La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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10 September 1918
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s.n. 1918, 10 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/db7vm43v0t/
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The Newtpaptr far Belgiaws LA MÉTROPOLE |oNE PENNY L n< onrrtnr fe, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bvreawx : 43, Ckaiecry Lue, W.C.2 — Telepkoae : Htlkora 212. r 3 mol* p «kl AbonacMeats » -j 6 mois 17 s h, 1 1 ta ji «fat 25" ANNEE MARDI 10 SEPTEMBRE 1918 RtgltUrmI M th* G. P. O. mt m Ntwsfmftr. No. 253 LA GRANDE GUERRE L'avance continue UR LA LIGNE HINDENBURG Victoire japonaise en Sibérie Lundi midi. s Allemands, serrés de près par les Fran-ritanniques, poursuivent sur un large ! leur rapide retraite vers la ligne Hin-mrg. Entre M œuvres (ouest de Cambrai) Oise, c'est-à-dire sur une étendue de près 0 kilomètres, nos amis ont réalisé depuis •di une avance moyenne de près de trois nètres et capturé plusieurs positions des intéressantes. ts principales sont la ville de Roisel, si-! à onze kilomètres à l'est de Péronne,_ sur wte de Le Catelet prise par les Anglais et ille de Tergnier, jonction de chemin de importante à 5 kilomètres à l'ouest de La [ occupée par les Français. Ceux-ci ont ement traversé le canal de Crozat à St-on, à deux lieues au sud-ouest de St-intin. Ce double succès constitue une me- 1 à la fois pour St-Quentin et pour La (, car la principale ligne de chemin de fer îLaon et St-Quentin passe par Tergnier ts Allemands doivent maintenant se raie exclusivement sur la ligne de Crécy-bemont.Us Anglais ont pris possession de presque «lebois d'H'avrincourt, à mi-chemin entre paume et Cambrai. Au nord de l'Oise, les [nçais ont atteint dans la journée de diman. le canal de St-Quentin et cela sur une me longueur. les Alliés se trouvent maintenant sur pres-itout le front à peu de distance de la ligne lldenburg. Dans la forêt de Coucy, en par-ilier à l'ouest du grand massif de St-Go-ii, les Français ont avancé sur un front de itre à cinq kilomètres sur du terrain qu'ils vaient plus occupé depuis 1914 et, sur ce ut, ont obtenu des observatoires directs sur défenses allemandes. Le général Haig, tsson communiqué de dimanche soir, mar. ! de son côté que sur la partie sud de son it, ses troupes ont pénétré dans la zone du lème défensif construit par elles-mêmes nt l'offensive allemande de mars dernier, si l'ennemi offre-t-il " une résistance issante parmi ces défenses préparées " et tvifs combats " ont ils eu lieu sur un cer-1 nombre de points. Iest intéressant de noter qu'au nord de laume, sur toute l'étendue de la ligne Wo-1 rien ne s'est produit ces deux derniers rs;du moins, le maréchal Haig n'en parle 1 œ qui ne signifie point, évidemment que Jénéral Byng reste inactif. "rie front de la Lys, non plus, il n'y a pas modification appréciable. Les Allemands, forcés, ont attaqué dimanche matin au ■ouest de Ploegsteert et à l'est de Wulver- mais furent repoussés. Urle front français aussi, l'ennemi a réagi plusieurs points. Les Allemands ont con-attaqué dans la région de Laffaux et à lest de Vailly, arrêtant l'avance du géné-Humbert dans ces secteurs. Au sud de la "me, la résistance de l'ennemi fut " parti-"ement acharnée ". Il y eut des combats tolents " au sud et à l'est de St-Simon. snes fut partiellement recapturé par l'en-"1 mais enlevé à nouveau par les Fran-' qui firent une centaine de prisonniers. 