La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 29 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hx15m6379z/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. [ mk ANNÉE. *^0 JEUDI 29 AVRIL 1915. _ ; ; iX llg' LA GRANDE GUERRE. BATAILLE DES FLANDRES—NOUVELLE AVANCE — NOMBREUX PRISONNIERS — SUCCES FRANÇAIS EN WOEVRE—LE DEBARQUEMENT . pES QARDANELLES—OCCUPATION ( D>: KDM-KALE—MENACES ALLEMANDES. 1 i «usure que les jours àVjûiceM.Ja lumière se , . j. nias en plus sur l'immense effort que les : iMods préparaient depuis plusieurs mois. offensive que les Alliés ont si prornp- ■ I nfarjêtée. C'est ainsi que le correspondant "««aïs du " Xelégraai " l'ait savoir que nuit et "llàa longs trains ont quitté, les villes de garni- \ en"Belgique, -charges dè soldats allemands "rit'.toutes so'rtes' de ".munitions dé guerre pour l'Yser. A Brâsschaet il ne.iestort "m seul aéroplane, a Anvers m dans les vd-' environnants- ii n'y avait, plus un seul de-militaire, et «Câlines chut occupée par Swàlitaine de-.soiaa.ts, eà qui semble indiquer ; t'Allemands, ont, en cola, risque vn cflort ;S qu'ils auront bien difficile a ronouveler, Vfluaoiâ l'occasion.- • . ., T; .,st intéressant de constater quelles sont les nsfiSatfces indirectes de. cette tentative deses-'lèiT?-On-erôii.'jusqù'iêi'Àue cette tentative re-; ;:jr,.<iû là reprise des opérations dans lék Dar-"laaelles, et'les Allemands, pour égarer 1 opinion ÎU-leur- -pays- ainsi -que pour împressioner les. 3esa:±eafé d'obtenir à. foi.it. prix une victoire [ .portant»; " La violence de l'attaque qui. a cause | -a Allies de " -regrettables . pertes mais qin n a I uroduit au point "de vue militaire aucun résultat I -ïïfflèàt-'earactéri se,. ressemble .etonnammen t au ' Màâr elïcwfc -du -joueur qui voit s[ échapper- sa Ornière chaaee et qui lance:sur le tapis vert ce. ,ri lui-reste, d'argent, sans le compter, sachant bien que si la fortune lui est- contraire., e est la •uiaeavec- toutes 'ses horreurs.- . •• LeTournai des Débats" voit dans la bataille (i,v Pfanflres une diversion aux opérations autour de S:. Mihieï' et à d'offensive française dans :&r o; se .-base pour .cela sur la pratique oon-.■•anle des^ebefs-militaires de ne jamais livrer-JA première attaque au point principal. ' On -aurait, tort- de croire et tout cas que-ces •evo* ternoor-a-i-tes ont en rien affecte le moral des troupes iijUweç:' elles gardent toute confiance dans •eUri chelfe et plus que jamais elles comptent suivie sur la .route-de la victoire prochaine le ro. Ubert, le gfcrténal. Joffre et le maréchal Freneh. ùe troupes, belges en- particulier sont d une vaillance magnifique : selon un teîegramme ^çu «iu Havre-.piv de " Maton : ' la nouvelle bat^dte de-DxniùilepmXi-eux un grand succes_I.es Allemands .-essayèrent de .surprendre les Belge*, iu moyen -de leurs bombes -asphyxiantes, mais nos héros étaient survie.-qui-vi™, protegés efficace-mçnt contre., l'asphyxie.- Quand les- Allemands i avancèrent en. masses profondes contre Dixmude |>v ' furent • reçus sur - un. feu meurtrier de mitrailleuse; et après-une brillante charge de nos Groupes ils s'enfuirent-en laissant une quantité énorme de- morte sur le champ de bataille. D'autre part le /communique publie par la dation de ^Belgique confirme que les Français, j,mu vos sur .l'artillerie-belge, ont. repris Lizerae u- plusieurs- tranchées dans la direction.de Het m., qui contrairement à ce qu'on avaio dit njer, n'a pas encore reconquis: . . . On trouva, sur le champ de bataille plus de - v reiiio morts, et le butin comprend six canons : tir rapide et deux cents prisonniers, l'arma . tes pri£onniears> dit encore le communique oni-• r:inçàis. se trouvent plusieurs officiers. A>; nord'&*Ypres. les Français et les Anglais marchent de succès en