La liberté

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27 November 1918
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îrirm ot NnVFMRRF iqia DIX CENTIMES LE NUMERO +■ - - - - '1èr9 ANNEE N° 10 I -J 'Adresser toutes les lettres et çommu-. nications à ,W. Joseph De Qeynst Directeur de La Liberté courte rue Neuve, 28, Anvers PUBLICITÉ i S'adresser : •aS. Courte rue Neuve, à Anvers LA LIBERTÉ Journal quotidien du soir .ABONNEMENTS > iUn an. . . fr. 12.00 Six mois . , , 6.50 Trois mois . , 3.50 ( Un an. , , fr. 15.00 — Six mois ... S.50 ( Trois mois . . 5.00 Etranger : France, Angleterre, Allemagne et Union postale : par trimestre fr. 9.00 Journal admis par la censurai Pour la classe ouvrièrs Parmi les innombrables problèmes < que soulève «l'après-guerre* il en est i un qui doit retenir, en tout premier 1 'lien, l'attention des pouvoirs publics. < Il s'agit de la question de la « réa- 1 daptation » de la classe ouvrière au travail. Pendant les quatre années d'occupation que le pays a supportées * avec tant de courage, l'ennemi a, par tous les moyens, cherché à paralyser la vie économique belge et à arrêter notre activité industrielle, L'autorité allemande a dressé des barrieres contre toutes les initiatives; i il a opposé des mesures tyranniques ; à tous les efforts tentés par ceux qiîi, ; chez nous, avaient à coeur de sauver : notre classe ouvrière et de préparer le retour à l'activité d'autrefois. Les Gouverneurs généraux ont, par des proclamations dont l'hypocrisie constituait la seule caractéristique, cherché à faire croire à ! l'étranger que nous étions régis par I une administration bienveillante et ! protectrice. Il est superflu de rappeler toutes les mesures qui furenl prises pour provoquer l'anéantissement économi- ] que de la Belgique et inutile d'insis- ( ter sur le sort fait à l'industrie, au , commerce et à l'agriculture. Toutes | les branches de notre activité ont par- > tagé les mêmes épreuves. 1 Cn sait ce qu'est devenu l'outillage c du pays sous les coups que lui por- < tait l'Autorité allemande ! < Faut-il rappeler les déportations i d'ouvriers vers l'Allemagne et les tortures infligées à ceux qui refu- \ saient de travailler pour l'ennemi ? [ Tout cela est encore dans la mé- ' moire de tous. C'est d'ailleurs un i des souvenirs les plus navrants du ] régime d'occupation. Il évoque des ] moeurs d'une révoltante barbarie. S'il ne s'était point trouvé, en Bel- s gique, des hommes dévoués à la 3 cause de notre avenir, le pays eût ; sombré complètement dans la détresse. 1 Aujourd'hui, il faut veiller à prendre des mesures en vue de la « réadaptation» des ouvriers au travail. Pendant quatre ans, la classe ou- j vrière belge a été réduite au chôma- 1 ge. Malgré toute sa bonne volonté, elle n'a pu se consacrer au travail et nombreux sont ceux qui, forcément, I se sont adaptés à une vie nouvelle. J; II importe à présent que chacun retourne à la tâche abandonnée et que " l'on s'efforce de faire revenir dans le ® jiays les ouvriers qui, pendant la ® guerre, ont été occupés dans des « usines de France et d'Angleterre ; enfin, il est indispensable que tous les i pouvoirs publics s'occupent active- * ment de préparer des ateliers d'apprentissage pour les jeunes ouvriers. j; Pendant quatre ans, le pays n'a r plus vu fonctionner d'écoles d'ap- & prentissage et la question de la main ]■ d'œuvre implique des solutions im- d înédiates et pratiques. ai Il serait peut-être utile de consti- v, hier dans toutes les grandes villes ia du pays, des commissions qui, tenant compte des besoins propres à chaque région, s'occuperaient de rechercher gi les moyens de « réadapter » les] ouvriers au travaii et d'assurer la reprise de l'activité économique du pays. Certes le gouvernent orientera une partie de son zèle et de ses efforts ians la voie de la restauration nationale ; l'initiative privée peut et doit,, ui venir en aide ; il est indispensable jue le pays doive sa rénovation à 'énergie et à la bonne volonté de tous. J. D. G. Rsiue de la Presse belge Reprise Extrait d'un article de l'«Etoile. Belge» : « En ce qui concerne la composition du nouveau ministère, nous ne croyons pas utile d'entrer dans une discussion qui ne mènerait à rien. Le gouvernement actuel est un gouvernement d'union patriotique, dans lequel il semble que les partis sont également représentés. N'ous