La gazette

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09 December 1918
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Lundi 9 Décembre 1918 ^cTi-T - -LJU. '-, .-uJ J '" ^ g '_Xj_-'- ■ ...1!>^V;.J..— t ,-I fUTT Z,e numéro : DI2Z CENTIMES partout en Belgique. 48e année. — N° 22. ABOKWEMEWTS : POUR TOUT LE PAYS Pour l'année . Fr. 24.0 0 » six mois » 12 00 » trois mois » 6.50 Pour le mois de Décembre: 2 francs en plus Les anciens abonnés ont droit à une déduction de 4 francs sur l'abonnement d'un an ; de 2 francs sur l'abonnement de 6 mois — en com- fiensation des quatre mois d'abonnement qui ne eur ont pas été servis en 1914. LA GAZETTE AMKOreCESï ANNONCES ORDINAIRES". 50 centimes la petite ligne. RECLAMES (Après les spectacles) : 2 francs la ligne. FAITS DIVERS (Corps du journd) : 3 francs la ligne. (Fin du journal) : 2 francs la ligne. NÉCROLOGIE : 2 francs la ligne. Pour les annonces, s'adresser ai* service de la publiez RÉDACTION et ADMINISTRATION : 86, BUE DU MARAIS, BRUXELLES. — Téléphoné j ration '. \ \ b tilr UN PIS ALLER Nous avons exposé sans commentaires, e aussi fidèlement que nous l'avons pu, les a1 tributions du nouveau Ministère des Affaire Economiques et le programme suivant leque il va s'efforcer de procéder à la restauratio industrielle de la Belgique. Ce programme, conforme, paraît-il, au vœux actuels de la grande majorité des ir téressés, tend à empêcher ceux qui, pendan l'occupation, ont eu la chance de conserve leur matériel plus ou moins intact d'en tire avantage pour prendre une avance considé rable sur leurs concurrents moins heureux La chance était autrefois chose enviée. Ell est mal vue par le temps qui court. On 1 considère comme trop souvent opposée à 1 justice, en temps de guerre surtout; et oj cherche à en atténuer les effets. De plus, et surtout, le procédé de restaura tion arrêté est imposé par les circonstances Les dispositions prises par les pays de l'En tente ne permettraient guère à un commet ç3-nt ou un industriel belge de s'adresser à u: commerçant ou un industriel étranger pou en obtenir, directement, les matières premiè res ou les machines, les métiers, les instru ments, les ustensiles dont il a besoin pour s mettre au travail. Ces dispositions ont été imposées à ces pay mêmes par la crainte de favoriser l'industri allemande qui chercherait immédiatement profiter de la liberté d'accaparer tout ce qu lui fait défaut. Il faut prendre encore de m: nutieuses précautions contre elle. Considérez que les immenses territoires ai filiés à l'Entente, et qui comprennent, outr la France et l'Angleterre, les Etats-Unis, 1 Canada, l'Australie, l'Afrique du Sud, 1 Chine même, de nombreuses régions encor de l'Amérique du Sud, de l'Afrique, de l'Asie sont les grands producteurs de la plupart de substances, aliments, denrées, minerais, ma tières textiles, combustibles et actuellemen des fabricats indispensables à la reprise d< l'industrie; que les puissances de l'Entent détiennent aussi à peu près tout le fçet, c'est à-dire tous les moyens de transport maritim< du monde; et qu'elles en ont besoin pour elle et leurs amis — dont nous sommes — tout d'à bord. Considérez, de plus, comme l'a très biei rappelé M. Jaspar, que la paix n'est pas en core faite; que l'armistice est une situatioi d'attente; que l'Allemagne doit toujours êtr< tenue en grande défiance; qu'on ne sait pas c< qu'elle médite et complote encore tout ei geignant, tout en se lamentant, tout en im plorant grâce et faveurs; que ses division: pourraient se résoudre par une réconciliatioi générale suivie de nouvelles velléités de résis tance. Donc, il faut accepter le régime qui nous esi offert, le régime des groupements d'intérêi similaires; de la répartition des commandes par des organismes intermédiaires, offiaiels ei contrôlés, nationaux ou internationaux; enfir de l'attribution proportionnelle des produits importés entre les acheteurs par les mêmet organismes distributeurs. Mais il va de soi que le régime ne peut être que provisoire et qu'il doit tendre, le plus tô1 possible, à sa propre abrogation et à la restauration de la liberté d'action individuelle. Nous pensons que personne ne soutiendra le contraire. La machine économique, coopérative et ad ministrative qui va nous permettre de vivre — espérons-le, du moins — est admirable: mais elle est terriblement compliquée; et il est à craindre que le fonctionnement en soit lent et malaisé. Elle exigera un concours de bonne volontés et de capacités, une somme de désintéressement, de dévoûment, de discipline qui ne se peuvent comparer qu'à