succès, progressant lentement mais sûrement. , Dans l'est, la situation s cclaircio de plus en i.jus : les attaques allemandes aux Eparges. a n. Remy, sur la tranchée.de Calonne ont toutes é repoussées: L'.off.eosivo est passée aux mains ''es Français. Ceux-ci ont avance de près d un k i 1 c mètre en infligeant des pertes énormes aux cn-: omis, qjjl laissèrent,"; a un-seul endroit» plus de mille.'; morts. sûf le-terrain. • -, ; '. -Us Frainçâis. ont. en. même temps, consolide leurs postions -'sur la h.aqteur d ArmanviUer. ^kn-tmanoisweîleir^opf) et *se sont avances sur les rentes est/ * . ; .- '■ , . ', .. - Le communiqué .allemand.a beau nier ce tait; i'l'aut le cô^id<Sirèt~conime acquis. I /activité semble reprendre dans les Car-•athes, où, -selon toute probabilité le temps s est amélioré; les attaques austro-allemandes contre les hauteurs d'Orospatak se sont faites plus violâtes; -de même, dans la .région de la pape li'Uszok^. Aux- environs de btry un bataillon autrichien s'est rendu en entier. Une colonne de 20,000 E.usses aurait occupé un point strate-s'iqu? (l'une.grande importance sur la voie ferrée ■en Galicie orientale, et la ligne de retraits des Autrichiens .serait ainsi menacée. On peut se iaire. nhc i.clé.é du . caractère- sanguinaire des bataillé# que sonticniient nos Alliés russes quand "ii.songb que dans les combats autour de.lapasse 'l'feçlcies Anstro-Aliemands ont- perdu un total >'Y 4:5,'X>0";'hpni32îcS* pendant oes derniers huit jours !*• " - ■ ■ ' r ; ' Aux Dardanelles, nouvelles en tout point-cxcellentea. ■- ■ - Les «Alliés, 'qui ont débarque d importantes sur- la- péninsule de Cîallipôli,- avancent -;:cieusemeni.^ l'aide des navires de guerre. Det/ uoùvclîos*'" t'ru upes.'.ont : actuellemèirt' 'été d c-bafqûêes ' de l'autre c'ôtft'du. détroit, sur la-côte 'sialique, ét un dctachèment français, comprenant de l'infanterie .'et'de l'artillerie, monta, à l'assaut de Kum-Kale. liés. troupes occupèrent -la village après une violente résistance et firent ôOO prisonniers. . • lîn même temps la flotte continue avec ardeut le bombardement des forts et.l'on peut s'attendre !h. sous peu. â des nouvelles fort encourageants, muî auront une sérieuse répercussion sur le cours des 'autres événements politiques. Le bombardement. de Smyrne, entre autres, serait imminent. , '•ette répercussion se fait déjà ressentir en •irèce, où l'on a vu a.vec surprise que le débarque-'ment des Alliés était chose faite; aussi Lopipion publique commence-t-elle à regretter la Lenteur Que le gouvernement met à prendre rang avec"lés Alhés. Que l'Allemagne commence à craindre ■ni fevivement en faveur des Alliés ressort pleine-"iein, dé 1 effort ;que" fait le Kaiser'pour: effrayer V tmnîllc rdyate*"fet '"avec elle tout le--peuph>r ' 'uUlauinV Il>vient, ën effet," d'adresser à la reine 'le Grèce, sa sceuv; nrl "long télégramme indiquant situation " paralysée " des -Alliés dans l'ouest, flftcfivaht ' les ' succès ' remportés contre * les Russes (!) et-se"tèï1ffinant"pàr l'a déclaration que ■y victoire finale sera pour les émpires de PEurope "•nrralc, et que dans ce cas ceux qui osaient ''ipposer a -eiKç'n'.àvaient qil'â bien se tenir. On vetra bientôt ve'queces"'vaines menaces signifient; En regard de cela les nouvelles venant d'Italie sont également, encourageantes. Suivant le temps," les -négociations. austro-italiennes seraient' définitivement' rompues: et .l'opinion PUblique. s'en réjoùït, 'car èlle espère que main-,pQan1, avec l'Angleterre,-la. France et la Russie, l'Italie pourra, à là' fin réaliser ses aspirations "abonnies; - .