1 n y a pas de changement non plus sur le " américain. aidant la première semaine de septembre britanniques ont fait plus de 19.000 pri-nters.Huis le 18 juin, les Alliés ont fait au to-P'us de 150.000 prisonniers. '®me il ne sert de rien de nier l'habileté ennemi quand il en donne réellement la Uve' on doit reconnaître que le comman-Ent allemand dirige adroitement sa retrai-P°ur tâcher de réduire au minimum les ca. ,ltes qu'elle entraîne. Dans le nord, large won de terrain en Flandre, mais à partir Parallèle d'Arras, lutte pied à pied ; inon-^ indues entre Arras et Douai ; résis-aebarnée dans les grosses organisations * MVes de Mœuvres, où les Britanniques jjourtant pénétré. Dans le sud, évacuation J uu triangle canal du Nord-Oise-Som-ls cai)al Crozat, et le front enfin orienté a direction nord-ouest sud-est, c'est-à-aux "ënes Hindenburg de la ré-j Saint-Quentin. A l'extrémité du bataille, le front de la Vesle, preste. abandonné, et l'Aisne repassée. Cepen-)nd '•nS ce secteur> 'a Vile armée alle-nsque encore un désastre, à cause des .s - que Mangin ne cesse de faire dans la ,r'n du chemin des Dames. s a't essentiel de tous les événements qui ^ nt déroulées depuis juin dernier c'est le : 'Ju commandement allemand sur la li gne Hindenburg; sur son extrême gauche; il essaie encore de s'accrocher à ses positions au sud de l'Aisne, à partir de Vailly, sans doute pour maintenir sa menace contre Reims ; mais il est à peine douteux qu'il sera repoussé avant longtemps sur le chemin des Dames. On peut croire qu'il ne se passera guère de temps pour que partout les Alliés se trouveront en contact direct aevc les défenses allemandes. Il reste deux mois de campagne aux Alliés. Il faut maintenant donner, crédit au maréchal Foch pour l'organisation du dispositif général par lequel il abordera, enfoncera ou tournera ce formidable obstacle. Les nouvelles d'Allemagne et le ton de la presse allemande indiquent de la façon la plus évidente qu'on se rend parfaitement compte à Berlin du danger d^la situation et qu'on n'y doute pas que les Alliés feront l'impossible pour essayer, avant l'hiver, d'avoir raison de" la défense Hindenburg. Le Vorwaerts déclare par la plume du colonel Gaedke que le haut commandement a abandonné tout espoir d'un retour offensif et il est difficile de considérer cete affirmation comme camouflée en raison des opinions du journal qui s'en fait l'écho. D'après le colonel, la supériorité numérique des Alliés et surtout leurs ressources formidables en tanks et en aéroplanes justifieraient amplement cette évolution. Dans le Berliner Tageblatt le général baron von Ardenne affirme carrément que l'Allemagne doit se préparer à une nouvelle campagne d'hiver, il affirme que Foch dispose encore de grosses réserves et qu'il poursuivra certainement son offensive. Le Gazette rhénane-westphalienne dit que " la situation est extrêmement sérieuse " La plupart des journaux allemands font campagne pour le suppression des communiqués ennemis. Les aviateurs britanniques " indépendants" ont effectué samedi matin un nouveau raid sur Mannheim. Ils furent violemment attaqués 1 tant à l'aller qu'au retour. Une des escadrilles dut combattre pendant 200 kilcynètres. Un aéroplane allemand fut détruit et deux autres forcés à la descente et quatre bombardiers ne gagnèrent pas leur base, mais plus de deux tonnes d'explosifs furent déverses sur la ville et huit " buts " directs furent obtenus sur les usines à gaz toxiques de la Badische. Les Japonais ont obtenu un magnifique succès en Sibérie orientale. Us ont occupé Khabarovsk, à la jonction des chemins de fer de l'Oussouri et de l'Amour à plus de 650 kilomètres au nord de Vladivostock. Les Bolche-vistes avec mille Allemands se sont retirés sur Blagovechtchensk. Le grand pont sur l'Amour est intact. Les Tchèques tiennent le transsibérien d'Oloviannaya à Penza et une occasion unique s'offre aux Alliés de pousser jusqu'au cœur de la Russie et de reconstituer le front oriental. D'après d'autres nouvelles, le général Alexéieff se serait remis en campagne. L'anarchie grandit en Russie. A Pétrogra-de, les rouges massacrent les officiers et les " bourgeois ". Trente-six Anglais auraient été | arrêtés et seraient fusillés si Lénine devait mourir. ;♦ La médaille de l'Yser Sa création décidée A l'approche du quatrième anniversaire de la bataille de l'Yser, le conseil des ministres, isur la suggestion du Roi et d'accord avec Sa Majesté, a décidé la création d'unie médaille commémorative des glorieuses journées d'octobre 1914. La médaille sera décernée à tous les hommes, Belges et Français, qui ont pris part à la bataille de l'Yser. Le ministre des Sciences et des Arts a été chargé