ceux d'aune armée devant l'ennemi. Il faudra que tous ceux qui en dirigeront les rouages fassent preuve d'une activité et d'une abnégation rares. Ils devront faire abstraction de cet esprit de concurrence, de ces suggestions de l'intérêt personnel qui ont toujours été le grand ressort des affaires, le principe de tous les progrès commerciaux et industriels.Que la machine puisse opérer ainsi pendant quelque temps, sous la pression de nécessités impérieuses, on peut l'espérer momentanément. Mais chacun sent que si son action devait se prolonger, elle aboutirait bientôt à la plus insupportable des tyrannies, à la suppression de la liberté du travail, à l'exclusion de toute intiative individuelle, à une réglementation plus vexatoire que celle qui était en vigueur sous l'ancien régime corporatif, à un état de stagnation sans précédent. Encore une fois, les mesures prises sont imposées au monde entier par l'état de guerre qui a tout bouleversé pendant plus de quatre ans et dont il subit les conséquences. Mais elles ne constituent, évidemment, qu'un pis alJNer, dont il faudra sortir au plus vite. Tout cela est d'ailleurs peu compatible avec l'esprit d'indépendance des races celtiques et anglo-saxonnes. Cette réglementation à outrance que nous avons vue s'établir partout et dans tous les domaines pendant la guerre, est une conception au fond tout allemande. C^est en Allemagne que le monde en a pris l'exemple. C'est elle qui a rendu l'existence en Allemagne si maussade et si morne. Elle a régné en Allemagne parce que l'Allemagne s'est organisée, depuis longtemps, pour l'agression contre les autres nations, qu'elle a rêvé d'imposer, dans tous les doma nés, sa domination au monde : mais ce n'es point pour l'imiter,pour lui prendre ce qu'ell a de plus insupportable que nous l'avon t abattue. s 1 La Manifestation des Luxembourgeoi: ï Hier matin, les habitants du Grand-Duché d Luxembourg résidant a liruxelies sont ailes déposé une couronne place des Martyrs. r Le cortège, auquel s'étau nt joints de nombreu r Luxembouigeois belges, est parti à io heures de Place Koappe. 11 couipia.it plus d'un millier de per sonnes. Une société bruxelloise avait prêté sa fanfare 3 Devant le comité marchaient deux hommes, portant ^ encadre sous verre, le drapeau doi ne en 18-5U à 1. ville de Luxembourg par Leopold 1t. Venait ensuit 1 un drapeau, tout neuf celui-ci où se mêlaient joyeu 1 sèment les couleurs uu Grand Duché et les couleur belges. Le cortège s'augmente le long du parcours d< " nombreux Bruxellois et arrive à la Place des Mar . tyrs, il comptait plusieurs milliers de peiscnnes. La foule s'etait porte, aux abords du monument Les manifestants o.nt fait le tour de la place au soi de Y Entre Sambre-et- M eti.se. Spontanément, toute: 1 les têtes se sont découvertes devant le vieux drapeau r souvenir et le joyeux drapeau d'espoir. Des banderoles, portées dans le cortège, célé braient l'union future des deux pays, qui deux f i: - mêlèrent leur sang pour la liberté. e Le comité des - Amis du Luxembourg» étai représenté par MM. Erpeldin^. s^cretaiie, Hoff mann. Alph. Peiner R. Basch. V. Wolff. S Plusieurs volontaires Luxembourgiois étaien e présents. r M. Hoffmann a pris la parole, pour rendra hom ^ mage aux soldats mo ts pour la liberté en 1830 e 1 pendant la guerre actuelle. Il a dit de quel cœu - sincère ses compatriotes espèrent le prompt retou du Grand-Duché de Luxembourg à la Belgique. I ne faut pas que nos volontaires Luxembourgeois - a-t il ajouté, aient été en pure perte vtr?er leur sani g sur les champs de bataille. Beaucoup sont mort pour la liberté du monde, pour celle de leur dou ble patrie, la Belgique et le Luxembourg. « Vivent h 1 Belgique et le Lux» mbourg réunis ! » 3 Lorsque les vibrantes acclamations du publics» furent calmées. M. Feiner a fait à son tour l'élop ' des soldats de la liberté et salué le glorieux drapeav 5 de 1830, svmbole de l'union tant désirée entre le: - deux pays. Les sons de la Brabançonne se sont mêlé: l aux bravos du public auquel s'adre-ca bientô M. Ilostert. ingénieur, parlant au nom des Luxem ' bourgeois grand-ducaux résidant à Chî-rlrroi. * L'orateur a rappelé en termes émus les souffrance! - endurées pendant l'occupation par ses compatriote* » et en oppositon avec l'attitude ferme de la popula îion, il a fait allusion au rôle joué par la grande-du i chesse. I.es Luxembourgeois, a-t-il dit, ne veulent plu: chez eux d'Alterna >ds, fussent-ils princes! Par se: actes, l'Allemagne a dénon< é tous les traites, indus 1 triels, économiques et politiques. La famille des