La gazette

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11 December 1918
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s.n. 1918, 11 December. La gazette. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bg2h708n5h/
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LA GAZEETE Ai£OiVraiEMimTrjr© s POUR TOUT LE PAYS Pour l'année Fr. 24.OO » six mois » 12.00 » trois mois. . . « . . » 6.50 Pour le mois de Décembre : 2 francs en plus Les anciens abonnés ont droit à une déduction de 4 francs sur l'abonnement d'un an ; de 2 francs sur l'abonnement de 6 mois — en compensation des quatre'lapis d'abonnement qui ne leur ont pas été servis en 1914. AWMOWCESs ANNONCES ORDINAIRES: 50 centimes la petite ligne. RECLAMES (Après les spectacles) : 2 francs la ligne. FAITS DIVERS (Corps du journU) : 3 francs la ligne. (Fin du journal) : 2 francs la ligne. NÉCROLOGIE : 2 francs la ligne. Pour les annonces, s'adresser au service de la publiai ti RÉDACTION et ADMINISTRATION : 86, IlTJE DU 31 ARA 18, BRUXELLES. — Téléphone j Administration '. '. .* b tilr ON ATTEND i Vous vous rappelez les gigantesques et splendides rubans tricolores qui enguirlandaient, le jour de la rentrée triomphale, le fût et le soubassement de la Colonne du Congrès. Ils étaient comme le symbole de nos joies et de nos espérances toutes confiantes. Mais déjà, par l'effet de la pluie et du vent, les beaux rubans se sont déchirés, entortillés. Ils pendent comme de vieux cordons accrochés là par hasard. On attend qu'ils tombent. Ils sont peut-être déjà tombés... Et nos espérances ont fait un peu comme eux. Elles se sont aussi recroquevillées, décolorées, atténuées. Au lieu du joyeux : Ça ira ! fde naguère, on commence à n'entendre plus que de plaintifs : Ça ne va guère ! Ça ne va ' pas ! Nous avons déjà dit : Patience ! Nous som-« mes débarrassés des Allemands. C'est l'essentiel. Le reste viendra en son temps. Si vous vous êtes fait des illusions sur l'efficacité de l'action administrative, ne vous en prenez qu'à vous-mêmes. Tâchez de mieux acquérir . le sentiment des réalités. On nous répond de toutes parts : L'expulsion des Allemands, c'est déjà l'œuvre du passé; et c'est l'œuvre de l'armée. Ils sont partis ! Il faut maintenant que le gouvernement civil s'occupe du reste et promptement. Nous n'avons pas le temps d'attendre après les quatre ans d'inaction complète que nous avons passés. Et rien ne marche. Nous vivons, depuis un mois bientôt, dans un gâchis léthargique dont nous ne voyons pas la fin. On nous dit qu'on organise, qu'on organise; mais nous n'apercevons pas les effets de cette organisation. Aucun indice de reprise des affaires normales. L'on est à bout de ressources, pourtant. Il faut se remettre au travail, et vite, pour vivre. On nous a fait entrevoir de promptes indemnités pour les dommages et dégâts que nous avons subis. Où sont-elles les indemnités? Comment les percevra-t-on? La vie coûte toujours aussi cher. Nombre de gens continuent à subsister des très précieuses mais maigres distributions de l'Alimentation, — qui fait tout ce qu'elle peut pour nous assister, mais qui dépend elle-même de puissances supérieures. Et tout ce qu'il faut acheter en dehors de ses magasins ou des magasins communaux reste hors de prix. On avait espéré que, d'une manière ou d'une autre, nos exploiteurs seraient bientôt mis à la rai-so : mais ils se moquent de la justice belge comme 'ils se moquaient des arrêtés allemands : et l'on est filouté partout comme devant. Voyez les prix ! L'administration belgè est ressuscitée; — -iviûia sec» agt/tiLi prennent buiu dfe îiuus desillusionner eux-mêmes sur sa régénération et content, à qui veut les entendre, comment elle est placée sous la haute-main des francs-fileurs et des embusqués du Havre, auxquels sont allés les gros avancements et les plantu-, reuses faveurs au détriment de ceux qui ont eu ici la vie le plus dure. La récente histoire du sucre, dont nous avons été privés, pendant une quinzaine, parce que l'administration n'avait pas eu le temps de s'informer sur la quantité qu'il en existait dans les sucreries, nous donne un avant-gout de l'activité qu'elle nous promet et des plaisirs qu'elle nous réserve.La législature ne paraît point pressée de siéger. Elle doit préparer son travail. Bon ! Mais n'aurait-elle pas pu le préparer plus tôt, pendant ses quatre ans de loisir 1 Elle paraît, du reste, légèrement ankylosée, quand elle nous apporte des projets comme celui de la réouverture de l'Université allemande de Gand. Si elle revient pour continuer l'œuvre des Alleboches, ce n'est pas la peine. On arrête quelques activistes : mais on ne pense qu'à complaire aux « passivistes » qui ne se distinguent des autres que par leur prudente hypocrisie et qui se sont tenus tranquilles en escomptant tout le profit de la besogne faite par leurs confrères. Soyez assurés qu'ils n'en sont, au fond, ni moins germanophiles, ni moins hostile à la culture latine. On dit que le procédé adopté pour la restauration économique répond aux vœux de tous. Cela dépend, sans doute, des branches d'industrie et des spécialités. Beaucoup, cependant,y trouvent de grands sujets d'inquiétude, se demandent comment fonctionnera cette reprise à la gamelle, avec tous ses empêchements.On s'inquiète fort aussi de l'espèce de chantage organisé par la main-d'œuvre qui se refuse à rentrer en jeu sans poser de conditions draconiennes et exiger des prix exorbitants : il n'y aura certainement pas là une condition avantageuse de restauration économiques pour un pays forcé de vivre d'exportation et qui est resté sans relations, depuis quatre ans, avec sa clientèle étrangère. Le gouvernement n'en peut rien 1 Admettons...Mais ne peut-il nous débarrasser au moins de nos immondes mark1?... Ne peut-il hâter la reprise de l'enseignement supérieur dont la suspension, pendant toute la guerre, a été un désastre? Ne peut-il aider les jeunes gens qui ont été sous les drapeaux, à reprendre ou à poursuivre, rapidement, le cours de leurs études ? Ne pourrait-il, même, répartir normalement, entre nos soldats, les jours de congé auxquels il semble qu'ils aient droit après leur éloignement du foyer? Les uns obtien-tiennent l'autorisation de faire de longs séjours dans leurs familles. Les autres obtiennent à peine vingt-quatre heures, puis doivent rejoindjfc leur corps. Pourquoi cette fantaisie? Pourquoi aussi la nourriture du soldat laisse-t-elle déjà tant à désirer, ainsi qu'il nous revient, dans certaines garnisons ? Tout est désespérément lent à se remettre en train. Pourquoi Bruxelles ne peut-elle pas recevoir de charbon de Mons ? Pourquoi la Poste ne fait-elle pas de distributions, dans dos quartiers de Bruxelles même, avant dix heures ? Pourquoi... Mais nous n'en finirions pas d'énumérer tous les : Pourquoi? qu'on •nous pose, et qui tous accusent les hésitations, les tergiversations, les tâtonnements qui se manifestent de tous les côtés. On trouve que le projet de fantaisie sur le •payement des loyers et la proscription de l'alcool ne font à tout cela qu'une maigre compensation. Encore une fois, nous savons qu'on répon dra en invoquant les difficultés de la situation, les circonstances indépendantes de la meilleure volonté, la force majeure; et qu'on y sera fondé dans une grande mesure. Tout de même, il serait permis de souhaiter, dans nombre de choses, plus de décision, de netteté, d'activité. Les médisants appellent déjà le cabinet : le gouvernement de la stagnation nationale. C'est trop tôt, évidemment. Il faut lui faire crédit plus longtemps. Mais il fera bien de prendre ses précautions pour ne pas garder ce nom dans l'histoire. Aux Bureaux du Téléphone Nous devons à l'amabilité de M. Roosen, directeur général du téléphone, d'avoir pu visiter, piloté par M. Dethioux, ingénieur de l'Etat, les deux bureaux téléphoniques de Bruxelles. Tous les locaux qui ont été occupés par les Allemands se distinguent par une saleté et un désordre indescriptibles. Les vastes installations de la rue de l'Orme et de la rue de la Paille ne font pas exception à la règle. Nous commençons notre visite par les bureaux de la rue de l'Orme. Ici les batteries d'accumulateurs et les quatre puissantes dynamos qui assuraient la fabrication de l'électricité ont disparu. Les relais ont été enlevés, les fils coupés, mélangés. Dans la salle des commutateurs les fiches, les appareils des employées ont disparu également. Une vaste salle renferme, heuieuse trouvaille, 2,000 appareils enlevés par les Allemands cliez les abonnés. II y en a là de toutes provenances, de Gand, d'Anvers, de Bruxelles, etc. Pour satisfaire la clientèle la plus pressée, ils fourniront un précieux appoint. La question des appareils n'est d'ailleurs pas i la plus embarrassante. On a en effet retrouvé | un peu parto it des wagons et des bateaux chargés de matériel. Ce qui prendra le plus de temps, c'est la remise en état des bureaux centralisateurs, des réseaux aériens et souterrains. Il y a à faire dans ce domaine, comme nous le répète à plusieurs reprises M. Dethioux, un travail de bénédictin.Nous quittons les locaux de la rue de l'Orme pour nous rendre rue de la Paille C'est ici surtout que les ingénieurs et les ouvriers vont se trouver en face de difficultés qnasi inextricables Toutes les connexions des abonnés sont coupées avec l'extérieur. Une partie du maté- ! riel a 4té employée par les Allemands, mais appropriée à leurs services, c'est-à-dire que tout : est mélangé et transformé. Le désordre est beaucoup plus apparent ici, il prend les proportions d'une véritable dévastation. Sans utilité, sans but, de.