La liberté

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28 December 1918
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SAMEDI 23 DECEMBRE 1918 DIX CENTIMES LE NUMERO 1èr. ANNEE N° 40 r.sii im i iimi iiim» m nui—■———mmm—— Adresser toutes les lettres et communications à M. Joseph De Gevnst Directeur de La Liberté Courte rue Neuve, 28, Anvers PUBLrIOSTé s S'adresser : 28, Courte rue Neuve, à Anvers LA LIBERTÉ ABONNEMENTS t !Un an. . • fr. 12.00 Six mois . . , 6.50 Trois mois « * 3.50 iUn an. , . fr. 15.00 Six mois . . 8.50 Trois mois • * 5.00 Etranger : France, Angleterre, Allemagne et Union postale : par trimestre ..... fr. 8.00 Journal quotidien du soir Le question les loyers C'est nne question obscure et difficile, et le projet de loi dont la Chambre a été saisie par le ministre de la justice n'est pas de nature à l'éclairer complètement et à lui donner une solution vraiment satisfaisante.Quelles sont en effet les dispositions du projet de loi de M. Vandervelde? Comme tout bon socialiste il est partisan de la lutte des classes ; le propriétaire — un capitaliste — est un peu son ennemi et c'est lui qui devra payer les frais de la guerre. Mais surtout le prolétaire est son ami; aussi par son projet il assure le logement gratuit depuis le 4 août 1914 jusqu'à la fin de la guerre à ceux dont le loyer, dans l'agglomération bruxelloise et les villes de plus de 100,000 habitants ne dépasse pas 600 fr. par an. Cette limite est abaissée à fr. 400 dans les communes ayant de 50 à 100 mille habitants à 200 fr. dans les communes moins peuplées.Les loyers plus élevés seront simplement réduits de 50 % mais alors que pour les petits locataires qui jouissent de l'exemption totale la disposition de la loi est absolue elle est susceptible d'exceptions pour les locataires auxquels le projet n'accorde qu'une exemption partielle. Si le bail a été conclu pendant la guerre la réduction de 50 % ne sera appliquée que s* le locataire peut prouver que ses ressources ne lui permettaient pas et ne lui permettent pas encore de payer davantage..S'il s'agit d'un bail conclu avant la guerre sous réduction de prix, le propriétaire pourra réclamer à son locataire plus que les 50 % ou même la totalité du loyer s'il prouve que son locataire avait ou a maintenant les ressources suffissntes pour faire ce payement— preuve évidemment très difficile à apporter. Ce projet qui a le mérite de la simplicité a soulevé de vives critiques et notamment le comité central de la section '.les sans logis du Comité National de Secours et d'Alimentation lui oppose un autre projet. Ce Comité a pendant la guerre institué dans chacune des sections de l'agglomération Bruxelloise des conseils de conciliation et d'arbitrage qui se sont efforcés d'aplanir les différens entre propriétaires et locataires; il a été aussi amené à connaître la situation beaucoup mieux que des ministres qui étaient restés à bonne distance de nous. Il y a du reste identité de principe entre les deux projets. Le comité national-— section des sans làgis — tout comme le gouvernement, impose aux propriétaires la réduction de 50 % mais il lui parait tout à fait injuste que les petits, ceux qui possèdent , donnent en location des immeubles a an faible rapport, soient moins bien traités que les autres : ceux-ci recevront 50 %>. les autres rien du tout. Le projet du comité national cependant ne conteste pas qu'il faille accorder l'exonération totale aux petits locataires, mais pour concilier les deux intérêts, il décide que ce sera l'Etat qui payera à la décharge de ces insolvables présumés, la moitié de leur loyer. — Les 50 % deviendraient ainsi la règle générale. Il est une autre disposition du projet du comité national — inspiré aussi par le souci d'une égalité plus grande — qui, à première vue paraît assez singulière ; elle permet au locataire qui a payé plus de la moitié de son loyer de réclamer le remboursement de tout ce qui excède cette moitié à condition de prouver que ses revenus et bénéfices ne lui permettaient