La liberté

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18 December 1918
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MERCREDI 18 DECEMBRE 1918 DIX CENTIMES LE NUMERO 1èr» ANNEE N° 30 Adresser toutes les lettres et communications à M. Joseph De Qeynst Directeur de La Liberté Courte rue Neuve, 28, Anvers PUBLICITÉ a S'adresser : 28, Courte rue Neuve, à Anvers LA LIBERTÉ Journal quotidien du soir ABONNEMENTS « Un an. . , fr. 12.06 Anvers ' Six mois . . « 6,50 Trois mois • . 3.50 !Un an. . « fr. 15.00 S.x m* . . . 8.50 Trois mois • $ 5.00 Etranger : France, Angleterre, Allemagne et Union postale : par trimestre fr. 9.00 A REPRISE DU COMMERCE L'«après-guerre» réserve au commerce une période particulièrement critique,résultant du manque de matières premières, de la supériorité de la demande sur l'offre, de la pénurie, des moyens de transport. Divers moyens ont été suggérés en vue de chercher à obvier à ces inconvénients, qui sont la conséquence d'une situation nouvelle. On a songé notamment à centraliser le commerce entre les mains de l'Etat. Le principe n'est pas sans mérite. Diminuer le prix de revient des marchandises par l'achat en commun, éliminer les intermédiaires, considérés comme parasitaires; réduire le frêt à son minimum; mettre les produits proportionnel lement et au prix coûtant à la portée des consommateurs,paraissent être des avantages pour le moins considérables. Mais que de réserves à faire! Cette belle théorie semble se heurter quelque peu aux obstacles de la réalisation pratique. Comment, en effet, l'Etat s'y prendra-t-il pour monopoliser toutes les transactions commerciales? Les adeptes du système nous fournissent la réponse: on créera un bureau central d'achats à Bruxelles, deux autres à Londres et à Paris, des commissions pour l'approvisionnement dans les pays importateurs, des comités de répartition 'dans les différentes localités de la Belgique. Résultat acquis: on mobilise des légions de bureaucrates. Leur existant dépassera, même de loin celui des employés de commerce en temps normal, vu, et H faut tenir compte du fait, que ces derniers sont souvent d'un rendement de ■travail beaucoup plus considérable que 'des fonctionnaires. Conséquence immédiate: le prix de revient des marchandises haussera dans de notables proportions.Pourquoi des commerçants experts ne seraient-ils pas mis à la tête de tous ces organismes?Qui nous garantit que le favoritisme ne jouera pas un rôle dans la nomination aux fonctions que suscitera l'organisme étatiste? Qui pourrait affirmer que la répartition des produits se fera équitablement? Au surplus, tous ces commerçants transformés du jour au lendemain en fonctionnaires à traitements fixes, déploieront-ils la même activité et la même initiative que s'ils agissaient pour leur compte personnel, — avec espoir de gain ou risque de perte? Et ne seront-ils pas rapidement influencés par l'atmosphère administrative qui souvent attiédit les énergies et paralyse les initiatives? On aura supprimé des intermédiaires, soit. Les courtiers, les agents,les placiers, les détaillants seront éliminés; mais on les aura remplacés par une armée de fonctionnaires. Sous couleur d'utilité publique on leur aura coupé les moyens d'existence, alors que la plupart n'ont pas fait d'affaires depuis quatre ans par patriotisme et fierté. La logique du système ne brille assurément pas d'une belle clarté. La théorie de la monopolisation n'est en réalité qu'une des utopies dorées du communisme. Soyons plus pratiques. Pourquoi l'Etat ne donnerait-il pas aux commerçants une liberté surveillée? Il pourrait exercer un contrôle sévère sur les achats, les ventes, les firmes avec lesquelles on traite, le prix des marchandises, mais, pour le reste, il devrait s'en Omettre à l'initiative privée. L'esprit d'entreprise, les inventions et les innovations, la concurrence, le libre essor des facultés individuelles résoudront bien plus rapidement la question de l'approvisionnement que les bureaucraties paperassières et rond de cuires-QUes. LIBERTÉ paraît tous les jours à 5 heures de l'aorès-•nicJj. Revue de la Presse belge L'Université de Gand et les députés libéraux gantois De la «Flandre Libérale» : Dans la réunion des gauches et du Sénat, qui a eu lieu