- .. — Le Saint-Siège vient d'envoyer, sons forme lettre au oard&al Amefcte, un document pon-f«*nant la France, ..Ce'document sera publié à Paris. I On aooonoe également que le Pape a reçu en ai*fiemee M. Hanotaux. mande du-Oàire -Que le 24 on a pendu gqj^je^fftèrenwnty-g^'gi^'tehtéL-d'a S69B9XN^ « --r- ^ LA VIE A BRUXELLES. CREATION D'ASSOCIATIONS MUTUELLES CONTRE LES RISQUES DE GUERRE. Correspondance delà" Metropole. ") LA'HAYE, 25 avril (par courrier spécial).— tous le titre de " Association mutuelle belge industrielle et commerciale contre les risques le guerre " une société a été fondée à Bruxelles, îous la présidence de M. Omer Lepreux, direc-e.tir. à la Banque Nationale de Belgique, et la âce-présidence de M. Michel Levîe, ancien ninistre des finances, président de la Société lationale des Chemins de Fer vicinaux,, et de M. E. de Brabander, directeur â ïa Société Générale de Belgique. Le but de la société est " d'indemniser ses nembres, dans la mesure des fonds disponibles, le tout ou • partie des pertes résultant pour eux l'incendie ou de destruction par faits de guerre, révolution ou émeute, conséquence directe de la guerre à l'exclusion de tout autre risque; et intérieurement à la liquidation des indemnité; que payeraient les pouvoirs publics, de^ leui faire, dans la même mesure, une avance à concurrence de 70 par cent- au maximum de montant des sinistres." Pourront faire partie de la société : les indus, triels, agriculteurs et négociants (propriétaires, locataires, créanciers hypothécaires, usufruitiers en générai toutes personnes titulaires d'un droi! réel) nour leurs usines, fermes, bâtiments, mo biliers, matériels et magasins situés en Belgique â la condition que l'ensemble des risques assure* par un ou plusieurs intéressés à la eonservatior d'un même immeuble représente, contenant e contenu, une valeur d'au moins 200,000 trancs si cet immeuble est situé dans l'agglomératior bruxelloise; tous propriétaires et locataires d un meubles situés en Belgique, même non affectés i usage industriel, agricole ou commercial, ains que les titulaires de droits réels, sur ces im meubles eux-mêmes ou le mobilier y contenu mais sous la condition ci-dessus. L'adhérent s'engage à payer une cotisation dont le montant est fixé par le conseil d'admmis tration .par application du tarif établi. L< paiment de l/20e de cette cotisation est exigibb lors de l'admission. Le restant doit être pay< à l'ouverture de la liquidation sur appel de; fonds fait par décision du conseil d'administra tion. . . . i, Pour garantir ce dernier paiement. 1 assuri fournira telles -cautions que le conseil d'adminis tration, sur avis du comité permanent jugerai nécessaires. Il s'engage en outre à subroge l'association dans ses droits à celles des. indem nités qui pourraient lui être accordées par^ le pouvoirs, publics, du chef des objets assures ; concurrence .de ce qu'elle aurait payé elle-mêpà et. à, lui donner pouvoir- d'exercer tous les droit qui lui compéteraient du même chef, sauf compt à rendre. • , .,, __ . Le comité ijermanent est présidé par M. Ami dée Bégault. l'actuaire connu; les membre sont: MM. Descamps. Oury, Pèlgrims, indu? triels, et notre confrère Eugène Tardieu ; - M Ouvrez de Groulart est le directeur du F associa tion. D'autre part une société a ete fondée ayan comme titre "Association mutuelle bruxellois contre les risques de guerre," sous la présidenc de M. Omer Lepreux et la vice-présidence de M de Brabander. / Le but de la société est d'indemniser «e membres de tout ou partie des dommages résu. tant d'incendie ou de destruction par faits cl guerre, émeute ou révolution, à l'exclusion d tous autres risques. Ses opérations sont limitée à. la ville de Bruxelles et aux communes de l'a? glomération bruxelloise. ci-après denomméës Anderlecht, Auderghem, Etterbeek. Evere, Fores Ganshoren, Ixelles, Jette, Koekelberg, Laeker Molenbeek-Saint-Jean. Saint-Gilles, Saint-.Tossf ten-Noode, Schaerbeek, Uccle, Watermael-Boit; fort,, Woluwc-Saint-Lambert et Woluwé-Sain Pierre. Pourront faire partie de la société: lo. Les propriétaires d'immeubles. ,2o. Les locataires d'immeubles, agissant à d( faïit du propriétaire empêché ou absent. 