pas de payer cette somme. De bons esprits disent les auteurs du contre-projet, font valoir que le paiement même démontre la possibilité dans laquelle le preneur s'est trouvé de se libérer dans la mesure où il l'a fait. Mais c'est perdre de vue que certains, surtout parmi les petites gens, ont poussé l'honnêteté et la loyauté jusqu'à la naiveté, se sont privés du nécessaire pour remplir leurs obligations, se sont chargés de dettes dans ce but. Ils disent aussi que le bailleur qui n'a pas hésité à recourir à la justice pendant l'occupation et qui a contraint son débiteur à s'acquitter en tout ou en partie serait favorisé, à l'encontre de celui qu'une plus noble conception des exigences de l'altruisme a empêché d'user d'aucune mesure coërcitive. Celà est tout à fait juste. Pour qui se rappelle ce qui s'est passé au début de la guerre, la cmpagne de certains journaux d'occasion qui pour se rendre populaires soutenaient que les locataires ne devaient plus, pendant la guerre payer leurs loyers, il est bien évident qu'écoutant ces suggestions,beaucoup de gens qui avaient les moyens de payer leur propriétaire s'en soht soigneusement abstenus. Aujourd'hui qu'il y a un arriéré de quatre ans, 011 les libéré de la moitié de leur dette en permettant même de leur accorder des délnis qui pourront aller jusqu'à cinq années D'après le projet du «Comité National» ceux qui ont été plus honnêtes devraient jouir des mêmes avantages; notamment s'ils ont dû payer, contraints par la justice plus que les 50 % forfaitaires, on devra leur rendre ce surplus. Mais la disposition préconisée par le «Comité National» aura bien du mal à rétablir l'égalité, car il sera fort difficile de prouver que les payements que l'on a faits dépassent les revenus dont on pouvait disposer. Le projet du «Comité National)) soulève encort une autre question : les propriétaires vont perdre 50 % des loyers qui leur étaient dus pour la période de guerre; c'est fort bien, mais beaucoup d'entre eux avaient besoin de ces loyers qu'on leur supprime pour payer les intérêts de créances hypothécaires qui grèvent leurs immeubles. Ne serait-il pas juste de réduire aussi de moitié cette charge exceptionnelle? Raisonnement assez juste,mais qui devrait conduire à cette conséquence qu'il faudrait réduire aussi de moitié la contribution foncière. En somme, ce qu'il y a d'essentiel dans le projet de la «Commission des sans logis» c'est d'abord que ce projet donne aux prejriétiires de petits immeubles un recourî contre l'Etat pour qu'ils reçoivent 50 % de leurs loyers, comme les autres, et ensuite qu'il diminue de 50 % les intérêts des créances hypothécaires. On aurait pu croire, en s'en référant à la loi française d'après 1870 que l'on n'aurait admis les exonérations totales ou pi'tiehes que quand la jouissance du locataire a été entravée de façon plus ou moins complète, comme c'est le cas du boutiquier qui n'a plus pu continuer son commerce. Mais en 1870, la guerre n'a pas duré quatre années et l'on ne pouvait pas s'attendre à des réclamations fort nombreuse" qui auraient encombré les salles d'audience des tribunaux, ce qui ; aurait été le cas cette fois-ci. On aurait bien pu instituer des tribunaux — c'est ce que prévoit l'arrêté-loi qui concerne la réparation des dommages de guerre — mais on a été arrêté par : un scrupule constitutionnel. La demande d'indemnité, adressée à l'Etat n'est pas un procès véritable, un procès civil dont, d'après la constitution, les tribunaux ordinaires seuls peuvent connaître ; il n'en est pas de même des taires. Et cest une des raisons pour les- ! contestations entre propriétaires et loca-quelle; il a fallu adopter la solution for- ' faitaire des 50 %. HERMANN DUMONT. Revue de le Presse belge Quslle est Sa situation des détenteurs 1 de billets allemand, émis postérîeu- ' rement à la libération du territoire? 