de s'occuper de la confection de l'insigne. + La ville "Mercier,, aux Etats-Unis La ville de Germantown, dont la population est composée en majeure partie d'Allemands immigrés et de descendants d'immigrés allemands, vient d'obtenir l'autorisation de changer de nom. A sa demande, le service des postas américains a permis que la cité du Knn-sas prenne le nom de Mercier, afin Je glorifier ainsi réminent cardinal-archevêque de Malines. Les habitants de Mercier ne veulent rien avoir de commun avec ceux quii déshonorèrent la nation allemande. Deux commissions d'études vont être constituées La révision constitutionnelle et la question linguistique On nous écrit du Havre : A la suite de journaux hollandais, divers confrères se sont mépris au sujet de la constitution d'une commission pour l'étude de la question linguistique. On a, en effet, confondu la commission de rédaction que nos parlementaires réunis au Havre en session amicale avaient constituée pour la publication d'une déclaration relative à cette question et la commission que, depuis des mois, il avait été question de constituer pour l'examen de cette question. Les parlementaires, dont la Métropole a récemment donné les noms, avaient reçu mission des députés et sénateurs réunis au Havre d'élaborer le texte de l'ordre du jour voté à l'unanimité — sauf les voix de MM. Van Cauwelaert et Van-deperre-C'est vainement que la Métropole a appelé à ce propos un démenti de la part de ces deux députés d'Anvers. Le jour où l'uni de ces messieurs désavouera ouvertement les vendus et les traitres activistes n'est pas encore venu. Or, l'ordre du jour en question n'exprimait-il pa, ce désaveu ? Mais revenons-en à la commission de la question linguistique. Elle a un objet tout à fait distinct de celui que visaient nos parlementaires désireux seulement d'envoyer en Belgique l'expression de leur solidarité avec tous les Belges dignes de ce nom qui combattent les traitres activistes vendus aux Boches et leur mépris pour ceux-ci et ceux-là. M. de Broqueville eut voulu constituer, pour satisfaire ceux de ses collègues qui, un instant, marchaient au son du galoubet de M. Vancauwelaert — c'est-à-dire MM. Helleputte, Poullat et Vandevyvcre — une commission dans laquelle seraient entrés MM. Vancauwelaert et tutti quanti. Vous vous souvenez du toile que souleva cette idée tout à fait invraisemblable et le refus oppoisé à l'octroi d'un passeport permettant à MM. Vancauwelaert et Heyman d'aller en Suisse "étudier la question des langues" ! M. Cooreman, au contraire, entend gouverner avec le pays occupé, avec les sept millions de Belges qui, là-bas, peinent et souffrent sous le joug. Aussi n'a-t-il pas voulu faire une prime aux extrémistes flamingants. Il y aura ces commissions constitutéès — le Conseil des ministres réuni la semaine dernière au Quartier général a unanimement décidé la chose—-l'une pour l'étude de la question de la révision de la Constitution; l'autre pour l'examen de la question linguistique. Ces commissions seront composées de 21 membres chacune. Mais sept de ces membres seulement seront désignés actuellement; les 14 autres devant être choisis au retour au pays, lorsque, librement chez nous, nous pourrons délibérer de ces questions et lorsque, depuis longtemps, tous les activistes auront été pendus. Les sept membres de chacune des commissions à désigner immédiatement n'appartiendront pas aux corps politiques — professeurs ou fonctionnaires, lis s'attacheront à préparer les travaux de la. commission qui, en Belgique, délibérera plénièremenit. Pour la commission de la révision, déjà les membres .sont désignés; pour celle des langues, il y a encore une hésitation ; les membres flamingants du Cabinet entendenlt y introduire un personnage qui appartient à la politique, puisque, député suppléant, il est appelé à devenir tôt ou tard membre de la Chambre et qui, pour le surplus, ne s'occupe que de politique flamingante très "active". Le Moniteur de la semaine prochaine apportera à cet égard des précisions, c'est-à-dire avec un rapport au Roi au sujet de chacune des commissions, la