3o.. Les entrepreneurs de constructions ayac en vue d'assurer leurs ouvrages, soit jusqu'à jour de leur a^réàtion, soit pour toute la durée d ia guerre. Les locataires et entrepreneurs faisant parti de l'association sont personnellement tenu envers la société du paiement des cotisations sau le cas échéant, leur recours contre les propre taires. 4o. Les créanciers hypothécaires, pour autar que' l'immeuble n'ait pas été assuré contre c risque spécial par le propriétaire. 5o. Les locataires d'un bâtiment non assuri propriétaires d'un mobilier et ou de ma chandises. . . L'adhésion des membres de l'association e constate par l'apposition de leur signature eu bï des statuts. En. outre,' l'assurance est etabbe pair un ad en double exemplaire, oontenant le texte dt statuts, les nom. prénoms, profession et domiei de l'assuré, .la qualité dans laquelle il agit, ! lieu on peuveni lui être valablement faites toutf notifications, la. situation de l'objet assuré, ] partie de la. cotisation payée comptant et le moi tant total, de l'engagement. Chacun "des exemplaires est Tevêtu dç la sign; ture d'un administrateur et du directeur d'ur part, de l'assuré d'autre part. L'adhérent s'engage: lo. A payer une cotisation dont ?e montant e fixé par le conseil d'administration suivant tar établi. Le paiement d'un vingtième de cet' cotisation est exigible avant l'admission. L'adhérent s'engage à effectuer, si besoin es au moment de l'ouverture de la liquidation (fix< à six mois après la signature de la paix entre Belgique et les puissances avec lesquelles elle e actuellement en guerre) le versement oe tout c partie du restant de la cotisation. •L'assurance des iqobiliecrs et ou des ma chandises n'appartenant pas au propriétaire ( • l'immeuble dans lequel ils se trou\ent, peut êt acceptée à condition que la cotisation entière se payée avant l'admission ou que l'assuré paie vingtième "dé" la cotisation en fournissant, pour surplus une'garantie acceptée par le conseil d'à ïninisftration. # _ . , Le conseil est compose ' de MM. G. Ada. Bruxelles: A. Bégault, lxelles; A. Bourgeoi Bruxeîles-Midiî A'. Dumont, Saint-Gilles: L. Fo taine-Vandefstraeten, Bruxelles ; E. Franço: BruNelles; J. Lefebvre-Peeters, Bruxelles; Maukels, -Bruxelles ; L. Monnoyer, Bruxelle F Otlet, Etterbeek J. Rampelbergh. Bruxelle H. Stocq, Ixelles; E. Tardieu, Lxelles; .T. Va -deuren. Ixelles; M. F. Devaux, est le directeur « l'Association.. .. ' La direction pour l'Angleterre, la France et Hollande est établie à La Haye, 25, Jan v: Nassaustra-at. Les Belges résidant actuelleme dans un de ces pays sont priés de s'y adress pour s'affilier à l'une des deux associations pour toute demande de, renseignements. îïous croyons utile de leur signaler au plus i la création de ces associations, qui poursuive un objet des plus intéressants à l'heure actuel LE BOURGMESTRE DE SPA. Le baron Joseph de Crawliez, bourgmestre Spa, ayant répondu avec trop de dignité * demandes {Taoaseièrea des Allemand-s. a < •Arrêté. ! LES TIMBRES DE LA CROIX-ROUGE. ;A] NOUVEAUX TIMBRES ORDINAIRES. pu t soi Les journaux, spécialistes ou autres, ont aui publié à diverses occasions des informations, COJ souvent inexa;ctes, au sujet des timbrés de-la _ Croix-Rouge émis par le Gouvernement belge. Il y-J. n'est donc pas inutile de remettre les choses au- ^ point, en donnant quelques renseignements précis, puisés a une source autorisée au Ha\re où eu se trouve, en, ce moment, le siège du Gouverne- 11 ; ment. - Les timbres de la Croix-Rouge ont fait l'objet l'e de trois émissions successives: gic La