes faits prisonniers.A l'ouest de Verdun, le combat continue. La situation en Lorraine et dans les Vosges est sans changement. La bataille a été reprise dans la Prusse orientale. Nouvelles allemandes Les nouvelles suivantes de la guerre allemande ont été officiellement transmises par les stations allemandes de télégraphie sans fil et reçues par la Compagnie Marconi: Berlin, 10 septembre, ^'anrès les journaux de Londres, la bataille s'est poursuivie à l'est de Paris sur la ligne Auteuil, Meaux et Vitry. Les premiers rapports français d'une victoire ont été exagérés, car les Alliés ne paraissent point capables de maintenir le premier succès de leur mouvement offensif. Aucune nouvelle concernant la bataille n'a été reçue du côté allemand. s LE MOUVEMENT TOURNANT d EMPECHE t Le correspondant du "Times" à Bordeaux lui télégraphie de Bordeaux: ï Bordeaux, 10 septembre. jj Les bonnes nouvelles continuent. Il est maintenant hors de doute que le mouve-ment tournant des Allemands au Sud-Est de Paris a été arrêté et on peut commencer à espérer même que la gauche-alliée, qui, depuis Mons, a reçu la grêle . des coups de l'ennemi, va prendre sa revanche.Les Allemands ont combattu d'une manière désespérée pour sauvegarder leur r ligne de communications, qui est grave- I ment mise en danger par le mouvement ^ de la gauche des Alliés. Us ont été for- 1 cés de se retirer devant l'attaque des An- c glais et le retrait de la droite allemande I doit aider les Français à refouler le cen- j tre, à moins que les Allemands ne dési- ç rent de nouveau se trouver obligés de suivre l'avis du chancelier impérial et à se frayer violemment leur route à travers l'ennemi L'échec des Allemands en front de la ligne Meaux-Verdun a eu son retentissement sur toute la ligne des opérations. A l'extrême-droite française la division ennemie qui allait sur Nancy a été rejetée derrière la forêt de Champenoux. On rapporte que Lunéville a été évacuée par l'ennemi, qui certainement a été obligé d'abandonner les hauteurs voisines. UNE DECLARATION DE i M. WINSTON CHURCHILL < " La situation est beaucoup meilleure " Londres, 11 septembre. — A un grand 1 meeting qui vient d'avoir lieu à Londres, M. Winston Churchill déclare que 3 la situation est beaucoup meilleure. , (Havas.) j LA DEFENSE DE MAUBEUGE Paris, 11 septembre. — (Officiel). — Le gouvernement n'a reçu aucune nouvelle confirmant la chute de Maubeage 1 annoncée par les journaux allemands ' L'on espère donc que la place résiste 1 toujours héroïquement aux assauts de 1 l'armée allemande. ( Une vue d ensemble , —à; 2^4—— Résumé du Times du 11 septembre. 1 Rien de nouveau depuis hier dans le . caractère général de la grand© bataille en France. ' La pression lente, continu© des Alliés, < a fait reculer toujours les Allemands, qui < se sont retirés en combattant, mille par \ mille. Les troupes anglaises ont passé la Marne, du sud, regagnant par conséquent une grande partie du terrain qu'el- ' les avaient dû céder il y a huit jours. I Les Allemands ont subi de fortes per- < tes et leurs hommes sont, paraît-il, ex- , ténues. j A ces détails, le Press-Bureau ajoutait hier la nouvelle que les troupes anglaises ont enterré deux cents morts allemands et ont fait quelques centaines de prisonniers, et pris une batterie et douze canons Maxim. Donc, pour autant qu'une vue d'ensem- ] ble est possible, tout va bien. Mais il se- ( rait dangereux de se montrer par trop confiant, quant à l'issue finale. Le ministre français de la guerre à Bordeaux a publié mercredi soir le sage et prudent avis de ne pas anticiper, le résultat final d'une bataille sur un front de plusieurs centaines de milles étant toujours incertain. Le Times publie le texte