1 De „ Bruxelles-Dépêches" : Un de nos collaborateurs a posé cette question à M. Delacroix, chef du Cabinet et ministre des finances. Voici ce que le ministre a déclaré : „I1 a été présenté de très grosses quantités :5e - marks émis après la libération du territoire, j-ar ^ de très rares porteurs qui étaient évidemment des spéculateurs. „L'un d'eux notamment était porteur de six cent mille marks, un autre de cent soixante cinq ] mille marks en billets de mille marks, dont le a- 1 chet imprimé sur le côté du billet, attestait la ^ création récente. , Le devoir de l'Administration était de les c- 1 1 fuser ou de ne les admettre que sous la réserve de faire une enquête sur l'origine de l'importation ré- ' cente de ces billets. 1 Nous avons aussitôt généralisé la mesure et ' avisé le public de la situation. „Si des porteurs de ces billets nouveaux peu 1 vent établir leur bonne foi, par l'enquête, .13 seront admis à être indemnisés comme les autres t victimes des dommages de la guerre. ,Mais au point de vue de la comptabilité de la Banque Nationale, on ne pouvait admettre que tous ces billets fussent indistinctement admis comme échangeables en francs. ,,C'est là une conséquence des mesures que t nous avons prises pour le retrait des marks" c M. Delacroix a déclaré ensuite f"rmellsment C que le délai fixé pour le retrait des marks, ae \ serait prolongé sous aucun prétexte. 1 Mettez-vous donc en règle le 2 janvier prochain au plus tard. Revue de le Presse Etrangère e Croquis de Wiesbaden r D'Excelsior (Paul Adam) : ■ e A midi, par la Wilhelmstrasse, l'élite élégante d de la ville se pavanait, rogue et roide, comme à f son habitude. Des pancartes annonçaient le con- [ cert pour deux heures et demie, à la vitrine des g maisons de thé. La bourgeoisie s'y rassembla toute. Dans le principal de ces établissements, *' au milieu d'une assistance compacte, morose et d renfrognée, six de nos capitaines s'assirert, puis réclamèrent qu'on jouât „Sambre-et-Meuse". Or, le chef d'orchestre avait préalablement répété cet air avec les exécutant.!. Ce fut joué en bravoure, sans qu'un esthète à col ouvert et à cheveux en coup de vent, sans qu'un professeur à lunettes se levât, sortit, sans qu'un murmure de révolte se mêlât aux mesures de notre hymne guerrier. Au contraire, de nombreux consommateurs entraient successivement. Ils dégustaient leur thé. Ils mangeaient leurs „delicatessen". Ils s'entassaient à huit autour d'un guéridon pour deux. Bientôt nos lieutenants et telles jeunes personnes échangèrent des œillades. Un peu plus tard, ces idylles évoluaient dans l'obscur des jardins qui bordent la Wilhelmstrasse, malgré les défenses du bourgmestre, ses menaces d'amende et de prison. Une interview de Haase De l'„Avanti" : Haase déclara tout d'abord que le gouvernement révolutionnaire n'avait pas encore étudié la question de l'extradition du kaiser, quoiqu'on procède à la réunion de tous les documents concernant les responsabilités de la guerre. Lorsque ces documents seront dépouillés, le gouvernement décidera de l'attitude à adopter à l'égard du kaiser.Haase protesta ensuite contre la tendance qu'avaient les nations de l'Entente à traiter la paix avec le Reichstag seulement : ,,Le Reichstag, déclara-t-il, n'existe plus. Il n'y a plus de kaiser ni de Constitution. L'état de révolution existe et 'l'assemblée nationale doit être l'unique et légitime représentant du peuple allemand". Au sujet des relations entre les Soviets russes et le gouvernement allemand, M. Haase s'est contenté de dire : „Nous ne sommes pas en état de guerre avec la Russie, mais la reprise des relations entre les deux pays dépendra de la situation internationale". Haase déclara n'être pas dans la possibilité de dire si l'Allemagne serait une république socialiste ou une république bourgeoise. „Nbus ne savons pas, dit-il, quelle attitude les femmes prendront au cours <ies prochaines élections, pas plus que nous ne sommes renseignés exactement sur l'opinion des soldats qui reviennent du front". Il faut aussi tenir compte que beaucoup de gens indifférents voteront pour les candidats bourgeois. Toutefois, je suis sûr que les ouvriers voteront en majorité pour les