^ réseaux complets ont été sectionnés et leurs fils entremêlés dans le plus effrayant désordre. .Les tables du bureau B qui assuraient le service de 3,000 abonnés environ ont été emportées avec tout leur matériel. Notons en passant que ces installations très modernes n'avaient été employées que pendant deux mois lors de la déclaration de guerre. La plupart des communications interurbaines sont coupées également ou stupidement détériorées.Le sol de la grande salle des commutateurs avait été recouvert par les Allemands d'une couche de cendrée atteignant 0.75 cent. Ceci afin de protéger contre les attaques d'avions leur poste placé à l'étage inférieur! On se représente san^ noine l'état de ce magnifique local où travaillait le nombreux p?rsonnel féminin de la rue de la Paille. La salle d'exnérience où étaient renfermés tous les appareils d'essai, de mesurage etc., a été complètement nillée. Or, toute l'installation demande une vérification minutieuse dans chacune de ses parties. Tous los réseaux, dans leur ensemble et dans leurs sections, demandent des expériences nombreuses, vu l'imbroglio général des câbles et des fils. Le nettoyaee seul prendra un temps considérable. T.ps fiches do cuivre, assurant le contact, depuis longtemps hors de service, se sont oxydées et doivent être soigneusement frottées. Lorsqu'on saura qu'avant la gueïre il y avait 18.000 abonnés, on comprendra l'importance du travail à exécuter. Toute la cuivrerie demande d'ailleurs un nettoyage sérieux avant de pouvoir assurer un service correct. T,o rr>m nia cernent du matériel présentera plus de difficultés encore: le^ usines pnversoises. qui assumaient la fabrication des pièces, manquent de personnel et de matières premières. Leurs machines ont été enlevées par les Allemands et le nouveau matériel doit venir d'Amérique. Les réseaux extérieurs, souterrains et aériens, sont pour la plupart en mauvais état. L'occupait a s°ctionné par place conduites «souterraines. Or un tube contient jusqu'à 700 fils qui sont entré" en contact, le papier servait de matière isolante étant pourri par l'humidité. Les réseaux aériens ont été désorganisés par le service allemand et rôoln-^nnt de nombreuses réparations et des essais multiples. L'administration b-l"" se trouve donc devant un travail long et difficile, retardé encore par le manque de main-d'œuvre, beaucoup d'employés é4ant là l'armée ou restant 'à l'étranger, retenus par de hauts salaires. L°s usines productrices du matériel sont dans le même cas et vont perdre encore une partie de leurs jeunes ouvriers par la levée des classes. Le public devra donc, ici comme dans beaucoup de domaines, s'armer de patience. O la Situation moïietafre M. Ansiaux a traité, dans sa dernière leçon des cuirs publics de la Ville, la question tout actuelle de la 'situation monétaire. Un des effets de la guerre a été la multiplication des billets de banque ou d'Etat investis du cours forcé, c'est-à-dire non remboursables en espèces. C'est ainsi que du 30 juin 1914 au 23 octobre 1918, la Rciclisbank, banque d'Etat allemande, a porté sa circulation de 2 milliards et demi à 23 milliards de mark. En France, la circulation s'est élevée de 6 à 30 milliards. La circulation n'y a donc que sextuplé, tandis qu'elle se décuplait en Allemagne.Le même phénomène s'est constaté en Angleterre et en Belgique. Dans notre pays, toutefois, 1a. situation présente quelques particularités. Avant les hostilités, la Banque Nationale émettait seule des billets. Lors de l'arrivée des Allemands en Belgique, la Société Géné raie devint l'unique banque d'émission. La circulation s'éleva de moins d'un milliard à près de deux milliards et demi, en comptant ensemble les billets jetés dans la circulation par ces deux banques. Seulement, il faut y ajouter les mark importés par l'ennemi, dont la somme est estimée à près d'un milliard et demi. La circulation totale s'élèverait donc à quatre milliards, réserve faite des nombreux billets de la Banque Nationale thésaurises et, par conséquent, n'exerçant aucune influence sur le marché monétaire. En résumé, il y a eu partout ce qu'on appelle en économie politique inflation, c'est-à-dire surabondance de papier-monnaie ou de moyens d'échange. Cette situation a été atténuée par l'augmentation dans tous les pays de l'encaisse métallique. Toutefois, cette augmentation de l'encaisse s'est faite dans des proportions moindres