première émission, faite à Anvers -le l'e; 3 octobre 1914, se compose de deux séries de trois dix timbres chacune, représentant d'une part, en tri . petit format, l'effigie du roi Albert, d'autre part, Lii en format, plus, grand, le monument de l'indé- coi pendanee belge, commémorant l'épisode de la éx mort de Frédéric de Mérode. Chaque série com- rei prend un timbre vert de 5 centimes, un rouge de- vo: 10 centimes et un mauve de 20 centimes. Ces 6 de timbres ont été fabriqués par le procédé. " lithographique." Les feuilles entières des timbres du va petit format se composent de 150 vignettes; celles^ tio de timbres du grand format n'on comprennent ail que 25. La commande comportait 600,000 Fé timbres verts, 600,CX)0 rouges et 75,000 mauves m; de. chaque série. Toutefois, au moment du dé.- d';] part du Gouvernement belge, pour Ostende, la. cri fabrication des timbres verts et rouges du type fa-" Monument " n'était achevée qu'à concurrence ni< du cinquième et du tiers environ respectivenieiït.-A ee moment toutes les plaques ayant servi à la .de fabrication furent détruites. ra Les bureaux de la partie non envahie du pays s'i ont été en mesure d'être approvisionnés et de br'i débiter pendant quelques jours les diverses" figurines en question. Ce que l'on put sauver' où du surplus fut mis en vente au bureau postal belge de Ste.-Adresse (Le Havre—spécial), dont- i\j les "guichets disposént oncore actuell ement d'un fq certain nombre de timbres du seul type de 5 pf centimes à. l'effigie du Roi. ^ , je La deuxième émission a. été décidée au Havre u et a paru le 1er janvier 1915. Elle comprend une |'c série unique de 3 timbres de grand format, à f0 l'effigie du Roi, ayant les valeurs faciales respect cû ; tives de 5c., 10c. et 20c. Ces timbres ont été ja ; exécutés par 1© procédé " typographique, ' en. ,.j î feuilles de 25 exemplaires et eu deux couleurs, j/j • Cette fabrication comprend 3,000,000 timbres de - 5c. avec tête rouge et encadrement vert", 3,000,000 c,j timbres de 10c. avec tête rouge et encadrement • rouge et 1,000,000 timbres de 20c. ec tête m - rouge et encadrement mauve. m L Ces trois timbres sont en vente actuellement au ej i- bureau de Ste.-Adresse. et dans les bureaux bélgés- g'^ - de la patrie non envahie. Ils continueront à être: y i mis eu vente après la libération du territoire- t -belge. . • aï î La troisième émission se composera, de quatre 5 timbres respectivement de 5,10,15 et-20 centimes, ; aux effigies du Roi .et de la Reine accolées dans ,- des médaillons. - Ces timbres seront fabriqués . par le procédé en.taille douce, en feuilles de 100, ^ et il en sera émis 1,000,000 d'exemplaires Tje m . chaque espèce. - _ " ! di Les couleurs seront respectivement: oc. verte, i 10c. rouge, 15c. brune, 20c. bleue. Cette ^éçie -j paraîtra vet3 le 15 mai; elle sera vendue dans ' t fes mêmes conditions que la précédente. e- 1 Tous les timbres de la Croix-Rouge sont vendus °x au double de leur valeur nominale, la moitié de V. ' ce prix de vente étant acquise intégralement.a l'œuvre. , . fr Ces timbres ine sont valables qu en service in- térieur. Ils ' peuvent notamment servir a p 1 l'affrancbissement des correspondances.déposées T au bureau des postes belge de Ste.