Nas - sau-Rragance est déchue de ses dioits. Elle a frater , nisé avec l'envahisseur. Le grand souffle de liberN qui passe sur le monde ne s'arrêtera pas aux frontiè * res du Grand-Duché. Nous réclamons l'arrivée ra ! pide sur notre- sol des troupes belges et nous espé i rons,dans un avenir prochain,l'entrée à Luxembourg d'Albert 1er, roi des Belges, grand-duc de Luxem bourg. ; Une ovation chaleureuse a accueilli la péroraisor i de ce discours caractéristique. M. Wolff a félicité ensuit», les héros civils qui allé rent expi« r dans les prisons allemandes leur attitud< courageuse. La foule, accompagnée par la fanfare, a chant< alors l'hymne national luxembourgeois qui se ter mine par ces mots que nous tradu-sons.du texte aile ' mand : Tout, mais pas Prussiens ! MM. Van den Coorput, Nothomb et Meganck on pris encore la parole pour exalter le courage do; volontaires luxembourgeois ef souhaiter aux grands' ducaux une prompte réunion de leur pays à la Bel gique. Le Comité des - Ami* d i Luxembourg- - est alor; descendu dans la crypte pour y déposer la couronne La manifestation s'est termii ée par l'exécution de h , m Marseillaise » et du - God save the Kiny ». Pendant la cérémonie,de nombreux avions.mente* par des Luxembourgeois, sont venus évoluer au des-s is de la place. LES PRIX DE PARIS Paris, avons-nous dit hier, a vu depuis une quinzaine de jours sa population s'augmen ter d'une forte partie de la population des départements délivrés, venue chercher là ur asile, du repos ou un bien-être inconnu depuis quatre ans. D'autre part, tout ce que la France compte de personnes aisées, et désœuvrées, a été attiré dans la capitale par la saison de fêtes de tout genre qui s'y est ouverte. Ajoutons les militaires anglais et américains en congé, sur qui Paris devait inévitablement exercer sa fascination de toute époque. D'où, actuellement, dans la Ville-Lumière, la présence d'une multitude d'hôtes inconnue jusqu'aujourd'hui. Rien d'étonnant donc si les hôtels refusent du monde, et si le prix de la vie n'y est pas précisément d'un bon marché exemplaire. Hélas ! à Paris aussi tout est cher. Non qu'or y doive payer les prix de Bruxelles; mais on y est loin, comme certains le croyaient, des taux de la période normale. C'est d'ailleurs depuis les deux ou trois dernières semaines que les prix des marchandises ont subi une hausse rapide. En général cependant, tout coûte au moins cinquante pour cent de moins qu'à Bruxelles. Ainsi, le café, de 8 à 10 francs le kilo; le chocolat, de 15 à 20 francs; la viande, de 5 à 10 francs; les œufs, 75 centimes: le beurre, de 10 à 12 francs; le fromage de Gruyère, 15 francs, quand on en trouve ! Car c'est là le côté difficile de la situation : café et chocolat ne se vendent que pendant une ou deux heures le matin, donc à qui se résigne à faire la file devant la porte des magasins; et pour obtenir beurre ou fromage dans les crémeries où il y en a, il faut être ancien client de la maison. Paris connaît aussi la carte de pain, et la ration n'est actuellement que de 300 grammes par jour, ce qui est peu pour les Français. Il s'agit, il est vrai, de la ration officielle, et il est toujours des accommodements avec le règlement. Voyons le rayon des friandises. Oranges, 50 centimes; mandarines, 40 centimes; bananes, 60 centimes pièce; pommes de bonne qualité, 2 francs le kilo; dattes, 3 fr. 75 la boîte que nous avions pour 60 centimes jadis; pruneaux d'Agen, 10 francs le kilo; raisins secs, 5 francs le kilo. i- En ce qui concerne le liquide, le peuple di t Paris a vu monter le prix du litre à douz< e sous, chez le marchand de vin, à 2 francs le vin qui se vendait 1 franc la bouteille si s paie quatre aujourd'hui; le cognac, 18 franc; le litre. Des mesures ont été prises égalemen pour enrayer la consommation de l'alcool d< bouche : il est interdit de débiter des spiri tueux dans les établissements publics, sau de 10 heures à midi et de 7 à 9 heures et demi< „ du soir. A cette dernière heure doivent se fer 5 mer tous les cafés, bars, restaurants, voire le: buffets de théâtre. La vente de l'absinthe est e momentanément, totalement interdite, r Passons aux vêtements : un costume com plet vaut de 200 à 300 francs, une paire de c chaussures « nationale » pour homme, 30 fr. pour dames, 2ô francs. Celles qui se vendaient trente francs avant la guerre en coûtent 6(. aujourd'hui. De plus, sur tout objet de toi-, lette il existe, comme impôt de guerre, une i taxe de dix pour cent à payer par le client. î Les chapeaux coûtent cinquante pour cent • de moins qu'à Bruxelles; les parapluies 5 