socialistes. Haase ajoute qu'en tout cas, il est certain que les événements de Russie ne se répéteront pas en Allemagne.Au sujet du groupe Spartacus, Haase déclare qu'il est faible à l'heure actuelle, mais qu'il pourrait devenir puissant si les Alliés n'apportaient pas de garanties au gouvernement actuel concernant la paix et le ravitaillement de l'Allemagne. ,,Nous perdrons l'Alsace-Lorraine, mais- nous gagnerons l'Autriche allemande, déclara Haase. L'Union entre l'Allemagne et l'Autriche alleman de sera complète, si les Alliés n'interviennent pas dans nos affaires". Le parti socialiste français Du «Temps»: «Le parti socialiste, qui s'arroge le droit de parler au nom du «prolétariat» et même au nom du peuple tout entier, ne représente, en réalité, qu'une infime minorité de «militants» subissant l'influence de meneurs surtout préoccupés d'exploier un détestable esprit de classe. On a dû avouer, il y a quelques mois, que ce parti comptait en tout et pour tout 34.000 adhérents, ce que l'on considérait comme marquant un progrès notable sur la situation de lait qui existait au cours des trois premières années de la guerre, où les effectifs socialistes avaient été réduits à environ 25.000 «militants». Depuis que les ex-minoritaires sont parvenus à s'emparer de la direction du parti et depuis que la «section française de l'Internationale ouvrière» s'efforce d'exercer une influence directe, dans le sens de ses aspirations révolutionnaires, sur les conditions de la paix à conclure avec les empires centraux, un immense effort a été fait pour développer le recrutement socialiste. Cet immense effort a abouti à renforcer le parti de deux mille membres, car l'Humanité avoue ce matin : «Nous sommes trente-six mille», et l'on «espère» arriver en 1919 à grouper cinquante mille militants.Ces chiffres sont édifiants. Sans doute,un parti qui a'appuie sur trente-six mille adhérents constitue, au point de vue 'politique, une force qui n'est point négligeable, mais quand on à la prétention d'être un «parti de classe», c'est-à-dire de représenter dans sa totalité une catégorie déterminée de citoyens, et la prétention encore de parler au nom de la grande majorité du peuple et d'imposer ses conceptions comme règle inflexible de toute la yie nationale et internationale, l'effort est médiocre et le résultat est dérisoire.» A nos lecteurs "La Liberté,, devait paraître en quatre pages aujourd'hui. Mais le manque de gaz, pendant la journée, smpêche nos machines à composer Je fournir leur tâche régulière. Nous prions nos lecteurs de nous excuser. □ es mesures seront prises pour assurer néanmoins la publication du ournal à l'heure habituells (5 h. Je l'après-midi). CHRONIQUE BRUXELLOISE (Correspondance particulière de la Liberté) L'occup; t su en ASfeanagne. — (Les officiers toelges prisonniers. — Le vot« des soldats. 27 décembre. A l'heure actuelle, les Allemands ont chez eux, des troupes françaises, anglaises américaines et belges. Cette occupatioi par les Alliés n'a pas, jusqu'à présent provoqué d'incidents fâcheux. La popula tion allemande se soumet, du reste, pai siblement, aux ordres qui lui sont donné; par les autorités alliées. Celles-ci agissen au reste avec tout le calme et tout 1< sang-froid nécessaires et n'ont pas recour: aux procédés qui ont rendu si odieux, ei Belgique, le régime allemand. Il nous a été donné de nous entretenu avec une personnalité militaire revenan d'Allemagne qui nous a fait remarque] combien les troupes d'occupation consi dèrent, d'après leur nationalité, différent ment la mission qu'ils remplissent che; l'ennemi. Les soldats américains semblent préoc cupés par le désir de ne point atteindrt les habitants dans leurs sentiments dç li berté ; ils veulent respecter celle-ci, tan qu'elle ne constitue pas une entrave ot un danger pour leur sécurité. Toutefois ils aiment à faire sentir l'autorité qu< leur confère leur puissance et leur richesse Le soldai anglais entend, lui, montre] la supériorité que lui donne la part con sidérable qu'il a prise