-Adresse et destinées soit à la partie non envahie de la Beh ^ gique, y compris l'enclave belge de- Baarle-Duc;. ' via Hollande, soit aux bâtiments qui jouissent du ™ ' privilège, de l'exterritorialité (résidences des a- ministres .belges et. burea,ux des administrations). ~ Il est utile de remarquer que tous les timbres.. iC dont il est question ci-dessus sont perforés. Les ' timbres non dentelés qui auraient, dit-on, été mis c'en vente en Belgique ou en Hollande, doivent J1 donc être considérés -comme faux-. Ilenest .de: " mémo dès vignettes aux effigies du Roi.et de .lu; n " Reine, marquées ou non de fausses oblitérations. + à date, et mises en vente par petites, quantités-en n Hollande, dès le mois de novembre 1914. Ces, a 1 dernières figurines sont grossièrement composées v 0 et fabriquées et ne peuvent tromper le moindre connaisseur. " Ce sont de simples vignettes vertes, P e rouges ou mauves, dans lesquelles, d'ailleurs, les-; a > bustes des souverains ne se trouvent pas en-' cadrés de médaillons. Aucune confusion n est- £ donc possible avec les timbres de la troisième J1 1 émission, qui sont faits en taille douce et sont f, d'une fabrication soignée. . , Ajoutons quelques renseignements relatifs aux ^ ; timbres ordinaires. Ayant acquis la certitude ^ Z que de nombreuses vignettes ont etc. volées par ^ 1rs occupants dans divers bureaux de poste t „ belges et. qu'elles ont été mises en vonte à vil ® ^ prix, notamment en Hollande, M. le ministre ' ?e^ers a décidé de remplacer les timbres actuels par une série entièrement nouvelle, qui se trouve 7. des à présent en cours de fabrication. Ces nO'u-' " ï veaux timbres ne seront, toutefois, mis en circu- " « lation qu'a.près le retour au pays. Outre les f. s valeurs actuellement en usage, ils comprennent, 1 a en raison des relations avec la colonie et avec ^ l'étranger, un timbre de 15 centimes et un autre | de 10 francs. :j. , Les timbres de IL 2,. 5, 10, lo, 20 et 25 cen-.. 1 ^ times sont fabriques en typographie, a l'effigie , du Roi, en petit format et chacun en une seule ^ couleur. , , . . ' . V,« j't Tous les autres seront exécutés par le procédé if de la taille douce. . T e Ix;s timbres de 35, 40 et 50 centimes seront de l dimensions moyennes et seront gravés on noir- - l avec encadrement en couleur. Ils représenteront n ■o des monuments détruits par les Allemands, soit = a respectivement les Halles d'Ypres, la. Collégiale J st de Dinant avec le rocher de la citadelle et le j , u paysage qui l'entourait, et les halles de l'Univer- g site de Louvain. „ I 2 r. Les timbres de 1, 2, 5 et 10 francs seront du : r le grand format. Les trois premiers seront gravés- J -e en une seule couleur. Ils représenteront dès it vignettes commémorant respectivement le plus" 1 |P important événement-économique : l'affranchisse- !e ment de l'Escaut en 1862;- le plus important" i i- événement de politique extérieure: la reprise du ^ Congo; et le plus important événement de poli- -j tique nationale: la guerre, symboliséo par la r c' remise du drapeau par le Roi à .ses troupes sua: , a- le perron de l'hôtel de ville dev Furnes. -Le { i- timbre" de 10 francs, gravé eu deux couleurs, représentera, les effigies des trois premiers rois des t s- Belges, symboles dé la devise nationale:'* L'union ( s; fait la. forcé." ' : . ( n- Enfin les nouvelles-cartes postales-de 5 et de le 10" centimes et les cartes-lettres, de 10"et'de;25 , centimes seront exécutées en typographie a.yec ( la des vignettes semblables à celles des timbres dès ] m valeurs correspondantes. ■ ( nt Les timbres actuellement en usage, pourront , er être échangés contre ceux de la nouvelle émission, . du pour autant qu'il soit établi qu'ils he proviennent , pas d'une origine suspecte. , ôt il convient de féliciter M. Segers, notre actif i nt ministre des postes, dç cette initiative, qui com- i te- mémorera de façon définitive les ravages de la. ' " kultur " loi-s de notre retour au pays. 1 Nous notons avec satisfaction la création, des timbres de 15 centimes et de 10 francs, réclamés 3e depuis des années par la Métropole et nous \ ix ; attendons avec confiance ce"e des timbres de 3, tté i 4 et 6 centimes, démandée avrre ïn^'^tance. par. ' .tes éditvjrs périoôiques. i LA BELGIQUE ACTUELLE. 1 PRES HUIT MOIS DE GUERRE ;,E HAVRE, 18 avril.