soixante-quinze pour cent, les soies et tissus , cinquante pour cent. Quant aux lainages, ils coûtent le double de ce qu'ils coûtaient il y a cinq ans. On voit que, si la circulation des trains i était redevenue normale, il y aurait tout de ; même grand avantage à aller se réapprovi- • sionner à Paris. Mais il ne faut pas, pour cela, craindre d" ; faire ses courses à pied : les chauffeurs de taxi-auto ne reçoivent que huit litres d'es-t sence par jour, ce qui rend ce moyen de trans-. port difficile à se procurer, car les chauffeurs ont trop vite fait d'avoir consommé leur com-t bustible, d'où rareté des taxis, ou refus de la part de leurs conducteurs de faire des courses ' trop longues. \ Cette situation, nous a-t-on cependant as-. sure dans des milieux compétents, se modi-I fiera en bien avant longtemps, des que les communications seront redevenues normales ' ou à peu près. LA VILLE i Au ir ornent où, revenant de Paris, le Iloi ' arrivait samedi à Bruges, il recevait romnru ; niealion d'un télégramme, sifjné par M. Timmer-: bans, directeur de la Vieille-Mi n!av.ne, reno.ive-lanl. le vœu, déjà exprimé par un plél>is"ile antérieur de la population, de voir le territoire , neutre de ftloresnet réuni à la 1 elyique. L s Luxembourgeois verront prochainement leurs voeux réalisés. Bientôt un régiment • hel-e, commandé par un Luxembourgeois, ira 1 paraît-il rejoindre cliez eux les troupes améri-caines et françaises. A la Conférer! e 3 de la Paix, la Belgique ! sera représente par son ministre des Allains . Etrangères, M. l'aul Hymans; son niin'stre de la . Justice, M. Vamlerve!de ; et M. Van den ileuvel, : ancien ministre de la Justice. L'utirisation de produits allemands 'sera désormais interdite par les cahic rs de < har-. ges des travaux à exécuter pour la Ville de ; Bruxelles. Seront aussi exclues des adjudications à faire ; par la Ville les firmes ayant travaillé pour l'ennemi.Nos félicitations à M. Lemonnier qui a pris cette décision. La r éouverture officielle de la Bourse est . détin livemrnt fixée au lundi 16 décembre. Les Allemands, Austro-Hongrois. Turcs et Bulgares ne seront [ai admis a la salle des ban-qi.iers, et la Ville a demandé à la C immission de la Bourse de | r ndre la même décision en ce qui concerne la salle des ager.ts de change. Les banques hruxello ses qui comptai' nt dans leur personnel des employés de nationalité ennemie les oui remerciés. Le nettoyage s'étend donc. On achève le nettoyage des noms de nos rues. Bientôt ils n'auront plus rien qui sente le Boche. Le souvenir des années I9U à 1018 ne pourrait-il cependant être entretenu par quelques-uns d'entre eux:'Nous avons déjà demandé qu'une artère bruxelloise fût rebaptisée : « Bue du Chiffon de Papier ». L'impasse de la Querelle ne pourrait-elle devenir aussi, par une simple ajoute, 1' « Impasse de la Querelle... d'Allemand »? On nous mande de Paris, siège central pour l'Europe de la Croix Bouge américaine, que M. John Van Schaick, Jr., vient d'être nommé commissaire pour la Belgique avec le titre de lieutenant-colonel. Le (olonel Van Schaick succède au colonel Ernest P. Bicknell, actuellement attaché à la Commission pour l'Europe. Ce dernier, cependant, reslera en contact étroit avec la Commission pour la Belgique de la Croix Bouge américaine.Le major J.-W. Lee, Jr., vient d'être nommé commissaire-adjoint pour la Belgique et succède au colonel Van Schaick. La Société belge de Chirurgie tiendra une séance extraordinaire, sous les auspices île la Ville de Bruxelles, à la s i lie Cotliique de l'Hôtel de Ville, samedi prochain, à i heures et demie.M. le professeur Depage, médecin principal de 1™ class", y parlera du Iraileme it des plaies de guerre dans I s ambulances au front. Un sujet de haute actualité. Nous avons fait erreur, parait-il, en disant qu'il ne venait plus personne aux ambulances du Palais. Des dames visiteuses de la première heure y ont continué et continuent encore leur mission bienfaisante, considérée, par elles, comme un devoir patriotique. Nous ne pouvons que les en féliciter — comme les infirmières elles-mêmes. Pour honorer le fier héroïsme de la ville de Liège le gouvernement français lui décerna, aux premiers jours d'août 1914, la croix de la Légion d'honneur. Et voici que Paris, par la voix de son conseil municipal, revendique l'honneur de remettre à j^la ville de Liège les insignes de cet ordre. » A cet effet, le conseil municipal se rendra e corps à Liège pour procéder à la cérémonie. Selon le protocolj d'usage en cette matière Paris devient donc la marraine de la « cheva lière » Liège. Les quelque bureaux de poste de l'af glomération bruxelloise qui ne fonctionnaient pa encore sont maintenant rouverts; ainsi s^ra dé gagée la Perception centrale, place de la Mon naie, où la salle publique ne désemplissait pa ces jours derniers. Tous les bureaux seront désormais ouverts d S à 18 heures, sans interruption. D'autre p; rt, une troisième levée des boîles es effectuée entre Iti heures et 17 h. t.;>', tandis qu> le ro.'Tibra de distributii ns a été por é à quatre Les focteurs sortent du bureau à 7 h., 8 h. 30' 13 h.