que celle de la circulation, sauf pour les pays neutres. Ici l'encaisse s'est élevée en proportion de la circulation, à cause des achats faits et payés en or par l'étranger. La situation monétaire est donc très troublée. Il y a trop de moyens d'échange sur le marché, ce qui a pour conséquence le discré dit de notre papier-monnaie, l'obligation lore de nos achats à l'étranger de payer de fortes primes de change et enfin la hausse des prix. Le gouvernement a compris qu'il fallait obvier à cette situation, principalement par le retrait des mark. D'où l'émission des Bons du Trésor payables pour les trois quarts en papier-monnaie allemand et les dernières prescriptions de nos banques. Le danger ne sera pas encore tout à fait écarté. Ayant plus de dettes à payer immédiatement à l'étranger que de créances à toucher, le cours de notre papier-monnaie se relèvera difficilement. Mais le milliard et demi que la Rçichsbanlc nous soldera probablement en change étranger et enfin les annuités suc cessives des indemnités de guerre qui nous sont dues nous feront rentrer peu à peu dans la situation normale. Selon îa tradition, les anciens militaires ayant servi sous le règne de Léopold I" sont allés hier matin à la crypte de l'église royale de Laeken. A l'occasion du 53° anniversaire de la mort du- premier souverain belge, ils ont été fleurir sa tombe. AI. le comte Jean de Mérode, grand-maré-chal de la Cour, représentant le Roi empêché d'assister à la cérémonie, a déposé une couronne au nom du souverain. Un service religieux à la mémoire de miss= Edith Cavell a eu lieu sur la tombe même de l'héroïne, au Tir National. Le pasteur qui officiait était le Rév. H. Gahan, le chapelain britannique qui donna à miss Cavell les dernières consolations de la religion pendant la nuit qui a précédé son exécution. Dans l'assistance, on remarquait le ministre de Sa Majesté britannique, sir Francis Villiers et lady Villiers; le brigadier généra' Lyon, attaché militaire à la légation britannique; M. Garney, premier secrétaire, et Mme Garney; M. Webber, attaché honoraire. Le brigadier général Earl of Altelene, frère de S. M. la reine d'Angleterre, chef de- la mission militaire britannique auprès de l'ar mée belge. Le major lord Vivian, chef d'état-major de la mission. Avaient répondu également à l'invitatior de S. E. le ministre d'Angleterre : M. le ministre des Affaires étrangères de Belgique et Mme Hymans; Mme Grts; S. E, le ministre d'Espagne, le marquis de Yillalo-bar; S. E. le ministre eles Etats-Unis d'Amérique, Mme Brand Whitloek et M. Swift, se crétaire de la légation des Etats-Unis; le che valier et Mme de Klattendijk, de la légation des Pas-Bas; le sénateur et Mme Speyer Mrs Gahan; M. Chilver, représentant dv Times: M. et Mme Butcher; M. et Mlle Tfod son; Mlle Dyne; Mme Sleisinger; le major ef Mme Waldeck; Mlle Gifford; Mlle Parsons le Dr et Mme Fa.v, et d'autres membres de la. colonie britannique. Deux couronnes ont été déposées sur le tombe par le ministre britannique : l'une en voyée par Leurs Majestés britanniques et por tant cette inscription: « In memory of a brave and splendid Englishwoman, from George R h I. and Mary R. »; l'autre portant cette inscription : « A la mémoire de miss Editi Cavell, tribut de respect et d'admiration dv ministre de Sa Majesté et de la colonie bri tannietue à Bruxelles. » Des fleurs ont également été déposées pai S. E. M. Brand Whitloek et par Mme Speyer ÎTos min'stres ont tenu conseil, hioi après-midi, sous la présidence du Roi. Après avoir examiné les mesures à prendre dans le lui d'issurer Je trafic par chemin de fer. le C, nseil n d'-libéré au S'ijot d'une série de projets de loi. re nlifs enlre autres : à la réparation des dom m iftes de guerre, aux orphelins et invalides d( guerre, au recrutement militaire et ail licenciement des classes anciennes. Celles-ci, selon les intentions du gouvernement, seront licenciées jusqu'à celle de 10(12 incluse. Quand lesnouvelle; cl isses s ronl. rentrées, le bénéfice de ce licencie niant sera encore étendu. Lo roi d'Anglofeire. accompagné du prince de dalles et du prince Albert, a fait une courte visite en Belgique. Arrivé à /eeluugges lundi malin, il s'es! rendu au château de Lophem. pris de Bruges, o i il a dîné avec le roi Albert. Hier, il a visite! OUende, et de là est allé à IHnikerque prendre le bateau pour retourner à Londres. TJn hom nage flatteur, pour nos souve-r ius et pour nous, du député français Compère MorcI, dans le journal socialiste La France libre : En nous inclinant devant la Roine do Belgique et le Roi Albert, nous ne faisons que rendre un hommage bien mérité à ceux dont la liante conscience