in-extenso du discours prononcé par le général Bo-tha, premier ministre de l'Union Sud- j Africaine, à l'ouverture du Parlement, S proposant la discussion des mesures que la guerre nécessiterait. Le général Botha demande aux représentants de l'Union de ratifier la promesse faite de grand cœur par son gouvernement de soutenir la Grande-Bretagne. Il annonce que le gouvernement Sud-Africain organise des forces d'expédition destinées à combattre la colonie alle>-mande du Sud-Ouest Africain. Le ministre anglais des colonies a publié deux dépêches du gouverneur de Nyassaland, relatant une attaque de la colonie anglaise par une troupe d environ quatre cents Allemands. Après une résistance acharnée, l'ennemi fut délogé à la baïonnette de la position retranchée et d'ut se retirer au-delà de la frontière. Les Allemands ont perdu sept officiers ; deux canons de campagne et deux canons à tir rapide furent pris par les An-glais.Le Press-Bureau publiait hier soir un rapport du ministre de l'amirauté, annonçant qu;e, mercredi et hier, de fortes escadres et flottilles anglaises ont 00m plètement balayé la mer du Nord, jusqu'à Héligoland. La flotte allemande n'essaya pas d'empêcher ces mouvements. Aucun navire allemand, quoi qu'il soit, n'était_ en vue. Le premier ministre a fait hier, à la Chambre des Communes, un rapport intéressant sur le recensement. Il a annoncé que le nombre des recrues enrôlées det | puis la déclaration de la guerre jusqu'au | 9 septembre, en y comprenant 'es Sommes engagés dans les territoriales, avait atteint 439,000 homme». M. Asquith proposa au Parlement de voter encore l'enrôlement de 500,000 hommes. Lorsque nous les aurons, a ajouté le ministre, l'Angleterre sera à même de mettre ein campagne quelque chose comme 1,200,000 hommes, y compris 'a réserve nationale, le magnifique contingent de l'Inde et des Dominions et nos propres territoriales. Une nouvelle liste des pertes subies par l'armée anglaise a paru hier. Le chiffre total, jusqu'au 7 septembre, en morts, blessés et manquants, dépasse quelque peu 18,000 hommes de tous grades. ♦*» ♦** En France M. WILMOTTE PROFESSE A BORDEAUX Paris, 10 septembre. — Par arrêté du ministère de l'instruction publique, M. Maurice Wilmotte, professeur à l'Université de Liège, est appelé à donner renseignement à l'Université de Bordeaux pendant la duré© des hostilités. La décision du ministre a rencontré l'approbation unanime de l'Université française. , _ En Belgique Communiqué officiel belge Anvers, Limbourg et Flandre dégagés Réoccupafion de Termonde et Aerschot Anvers, vendredi. — 10 heures soir. — (Officiel). — Les provinces d'Anvers et \ de Limbourg sont entièrement dégagées, j Il en est de même de la presque totalité de la Flandre orientale. Nos troupes ont réoccupé Termonde. Hier s'est livré dans les environs de cette Ville un dernier combat qui a coûté à l'ennemi des pertes sérieuses, ayant en» traîné sa retraite définitive. La colonne allemande, qui s'était dirigée de Melle vers Audenarde et Ruyen, a esquissé pendant la nuit dernière un mouvement de retour vers le Nord. Ce mouvement a été interrompu à hauteur de Eename, et, quelques heures plus tard, ces troupes se sont reportées vers 10 Sud. Les opérations entreprises par notre armée de campagne contre les forces allemandes, qui masquent la position forti-fiée d'Anvers, opérations indiquées hier, et dont le premier résultat a été la prise d'Aerschot, se sont poursuivies aujourd'hui avec méthode et succès. Pendant tout le cours de la journée, notre armée n'a cessé de progresser. Elle a infligé à l'adversaire des pertes importantes dues principalement à l'action de l'artillerie, et en particulier à l'entrée en jeu de pièces de