*30' et la b. 30'; les objets recommandé sont remis au cours de la deuxième distribution La m a-és du Havre : C'est ainsi que l'oi appel h au in mislcre des Chemins de fer le lot di f >n •uonnaireî reven is du Havre avec des pro mo i,/i-, plus ou moins justifiables. Au Havre, prêt iiï-Jeut les mauvaises langue: d'ici, ci ri ii i s de ics messieurs étaient sur li \elouis et palpaient de plantureuses indemnité: jH.ur ne rien faire ou faire des riens; et leur: ««•II gaos de Be.gique étaient traqués par le: iSocnej et réduits à GJ p. c. de la paye. Pendant la guerre les^Français de Belr/i iï> e i ndé, à Paris, une association portail ce lioi,". ^ Une iléléga'i il de cette association, que pré side .V, Nu, j s, l'ingénieur bien ceiuiu à Bruxel les, e!> dont M' Veluard est le vice-président vient i 'arriver ici, à l'ellet de procéder à une en quèie sur la situation des Français qui ont di quitter ia 1 el ique, l'état de leurs biens, etc. Ces Mcssi urs ont été reçus à la Légation d< France. Qui 1 pies-uns d'entre eux se rendront ei proviiu e, afin de procéder aux mêmes constatations. * Au rrinistère de la Justice, M. Cornil su. slim ou procureur du [toi, a été'choisi pa, M. \ ai dervelde comme chef de cauinet de soi départ ::inen t. Le Ministre des Chemins de fer vient d( décider que, pour l'octroi des emplois vacant: dans son département, la préférence sera donnée 1" aux mutiiés de la guerre et aux réformés pou: malad ?; 2° aux enfants des militaires tués : l'ennei ii ou décédés à la suile (le maladies con tracléeji au front; aux enfants des Belg s mort: à la si [de des déportations ou fus liés par l'en neim; aux sous-ofliciers el soldats ayant fai campa', ne pendant la période 1914-191S" Pourt les emplois dont l'octroi est soumis : commis ou examen, la préférence leur sera éjja ijnitW!™bùiiee a mérite égal. Les} artistes et amateurs d'art connais sent tous le merveilleux chateau de Gaesbeek e les'inagniliques collections d'oeuvres d'art qu'i contient. Sa propriétaire, M™" la marquise Arconati Vis couti. vient de faire donation de ce riche patri moine artistique à la Belgique, en lémoignagi d'admiration et de reconnaissance pour les ser vices rendus par là Belgique à la France. On annonce que le gouvernement helléniquf a décidé de nous envoyer la statue antique d( Tliemis, découv .rte à lianinos, près Marathon pour qu'elle suit érigée sur remplacement mèmi de l'Université de L. uvain. Parce don, d'une valeur inestimable, les in tellectuels hellèn s ont tenu a faire figurer, su: le lieu un nie où fut commis l'un des plus grand: forfaits de 1 Allemagne, le symbole plusieurs foi: millénaire de la Justice et du Droit. Aux te;n )s où ceux qui parlaient au nom du peuple alternant n; cessaient de s; proclamer victori ux, les H mie'' Nai:hricht.ni, reproduites ion uni '/ e par les liel,ique, HrcxÀLots et autre: journaux allemands d'expression prétenduni n française, se plaisa.ent à commenter les événe ments politiques et milita.res dans un sjns éminemment favorable à l'Allemagne. A les en croire, l'Aile,uague ne faisait que se dé.'endre contre de perfides ennemis, qu'elle aurait d'ailleurs bientôt réduils à la raison. Et voilî qu'aujourd'hui ces mêmes Basler Nuchrichten écrivent ; On ne peut plus en douter : le gouvernement allemand a voulu la guerre et l'invasion en Belgique. Ceci jette le plus vilain jour sur le mol de Bethmann-Holweg : nécessité n'a point d< loi. De même les affirmations de l'Empereur qut I '.Allemagne poursuit une guerre défensive. Mais ce qui est plus fort, c'est que le gouvernement allemand ait essaye de noircir la Belgique, et d'établir que ce pays n'avait pas gardé avec honneur sa neutralité avant la guerre. Quand le vent tourne... Un Binable lecteur a découvert dan; « Julian Kiae/.ko, Etudes de Diplomalie Contemporaine », (Paris, Furne, Jouvet et C", libraires-éditeurs, 1866, page 236), ce qui suit : ... L'histoire ne cite que trop de peuple: broyés, anéantis et expropriés par ces Germainî dont le bon Froissart disait déjà au xiv" siècle : « Allemans