mercredi dernier, il nous revient que la question de l'Université flamande a fait l'objet d'un long débat. Il est d'abord un point au sujet duquel presque tout le monde était d'accord : c'est que cela a été une faute lourde de la part du gouvernement de faire naître malencontreusement, dès le jour de la libération du territoire, une discussion sur cette question irritante. Nos députés libéraux gantois ont est'imé qu'il serait nécessaire d'amender le projet d'adresse en réponse au discours du Trône, pour affirmer le vœu du pays de voir maintenir intégralement, et à titre définitif, l'Université française de Gand. Les membres du gouvernement, présents à la réunion, ont fait observer qu'un débat sur la question des langues à la Chambre pourrait, en 3e moment, avoir de très funestes conséquences, et ils ont adjuré les auteurs de la proposition d'y renoncer. Mûs par un sentiment d'intérêt national et patriotique, ces derniers ont consenti à ajourner le débat, après avoir acquis la conviction que la très grande majorité des gauches de la Chambre et du Sénat étaient absolument partisans du maintien intégral et définitif de l'Université de Gand. L'Avenir De « L'Indépendance » : «Certainement, il y a ;il y aura demain des partis encore, des aspirations divergentes ;eela est nécessaire ; mais il y aura une bonne volonté nouvelle, un désir de cohésion. Il y a une préoccupation au-dessus de celles qui dominaient; elle impose un désir d'entente. Il y a une reconnaissance mutuelle parce qu'il y a eu un effort commun et des souffrances communes, et de l'entr'aide. Des hommes de science,des hommes jusqu'à présent demeurés en dehors de l'action qu'ils jugeaient trop mesquine, sont résolus à collaborer à l'œuvre collective, à apporter à la chose publique le concours de leurs volontés pures de ressentiments. Quoiqu'il arrive, l'atmosphère sera assainie, au moins pour un temps. On doit aux morts de faire en sorte qu'ils n'aient pas donné leur vie pour rien, d'accomplir l'œuvre qu'ils ont rendue possible. Le pays pour la conservation duquel ils ont donné leur sang, ne peut appartenir à quelques-uns : ils l'ont légué à tous.» Question de transport De la «Dernière Heure» : Le ravitaillement du pays est loin d'être brillant. On est d'accord que parmi les nombreux facteurs qui entravent le retour à une situation normale, la question des transports est dominante. Le trafic de nos chemins de fer et de nos canaux nous est, actuellement, une nécessité des plus urgentes. Beaucoup de gens se montrent impatients. Ont-ils tout à fait tort? Il ne semble pas. Car s'il existe des difficultés contre lesquelles on ne peut rien immédiatement, on paraît se laisser parfois arrêter par des obstacles qui devraient être faciles à lever. Sans doute, tout* le monde, nous voulons le croire, est de bonne volonté, mais entre les administrations diverses qui régissent actuellement nos chemins de fer, les échanges de vue et les accords prennent vraiment trop de temps.f C'est la conclusion qu'on peut tirer des déclarations que le ministre des chemins de fer vient de faire. Son département dispose d'un matériel de locomotives et de wagons important, et le ministre se fait fort d'assurer les transports du moment où son action n'est pas entravée. Revue de la Presse Etrangère Leur invincible orgueil De l'envoyé spécial du «Petit Journal», à Cologne : Ces malheurs, si vous essayez d'en parler avec eux, peut-être finiront-ils par les avouer, mais n'attendez pas les confidences que vous espérez. D'abord, il faut le répéter sans se lasser, ils ne s'estiment pas vaincus. Comment pourraient-ils prononcer un pareil mot? Lorsqu'ils sont revenus du front, un peu précipitamment, les soldats ont trouvé, sur tout leur passage, des arcs de triomphe dressés pour les accueillir. Sur le chemin qui va d'Aix-la-Chapelle à Cologne, j'ai vu des guirlandes de feuillage qu'on avait pieusement pré nuées pour eux. Il y a plus. Dans des discours, les plus hauts princes de l'Eglise leur ont dit textuellement : «Vous rentrez, mais pas comme des vaincus.» Vaincus, ils ne le sont pas. Ils n'ont, soutiennent-ils, pas connu de Sedan. Une méfaite militaire ne les a pas réduits à merci. La famine n'a pas eu raison d'eux. S'ils ont abandonné la