La Libre Belgique

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21 November 1918
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s.n. 1918, 21 November. La Libre Belgique. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pk06w97c0r/
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• :S%Lpl. Jeudi 21 Novembre iïflS, *Tï- RfiKAfiTION ET AMpiSTRITION: BRUXELfcES t&, Bleiïlagiie-aax-Ilerks-Pölagères, 12 Les annonces sont recues-exclusivement au bureau iu jounial, aso® Moniaijiie-auxIierhes-Potagèrcs, 12, ïtal'Ageace llavas* place de* Martyrs, 8, a Bruxelles 10 Centimes Ie numero, DBMANDES et OFFRES D'BMPLOIS et de SÜJETS, JLaSlignes . .. 1.00 Cliaque ligne supplementaire 0.40 PETITES ANNONÖJSS : la ligne0.60 RhGL\MES avant les annonces :1a ligne . . 2.00 FAITS UIVER5S-s la ligne. . . . 6.00 5.00 4.00 NECROLOGUES : la ligne ........ 2.50 JPeu avant de qiuitter, on voit s'avancer une dame por tant des f leurs. C'est la sosur d'im des suppliciés, M. Jacquet. On lui indiqute su',r un tertre boueux une petite croix portant le numero ZZ. La dame sanglotte. L'«émotion est telle dans P.assistance que des larmes coulent sur tous les visages. Hevéiiant vers les bailments sombres desstands de tir, on s'iarrête devant la püiaceoü tomibèrent les 41 victimes enterrées labas. Un peloton de 24 «hommes ranges sousPiaiuivent des'tirs d'ensemble y foudroyaitle condamné. $ig^^^Êi^2 On uuitte oe lieu de desolation et de -deuil en proie a line emotion qui fait monter «üx lèvres des paroles demand-ant la punition d'aussi immenses crimes. des armées, portés au tableau des croix de f ör&re de Leopold , cueillant les grades comme les victoires a la pointe de Pépée. Ils ont souffert tout cela» Et on los oublie un peu, avouez-le. 'Z ill en est qui sont la-bas depuis quatre ans, non pas qu'ils eussent été moins que d'au tres ardents a la bataille, mais parce qu'ils avaient la consigne de protègér Parmee en retraite, parce qu'ils occupaient un poste important oü il fallait tenir jusqu'au bout, et que la mort glorieuse n'a pas voulu de leur sacrifice. Ah! les humbles héros, qui n'ont pas eti^dëclïance, mais 'quirdisciplines, ont obéi a la consigne et émporté la-bas, 'dans ;uoae ame désormais enclose, tous les trésors inütiles d'ud male'.courage inemployé. Nous avons vu des lettres de ces pauvres gens, des lettres "qui faisaient mal,-o.u se décoüyrail; sous la. banalité des| formules uné navrance sans pareilfe. Car ils soufTraient encore de ne pouvoir dire leur souffrance, dans ces rares et misérables billets, qai'éplu-chait -une censure inquiète, ei^ qu'il fallait rendre impersonnols pour leur assurer le passage. Ils ont souffert plus que nous. Ils ont été plus écrasés que nous qui avions encore notre entourage et qui -pouvrons parfois, dans Pintimité, exprimer nos sentiments, 'et; qmi-.trouvions dans mille détails inconnus des bagnes prussiens des raisons de croire et d'espérer. Nous ne les oublierons plus. Et nons espérons que le gouvernement saura aössi reconnaïtre leur courage, faire ju,süce a 1 eurs söuïfranees et récompenser les plus.méritants parmi eux. . A. Cr. REVUE DE LA PRESSE mönarclil» «t Mfcépubllque. — Le «Peuple» publie Paffich oü le conseil general du parti socialiste éprouve le besoin deproclamer que si la classe des travailleurs participe aux acclamations qui accueilleront a sa rentree le Roi Albert, symbole de Pidée morale supérieure du plus noble devoir laccompli, cet hommage ne doit pas être in'terprété comme une derogation aux .aspi-| rations