de nature sont rudes et de gros engin, si ce n'est à prendre leur proffit, mais à ce sont-ils assez experts et habiles : item moult con-voiteux et plus que nulles autres gens, jà ne tiendroyent rien do choses qu'ils eussent promis: telles gens valant pis que Sarazins ne payens...» L'auteur n'indique pas davantage l'endroit oi il a puisé dans Froissart; et nous n'avons pas le temps de feuilleter les gros volumes du célèbre chroniqueur j our le retrouver. Mais il n'y a pas lieu de douter de l'authenticité île la cilalion ; el le petit aperçu que Froissart donne du caractère allemand montre, une fois de plus, comme i étail bon observateur — el aussi comme ce carac t re a peu changé depuis le moyen âge jusqu'j nos jours. Pourquoi nous devons nous passer de sucre? Parce qu'il n'y en a pas, direz-vous. Détrompez-vous, il y en a, et par millions de kilos, dans les radineries belges; seulement, ces sut res sont « bloqués » par or dre du minisire des Finances. Le motif? C'est que l'administration n'a pas encore pu se documenter exactement, prétend elle, sur la quantité de sucre existant en stock, aux fins de la répartir entre la consommation publique et l'industrie. Il est logique qu'on se préoccupe tout d'abord de réserver les quantités de sucre nécessaires s l'alimentation avant de servir l'industrie ; et c'est I a à quoi le ministre des Finances a voulu veiller, parait-il. , Mais on peut trouver moins logique que l'ad- - ministration ne distribue pas de sucre afin de nous permettre d'en consommer davantage ; ce qui paraît le cas ici. s Avis aux chasseurs. — Le Moniteur publie un avis rappelant au public et aux autorités - locales qu'aucune espèce de chasse n'est permise 5 en ce moment. ! Toutefois, le propriétaire ou le fermier conservent le droit de repousser ou de détruire, même avec des armes à feu, les bêtes fauves qui por-1 teraient atteinte à leurs propriétés, î Le sanglier est considéré comme bête fauve et . les occupants, leurs délégués et gardes assermen-, tés peuvent le détruire en tout temps à l'aide 5 d'armes à feu et sans permis de port d'armes. L'occupant et ses ayants droit peuvent également prendre et détruire en tout temps les lapins sauvages à l'aide de moyens non prohibés, 1 tels que le furetage, l'enfumage et le défonçage ! des terriers et rabouillères, le bâton. A part le sanglier et le lapin ainsi que les gibiers considérés comme exotiques (bécasses, per-. drix rouges, lièvres blancs, rennes, grouses,etc.), , tout transport, colportage, achat ou vente de ' gibier est actuellement interdit. ' L3S Eruxello's sont privés, depuis plus de ' quatre ans, de leur cher Parc. Au temps des Boches, il n'y avait rien à faire : ils ont dû se résigner à n'en regarder les allées qu'à travers les grilles — ou même à ne pas le ' regarder tant était exaspérante la vue des Allemands qui l'avaient accaparé, qui s'y prélassaient comme chez eux, qui s'y exhibaient à pied et à cheval. Mais quelle privation pour tous, pour les petits enfants qui y jouaient naguère, comme pour l'S 1 mam ns qui y allaient faire la causette, pour les vieux messieurs qui aimaient à s'y promener en 1 devisant des choses du jour. 1 Le Parc! c'était un lieu si bruxellois, un élément, si essentiel de notre vie locale ! Les Allemands partis, on s'est figuré qu'il allait être rendu tout de suile à la circulation. Avint ' leur départ même, les curieux s'y étaient faufilés , un jour ; et lors de la rentrée Roi, d'heureux pri-vilég és s'y éta ent introduits aussi,.. Pourquoi, diable! reste-!-:I fermé, mainten 'ni? Attend-on, ] our nous en rendre l'accès, que la restauration économique soit accomplie? Ou quoi? A-t-un peur que nous y fassions des dégà's? : Il semble que les nôtres, après ceux des Alle-, mands, y seront bien insignifiants. Si on ne veut pas nous le rendre tout entier, ; qu'on nous permette au moins de le traverser en u-antde l'allée asphaltée qui, autrefois, restait t accessible même lorsqu'on fermait les grilles pour cause d'ouragan. On épargnera à une quan-, tité d'habi ants du haut de la ville des détours quotidiens et des perles de temps bien vexaloires, Quelqu'un, que nous rencontrons, nous dit : — Allez donc vo r ce qui se passe dans la prai-t rie située derrière le champ de courses de Furest l et dans une autre tout près de là, près de l'usine Pathé. Les Allemands avaient remisé là nombre de . voitures de transport, de cliarr lies, de caissons, j de cuisines de campagne : et ils ont laissé pres-■ que le tout en place en se retirant. Tout cela a été mis au pillage par des maraudeurs qui démolissent