symbolise si bien la bravoure et l'honnêteté de leurs suiets. Ce mois encore, nous aurons à Bruxelles deux visites qui feront sensation : celle du maréchal l'och, puis celle du président Wilson. qui arrivera, à I'aris le U. Depuis plusieurs jours déjà, sous la direction du général de Celles, payeur général de l'armée française, et en présence d'un oflicier allemand en civil, des piquets de soldats français ] rpjèdent, dans diverses banques bruxelloises, notamment au Comptoir National d'Escompte de Paris et au Crédit Lyonnais, à l'enlèvement de nombreuses caisses qui y avaient été déposées par les Allemands vers la mi-octobre. Ces caisses contiennent des coffres-forts et des valeurs enlevées aux banques des villes du Nord de la France : Lille, Roubaix, Tourcoing, Valeneiennes, Saint-Quentin, etc... D'autres coffres ont été déposés par l'ennemi dans des banques de Liège. Ils contiendraient des valeurs pour plusieurs milliards de francs. Les soldats français les placent dans des auto-camions qui vont immédiatement partir pour la France. Les coffres seront rendus aux établissements fin inciers auxquels ils ont été enlevés, sauf dan s les ville s où les banques on:. été détruites, coinm i à Suint-Qusntin et Cambrai. Dans ce cas les coffres seront déposés à Paris. Le mi: i :tre du ravitaillement prend des mesures pour empêcher le gaspillage do la farine, du beurre, du sucre, du lait, etc. La vente des pâtisseries va être sévèrement interdite. Le lait sera saisi pour alimenter les grandes villes, et les repas au restaurant ne pour-ront comporter qu'un seul plat de viande. Attendons-en les effets. L'Australie étant à. nos antipodes, l'été y commence quand l'hiver apparaît chez nous; la récolte du blé va donc s'y faire prochainement. Elle ne sera guère brillante, d'après les prévisions, celte année. Mais, comme il n'a pas été possible d'exporter la récolte des trois années préfédf nies, il existe là-bas un stock, disponible pour l'exportation, de cent cinquante quatre millions do boisseaux. Si on ajoute à cela les récoltes attendues dans la Mt- opotaniie, mise en valeur agricole par les Anglais, celles produites sur les deux millions et demi d'hei lares de terrain inculte rendu cultivable en Italie, celles du Maroc et du Brésil qui coiTimcn 'eut à « faire » du blé, on verra que la question |du pain quotidien ne dépend plus que du tonnage disponible Pendant l'occupation, au moment do la mise en Vigueur de la séparation administrative I ar les Allemands, se présenta une question du plus liai:' intérêt pour une importante partie de la population : celle du payement des pensions. 'e.:':;!!...*,; i'.iiro les fonctionnaires du service des pens uns du département des Finances? Se soumettra ou se démettre? Ils avaient pris ce d rnier parti, quand l'au-t r lté allemande annonça qu'elle n'autoriserait plus le payement des pensions si le bureau com-p ilent n 1 reslait en fonctions. Le G mars, le personnel du bureau compétent, après avoir pris l'avis à ce sujet de hautes per-s innnliU s, retira ses démissions, en posant toutefois certaines conditions, dont la première était que le survice des pensions échapperait à la séparation administrative. L'administration allemande accepta] mais, immédia ement, chercha au service de nombreuses chicanes ; elle exigea des rens ngnemenls — qui ne furent pas fournis; eile essaya de réintégrer un employé qui s'était mi3 à la disposition des Allemands, de disloquer le service, etc. Durant les derniers mois, l'autorité occupante d >1111:1 tout pouvoir à un ofiieier prussien revenu du front. Ht cet officier, excité parles activistes, voulu s'imposer comme chef île service, introduire de ses amis activistes, signer les pièces conin e adm.nis rateur. C'était, en un mot, un vrai n major j'ordonne ». Il lui fut opposé une force d'inertie contre la-: quelle toutes ses manoeuvrasse brisèrent. Et ainsi, gi'àce au oévoiim :nl et à la ténacitéd'une poignée de foncli mnaires, ils étaient douze, les milliers | d ■ familles de pensionnaires furent sauvées de la mis re, tandis que les quarante-c nq mi lions par ■ an qui leur étaient distribués échappaient aux Allemands. Un abonné demande qu'on expulse de la Ii iurs , outre les Allemands-, les agents et em-; p'.o} es de nations plus eu moins neutres, qui ont trafiqué pour l'ennemi, ne se gênant même pas ' l'our démarcher ouvertement dans les banques alleman les. Quelques activistes notoires devraient suivre 1 ; moine chemin. N us laissons le soin de cette opération à MM. les agents de change qui s'y entendent, pensons-nous, à merveille. On nous rappelle ce passage d'un discours prononcé à Magdenburg par M. lirys, llaaiingant