campagne de fort calibre, dont l'effet paraît devoir être décisif. L'armée aflematda de eanpa|iia coupés Nous apprenons de bonne source que l'armée allemande de campagne opérant en Belgique (armée destinée à masquer Anvers) a été coupée à Cortenberg, entre Bruxelles et Louvain, par l'armée belge renforcée par des troupes russes. Lettre du lieutenant général Léman l'héroïque défenseur de Liège, à S. H. le Roi, commanoant en chef des armées alliées en Belgique —-99—• Le lieutenant général Léman, qui s'est couvert d'une gloire immortelle en défendant la forteresse de Liège avec une énergie héroïque et un talent qui l'élève au ranf des généraux les plus illustres, a adressé à S. M. le Roi, au moment d'être fait prisonnier, l'admirable lettre qu'on va lire, où le caractère de ce Belge indomptable se révèle tout entier, dans son incomparable grandeur. Sire, Après des combats honorables livrés les 4, 5 et 6 août par la 3m© division d'armée renforcée, à partir du 5, par la 15m© brigade, j'ai estimé que les forts de Liège ne pouvaient plus jouer au© le rôle de forts d'arrêt. J'ai néanmoins conservé le gouvernement militaire de la place afin d'en coordonner la défense autant qu'il m'était possible et afin d'exercer une action moral© sur les garnisons des forts. Le bien-fondé d© ces résolutions a reçu par la suit© des preuves sérieuses. Votre Majesté n'ignore du reste pas que je m'étais installé au fort de Loncin, à partir du 6 août, vers midi. Sire, Vous apprendrez avec douleur que ce fort a sauté hier à 17 h. 20 environ, ensevelissant sous ses ruines la majeure par ti© 'de la garnison, peut-être les Euit-dizièmes.Si je n'ai pas perdu la vie dans cette catastrophe, c'est parce que mon escorte, composée comme suit : capitaine commandant Collard, un sous-officier d'infanterie qui n'a sans doute pas survécu, le gendarme Thévenin et mes deux ordonnances (Ch. Vandenbossche et Jos. Lecocq) m'a tiré d'un endroit du fort où j'allais être asphyxié par les gaz d© la poudre. J'ai été porté dans 1© fossé où j© suis tombé. Un capitaine allemand, du nom de Grùson, m'a donné à boire, mais j'ai été fait prisonnier, puis emmené à Liège dans une ambulance. Je suis certain d'avoir soutenu l'honneur de nos armes. Je n'ai rendu ni la forteresse, ni les forts. Daignez me pardonner, Sire, la négligence de cett© lettre: je suis physiquement très abîmé par l'explosion de Loncin.En Allemagne, où je vais être dirigé, mes pensées seront ce qu'elles ont toujours été : la Belgique et son Roi. J'aurais volontiers donné ma vie pour les mieux servir, mais la mort n'a pas voulu de moi. Le lieutenant général, (signé) : G. LEMAN. La mission belge est arrivée aux Etats-Unis New-York, 11 septembre. — La commission belge pour protester contre les atrocités allemandes est arrivée ici aujourd'hui à bord du vapeur "Celtic" et est partie immédiatement pour Washington. (Reuter). UNE DECLARATION DE VON BETHMANN HOLLWEG LES ATROCITES... BELGES. — CA« LOMNIES INEPTES D'UN CHAN-CELIER.Le "Nieuw© Rotterdamsche Courant" rapporte que 1© chancelier a fait à 1 "Associated" et à 1' "United Press", le 2 septembre, une déclaration dont voici un extrait: " L'Angleterre répand partout les plus odieux mensonges sur la conduite des soldats allemands. Elle raconte que les Allemands incendient les villes et les villages, mais s'abstient d'ajouter QUE DES JEUNES FILLES BELGES PARCOU-! RENT LE CHAMP DE BATAILLE ET [ CREVENT LES YEUX AUX BLESSES ALLEMANDS MORIBONDS (sic). Des fonctionnaires belges ont invité (sic) nos cfficiers à leur table, mais les faisaient tuer au cours du repas. Contrairement au droit des gens, toute la population civile belge a été appelée à la résistance. Cette population, après nous