à la lutte. L'An gleterre entend faire comprendre à l'Allé magne fque sa richesse est inépuisable — comme sa force. Toutes les troupes britanniques qui se trouvent en ce inomen en Allemagne ont été équipées à neuf ei la solde qu'elles touchent leur permet de vivre très largement. Il y a la pour les Anglais, comme une satisfaction d'amour-propre, comme une affirmation de l'énergie individuelle et surtout une preuve de leur richesse inépuisable. Les soldats français cherchent, de leur coté, à conquérir les sympathies des populations du Rhin qui, autrefois, furent françaises. Ils occupent le pays sans trop faire sentir qu'ils sont les vainqueurs..; et la population leur témoigne des sentiments qui, apparemment, n'ont rien d'hostiles.Et les Belges? Il importe de reconnaître que les populations allemandes n'ont pour eux que de la réserve etmème delà rancune. Les Allemands ne pardonnent pas à la Belgique d'avoir barre la route aux convoitises pangermanistes et les Belges n'oublient pas le rôle joué par l'ennemi dans le pays. Il y a donc, entre eux, en territoire occupe, mille raisons de sentiments rancuniers... Les Belges se font craindre et ils .n'ont pas tout à fait topt car ils songent aux procédés auxquels les Allemands ont jeu recours pendant quatre ans dans leur pays. Il est des choses qu'on n'oublie pas... * * * Quelle sera, au point de vue do l'avancement, la situation des officiers de l'ar-mee belge qui furent internés en Hollande ou furent prisonniers en Allemagne? Ces officiers se trouvent évidemment, par le fait de leur captivité, dans une situation a infériorité vis-à-vis de leurs camarades qui, sur les champs de ataille, ont conquis des galons. Des mesures sont prises en faveur des officiers qui furent faits prisonniers. Ils devront expliquer, devant une commission spéciale,constituée par le ministère de la guerre, les circonstances qui les ont amenés en captivité en Allemagne ou en Hollande. La commission examinera ehaque cas en particulier et statuera. Les officiers qui auront obtenu le «satisfecit » de la commission obtiendront l'avancement qui, normalement leur aurait été octroyé, s'ils étaient demeurés en service actif. Les capitaines seront nommés colonels • les colonels, lieutenant-colonels. Jusqu'au grade de colonel l'avancement comportera deux «grades ». *** Il est dès à présent décidé que les soldats prendront part, 'en juin, aux élections législatives. On imitera l'exemple de l'Angleterre. Les soldats anglais qui sont en ce moment en Belgique ou en Allemagne ont envoyé, il y a une huitaine de jours, leur bulletin de vote par la poste. Nos Echos Pour le nouvel an des soldats Un groupe d'Anversois vient d'avoir une idée charmante dont il faut lui savoir gré. Us ont songé au nouvel an des soldats et ils veulent que ceux-ci puissent passer le 1er janvier dans la chaude atmosphère familiale. A cet effet ils font un appel aux familles qui, à l'occasion du nouvel an, voudraient inviter à leur table, un de nos soldats. Les personnes qui désirent répondre à l'appel du comité sont priées d'envoyer leur adresse (et l'heure du dîner) aux sscrétaifes la groupement qui a pris l'initiative de ces invitations: MM. E. Korpes, place Loos <£ • R Piaen- let, avenue de Keyser, 34 ; L. Caumartin, avenue Plantin, 51, à Anvers ; M. Pigeolet, ru« Water-ford, 19, à Berchem. Au chemin de fer L'administration des chemins de fer compta faire circuler à bref déiai des trains pourvus ,de l'éclairage, du chaurrage et de freins Wes-tuighouse. Cette dernière disposition combi-1 née à une meilleure signalisation de la voie ■ permettra d'augmenter la vitesse des trains et, 1 par suite, de réduire la durée des voyages. ' Jeudi dernier, les derniers internés de Hollande ont été rapatriés. > Rémunération en matière de milice , Le service de rémunération en matière de mi-; lice, dépendant du ministère de l'intérieur, établi t précédemment au Kavre, a été transféré à Bruxelles, rue Ducale, 91. « Les allocataires qui résideront encore en I'ran-t ce postérieurement