anversois; il constitue on exemple suggestif de la me.italité des activistes: Lo royaume de Belgique tel qu'il était conçu . avant 1914 a été uu danger permanent pour l'empire allemand dont il a menacé la sécurité. Je 11e puis assez m'opposer au rétablissement de la Belgique.Un Etat flamand autonome offre au contraire la meilleure garantie pour les temp»-do>paix futurs. Anvers doit être et rester un port allemand. Les flamingants veulent poursuivre une politique d'autonomie vraiment germano-flamande. Les besoins économiques de la Flandre et de l'Allemagne vont de pair. La , Flandre doit pouvoir se défendre mlitairement, mais elle présente à l'Allemagne des garanties réelles contre toute intrigue dangereuse de la part des Anglais et des Français. Le peuple > flamand aspire à sa libération et a une union intime avec l'Allemagne. Si c'est nécessaire, les Flamingants sont prêts à conquérir leur nutono-niio et leur annexion à l'Allemagne par la force des armes. Les déclarations d'autonomie du décembre 1917 et. des 17 et 22 mars 1918 sont dénuées de toute influence étrangère. Lamentable état d'esprit ! Mais.esl-il arrélé ce Brys, annexionniste révolutionnaire et traître au ' pays? Est-ce que ce'a va continuer encore longtemps comme cela? Non seulement l'administra lion des postes, à Uccle. s'obstine à mainten r sur la façade ele son local les inscription? exelu-sivemenl flamandes : PosfeHjen, Po*t Kanlonr, mais elle ses1 livré", il y a deux 011 trois jours, à une nouvelle manifestation flamingante du meilleur goùl. On vient, en enffet, de clouer sur la boite aux lettres extérieure de l'hôtel des postes une de ces anciennes plaques de zinc du début de l'occupation portant les inscriptions : Le.erungszeiten, Ursn der lichtingen, Heures des levées. Sonntag, Zondag, Les dimanche Les inscriptions flamandes ont été conservées avec soin tandis que les inscriptions françaises ont été'grattées avec une perfection qui les rend illisibles. L'inscription allemande : Leerungszetten a été très légèrement grattée, de sorte que ses lettres demeurent lisibles. On a, du reste, laissé subsister intégralement la mention allemande : Sonntag. Ce détail en dit long sur l'état d'âme de nos ronds-de-cuir llaminboches. La^ question du gaz n'est pas encore près d'être résolue à Bruxelles. M. Lemonnier a expliqué, au cours de la dernière séance du Conseil communal, qu'il fallait, pour constituer un stock suffisant afin de parer aux éventualités, que la houille puisse être amenée à Bruxelles, par chemin de fer, de Mons et de Liège. Or, pour que les trains puissent arriver de Mens, il faut que le pont de Niniy soit reconstruit ou remplacé, et les travaux ne sont pas encore commencés. Un peu partout on rencontre des soldats belges revêtus des anciens uniformes. Us reviennent de la Hollande après quatre ans de morne internement, loin de leurs familles, loin de leurs frères d'armes. Autant que ceux qui nous arrivent sous la nouvelle et pimpante tenue kaki, ils méritent notre gratitude et notre admiration. Des circonstances indépendantes de leur volonté les ont seules empêchés de lutter jusqu'à la victoire . Trois cent deux officiers et 15.HS1 soldats tel est le chiffre des prisonniers faits par l'armée belge deptrs le 28 septembre dernier. Et ce qu ils tiennent, ils le tiennent bien. Nous avons rapporté l'opinion de Frois-sart sur les Allemands. Voici celle de Philippe de Comines (Ijivre second, page 106, Mémoires de Alessire 1 h lipp3 de Comines, La Ilaye, 1682) : Le comte palatin du Rhin pour voir le duc de Bourgogne fut plusieurs jours à Bruxelles fort festoyé, recueilli, honoré et logé en chambre richement tendue. Les gens du dit duc disaient que ces Allemands étaient ords (sales, du mot ordure) et qu'ils jettaient leurs housseaux (bottes) sur les lits richement parés et qu'ils n'étaient point honnêtes comme nous et l'estimèrent moins qu'avant le connaistre; et les Allemands comme envieux parlaient et médisaient de cette grande pourpre. Les soleils pourront s'éteindre Les nuits > emp acer les jours, [es Allemands, eux, ne changent pas. Les livres de Paris nous reviennent doucement, un à un. Avec moins de bruit que leurs Erères les journaux ils se glissent à l'étalage de nos libraires. Ils sont restés ce qu'ils étaient : frais de couverture, d'impression soignée, d'esprit léger et charmant. Ouvrez-les, c'est comme autrefois, une bonne odeur de papier nouveau et d'encre fraîche qui montent vers vous. On reconnaît les éditeurs si aimés, les Calman-Lévy, les PI011, les Sansot et bien d'autres. Les auteurs ont vieilli de quatre ans, comme tout le monde, mais ce sont les mêmes. De temps à autre un nom inconnu surgit. Vite, 01 l'interroge. On lit à la hâte ! Que peut-il bien dire? Qui peut-il bien être? El le sourire aux lèvres 011 a tôt fait de reconnaître sa parenté, s 1 lignée. 