avoir reçu le plus amicalement, nous attaque, par derrière, avec des armes qui avaient été dissimulées. Des femmes belges ont égorgé des soldats allemands, cantonnés dans leur maison, et qui étaient -couchés. " Et cela continue... Pour en arriver à d'aussi puériles calomnies, indignes d'un reporter de trente-sixième ordre, il faut que le chancelier soat en proie à un. véritable affolement. Naturellement, M. von Bethmann-Holl-weg s'abstient de préciser aucun fait. Toute précision permettrait le contrôle, 1© démenti. Mais faute de précision, il n'en imposera pas à ceux qui connaissent les faits de Visé, de Dinant, de Louvain, de partout. Il ne parviendra pas à détruire ''impression qu'ont produite dans le monde tout entier les récits les mieux vérifiés du ^ passage des Allemands à travers la Belgique. LES ALLEMANDS BOMBARDENT WAEREGHEM Anvers, vendredi midi. — Les Allemands ont bombardé Waereghem, jeudi, de 18 heures à 18 h. 30. Il n'y a pas de morts. Des maisons ont été endommagées. Le bombardement n'avait aucune utilité militaire, puisqu'il n'y avait pas de troupes belges à Waereghem. Il ne peut s'expliquer que par le désir d'affoler la population civil© paisible et da faciliter ainsi le pillage. DANS LA FLANDRE OCCIDENTALE On signale que de petits groupes de soldats allemands ont été.'aperçus pendant la journée d'hier dans différentes communes de la Flandre Occidental©. La circulation des trains fut interrompue le matin entre Bruges et Courir ai. Aux environs d'Ingelmunster on a rencontré un© troupe d'environ trois cents soldats allemands accompagnés d'un canon. A Waereghem, deux civils et un soldat belges ont été fusillés; trois chevaux furent également tués. LES UHLANS A NAZARETH Une centaine de uhlans venant de Eecke se sont arrêtés hier matin à Nazareth. Après avoir mangé copieusement ils ont continué leur route sans causer des dégâts, mais en oubliant de payer. Le va-et-vient des troupes allemandes en Flandre Nous avons annoncé que les troupes allemandes, qui, lundi et mardi, se trouvaient entre M elle et Alost, se dirigeaient j mercredi et jeudi vers la Franc© par Grammont, Audenarde et Beirchem. Ijes prestations d'avoin© dues par la ville de Gand, qui avaient été envoyées à la gare de Gavere pour être livrées à Beirlegem, ont été expédiées dJ'urgence, jeudi après midi, sur Renaix. Il faut donc jroire que les Allemands avaient été appelés sur-le-champ vers le Sud. Or, dans la nuit de jeudi à vendredi, ils se sont repliés vers le Nord et, vers minuit, ils sont revenus camper à Eenae-me, Nederswalm, Welden, Beirlegem et les environs, où tous les habitants ont dû se lever. Les Allemands étaient très agités et^ il y a lieu de supposer qu'ils avaient été refoulés par les troupes alliées, car ils ont ramené plusieurs blessés. Dans la matinée de vendredi ils ont repris leur marche vers le sud, mais dants l'après-midi un groupe est retourné dans la ré- âion d'Audenarde à iSottegem, sur la rive roite de l'Escaut. Aujourd'hui samedi matin, ils ont quitté leurs campements ; la plus grosse partie se dirige vers le sud ; quelques-unis ont pris la direction d'Alost. L© sud de la Flandre souffre beaucoup des réquisitions allemandes. Les Allemands ne se contentent pas seulement de ravitailler leurs troupes par le_ produit de nos fermes, mais ils réquisitionnent un grand nombre de chevaux, de charrettes et de... conducteurs. Certaines habitations de riches bourgeois qui avaient été abandonnées par les occupants, notamment cellles de la famille de Raedt à Nederswalm, ont été complètement pillées. De graves attentats de viol ont été dûment constatés et^ seront déférés à la commission d'enquête. Depuis hier soir jusqu'à ce samedi matin on