au 14 janvier 1919, continue-' ront à y recevoir, sur leur demande, les indem-- nités qui leur étaient servies à l'intervention du " ministère de l'intérieur au moyen de mandats-' postaux. Les allocataires résidant à l'étranger, dans d'autres pays que la France, continueront à recevoir les indemnités de milice à l'intervention de? j. consuls belges jusqu'au moment de leur. m.patrie. ^ ment. Les allocataires qui sont domiciliés en Belgique, recevront comme précédement les dites indemnité5 à l'intervention des organismes locaux du Comité national de secours et d'alimentatmo. Les allocataires ayant résidé à l'étranger et qui rentreront en Belgique devront : 1. s'adresser aux organismes locaux du Comité de secours et d'aii-mentation en vue d'obtenir l'indemnité de rémunération ; 2. faire connaître au ministère de l'intérieur service de la rémunération, à Bruxelles, la date de leur rapatriement et leur îouvelle adressé. Faute de fournir ces renseignements en temps opportun, ces allocataires s'exposeraient a ïoir retarder les paiements. Las Bons de la Ville d'Anvers Pour suppléer à l'insuffisance de coupures de fr. 2, 1 et 0.50, la succursale de la Banque Nationale mettra en circulation demain des Bons de la Ville d'Anvers, bons qui avaient été préparés en août 1314 lors du manquant des monnaies d'appoint. Le Banque fait remarquer que ces billets, portent comme duré) de validité la date du" 15 Janvier 1916; cette date est prorogée jusqu'au 1 Juin 1919. Le prix du pain et de la farine A partir de lundi 30 décembre prochain, la prix du pain sera de 80 centimes et celui de la farine de 94 centimes le kilo. Pour les négociants-importateurs de tissus Les personnes, membres ou non de la Chambre de Commerce d'Anvers, qui ont des intérêts dans le commerce d'importation de tissus ou d'articles de même nature sont priées de faire connaîtra leur nom, qualité et adresse au « Créait Colonial & Commercial », 11, rue du Jardin des Arbalétriers, en vue de constituer une «< Section des Tissus » section qui n'existe pas actuellement à la Cliambre de Commerce. Ce groupement est appelé à défendre les intérêts en général des personnes se livrant au commerce d'importation des articles visés, et notamment à intervenir au près d6s autorités compétentes en ce qui concerne les formalités d'Importation. Le rapatriement des évacués français Dès la signature de l'armistice un grand nombre de réfugiés français en Belgique ont cherché à regagner leurs foyers, par leurs propres moyens et sans attendre que des dispositions aient été prises pour leur rapatriement. Cette situation créant les plus grandes ilifflcul ■ tés aux autorités françaises, tous les réfugiés venant de France qui sont hébergés en Belgique ne peuvent quitter leur habitation actuelle, en vue de rentrer dans leur pays, aussi longtemps qu'un avis de rapatriement ne leur aura pas été communiqué. Les intéressés ne peuvent ignorer qu'eu dérogeant â ces instructions, ils s'exposeraient à se voir retirer les secours et subsistances. Les autorités françaises se proposent d'organi. ser méthodiquement et dans le plus bref délai le rapatriement des réfugiés par zone et en tenant compte de leur destination en France. Les comités locaux de secours et d'alimentation seront chargés incessament d'établir des listes d'inscription pour le rapatriement. Le maréchal Foch à Liège Le maréchal Foch est arrivé à Liège, jeudi matin et a déjeuné chez le gouverneur de la province. Les Allemands en Belgique On s'étonnera de voir des Allemands circuler librement, a déclaré M. Vandervelde à un confrère mais le ministre a ajouté : Mais il ne faut pas perdre ceci de vue : s'ils ne sont pas internés ils n'ont cependant obtenu aucun permis de séjour, et ils peuvent être expulsés demain. Dans tous les cas, dites-vous bien ceci : c'est que, il n'y aura aucun régime de faveur. Soyez convaincu, que le Gouvernement tout entier aura pour ligne de conduite d'être ferme, mais aussi d'être mesuré.

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