comjposition de celles-ci pour un tiers de ses membres. ♦ Le G. Q. G. allemand déménage Une dépêche Radio d'Amsterdam annonce que le grand quartier général allemand vient de quitter Spa pour Ver-viers, où il s'est installé place Verte. AUX SOLDATS BELGES MORTS POUR LA PATRIE L'inauguration du monument de Folkestone Par une pieuse initiative, un monu- quatre coins par les drapeaux des pays ment durable a été élevé à Folkestone, alliés et par ceux de la Ligue des Patrio- dans le cimetière de Shorncliff, situé dans tes de Belgique, du Cercle des Anciens un cadre d'une merveilleuse beauté et Combattants de Richmond et des Boy- d'où la vue s'étend au loin sur la mer. scouts de Folkestone- Construit à une hauteur prodigieuse, Le service d'honneur était fait par un la crypte-mausolée, en forme d'obélis- détachement de l'a.rmée britannique, par que, dont les plans sont dus à M. Ch. des boy-scouts et par de braves gendar- Hargot, ingénieur à Liège, dessine la mes qui, pour la circonstance, arboraient beauté sobre de son architecture dans un fièrement les légendaires bonnets à poils, paysage d'une grandeur impressionnai qui, quoique un peu déplumés, évoquaient te et ce mausolee, poussé au haut des fa- de- façon caractéristique le pays absent, laises de l'hospitalière Angleterre, con- Le colonel baron van Zuylen, qui se stiitue un témoignage inaltérable de l'a- dépensa sans compter pour mener à bien mitié unissant deux pays dont les en- une entreprise dont il a le droit d'être fants ont lutté côte à côte sur les champs fier, prit ensuite la parole et prononça de bataille. d'une voix claire et avec une émotion L'obélisque porte les inscriptions sui- contenue l'excellent discours dans lequel j vantes : il salua avec éloquence les vaillants sol- AUX BRAVES SOLDATS BELGES ,^U! reP°sent leur dernier sommeil MORTS POUR LA PATRIE à Folkestone. 1914 19 Discours du colonel baron S. A. R. Mme la Dtichesse de Vendôme, van Zuvlen Princesse de Belgique. ^ " Quatre longues années viennent de LES BELGES EXILES s'écouler depuis le jour mémorable où notre RECONNAISSANTS bien-aimé Roi, répondait à l'insulte alleman- de, prononça ces mots inoubliables, expres- Folkestone. sion d'un peuple loyal et honnête: " Vous ne passerez pas ! " Tn T l°AitaUe r' 1 Ën?"ni: , Quatre longues années aussi ont porté no- To the people we have learnt to know and tre vai]lante ^ au sommet de ^ ^ To those who luhere se good and charitable T Tt courage et son inaltérable attachement à la We, for ever, entrust our dear sons. ^ "v t o m I-Im if ?i', 1 k pv Who are sleeping here their last sleep. Hpvait-A'îamn'c'Il ^ C ,raves' ser 9UI 'rtjp Dpr ptav t7"vtt T7J7Ç de\ait a jamais illustrer dans le monde le nom THE BELGIAN EXILEES. Belge, nous envoyaj gur ,e so, anglais> ,es prg_ AAN DE DAPPERE BELGE SOLDATEN mcombat®- GESNEUVELD VOOR HET mil! 1', pi P,°fque' , °"n®ur de com" VADERLAND mander la Place militaire de Folkestone, et, je les vois encore arriver, couverts de boue L'inauguration de ce monument fut, ensanglantés, pendant les nuits terribles et samedi après-midi, l'occasion d'une céré- inoubliables du 26 et 27 octobre 1914. Je vois monie d'une grandeur émouvante, qui encore entrer au port, en ces nuits obscures, ■. 1 ■ ? , , , ees navires, ballotés par une mer démontée et avait réuni, outre de nombreux membres ' l , , , portant ces héros, qui, malgré leurs souffran- de la colonie belge, un grand nombre de ces, souriaient toujours ; je- les vois, ces infor- personnalités belges dans le cimetière de tunés, couchés côte à côte, mais toujours cou- Schorncliff. Nous 'notons la présence de : rageux et ignorant leur gloire. M. Gaston de Ramaix, conseiller de lé- Ils étaient plus de 1.800, débarquant en ces gation, représentant le baron Moncheur, nuits lugubres dont le souvenir restera à ja- ministre de Belgique à Londres; le gé- mais gravé dans ma mémoire. néral comte de Jonghe d'Ardoye, chef de Hélas!, malgré les soins les plus dévoués la Mission miltiaire belge à Londres; Sir aux moments de cette tourmente, tous ne pu- Persfold, le dévoué maire de Folkestone; r®nt