les véhicules, emportent i les roues, les essieux, les ressorts, les ferrures. ! Il fallait voir cela ! On n'a rien l'ait pour réprimer ce brigandage, pour sauver ce butin qui appartient à l'armée et qui peut rendre des services.Nous n'avons pas trouvé le loisir d'aller jus-• qu'au champ de courses de Foresl, mais il est : police. -A. LA ; Société belge de Chirurgie La Société belge de Chirurgie s'est réunie samedi, à 2 heures, pour la première fois depuis juillet 1914, et a constitué comme suit, son bureau pour 1919 : Président, professeur Depage, Bruxelles ; vice-présidents, Dr V. Cheval et professeur Willems, Gand ; secrétaire, Dr F. Herman, Anvers; trésorier, Dr Maffei ; secrétaire-adjoint, Dr R. Da-nis.Le vice-président, M. le Dr Cheval, a exposé que, dans leur manifeste du 4 octobre 1914, i quatre-vingt-treizo intellectuels allemands ont : affirmé que les Belges assassinaient les médecins allemands sans défense au cours de l'exercice de leur profession ; que tout Belge tué ne le fut que par un Allemand en état de légitime défense ; que ce ne sont pas les Allemands qui ont saccagé et massacré Louvain et brûlé son Université ; et, enfin, que le militarisme prussien était la plus haute et la plus noble expression de la « kultur » allemande ! Sur la proposition de son vice-président, la Société de Chirurgie a voté à l'unanimité l'ordre du jour suivant : » Considérant que l'Allemagne en armes a signalé l'invasion de la Belgique par une série de dévastations et de meurtres, et que notamment, elle a incendié et massacré Aerschot, An-denne, Dinant, Ethe, Rossignol, Tamines et Visé; qu'elle y a violé des femmes, torturé des enfants et des vieillards sans défense, qu'elle jetait vivants dans les brasiers de leurs demeures ou fauchait en masses sous les balles de ses mitrailleuses; « Considérant entre autres choses que le 26 août 1914, la soldatesque allemande prise de panique à Louvain, y a procédé au massacre en masse de ses paisibles habitants, au sac 1 et à l'incendie de ses maisons, a pillé, volé et incendié les belles collections, ainsi que la riche bibliothèque de son Université, détruisant par ce fait, une partie du patrimoine scientifique de l'humanité ; »-Considérant qu'après le rtiartyre des deux premiers mois de l'occNnntion dp la Belorinue, le 4 octobre 1914, quatre-vingt-treize intellectuels allen ands ont lnn^ un mnnifeste non pas pour n'ot^stpr contre Ipp atrocités communs en Belgique, mais au contraire, pour les dénier et i jeter l'outrage le plus sanglant à la face du peuple belfre, en portant, contre lui des accusations odieuses qui n'étaient que des affirmations mensongères, produites sans l'appui de la moindre preuve; » Considérant qu'à l'offre du professeur Mas-part, directeur de la classe des 'Sciences de l'Académie de Belgique, de constituer une commission d'enquête, composée de trois savants allemands et de trois savants belges, présidée par un savant neutre, choisi par l'Allemagne elle-même, afin de faire la preuve des accusations portées, il a été répondu par ud refus hautain ; » Considérant qu'en agissant ainsi, la Science allemande s'est disqualifiée aux yeux du monde entier ; » Considérant d'un autre côté, que la civilisa, tion a imposé des règles de conduite aux nations qui entendent servir les intérêts de l'humanité et qui ont un haut de leur honneur et qu'elle exige tout d'abord la reconnaissance du caractère sacré des traités et des conventions internationales, spécialement de ceux qui concernent l'état de guerre et qui imposent la suppression d'inutiles cruautés envers les populations civiles; » Considérant que les horreurs ont été imaginées et organisées dès l'origine, dans le seul but de terroriser les populations inoffensives et que les violences et les massacres sur terre et sur mer, le torpillage des navires de passagers et des bateaux-hôpitaux, les insultes et les tortures infligées aux prisonniers civils et aux prisonniers de guerre, le massacre des blessés sans défense sur les champs de bataille laisseront, dans l'histoire des nations coupables, une tache que ne saurait laver la simple réparation des dommages matériels ; » Considérant enfin, que jusqu'ici, aucun désaveu du manifeste des 93 intellectuels allemands et horreurs commises n'a été apporté par l'Allemagne scientifique; » La Société belge de 'Chirurgie, » réunie pour la première fois, le samedi 7 décembre 1918, depuis l'occupation allomande de notre pays, élève sa protestation indignée contre 1«= accusations calomnieuses de l'Allemagne. » File décide de rompre toutes relations avec les représentants de la Science allemande, aussi longtemps que celle-ci n'aura pas reconnu et réparé son outrage à la vérité et à l'honneur que les Puissances centrales n'auront point apporté l™ir renopoiat^'on solennplle aux méthodes politiques dont l'application a engpndré les atrocités qui ont indigné le monde civilisé.» En conséquence, la Société procèdp à l'^xclu-Rion immédiate dQs membres de nationalité -d lemandp et autrichienne, ainsi que d'un ."