11 est du pays d'où nous venait la joie et d'où nous est venu le salut. « Ils ont les dons de l'amour », disait des soldats allemands une affiche, signée par feu le gouverneur von Bissin.r, et dont tout le monde se souviendra. On sait d'ailleurs auprès de quel genre de représentantes du beau sexe nos envahisseurs avaient, en général, des succès galants. Et voici que le plateau de la balance penche d'un autre coté. M lis, cette fois, il s'agit d'une grande partie de,la population féminine d'une ville d'Allemagne. i.a G.izette de Colonne, dans son supplément «S'adt Anzeiger», adjure les femmes de Cologne en ces termes : Gardez beaucoup de politesse, mais de la froideur. Femmes de Cologne, prenez exemple sur les Françaises. Si vous voûtez accorder vos faveurs, que ce soit à nos héros qui reviennent du champ de bataille. Ne faites pas comme les jeunes oies qui ont oublié leur patriotisme au point d'offrir aux soldats ennemis des regards souriants et mêmes des fleurs. Au tour des Alliés d'avoir « les dons de l'amour ». Le prix du charbon baisse... en France : d-; 130 francs les mille kilos, il est elescendu à 60. Quand baissera-t-il chez nous? Rencontré un Bruxellois rentré d'Angleterre. Il est, comme tous ceux rentrés ces derniers jours au pays, eflrayé par les prix exigés pour n'importe quelle marchandise. Et, comme nous lui communiquons ceux en vigueur à Paris, il s'écrie : — Mais c'est encore beaucoup trop cher I A Londres, tout coûte moitié meilleur marché que ça. D'où il résulte qu'il serait peut être économique, maintenant, de faire blanchir son linge à Londres. Au total, voilà donc, pour trois capital 'S : Bruxelles, Paris, Londres, dés échelles de prix dittërenles. Ce qui peut nous permettre d'espérer voir la situation s'anr liorer ici, dès que les communications seront rétablies. Il n'est pas arrivé encore, le moment de s'en aller faire visite à Paris, pour le public, nous é_rit un lecteur. Jugez-en : J'étais parti pour Bruges, chemin le plus rapide actuellement, parail-il. Il me fallut vingt et une heures pour atteindre la Venise du Nord. Heureusement, j'avais pu prendre place dans un wagon de première classe, comme mon ticket m'en donnait d'ailleurs le droit. Mais, à Bruges, le train de Paris ne se composait que de voitures de troisième classe. Il fallut donc bien m'en contenter, et nous étions entassés à dix-neuf dans un compartiment de dix places, dont les portières n'avaient plus de carreaux. Pour arriver à Paris, nous mîmes trente-six heures. Je tiens à dire que je ne réclame pas: c'est pour laisser passer des trains de ravitaillement que le nôtre dut fréquemment stationner pendant plusieurs heures. Et si je vous signale les J désagréments du voyage, c'est en guise d'avertissement pour ceux qui n'ont pas des raisons majeures pour le faire. Les voilà prévenus. U n intéressé, sans doute, l'auteur de C6 bref billet ; Les accapareurs ont cependant eu ceci de bon qu'ils ont souvent fait vivre bien des gens. Ils en ont sûrement fait mourir bien davantage.Des plies! et des plus fraîches! Parfaitement. C'est l'appétissânte marchandise qu'offrait en vente, hier, au boulevard Anspach, une colporteuse. Elles coûtaient encore, malheureusement, huit francs le kilo ; mais c'est tout de même un commencement. A ce propos, signalons que, à Gand, les petits poissons fumés appelés «sprokskes» ne font déjà' plus, au détail, que trois francs le kilo. La baisse sur ce poisson ne peut donc plus être fort éloignée de nous. Et comme on trouve maintenant des pommes de terre à discrétion, les amateurs du plat bruxellois «sprokskes et patates à casaque» pourront s'offrir ce régal à un bon marché relatif. Un élément a manqué aux réjouissance de la rue par lesquelles on a célébré la délivrance : les fanfares parcourant la ville en jouant des airs entraînants. A part la musique d'une brasserie-concert. que son patron envoie chaque soir faire un tour par les boulevards du centre, nous n'en avons guère entendu. C'est à se demander si nos harmonies et fanfares ont livré leurs cuivres aux Allemands, ou si elles ont oublié leur éducation musicale, ou si, comme l'insinuent de mauvaises langues, -elles ne font do sortie en musique que quand il y a des « verres à boire ». On rencontre encore, dans tous les coins de la ville, et surtout des faubourgs, des gain ns jouant avec des morceaux de mèches Bickford ou des pastilles incendiaires découvertes en des endroits où les Allemands les ont abandonnées. Il est même de ces gosses