—Le " XXme Siècle" îlie* un tableau de l'état actuel de la Belgique ls l'occupation étrangère. ; Cet article a pour ^ eur une personnalité qui, .grâce à sa parfaite maissance -de la -langue allemande et à des constances particulières, n'a cessé, depuis le . ■ jut de la guerre, de parcourir là Belgique en s sens. Ce. témoin.s est livré à une_ verita.Die )uête sur l'état d'âme, dè la population "bèlge. da îxpoèe comme suit ses constatations: soi Pendant 'les premières- semaines d'août, ce fut itliousiâsme souvent, ce fut -toujours 1 ener-ue-résolution.de faire son devoir, ce iut meme ipérance de la victoire immédiate-: sur de son cel vit, lo .Belge ne pouvait penser un instant au dii nnphe. momentané de l'injustice ; puis, ce tut tai •ge et. son liéroïqùe résistance; cé furent les qU ri'bats heufeux du début de là campagne, les pQ }loits de nos régiments dont l'es-hauts faits gri n plissaient-les journaux; ce fut l'esperanee de jei r arriver lés Français et. de' garder la bamere co, la-Meuse'. ,, ,. en La chute de Liège, la prise'de Bruxelles, 1 en- H lissément des-provinces produisirent utie emo- p0 n terrible, accrue - par. l'invasion des hordes mi emandes; plus- de copimunications . ^vec m; Lranger ; coup .sur coup • on. apprend les issacres de Louvain, de T ami nés, d'Andenne, tri Sthe: de Dinànt..." Le pays passe par une gé se de terreur ;' devant le' torrent, la population su X ou'demeure comme dans la stùpeur. n'osant p< ;me pas se "demander ce qui vâ se produire. m La---peut dura cependant très peu. Dès les jq rniers jours d'août le calme est revenu, cou- n; »eusement -chacun "cherche à organiser sa vie, rif Orme-des siens, tâche-' de -mettre en sûreté ses ^ msî partôilf. - de hardis courriers vont chercher nc ; journaux eh France, en Hollande; à. Gand, j| font le service postal. . ai La cliùte' d'Anvers "d'imprenable,"' après spérance de . voir eiïfin les Alliés arriver -en f]€ .•ces" sur-■ l'Escaut, produisit peut-être une im- n» essibn" plus-pénible que-là première invasion. vs me rappellerai toujours ces journées du 5 au octobre.' à Gand: quelle angoisse! Coinme ni n se refusait à croire à la chute des premiers -ls î Mais aussi quelle promptitude à reprendre urage ! Avec la plus-profonde émotion je voyais p'. ' popurâtion acclamer lés admirables derniers riments que j'avais suivis au feu, vers Melie. , à la; dernière minutej lorsque le dimanche soir ra ;• partirent vers Bruges., 'noiï-.s de poudre, en- p. lés de sueur, ils furent acclamés avec frénésie, Sl rtout dans les. quartiers .populaires. Le lende- gj riïn l'entrée .clé .l'armée':, allemande se fit ' au p, Llieu d,u silence complet,;presque d'ans le désert : a près.; j'ai fait, plusieurs'fois 'le trajet' du pont ni .-Michel. a là ported'Anvers .afin;'de no.tfer V( ■tàt d'eg'ptrit et la têrjiié' de la'population. "Les q-:>upe's allemandes.'firent leur én'trée. en -maSse p i .pas dé. parade, sans qu'il y_ eût-grand monde ^ iur les* regarder, ."et- les Gantois", tout" comnie ■ lès •uxellbis, affectèrent de les ignorer/ A" regarder C( s. passants-on eût dit qu'ils nè yoyâient pas les p ldats qui remplissaient lès rues.-- " -D'-u-ne façon générale; -si .Le.^Belge ' a éû- ses amenis de dure dépression^ ce ne fut-jamais i vfài.décqi^ragementi .^.Ce"fui-plûtôt la.douléur li fais«àit 'rentrer en elles-mêmes les âmes de ces scëh-dwnte des communiers d'autrefois. I". Dans-repliement très fier et.très douloureux, dans v mutisme habituel.' à la race, les ..esprits n ibliaient les ruines, extérieures, laissaient- périr d ec les maisons leurs rivalités et leiir.multiples sçordes^politiques ou sociales : chacun ^dépassait P s points de. vue-et, souvent pour, la-première. 