entend le canon dans la direction dl© Co urtrai-Waeregh em. VVIS OFFICIEL Il est porté à la connaissance des intéressés que, pendant toute la duree de la guerre, les militaires rappelés sous les armes et renvoyés dans leurs foyers, après le 1er août 1914, pour cause de maladie ou1 d'infirmités contractées par le fait du service, et résidant dans les localités où le service sanitaire de l'armée est organisé, pourront être traités gratuitement par les médecins militaires ou agréés et recevoir les médicaments aux frais de l'Etat. Cette faveur est étendue, pendant la même durée, aux femmes et aux enfants mineurs des militaires en activité de service. Sont exemptés, les enfants mariés, ainsi que ceux qui sont employés quoique se trouvant sous le toit paternel. Les intéressés devront produire aux médecins militaires ou agréés, lorsqu'ils réclameront les soins de ces praticiens, une pièce prouvant qu'ils s© trouvent dans les conditions precitées. NOUVEL ARRIVAGE DE PRISONNIERS A ANVERS Anvers, 11 septembre. — Ce notai sont arrivés, à la gare du Sud, 50 prisonniers, à la suite des opérations qui se continuent dans les environs d'Aerschot. DES CANONS CONTRE LES ZEPPELINS Plusieurs officiers pointeurs émérites de la marine anglaise sont arrivés à Anvers, avec des canons à grand angle, spé cialement destinés au tir contre les dirigeables et les avions. A BRUGES Quelques prisonniers allemands sont arrivés à Bruges, vendredi matin ; l'un d'eux était blessé. Ils ont été l'objet d'une vive curiosité; aucune manifesta, tion ne s'est toutefois produite. MORT DU PRINCE CHARLES DE WURTEMBERG Bruxelles, 8 septembre. — Le princ© Charles de Wurtemberg, blessé dans un des engagements devant Malines, a été transporté à l'hôpital St-Jean d© Bruxelles.Il y est mort avant-hier, Les funérailles du prince ont eu lieu aujourd'hui en grande cérémonie. L'inhumation provisoire a eu lieu au cimetière communal d'Evere. L'inhumation définitive aura lieu en Allemagne, après la guerre... LA MORT DU PRINCE DE LIGNE Mardi dernier, à 8 1/2 heures du soir, est mort, à Anvers, 1© prince Baudouin, Henri, Lamoral d© Ligne. La noble victime, qui paya à Zaamel de son existence son attachement à la Patrie, était née à Bruxelles le 28 janvier 1896. Le glorieux défenseur était fils du prince Ernest de Ligne et d© Madame Diane d© Cessé-Brissac. Les restes du prince avaient été transportés mercredi dernier en automobile, à Eeckeren-Donck où ils furent déposés provisoirement dans le caveau de la famille de Baillet-Latour. Les funérailles eurent lieu le même jour vers quatre heures. Le deuil fut conduit par le prince Ernest de Ligne, père de la victime et par son frère le princ© Eugène de Ligne également au service de l'armée belge. SPA EST INTACTE On dément heureusement l'information répandue et suivant laquelle la ville de S'pa avait été mise à sac par les Allemands.Spa a été occupée par 250 soldats de la Landsturm ; une armée de 22,000 hommes a traversé la ville, mais aucun dommage n'y a été causé, grâce à l'énergie du bourgmestre qui a traité, en temps utile, avec le général von Arnim. Le bourgmestre de Spa refusa; 'de prêter serment de fidélité à l'empereur, protestant d© son attachement au roi Albert, à la Belgique. Bien entendu, les Allemands ont tout réquisitionné. ♦% Les sentiments des Hollandais pour les Belges Un Gantois qui avait conduit des membres de sa famille chez des parents demeurant à Middelbourg, nous affirma hier que les Hollandais étaient mûs des meilleurs sentiments à notre égard, et qu'ils faisaient tout ce qui est possible pour bien accueillir les réfugiés belges, quelle que soit leur situation financière. _ Cela résulte également d'une conversation qu'un de nos concitoyens eut hier, entre Sluiskil et Hulst, avec un, officier d© la maréchaussée (gendarmerie hollandaise).