qui possèdent encore des cartouches de fusil allemand de même provenance ; et il y a là un danger évident d'incendie ou d'accident. Ce sont donc des jeux qui devraient ère réfrénés. Mais ces mêmes gamins ont trouvé un autre moyen de se procurer de la malière explosive : ils mendient des cartouches aux soldats alliés qui, bons garçons, accèdent sans trop de difficultés, à celte demande. Ne pourrait-on les engager à ne pas satisfaire ces quémandeurs, qui n'ont certes pas la même raison que l'enfant grec de Victor Hugo, pour demander « de la poudre et des balles ». Réflexions d'un lecteur qui re goûte pas beaucoup le système égalitaire de restauration é..onc mique : Pourquoi ce désir d'égalité entre tous? Pourquoi le bassin de Charleroi ne pourrait-il travailler avant Liège ou le Borinage, si ceux-ci sont prêts et que lui ne l'est pas? Pourquoi Cockerill devrait-il rester inactif tant qu'Ougrée soit rétabli, ou vice-versa? Pourquoi les Flandres libérées depuis plus longtemps ne pourraient-elles nous envoyer dos gilets de coton par le seul motif que Verviers n'est pas encore en état de nous envoyer des gilets de laine, et que sa clientèle pourrait en souffrir. Pourquoi, vraiment cette sollicitude maternelle pour des industriels qui ne la demandent pas, notons-le, et qui se traduit par un mépris profond des intérêts de l'acheteur ? Si l'on veut marcher vite et marcher bien, laissons de côté, de grâce, le ministère des Affaires économiques, qui n'a pas encore trouvé le moyen de rentrer à Bruxelles, alors que le dernier de nos pioupious a trouvé le moyen de venir passer un jour dans sa famille et de regagner sa place au front! N'encommissionnons pas les milliers, les centaines de milliers d'énergies qui ne demandent qu'à s'employer. Laissons-les aller en Hollande, en France, en Amérique, en Angleterre trouver leurs fournisseurs, qui ne demandent pas mieux non plus que de travailler et qui les aideront à vaincre les mêmes résistances administratives qu'on trouve probablement aussi chez eux ! Pris pour information I Une lettre intéressante : 9 décembre 1918. Chère « Gazette », Vous annoncez ce matin que lo gouvernement helîenique nous enverra la statue antique de Thcmis, pour qu'elle soit érigée sur l'emplacement même de l'Université de Louvain. Quelques précisions seront peut-être les bienvenues à ce sujet. Jo ne pense pas qu'il faille chercher une reproduction de ce monument dans les manuels courants d'histoire de la sculpture grecque, à part un croquis minuscule, sans commentaire, dans le recueil de Salomon Reinach (« Répertoire de la Statuaire grecque », tome II, lro partie; voir à l'index, s. v° « Thérnis »). Il s'agit en effet d'une statue colossalo en marbre, trouvée en 1890 seulement à Rhamnonte, en Attique, ancien dèine près de Marathon. Une inscription gravée sur le socle nous apprend que la statue a été dédiée à la déesse par un certain Mégaclès, fils de Mégaclès, en mémoire d'une victoire chorégique et gymnastique remportée par lui, gymnasiarque, et qu'elle a été exécutée par Chérostrate, fils de Chérédème, sculpteur rhnmnonsien. C'est la première fois que l'on rencontre U. nom de cet artiste, mais, d'après la forme des lettres «le l'inscription, il doit avoir vécu vers le m0 siècle avnnt notre ère. C'est d'ailleurs l'époque que semble indiquer l'examen de l'œuvre au point de vue du style. La déosse, de haute taille, vêtue d'une tunique « talaire », ceinte très haut et poHnnA un large « himation » ou manteau enroulé sur 1p bras gauche et qui laisse la poitrine à découvert, rend admirablement le type de la déesse d° la 'ustice; la statue est d'une magnificence et d'une maiesté réellement divines. Malheureusement, la main droite fait défaut: on peut admettre qu'elle tenait do cette main nrie balance en bronze, car on retrouve cette même déesse ainsi représentée sur quelques monnaies des temps postérieurs; fout-il supposer qu'un Allemand, aux temps médiévaux, lui a volé son bronze? A l'Académie de Berlin cl'étudier le problème. lia statue est l'une des meilleures du Musée national d'Athènes: elle se trouve dans la salle IV, qui a pris d'elle son nom. Comme j'en possède deux photographies, ce monument s3'mbolique à la fois de la Justice et de l'amitié pour nous du peuple hellénique sera promptement vulgarisé. Croyez-moi, etc. Prof. Em. Boisacq. Le numéro : JDIJC CEJSTTIlvTES partout en JBelgrique. Mercredi 11 Décembre 1918 48e année. - H° 24.

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This item is a publication of the title La gazette belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1871 to 1940.

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