républicaines auxquelles le parti reste plus que jamais fidele. On s'en doutaft-bien un peu. ^fe Mais n'y a-t-il pas la de la part du conseil general du parti socialiste une faute de gout? Dans les milieux populaires notre| grand Roi Albert jouit heureusement d'une popularité du meilleur aloi. Il revientdela guerre le front ceint d'une au-réóle dé gleire,| non pas tant de 4a- gioire du-Victorieux, de PImperator sanglant qu'évoque de JJeredia, que de la glöire plus lumineuse et plus du-j rable du grand homme de Devoir, qui connart les besoins de'son peuple et qui le mèriera -courageusement dans les voios de la Justice et du bon Droit. Le peuple sait cela,| |ll veut garder son «Roi magnifique^,comme^ IdisaitPautre jour notre collaborateur Fidelis. Dans son bon sens pto^èrbial, il préféré ce qu'il a et qu'il connaït, ace qu'on lmpromet et qu'il ignore. * Ne touchez pas au Roi, ne touchez pas a laReine,disentles premiers soldats rentrés dans Ia capitale, aussi bien les nobles enfants de la classe-ouvrière que ceux des autres classes sociales. Il s'est noué la-bas, dans la vie périlleuse des tranchées, dans la vie peineuse de Texïl, entre Ia Familie royale et nos troupes de iels liens de confiance réciproque et d'affection, que ceux qui voudraient auore- inférieur .a son ambition. B comptaUi j©nrd'hui êbranler le tróno seraient batóy€S LES VOICI! • ffir: Soldat du Christ, fie Fragerolle.ï' Sa Voici les soldats de Relgique, Los héros de l'humanité! Chan tons, c'est l'heu-re magnifique • .i$i Du triomphe du droit et dè la lïbertóft Vive Albert-le-loyal! Albei*t,-Rot -de-Belgrquö'l Sotuiez , clairons, sonnez aux diamps Pdur le retour de nos vailiaiits,:-Acclamons les soldats (bis) do la „Belgiquel II En co jour la ter re tressaille De joie et de noble fier té: Soldats de la grande bataille, Yous avezrparrl'honneur, vaincu l'iniquite. D'un longfrémissernent l'ame beige tressaille.^ Éiiténdez-vous, libres aïeux, Le pas de vos fils glorieux? Bapaysaf&anebi(*i*)4'aftie tressailler*~* *■ III Soldats, c'ost toute Ia Pa trie Qui vous acclame avec ardeur; Depuis quatré ans elle vous crie : « Pidélité, toujours! ««Ils »» n'aüront pas mon coeur! Souverainsbren-aiKiés,"plus'belle ,*la 'Patrie Reverra la prospérité; Pour prix de votset^rf?égrité, Dieu protégoa l'Yser (bis) et la Patriot öTELLA. comme des feuilles mortes 'par le vent de la colère populaire. LA JOURNÉE La familie royale a visiteAnvers mardi au milieu d'un grand enthousiasme.- Un Te Deum a .été chanté a la cathédrale. M.visartde Bocarmé puósidera, yendredi, ia séance 'des deux Chambres a laquelle as'sistéra la familie royale. Guillame II et Lüdendorf Le Roi éf ïa Reine a Paris. — Le prési* dent de la Eépublique a fait pa-rvenir au roi des Belges le télégramme sudivant • En adressant a Votre Majesté mes meilleurs vceux de tête, je tiens a lui dire la tres grande joie quej'é#rouve Ua.pensée qu'elle va, dans quelques joursren tref triomphalement avec Sa Majesté la Reine etavec les troupes belges victorïeuses, dans les rues pavoisées de Bruxelles. . . Je remêrcie "dé nouveau Votre Majesté d'avoir bienvoulu. la semaine. demière, me laisser espérer sa prochaine visite a Paris, dont la population fera au foi et a la reine des Belges un accueil enthousiaste. tRaymond Poincarré. Le roi des Belges a réigosidu \ , Vivement touche de votre télégramme, je vous pïre d'agréer mes plus sincères remerciements. Ce scrapour la Reine et pour moi un grand Alben. Paroles d'un Roi

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