— Notre population, déclara ce dernier, fait tout ce qu'elle peut pour secourir les fugitifs belges pauvres. Moi-même je fais en ce moment une tournée dans différents villages de la Flandre zélandaise pour m'entendre avec les bourgmestres afin de prendre les meilleures dispositions possibles en faveur des réfugiés. Des comités spéciaux assistent les autorités locales pour seoourir les indigente. Même à Flessingue et à Middelbourg on a recueilli des Belges qui doivent être assistés.A cette occasion on demanda à l'officier si réellement des troupes allemandes n'avaient pas traverlsé le Limbourg hollandais pour pénétrer en Belgique. — Je puis affirmer de la façon la plus formelle, répondit-il avec énergie, que cela n'a pas eu lieu. Il n'y avait pas seulement des troupes nationales le long de notre frontière, mais dte l'autre côté on) avait placé des postes allemands qui, eux-mêmes, firent respecter notre territoire. Il est évident que si l'Allemagne avait voulu ne pas respecter notre neutralité, nous aurions eu _ beaucoup d© peine à l'en empêcher, mais je répète que notre pays a été respecté jusqu'à ce jour. Un hommage italien aux Belges Paris, 11 septembre. — L© conseil municipal de Gênes a adopté à l'unanimité un ordre du jour exprimant au peuple belge son admiration émue. (Havas.) Sympathies anglaises Londres, 11 septembre. — Certaines personnalités de l'Université d'Oxford ont formé un comité en vue d'offrir l'hospitalité aux professeurs de Louvain et à leurs familles. (Havas.) UNE MANIFESTATION DE SYMPA- THIE EN L'HONNEUR DU CARDI- NAL MERCIER. Londres, 11 septembre. — M. John iî dmond, le chef politique irlandais, a demande au cardinal Mercier, qui arrivera à Londres aujourd'hui, de permettre aux Irlandais fixés à Londres de lui offrir une grande réception populaire pour démontrer leur sympathie envers lui et la population de Malines. (Havas)., Hommage sud-afri&ain aux Belges Cap, 10 septembre. — Le général Botha propose le vote suivant au Parlement sud-africain : " L'assemblée prie respectueusement S. M. d'exprimer au roi des Belges son admiration et ses sincères sympathies pour le peuple belge dans 'sa lutte héroïque pour la protection de sa patrie. "Nous considérons que l'Empire étant en état de guerre, par conséquent le Sud-Africain est aussi en état de guerre avec l'ennemi commun. " (Applaudissements.)Sir Thomas Smart, chef dé l'opposition, félicita le général Botha pour son discouirg et assura 1© gouvernement de l'appui de son parti. Il demande au peuple du Sudr Afrique de considérer quelle serait la position des petits pays comme la Hollande et le Danemark si l'Allemagne était victorieuse. La Chambre décida de nommer un© commission mixte avec les memlbres d'u Sénat pour rédiger une réponse au message du Roi. ' En Autriche Victoire serbe PRISE DE SEMLIN Londres, 11 septembre. — Une dépêche de Nisch annonce qu'après un combat sanglant les Serbes ont occupé Sem-lin jeudi matin. Les Autrichiens sont en plein© déroute. Les Serbes leur ont fait beaucoup de prisonniers et ont pris de nombreux canons.LA CONSTERNATION A CRACOVIE Londres, 10 septembre. — Le correspondant de l'Agence Reuter télégraphie d© la frontière austro-russe que la consternation règne à Craoovie depuis la pris© de Lemberg. (Reuter.) En Allemagne LE PRINCE JOACHIM BLESSE Londres, 10 septembre. — Une dépêche officielle de Berlin annonce que 1© 1 princ© Joachim de Prusse, fils du Kaiser, a été blessé hier par un éclat d© shrapnell, qui pénétra dans la parti© supérieure de la cuisse droite sans léser

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