estimons qu'il convient de lui faire cré-lit puisque n'étant le gouvernement de personne, il peut être considéré, jusqu'à preuve lu contraire, comme le gouvernement de tous. Mais puisqu il lui a paru nécessaire de regar-ier au-delà de l'œuvre de réparation qui s'im-?ose à lui, et d'ébaucher un large plan de réformes politiques, économiques et sociales, il ne s'étonnera pas d'apprendre que ces réformes sont discutées, qu'elles soulèvent dans certains milieux des objections sérieuses et qu'elles ne paraissent pas devoir rencontrer toutes un sonsentement universel. S'il en est ainsi, le parti le plus franc et le plus honnête est d'exprimer nettement sa Pensée. C'est ce que nous nous proposons de faire prochainement. Nous le ferons dans un esprit iétaché de toute politicaillerie et sans perdre ;le vue les difficultés du moment. Mais ju'on ne l'oublie pas : il est des circonstances )ù le devoir du citoyen est de dire ce qu'il pense et tout ce qu'il pense, et les baisers La-nourette n'ont jamais rien produit de bon.» La question de l'Université fiarasnde De «Lw Gazette» : « Il est bien difficile de Rendre exactement 'impression de stupeur et de mécontentement lui a accueilli à Gand, l'annonce officielle «de :réer une université flamande à Gand». La joie du triomphe et de la délivrance s'est subitement changée en une série d'imprécatijns f pi'en fidèle historien le journalisïè doit noter it faire connaître. VoiJà donc que le gouvernement va consacrer l'œuvre néfaste de l'occupa- ; ;ion allemande; cette institution, créée par des :raîtres avec l'argent allemand, va recevoir 'approbation de l'Etat dès sa rentrée au foyer le la Patrie! Ceci paraît simplement monstru iux et soulève d'unanimes protestations à ïand, où toute la population, sans exception ta classe ou de parti, considère la vie univMsi-aire comme une question essentielle de la re-îommée intellectuelle et même de sa prospéri- 1 é matérielle. ' Aussi a-t-on immédiatement fait circuler <ïes i >rotestations et le mouvement protestataire .'accentuera. La thèse générale est celle-ci îi une université flamande est indispensable, i :e (jui est contesté, qu'on la crée n'importe où, ' aais non à Gand, où les Allemands l'ont fait ' iclore sous l'empire de la force, de la brutali-é même à l'égard de son corps enseignant. ! ja dualité universitaire dans notre ville sera 1 a source de perpétuels conflits pour le corps 1 professoral, les étudiants et la population elle- ! nême. Des gens de tous les partis disent bien haut lue si c'est pour cette besogne néfaste que le 1 gouvernement est revenu au pays, il débute 1 nalencontreusement en jetant au sein de la ! Flandre le plus dangereux brandon de discorde. ' Il semble oublier que c'est le casque prus- ' ;ien qui a présidé à l'inauguration avec son ar-ogance coutumière. 1 : La culpabilité des i Puissances centrales Les révélations d'un diplomate bavarois ] Munich, 24 novembre. : La «Correspondance «Hoffmann» publie dans ' ne communication officielle des documents sur ! origine de la guerre. Dans une introduction il est dit que le mi-istre-président de Bavière, en même temps .inistre des affaires étrangères a soumis au otuverneur de l'Empire une proposition tenant à la publication des documents qui con-Drnent l'origine de la guerre, et que, de son îté, il publiera les pièces diplomatiques du , ;rvice bavarois qui peuvent contribuer à éclai- ' ar la préhistoire de la guerre,. Le premier document publié provient du mi-istre bavarais a Berlin, le cotmte Lerchenîeld. 1 : est daté du 18 juillet 1914 et traite de l'at- 1 tude du gouvernement berlinois envers l'ulti-latum de l'Autriche à la Serbie. Le comte Lerchenfeld écrit : La démarche que le cabinet de Vienne comp- c i entreprendre a Belgrade,et qui consiste dans c > remise d'une note, aura lieu le 25 juillet. La c îmise de la démarche jusqu'à cette date est ttribuable au fait qu'on désire attendre que c [M. Poincaré et Viviani soient partis de St. c etersbourg, afin d'empêcher les puissances al- \ ées de se mettre d'accord sur les moyens 3 provoquer une contre-action. I Jusqu'à cette date on prend à Vienne des lures pacifiques en donnant un congé simul- c ,né au ministre de la guerre, et au chef de stat-major général. Après avoir transmis le contenu probable de note tel, qu'il leur fût communiqué pai le , crétaire d'Etat Zimmerman, Lercnerfeld . rit : Il est clair que la Serbie ne peut accepter cets éditions qui sont incompatibles avec sa di-îité d'état indépendant. La conséquence se-it donc la guerre. Ici on est parfaitement d'accord pour dire] b que l'Autriche saisit le bon moment, même au risque de nouvelles complications. Le comte Lerchenfeld écrit plus loin : On est d'avis que pour l'Autriche, l'heure décisive a sonné. Pour cette raison on jïépondit ici sans hésitation, à une question de Vienne, qu'on y déciderait, au risque d'une guerre avec la Russie, Lerchenfeld écrit à Berlin au sujet de ce point de vue : On aurait préféré ne pas attendre si longtemps en ce qui concerne l'action contre la Serbie, et ne pas laisser au gouvernement serbe l'occasion, sous une pression franco-anglaise, d'offrir des compensations. Dans le rapport de Lerchenfeld à Hertling il est dit encore : Le gouvernement de l'Emparé soutiendra qu'il a été surpris autant que les autres puissances par l'action de l'Autriche, se basant sur le fait que l'empereur fait sa evoieière dans le nord et que le chef de l'état-major ainsi que le ministre de la guerre sont en congé. Dans un article sur l'atmosphère berlinoise, Lechenfeld télégraphie ..le 31 juillet: La mobilisation commencera au plus tard le samedi 1 août, à minuit. L'Etat-major prussien considère avec grande confiance la guerre avec la Erance. Il espère abattre la France en déans quatre semaines. Dans l'armée française l'esprit est mauvais. Il y a peu d'artillerie, le fusil est défectueux. Dans un rapport du 4 août 1914, il est dit, de la Belgique: L'Allemagne ne peut respecter la neutralité de la Belgique. Le chef de l'Etat-major a déclaré que, même au prix de la neutralité de l'Angleterre, on ne pourrait respecter la neutralité belge. Le prix serait trop cher. Car une guerre offensive contre la France est uniquement possible sur la ligne de la Belgique. Correspondance hollandaise Les Sroicpss al9emanaes dans le Lim= bourg h@iiand!a£s — Torpilleurs aSSe» mandes uenani d'Anvers (Officiel) La Haye, 26 novembre. A la suite de notes parues dans les journaux étrangers au sujet du passage des troupes Allemandes, venant dé Belgique et se rendant en Allemagne à travers le Limbourg et au sujet de l'attitude du gouvernement hollandais envers des :orpilleurs et remorqueurs venant d'Anvers par Ses canaux, le ministère des affaires étrangères publie la communication suivante : lo Les conditions de l'armistice, entrant en vigueur le 11 novembre étaient telles qu'il ne fallait pas tenir compte de l'éventualité d'une reprise les hostilités. L'internement des troupes des belligérants n'avait donc plus raison d'être et la libération des internés en Hollande appartenant aux divers groupes de belligérants devenait évidente.Le gouvernement décida d'y procéder d'autant plus rapidement que le gouvernement anglais, avait fait savoir qu'il ne voyait aucun inconvé-liet à la libération des prisonniers militaires allemands. Dans ces conditions il était inutile de nettre à la charge de la Hollande un grand nom->re de nouveaux internés, à un moment où de ;randes colonnes de réfugiés arrivent du nord de la France et où de nombreux prisonniers de :'Entente, libérés en Allemagne, s'apprêtent à casser la frontière, ce qui fait prévoir de gran-les difficultés dans la question du logement, de. 'entretien et du transport, en ces temps difficiles. L'intérêt de la population du nord de la Belgique s'opposait au rejet de la demande des trouves allemandes, car d'après des informations re-;ues, des conflits étaient à craindre entre divers ;roupements de troupes allemandes et dont la population aurait certainement subit le contre coup. Le gouvernement décida donc que ces troupes, jui d'après les clauses de l'armistice devaient jvacuer la Belgique dans un délai donné et qui ie pouvaient entrer en ligne de compte soit pour .'internement soit pour le refus de passage-, pouvaient se rendre,, par le territoire Hollandais, en Allemagne afin raccourcir le trajet à la condi-ion d'abandonner en Hollande les armes et le natériel de guerre. On donna verbalement communication de cette lécission le lendemain matin aux ambassadeurs les Etats-Unis, de Belgique, de France, d'Angle-erre et d'Italie. Aucune objection ne fut faite. 