lutte, c'est parce que le monde entier se dressait contre l'Allemagne, et tous ces agneaux, qui cachent,sous leur toison, un cœur trop sensible, ont voulu sauver les innocents du carnage. C'est par un louable sentiment d'humanité que les bons apôtres sont rentrés dans leur foyer. Dès lors, n'est-ce pas? tout s'explique. Leur orgueil n'est point abattu. Ils étaient et sont restés au grand peuple.C'est l'Univers qui s'est montré méchant. On les charge de tous les maux de la terre, mais toutes ces vexations passeront. Un banquier de Cologne me disait, en fumant un excellent cigare extrait d'une boîte sur laquelle se détachait le portrait de Bismarck avec cette inscription : «Celui que nous ne devons pas oublier» : — L'Allemagne est à un tournant de son histoire. Elle doit, sur des bases nouvelles, se remettre courageusement au travail. — Le kaiser aurait dû, tout au moins, répli-quai-je, vous donner l'exemple. — Notre empereur ne veut pas gêner le mouvement démocratique de l'Allemagne. Il s'est retiré en Hollande pour ne pas peser de sa présence sur les destinées de son peuple. Rares sont ceux qui pensent tout haut, comme ce jeune employé de commerce de Cologne, mon guide d'un instant, qui m'ayant demandé : — Vous êtes ici pour combien de temps, cinq ans, dix ans? — Je ne sais pas, répondis-je. Vous avez voulu la guerre. Vous êtes vaincus. Il faudra payer maintenant. — C'est vrai, on nous a trompés! s'écria-t-il. Au Geasell Gomma! d'Anvers t RÉVOCATIONS Nous avons donné hier le compte-rendu de la séance publique. Celle-ci a été suivie, comme c'est la coutume, d'une séance à huis-clos; séance particulièrement intéressante parce qu'on avait à discuter les mesures à pendre contre certains employés communaux activistes, au sujet desquels l'enquête était terminée. La délibération a été très laborieuse. Elle n'a pas duré moins de deux heures et quart. A un moment donné le'Collège s'est même retiré dans le cabinet du bourgmestre pour rédiger une déclaration. Voici les décisions : La démission de M. Melis secrétaire communal est refusée. Sa révocation pure et simple, sans droits à la pension, est votée par 18 voix contre une et 3 abstentions. On prononce trois autres révocations pures et simples, sans droits à la pension. Celle de M. Denusé, conservateur - du Musée Plantin, par 18 voix contre deux et 3 obstentions; celles de MM. De Bom et Budelsheim, respectivement bibliothécaire et sous-bibliothécaire de la ville, à l'unanimité. Nos Echos Les Belges en Allemagne Rien de spécial à signaler. La rentreé des marks La Banque Nationale prie instamment le public, en vue d'accélérer le service et d'éviter une perte de temps, de classer ses billets par coupure et dans le même sens, avant de les présenter au guichet. Les bateaux de Harwich Dorénavant les navires de la ligne Har-wich-Anvers,ne feront plus escale à Hoek van Holland, mais continueront leur route directement vers notre port. Le nouveau consul d'Angleterre M. Clipperton, le successeur de sir Cecil Hertslet, est arrivé dans notre port avec le navire «Notts» de la ligne de Harwich. L'Angleterre récompense... Dans les milieux influents anglais on est convaincu que, dans quelques semaines, le roi offrira à sir Douglas Haig un duché pour ses illustres services pendant la grande guerre. Cette récompense sera complétée par le don d'une belle fortune faite au nom de la nation, accompagnée de remerciements des deux chambres du Parlement. On prévoit aussi une pairie pour sir David Beatty, amiral en chef, accompagnée d'un chèque important. Ces récompenses sont dans la tradi- 1 tion britannique. Rappelons-nous les récompenses magnifiques octroyées au gé- ! néral Kitchner au lendemain de la pa- 1 cification de l'Egypte et du Soudan, à lord Roberts, à la suite des expéditions 1 de l'Inde et du Transvaal, sans parler : des honneurs, de nature très variée, ren- : dus à Wellington, il y a un siècle. Conseil des ministres à Bruxelles Le conseil des ministres réuni sous la ] présidence du roi, a désigné les députés de la Belgique à la conférence de paix. ( Ce sont, le ministre des affaires étrangères Paul Hymans,le ministre de la jus- ( fcice, Emile Van der Velde; et J. Van den Heuvel, représentant de la Belgique au é Vatican. On cî'oit aue la