etre sa«vés de leurs_terribles blessures, M. Peterson, consul belge à Folkestone, Lr TiTI" rPn ' h™6 solt Permis raPPe- ' , 1 » , , . t» , • 1er ici le nom d un homme de cœur, de rendre représentant le consul-général de Belgi- hommage au docteur Naulaerts, que j'avais que; le vice^aimiral Keyes, le glorieux rencontré sur ma route et qui, oubliant som- héros qui embouteilla le port d'Ostende; meil, nourriture et fatigue, leur prodigua, M. Bergman, sénateur; M. Vermeersch, jours et nuits, les soins les plus assidus, député; le chevalier Ed.m. Carton de Un sourire de bonheur aux lèvres de ces Wi'art, de nombreux officiers de l'armée malheureux fut pour lui sa grande récompen- britannique, le secrétaire du conlsulat de se'T France, représentant le consul empêché, f, 19 octo°re T9!4> le premier de nos en- le comte de Borchgrave, l'avocat Gaston nudm^eTemns3iVn«■ <:ncm,e' en ^ t „,„i 1 „ -p, r-i' \ dut quelque temps, j eus la triste mission de con- de Levai le Dr Clement Philippe, MM. duire en ce cimetière de Shorncliffe, nos bra- Deliville et Duchaine, représentant la Li- bes tombés pour la Patrie. gue des- Patriotes de Belgique; une délé- En visitant, en novembre 1914, les grands gation du Cercle des Anciens Combat- blessés dans les hôpitaux de Folkestone, elle tan.ts de Richmond, les majors Braeck- eut connaissance du désir des exilés en cette man et Vasseur, les commandants Mi- d'élever un modeste monument" au mi- chel et Louis, le notaire Butaye, M. ''eu ^es tombes. L'idée, qui acquit aussitôt Compton, M. Andries, etc. toute sa sympathie, valut au projet, et son r f , . . Haut patronage, et l'appui de sa discrète et v^e ne tut pas sans une émotion wiitense sincère charité. et le cœur serré à la pensée de l'héroïs- L'œuvre vivait désormais. me symbolisé par tous ces morts que Mais une idée cependant chaque jour han- l'on défila dans la crypte où des plaques tait nos esprits, et mes souvenirs ne cessèrent de marbre indiquent les noms dé ceux se porter vers cette place où j'avais rêvé qui sont tombés pour leur pays donner une demeure plus digne à ces cer- Nous y lisons les inscriptions suivant o^un^^Jr^Y"* demeVre Plus d.fne tor- . tî a *■ , . T5 „ ou> un Jour. les familles pourraient, en silen- tes Boudart, Constant, Bruxelles; com- ce et à l'abri des intempéries, venir prier au- te d Hespel, sous-lieutenant, Bruxelles; près de ceux qu'ils avaient perdus. De Villaere, René; De Mey, Pierre, Dra- De généreux donateurs, patriotes sincères neutre ; De Schepper, René, Ostende ; âmes dévouées, vinrent à mon secours : Léopold De 1e Haye, Anvers; De Lod- MM. Andries, Kryn, Tom, Pélabon, Vic- der, René; De Thaey, Remy, Wichelen; kers, les ouvriers civils et militaires des fabri- Fleran/, Armand, Anvers; Guyaux, Geor- de mu.nit'ons de Sheflfield, Londres ges, Vitrival; Jourdain, Aug" Fort-l'E- Shre,Pherd's ,Bush- vêaue- Maveux Oscar Grosses • Hen !%' officiers de la Division de cavalerie eque, iayeux, Uscar, Grosages Hen- belge et d>autres unités du front enfin ]gs drickx, Jos., Anvers; Oosterlinck, Ju- civils et militaires de la ville de Folkestone les, Termonde; Van de Venee, Flor., C'est grâce à eux tous que j'ai eu le bon- Saint-Gillesi-Waes ; Verschueren Hyp-, heur de réaliser mon projet et de construire Aerschot; Warans, Léonce, Ostende. avec l'aide de M. Hargot, le plus actif et dé- De nombreuses fleurs et des couronnes Jde,s c<>"a^orateurs et auteur des plans, avaient été déoosées nar des mains nieu yrypte-mausolée ou pourront dormir à ja- avaient été déposées par des mains pieu- mals ceux qui donnèrent ,eur vie pour ,a ^ ses- trie meurtrie. Après que l'aumônier belge de Folke- Ils reposeront ici en paix, les héros Belges stane eut béni les tombes, tandis que les qui, hélas! ne verront pas le jour glorieux de claiirons de l'armée anglaise sonnaient aux 'a victoire et que le destin nous fait abandon- champs, lies autorités allèrent prendre ner sur cette terre d'exil, mais terre hospita- place autour du mausolée, entouré aux (Voir suite 3e page, 3e colonne.)

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