j'ai loi dans nos destinées, un Pays qyl se détend s'Impose au Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre respect de tous ce pays ne périt pas! Dieu sera avec nous a pays, ayons les égards que commande l'intérêt général Res- dans cette cause juste rUNL/cC pectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps ALBERT, Roi dm Bilobs (4 août 1914) camion qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences Acceptons prov.soirement les sacrifices qui nous sont imposé*.. LE >*' FEVRIER 1916 chrétiennes ni à notr. Dignité Patriotique et attendons patiemment l'heure de la réparation A Mgr MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE KOMMANDANTUR - BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. ILS NE L'AURONT PAS!... En violation flagrante de l'art. 52 de la Convention de La Haye : « Des réquisitions en nature et des services ne pourront être réclamés des communes ou des habitants que pour des besoins de l'armée d'occupation», contrairement à l'art. 47 : « Le pillage est formellement interdit », l'ignoble Teuton, reniant une fois de plus une signature solennelle, s'apprête à nous voler notre laine après nous avoir volé nos cuivres. Bientôt on saisira les vins (c'est chose faite dans certaines régions d'étapes), puis le linge : tout y passera. Seulement, il faut qu'ils trouvent à qui parler, il faut qu'on résiste! Des milliers et des centaines de milliers de kilos de cuivre ont été cachés. On veut bien nous dire que le mot d'ordre donné par la « Libre Belgique » y fui pour quelque chose, i mieux. Mais il faut résister encore, résister toujours! Instruits par l'expérience, et ayant remarqué combien ces visites de soudards boches avaient indigné la population et incité à tromper le plus possible, on veut, pour la laine, essayer autre chose. Cette fois ce sont les communes qu'on charge de l'opération. On se dit que, vis-à-vis de fonctionnaires belges, les gens seront moins frondeurs, plus coulants. Nous osons espérer QU'AUCUNE COMMUNE n'acceptera le rôle odieux qu'on veut lui imposer! Accepter, serait coopérer directement à une iniquité sans nom, à une injustice criante, à un vol manifeste. Qu'aucune commune belge ne s'abaisse à pareille besogne. Et si certaines autorités hésitent ou ont peur, qu'elles s'en aillent et qu'on nous donne des hommes, des hommes à la hauteur des temps terribles que nous traversons. Que les communes refusent donc tout concours, mais surtout, que personne ne déclare un seul kilo de laine ! L'ennemi veut notre laine : qu'il vienne la prendre. Et pour empêcher autant que possible, même cela, que tout le monde se débarrasse de la laine dont il n'a pas absolument besoin. Cachez ce que vous pouvez cacher, et ce que vous ne pouvez cacher, détruisez-le, brûlez-le, mais qu'ils ne l'aient pas ! Belges, vos cuivres auraient servi directement à tuer vos époux et vos fils, votre laine servira indirectement au même but. L'ennemi manque d'habits et de couvertures, pourriez-vous consentir à les lui donner alors que ce n'est qu'au prix de sacrifices inouïs que nos Alliés empêchent une seule once de laine de pénétrer en Allemagne? Les communes seront frappées, c'est possible, les amendes pleuvront, c'est probable, mais peu importe, ce n'est pas avec du papier qu'on habille ou qu'on réchauffe quelqu'un ! Cachons la laine ou brûlons-la! LA LIBRE BELGIQUE. • UN MASQUE QUI TOMBE. La revue pangermaniste « Das Grôssere Deutschland », éditée par un certain Bacmeister, membre de la Diète prussienne, vient de publier dans son numéro du 19 mai un document qu'elle intitule Le testament politique de von Bissing. Il s'agit d'un mémoire rédigé par notre ancien tyran, quand et à quelles fins, nous l'ignorons, et qu'on produit apparemment pour emb...nuyer le chancelier. Jugez plutôt. (Ce que nous donnons entre guillemets est traduit textuellement.) von Bissing commence par affirmer que, pour l'Allemagne, la question belge domine la situalion présente. En toute hypothèse, écrit-il, si la Bel gique ne reste pas allemande, elle servira nécessairement de poste avancé et de terrain d'offensive pour nos ennemis. « L'importance stratégique de la Belgique dans une guerre future est » établie par ce qui suit : Afin de pouvoir faire une guerre offensive, le » commandement suprême de l'armée allemande se vit obligé de traver-» ser la Belgique, et malgré cela, l'extrémité de notre aile droite dut en-» core se presser péniblement le long du Limbourg Hollandais. » Notre but stratégique dans cette guerre était, pour ce qui est du front » occidental, de gagner la place nécessaire pour pouvoir prendre l'offen-» sive en cas de nouvelle guerre éventuelle contre la France et l'Angle-» terre. » Or, si !a Belgique reste autonome, il ne sera plus possible de faire ce que nous fîmes. La France et l'Angleterre, instruites par l'expérience, NUMÉRO 121. TROISIÈME ANNÉE JUIN 1917. PRIX DU NUMERO — Élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite)

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