2o D'après la proclamation de neutralité les îavires de guerre des belligérants qui entrent lans les eaux territoriales, sans que cette entrée >oit justifiée par cette proclamation, sont inter-îés. En raison de cette décision les torpilleurs menant d'Anvers sont internés. 3o II est établi, que la Hollande n'autorise pas e passage de bateaux saisis venant de Belgique et dlant en Allemagne et qui appartiennent à des 3elges. Des bateaux qui ne sont pas dans ce cas ont libres d'aller en Allemagne. Les Couloirs du Parlement Une réunion plénière des gauches Les gauches libérales de la Chambre et du sénat se réuniront en séance plénière jeudi, main, à 10 heures, au Palais de la Nation. Immédiatement après cette séance, les grou->es politiques de la gauche se réuniront sépa-émenfr.La présidence de la Chambre On a parlé pour cette importante fonction le M. Carton de Wiart et de M. Théodor. On ite ausi le nom de M. Poullet, ancien ministre les Sciences et des Arts. La Chambr#se prononcera jeudi sur ie choix u'elle devra faire, le mérite réel et la haute listinction des divers candidats la mettant raisemblablement dans un certai embarras. Pour la vice-présidence, la candidature de M. Imile Tibbaut rallie beaucoup de sympathies.. La gauche, paraît-il, proposerait M. Janson u M. Bertrand. M. de Broqueville M. de Broqueville, rentré à Bruxelles, hési-erait à reprendre un portefeuille. Ses amis isistent pour qu'il assume la direction du îni-istère de l'intérieur. Encore en Allemagne Il ne reste plus en Allemagne qu'un député elge, le Dr Capelle, député libéral de Dînant. Nos Echos La marche des troupes belges Communiqué officiel du 26 novembre.— Poursuivant sa marche vers l'Allemagne, l'armée a atteint aujourd'hui avec ses éléments légers Herstal, Wandre et Liège où nos troupes ont été reçues aux acclimations d'une population enthousiaste. Le canal d'Angleterre à Anvers Mardi est arrivé à Anvers, M. Maxse. qui vient y remplir les fonctions de consul-général d'Angleterre. M. Maxse a rempli, jusqu'à présent, les mêmes fonctions à La Haye, Un ordre du jour du Roi à l'Armée Le Roi a adressé à l'armée belge, à l'occasion de la libération du territoire, l'ordre du jour que voici: « Officiers, sous-oTficiers, soldats! )> Vous avez bien mérité de la Patrie! Votre résistance héroïque à Liège, à Anvers, à Namur a imposé à la marche des hordes ennemies un retard qui devait !eur être fatal. » Pendant plus de quatre années, vous avez âprement défendu dans les boues de I'Yser, le dernier lambeau de notre territoire. Enfin, achevant de forcer l'admiration universelle, vous venez d'infliger à l'ennemi une sanglante défaite. * L'oppresseur qui terrorisait nos populations, profanait nos institutions, jetait aux fers les meilleurs de nos concitoyens, exerçait partout l'arbitraire et le despotisme, est définitivement vaincu. L'aube de la justiçç s'est levée; vous allez revoir vos villes et vos campagnes, vos parents et tous ceux qui vous sont chers. )> Le Belgique reconquise par votre vaillance vous attend pour vous acclamer. » Honneur à nos blessés! » Honneur à nos morts! Gloire à vous, offkiers,soÛâ-o"fficiefs et soldats ! » Je suis fier de vous. Je vous ai demandé beaucoup; toujours vous m'avez 'doné votre concours sans compter. » La gratitude et l'admiration de la nation vous sont acquises.» Le Magot de Guillaume II Le correspondant du «Daiîy Chrôni-cle» à Amsterdam télégraphie": Un important envoi d'argent vient de parvenir en Hollande à destination de l'ex-kaiser. Il se compose d'environ 200 sacs contenant chacun un peu plus de 50 kilogrammes de pièces d'or et d'argent allemand. On ignore de quel point exactement de l'Allemagne cet envoi a été fait et l'on garde le plus grand secret sur l'endroit où ce trésor sera mis en dépôt. On croit cependant qu'il sera déposé dans une banque d'une ville du Sud de la Hollande.Les sacs d'or et d'argent ont passé ia frontière dans des wagons scellés, et de très grandes précautions ont été prises pour les transporter à destination. 