conférence de naix se 1 •fr ~ 1 * 111 ■■■ réunira pour la première fois à Versailles vers le 15 janvier. Des commissions permanentes siégeront à Bruxelles, qui auront pour mission de résoudre certains problèmes qui seront posés à la Conférence de paix. Néologismes politiques A des choses nouvelles, il faut des mots nouveaux,et à quelle époque en faudrait-il plus qu'à la nôtre, où la principale promesse du lendemain est de ne ressembler en rien à la veille... En même temps que le néologisme, les usages d'aujourd'hui, dominés par l'activité toujours plus rapide, prescrivent les initiales, dont on fait actuellement un véritable abus partout. Du sport et de l'industrie, leur emploi a passé dans la politique et dans l'histoire, aboutissant parfois à de véritables calembours familiers. Qu'on se rappelle en Russie le parti des «Cadets», appellation qui désignait les «Konstitutional democraten» (K. D.). Le tout dernier né de ces néologismes nous vient de Berlin. Il désigne les ou-tranciers de la démocratie sous le nom de «Spartakistes» et mérite, de ce chef, quelques mots d'explication. Sans doute, tous ceux qui ont ou ont eu une teinture d'humanités se rappellent vaguement que Spartacus fut le nom d'un esclave révolté. Mais celui qui porta ce nom ne fut pas qu'un esclave, c'était d'abord un soldat thrace des armées romaines, puis un gladiateur; et ce ne furent pas les mauvais traitements personnels qui le poussèrent à prendre le commandement de ses compagnons et à organiser l'émeute dans l'Italie du sud, mais le spectacle de la misère générale qui sévissait alors dans les provinces, dont les dépouilles allaient enrichir Rome. Cette émeute devint une révolution qui fit trembler la puissance romaine et jeta le gouvernement dans une véritable panique. A la tête d'une armée toujours grossissante d'esclaves fugitifs et de plébéiens farouches, Spartacus battit les consuls et les préteurs, jusqu'à ce que Crassus, le futur triumvir, le cernât en Lucanie, le vainquit et le tuât. Rien ne subsista de ses partisans. On voit que ce nom de «Spartaccistes» ou «Spartakistes» est plutôt mal choisi, puisqu'il évoque une révolte inutile et une défaite finale, mais la foule ne choisit pas ses mots, et ceux qu'elle emploie à présent valent bien, comme signification, les «Jacobins» et les «Cordeliers» de la Révolution française. Le vin Un journal annonçait, hier : «Le vin baisse!» Pas à Anvers évidemment! On demande 25 francs pour une bouteille de vieux Porto, 30 pour une bouteille de Elomanée, 15 pour un vin blanc quelconque. Chez l'un des plus grands négociants, le vin le meilleur marché, un Médoc plus qu'ordinaire, s'achète 7 fr. 50 la deml-bouteille, le taux où l'on vendait à Londres l'une des meilleures marques de Bordeaux. Or, le désir le plus vif de ce négociant, c'est de voir la Bourgogne, la Gironde et le Mâconnais, nous inonder de leurs produits. Ils ne pourront le faire que lorsque toutes les communications auront été rétablies, ce qui exigera du temps. Le vin redeviendra alors à la portée des amateurs, mais ils seront con-3amnés à le boire terriblement jeune. Le retour des réfugiés Hier, le premier train officiel de réfugiés en Hollande est arrivé à Anvers. A cette occasion le grand hall de la gare avait été orné de drapeaux tricolores. Les réfugiés au nombre de 1000 venaient, du camp de Harderwijk. Ils étaient en route depuis 8 heures du matin. Le trajet avait duré 9 heures. Il résulte du sérieux examen médical auquel les rapatriés ont été soumis que le nombre de cas pathologiques est très restreint. Projets de loi Ils sont nombreux les projets de loi jue la Chambre va examiner: 1. Projet reportant de quatre années la sortie des membres du Conseil colonial m fonctions en 1914; 2. Idem portant suspension provisoire, iu bénéfice des administrations de chemins de fer belges, des dispositions qui ïxent à quinze jours ou à trois mois, se-on le cas, les délais préalables à la mise i exécution de tout arrêté approuvant ou nodifiant les prix et conditions de transport;3. Idem concernant l'Œuvre nationale les invalides de la guerre; 4. Idem concernant l'Œuvre nationale les orphelins de guerre; ■5. Idem sur la réparation des dommages résultant des faits de la guerre; et 6. Idem transitoire de