•1 ''•ur-gien activiste belge qui avait été nommé à l'Université allemand" do Gand. La Société décide dp fêter son XXV0 anniversaire au scours de 1919. T/or Irç; du jour qu'on vient de lire et la mesure qui en est la conséquerce répondent, comme il convient, au fameux manifeste des intellectuels allemands. LA REVANCHE Nous donnons ci-dessous quelques-uns des points de l'arrêté-loi pris par le gouvernement du Havre le 10 novembre dernier. Donnent lieu à déclaration, les biens et intérêts de toute nature appartenant à des sujets d'une nation ennemie, et spécialement, ies biens et intérêts rentrant dans l'une ou l'autre des catégories qui suivent : 1° Tous les biens, meubles et immeubles, toutes les parts indivises dans des biens meubles et immeubles, quel que soit le titre auquel ces biens sont possédés et détenus; 2° Toutes les dettes de sommes, valeurs ou objets quelconques envers des sujets d'une nation ennemie; 3° Tous intérêts de sujet d'une nation ennemie dans les maisons de commerce, entreprise^ ou exploitations quelconques; 4° Toute convention ou accord d'ordre économique dans laquelle se trouvent intéressés, à un titre quelconque des sujets d'une nation ennemie; 5° Les sociétés, associations ou succursales de toute nature, ayant une nationalité ennemie ou fonctionnant fictivement en Belgique sous le couvert de la loi bel^e ou de la loi d'un pays allié ou neutre.Tous établissements, fondations, écoles, établissements quelconques, qu'ils aient ou qu'ils n'aient pas la personnalité civile; 6° Les actions, parts de fondateurs, obligations, titres ou intérêts quelconques appartenant, dans des sociétés, associations, succursales ou groupements quelconques, à des sujets de nations ennemies. Pour l'arrondissement judiciaire de Bruxelles, les déclarations doivent être faites à M. Raquez, substitut du procureur du Roi. Les bureaux sont établis à la « Deutsche Bank », rue d'Arenberg. -o- Gazette de la Mode La dèche et la coquetterie de 1914 à 1918 Pour celles qui n'étaient ni filles ni femmes d'accapareurs, pour celles qui vécurent honnêtement, proprement en petites bourgeoises, en artistes sans emploi; pour celles qui, malgré la dureté des temps, devaient garder un certain décorum, la question de la toilette fut épineuse pendant la guerre. P-ï"r la résoudre, elles surent déployer une habileté, une ingéniosité parfois héroïque et touchante. Le premier hiver, cela alla encore. Il y avait des restes un peu partout, et l'on rafistolait, retapait, bref on ressemblait encore à quelque chose. Vers le mois de février 1915, l'Amérique envoyait des stocks de tissus, de vêtements et de bonnes chaussures pour le petit monde d'artistes malchanceux qui, restés ici ne bénéficiaient pas de l'hospitalité étrangère, pour ceux qui avaient préféré la dèche chez eux à l'opulence chez les autres, pour ceux enfin qui n'avaient pas nnn âme de parasite. Mais les artistes n'étaient pas les seuls f\ devoir se vêtir; et la bourgeoisie honnête, fut admirable d'imagination. On vit arriver un nouvel hiver avec quelle an"oi«se ! On ne trouvait plus rien qu'au poids de l'or ! Oo pviît fait po"r les gos«*ps. c'était à e^x qu'il fallait penser d'abord, des vêtements avec c~ux des parents : on avait pneorp on^loup^ mo^craux d« cuir po'ir re4ap^r les clia'^curcs. de vieux chapeaux pour en faire de neufs. On trouait pneorp d^s b^s d" la'"np. dps vnmnppn au pHx de gros sacrifices, mais on a^n- r^t pp se restreignant d'un autre côté à acheter le strict nécessaire. Rîeptfit après, ce fut la débâcle. Les tissus montaient à cent cinquante francs le mètre, et le rpste à l'avenant.. Velours, rubans, toilp. coton, gants, semelle, cols, tout devenait l'apanage des nouveaux riches. C'est alors qu'une idée lumineuse jaillit dp ie np sais quelle cervelle, alors que surgit le paletot fait, d'un#1 couverture de lit. On racontait que les Boches allaient saisir le#

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This item is a publication of the title La gazette belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1871 to 1940.

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