1 Bénéfices de guerre < Un lecteur propose, pouf atteindre lës bténéfices de guerre, que le gouverne ment exige: 1. Des notaires, la liste de toutes les ventes qu'ils ont faites depuis 1914 et des capitaux qu'ils ont placés en hypothèques;2. Des banquiers, le compte des clients qui ont augmenté (d'un chiffre à fixer), le crédit de leurs comptes; 3. Des agents de change, l'état des ventes qu'ils ont faites. Si, à ces trois données, on ajoute le montant des mark que le gouvërnement va échanger contre nos billets, il sera aisé d'établir ce que quiconque possède en plus maintenant qu'en 1914 et chacun devra indiquer la provenance du surplus. Si ce surplus provient de bénéfices de guerre, que le gouvernement le saisisse, car celui qui s'est enrichi pendant ces années néfastes n'a pu le faire qu'en travaillant avec l'ennemi ou en trafiquant. Les marks à la frontière A tous les postes-frontières actuellement rétablis, les douaniers et les gendarmes belges fouillent tous ceux qui ren trent au pays. On les dépouille de leurs marks contre reçu en due forme. A Esschen, on a de cette sorte saisi plus de 1,750,000 francs. Charmant ! Les Allemands ont volé pour plusieurs centaines de mille francs à l'Ecole militaire à Bruxelles. Tout leur a été bon. Ils ont pillé les cabinets de physique, de chimie, la bibliothèque, les modèles de mécanique, les collections minérales et même le mobilier. Ce qui reste est détérioré. En résumé, ces messieurs sont toujours et partout égaux à eux-mêmes. La reconstitution industrielle M. Jaspar ministre des Affaires ëcono« miques, a reçu, lundi après-midi une délégation du Comité Central Industriel,conduite par M. Jules Car lier et à laquelle s'était joint M. Jadot, gouverneur de la Société Générale, président de la Commission chargée de préparer la reconstitution industrielle du Pays. Une déclaration de M. Anseeie Interviewé par un confrère français, M. Anseeie a dit: C( Je suis fermement pattisan d'une politique d'union basée sur la reconstitution du pays. Quant à l'Union sacrée, j'en suis également partisan, à condition, toutefois, que l'on ne ruse pas avec la démocratie, et qu'on oublie toutes les querelles d'avant la guerre — querelles qui ne peuvent qu'être nuisibles à la prospérité 'du pays». Huitres et moules ■Les amateurs d'huîtres vont être 'dans le ravissement : Des négociations sont ouvertes par le gouvernement belge avec la Hollande, afin de permettre l'importation de ces mollusques. Ces négociations sont sur le point d'aboutir et bientôt les bateaux de Zélande entreront librement chez nous avec de* cargaisons de ces délicieuses huîtres,donfc les Belges en général et les Bruxellois «I particulier sont si friands * Ajoutons que les moules aussi arriveront bientôt en grande quantité. Les volontaires Depuis quelques jours les volontaires* affluent aux bureaux de la place. Mais là, une petite déception les attend : on les prie de patienter pendant quelques jours, car pour le moment on ne sait que faire d'eux. Il faut bien que les autori-^ tés militaires aient le temps matériel* d'organiser les services nécessaires.Mais ce qui ennuiera peut-être les candidats volontaires c'est que d'ici quelques jours il ne sera plus possible d'être... volontaire. En effet on compte appeler sous les armes d'ici une semaine, les 6 classes de 1894 à 1899. Les travaux d'appel s'executèront en 6 jours, et les hommes siéront immédiatement incorporés. Une commission jugera les miliciens. Ge jugement est sans appel. Les miliciens seront divisés en trois catégories : ceux aptes à toutes armes, ceux aptes à certaines armes et ceux destinés au service sédentaire. Dans cette dernière catégorie seront classés les instituteurs et les prêtres. Le «Général Léman». Un second navire est entré dans notre' port, venant de la pleine mer. Il est arrivé mardi vers 4 h. 1/2 et comme le premier il bat pavillon belge. Le «Général Léman» — c'est l'ex-«Mina» ayant appartenu à la marine marchande allemande — est ammarré au hangar 18. Gomme l'«Adour» le «Général Léman» a a un plein chargement de charbon destiné à la population belge. Au Collège royal maritime belge Mardi soir, ce corps, réuni sous la présidence de M. Adriaenssens a fêté l'équipage de l'«Adour», le premier navire belge entré dans notre port depuis août 1914. Le président rend hommage à la marine qui tout comme les troupes de terre, a vaillamment fait son devoir. le lieutenant de marine Delangle fait l'éloge de capitaine Lemmens et à tout l'équipage de l'«Adour». L'orateur expose la tâche difficile qui incombait à la marine marchande et termine en disant qu'elle a contribué largement à la victoire.M. Wahl, de la firme Deppe, remercie et congratule, à son tour le vaillant équipage le r«Adour» ainsi que son capitaine

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