finances pour 1 919. ' j Divorçons... Il fallait s'y attendre: la rentrée de no& soldats dans leurs foyers a fait faire à nombre d'entre eux des découvertes désagréables au point de vue conjugal. D'où, en quelques jours, la présentation au tribunal civil de plus de deux cents demandes en divorces. Encore ne s'agit-il que des divorces à procédure payée. Or, les neuf dizièmes des divorces font d'habitude l'objet d'une instance en Pro Deo. On peut en conclure que le nombre des séparations d'époux sera assez coquet.Les pensionnés de l'Etat L'assemblée des pensionnés de l'Etat, réunis dimanche à Bruxelles,a approuvé les démarches de son comité en faveur de l'indemnité de vie chère, a voté des remerciements au Comité national de secours et d'alimentation ainsi qu'aux ministres protecteurs. Elle a émis le vœu de voir payer, avec le premier trimestre de l'année 1919, le trimestre de majoration de pension qui aurait dû être réglé en juillet-août dernier, si les Allemands avaient approuvé, dans un délai convenable, la proposition du Comité National.Le nombre des pensionnés s'élève à 44,600. Victimes de sBoches On fait en ce moment le relevé des Belges condamnés par le gouvernement allemand pour actes politiques. On en a déjà dénombré 10,000, dont 900 condamnés à plus de douze ans de travaux forcés. Nos voios de communications Le rétablissement de nos voies de com« munications, qui fait l'objet principal des préoccupations du département des travaux publics, rencontre des difficultés innombrables. Trois voies d'accès, qui nous seraient actuellement d'un grand secours, seront quasi inutilisables pendant quelque temps encore: ce sont les ports d'Ostende, de Zeebrugge et de Nieuport, embouteillés. / On travaille activement au débouchage de ces ports; la passe navigable d'Ostende a déjà été portée au double de ce qu'elle était récemment. Les méfaits commis par les Allemands avant leur départ, ont des conséquences inattendues pour ce qui est de nos communications par eaux. Ne pouvant emporter nos rivières, ils les ont infestées d'obus et d'explosifs de toutes sortes, et ont détruit nombre d'écluses! Il en est ainsi notamment de nos canaux, de la Meuse et de la Sambre, où la navigation sera des plus dangereuses tant que des travaux importants de dragage n'y auront été exécutés. Pour l'exécution de tous les grands travaux urgents, comme pour l'approvisionnement en général de notre industrie, il faut des machines, des moyens de locomotion pour les amener et des voies de communications! Or, nos voies de communications... On le voit, c'est presque le cercle vicieux! Néanmoins, toutes les forces trouvées encore dans le pays et celles mises à1 notre disposition par les Alliés, sont en œuvre afin d'obvier le plus rapidement possible aux conséquences graves résultant du manque de voies de communications. Chambre de Commerce d'Anvers La séance do samedi a été consacrée à l'examen des moyens les plus pratiques de faire reprendre au plus tôt le mouvement des importations vers la port d'Anvers, la réorganisation du Comptoir national d'achat n'étant pas encore accomplie, la ministre des affaires économiques a exprimé la désir de voir les demandes de licences d'importation de la part des groupements régulièrement constituésne pas être cependant retardés mais adressées directement, jusqu'à nouvel ordre, à son département. Le président M. Castelein, : émet l'airs qu'en dépit des retards et de l'imprécision des mesures gouvernementales, il y a intérêt pour les groupements anversois d'introduire le plus promptement possible leurs demandes de licences d'importations. Nous prouverons ainsi qu enous sommes prêts et contribuerons sans doute à hâter la réalisation da mesures définitives et clairement précisées. Après; discussion, le comité se range à cet airs tout en' exprimant le désir d'obtenir au plustôt des éclair* Mocumon+o nlue /Timnlnlc t r- (Correspondance particulière de «La LibertéJ- 15 décembre. Dans Sa magistrature dos Flandres On est à la veille, dans le ressort do la jour d'appel de Gand, d'un événement judiciaire très important. Par suite de décès^ iémissions, éméritats, non moins de sept siè ?es de conseillers à la Cour sont vacants.

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