La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1915, 01 April. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/1g0ht2h71g/
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"NUMÉRO 16 PRIX DU NUMERO — Élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite) AVRIL 1915 LA LIBRE BELGIQUE Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés..., et attendons patiemment l'heure de la réparation. Le Bourgmestre, Adolphe MAX. Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles nous imposent, aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre DIGNITÉ PATRIOTIQUE. Mgr MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE KOMMANDANTUR -- BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. RESTONS CALMES!!! Le jour viendra (lentement mais sûrement) où nos ennemis, contraints de reculer devant les Alliés, devront abandonner notre capitale. Souvenons-nous alors des avis nombreux qui ont été donnés aux civils par le Gouvernement et par notre bourgmestre, M. Max: SOYONS CALMES!!! Faisons taire les sentiments de légitime colère qui fermentent en nos cœurs. Soyons, comme nous l'avons été jusqu'ici, respectueux des lois de la guerre. C'est ainsi que nous continuerons à mériter l'estime et l'admiration de tous les peuples civilisés. Ce serait une INUTILE LÂCHETÉ, une lâcheté indigne des Belges que de chercher à se venger ailleurs que sur le champ de bataille. Ce serait, de plus, EXPOSER DES INNOCENTS à des représailles terribles de la part d'ennemis sans pitié et sans justice. Méfions-nous des agents provocateurs allemands qui, en exaltant notre patriotisme, nous pousseraient à commettre des excès. RESTONS MAITRES DE NOUS-MÊMES ET PRÊCHONS LE CALME AUTOUR DE NOUS. C'EST LE PLUS GRAND SERVICE QUE NOUS PUISSIONS RENDRE A NOTRE CHÈRE PATRIE. AU NEUVIÈME MOIS DE LA GUERRE. Nous entrons aujourd'hui dans le neuvième mois de la guerre que l'Allemagne a déchaînée sur l'Europe; il n'en sera pas le dernier. Mais le dénouement est certain : ce sera la victoire des Alliés. La meilleure preuve en est dans l'attitude qu'en face de l'échéance inévitable prennent les porte-parole de l'empereur Guillaume : ils ont l'impudence d'affirmer que cette guerre lui a été imposée et qu'il n'a tiré l'épée que pour défendre l'Allemagne contre des voisins jaloux de sa grandeur. Ils nient tout, jusqu'à leurs livres, témoins ifréfutables, où les Bernhardi écrivaient que l'Allemagne était surpeuplée, qu'elle ne pouvait plus nourrir ses enfants et qu'il lui fallait agrandir son territoire national, de gré ou de force, aux dépens d'autres nations. Le recours à la force exigeait une armée. Depuis cinquante ans, l'Allemagne prépare cette armée avec une méthode et une suite dans les idées auxquelles il faut rendre justice et que nous aurions bien dû imiter. Toutes les énergies nationales avaient été mises en jeu, tous les sacrifices avaient été consentis par l'unanimité de la nation, aussi bien par le hobereau qùe par le « sozialdemokrate », pour que cette armée fut aussi formidable que possible. Cette armée avait pour la commander un cadre d'officiers et de sous-officiers professionnels d'une valeur, d'un courage et d'une énergie indiscutables; elle était pourvue d'un armement excellent et abon damment approvisionnée en munitions; aucun accessoire n'avait été négligé. Le plan de guerre avait été soigneusement étudié. Ayant à faire ' face à deux adversaires, l'un à l'est, l'autre à l'ouest, le commandement allemand avait projeté de réduire d'abord la France à merci et de lui imposer l'abandon de toute résistance par la terreur avant que l'armée russe pût être rassemblée. Tout avait été médité et préparé pour que cette première partie de la guerre fut aussi rapide que possible : l'armée allemande devait prendre la route la plus courte vers Paris, par la Belgique; elle ne devait reculer, pour obtenir l'effet de terreur, devant aucun moyen, incendies et destruction des villes et villages traversés, pillages, viols, mise à mort des habitants; les gibernes des soldats renfermaient des balles explosibles, leurs poches étaient remplies de pastilles incendiaires Ostwald. Nous les avons vus appliquer ce programme en Belgique dès leurs premiers pas; ils ont massacré les habitants d'Andenne sans motifs, ils ont brûlé les villes et villages sur leur passage jusqu'à Paris; ils auraient brûlé Paris s'ils y étaient entrés et si, malgré cette prise de possession, nous ne nous étions pas rendus. Ce plan n'a échoué qu'à la dernière étape; notre sauvage ennemi n'est pas entré à Paris; son armée n'est arrivée sur la Marne qu'usée tant par les excès auxquels elle s'était livrée que par la résistance qu'elle avait trouvée sur sa route. Elle croyait à une Belgique docile et à une Angleterre indifférente; la Belgique, sourde aux menaces, s'est défendue courageusement, et l'Angleterre, fidèle à sa parole, est arrivée à son secours. Après la Marne, l'armée allemande n'a pas été chassée de France, elle s'est accrochée à des tranchées qui s'étendent de la Mer du Nord à la Suisse; les forces que nous avons devant nous peuvent encore se défendre, elles ne peuvent plus reprendre la marche sur Paris, le plan primitif a échoué. L'Allemagne en a conçu un autre : rejeter les Russes derrière la Vistule, les y maintenir par un rideau et amener en France les corps d'armée victorieux du maréchal Hindenburg. Aujourd'hui, l'armée russe a tous ses bataillons en ligne. Loin d'être sur la Vistule, Hindenburg recule. Demain il disputera à nos Alliés le territoire national prussien. Les Russes ont en même temps battu les Autrichiens; ils pénètrent en Hongrie à travers les Carpathes, dont les premiers rayons de soleil leur ouvriront tous les cols, et le huitième mois de la guerre s'est achevé sur la capitulation de Przemysl avec ses 120.000 défenseurs. L'édifice allemand n'est pas encore effondré, mais il craque; l'ennemi n'a plus rien pour boucher les fissures. L'alliance anglaise nous a renforcés dès le début d'une centaine de mille soldats : elle nous a donné bien plus, elle nous a donné la liberté des mers. Nos ports n'ont pas été bombardés, nos Prière de faire circuler ce bulletin.

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This item is a publication of the title La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique belonging to the category Clandestiene pers, published in S.l. from 1915 to 1918.

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