1' is, chacun allait jusqu'au ;vrai. fond de son ï ne, jusqu'au plus pur- sentiment, patriotique. ^ îlui-ci, loin de. se laisser écraser par ;o-désastre d ï l'heure, prenait, conscience de lui-même, et d îand, au bout de peu de jours.! l'ensemble-des > nés eut. trouvé son équilibre définitif, celui qui V il la splendeur de la Belgique actuelle, j'ènteu- (~ i.is sans cesse des paroles comme celle-ci:— r " Nous aurons la victoire : .notjre bon dîoit aura' -dernier mot." - lit-; unanimement-,' d'um.bout à. l'autre, du-pays, îiix- résolutions indéracinables sont, prisés: la s ingêanec,'. ou. juste et- totale -.réparation du' droit sé ; puis- la -gyâve et, rfort^e. résolution de - so-re-ëttro aù'travai 1 -avec• energi.é-pour refaire rapide- d eut ' liné" Belgique-prospère et-, unie d'où l'Aile- i: and sera radte-alëment éxèlu.' Ce deriïier article (i li programme-, -pa^ripticfue.- est farouchement i >ulu;,par- tous: . . -v. .• d Depuis sept mois j'ai pa-xcouru # notre' belle e airie belge, de Gand à- Arlon', de-Liège-à Mons; t lant à pied ou-en v-iciriai de ville en ville, de c ilage en vil âge, j'ai observé, et fait parler- des 1 jntaines d'hommes de toutes les classes et de a tûtes, les régions., ..De- toutes; ces âmes, prises c ne à une bu réunies en groupes, se dégage un i ,at d'esprit très net. Pour décrire cette psycho- 1 igie nouvelle,-il, faudrait noter l'union incon- t istablement plus forte, qui s'est faite entre les t iverscs .fractions du pays} il n'y a plus de partis s plitiques, sinon- chez quelques rares politiciens % orages ou chez de. bas-, individus qui .assou- t issaient-leurs haines par des dénonciations c noaymes -envoyées .-.aux Allemands ; et.-. encore ?t-c.-e là plutôt de-la ba.sse politicailk^ de .clocher," ] es. questions-d'ambitions, personnelles—il y a ^ es Belges - de' Belgique, ét .-c'est tout, des. Belges- i mnai'ssaut mieux,-leur pâtKej ayant pour elle 1 clan . de ' tendresse . -passionnée -qu'aurait", u n. j citant qui'.pour .la'première, fois et.à cause de T li, verrait souffrir isà '-rnérè. • Wallons êt \ lamands, catholiques, et libéraux ou. socialistes, j sont de. plus en plus franchement unis pour jut . cè.qui "concerne, la vie_ nationale et les réso- , itions. d'avenir; cette union a déjà - porté ses ^ niits dans les régions.où là lutte et les divisions , êvissàient le'plus fort il. y à.huit mois. ] . Oetté union des Belges a eu un autre effet, êut-êt're plus important. ( Le plus grand défaut du Belge était un manque . 'idéal. De son ancien esprit communal il avait \ ardé un' amour trop uniquement restreint à on clocher; il s'usait, se divisait en de 'multiples ( ue,relies où rivalités locales; la vie fendait à se ] imiter aux questions de personnes; l'égoïsmo , e développait: les/questions d'intérêt général taient incontestablement négligées, les idées énéràle's n'intéressaient pas—:c'était le point ! a,ible le plus, évident, de la culture- belge. En unissant tout le pays daus son armée, en épandant le sang dé tous les Belges .'sur tous les ' •oints du territoire,-en.obligeant tous .les cœurs, ; outês: les; familles à- sipvrc - avec . angoisse^ ces oldatà .qui sç" battaient- dc.JLi.ége.'à ?v7âmurf de Vàvre a Anvers ojv.à l'.yser, la guerre a subite-nfent i repose, à tous, des 'horizons pliis larges, à ' nutes les ames des passions a,identes;ct nobles,-à ou'tès les bonnes-, volontés l'obligation • de , se oâliser. .et* do. s'eht.en<l,re y>our 'défendre les'in-eYèt's coïiimuhs.. Par.ie.fâit lès basses passions lès partis, les querêïîès. lopaies;., l'égoisme de' l'ocher sé sont trouv és presque .'supprimés. Dé ces âmes approfondies» de "Ces. énergies m'er-éSleusês misés'eh emploi pour la première fois, lè'- ces souffrances atroces.qui ont j.eté les cœurs es uns vers'les autres—-les .admirables gé'nérosi-és, le patriotique communisme de ceux.qui po'ssè-Içnt, l'entente dans, lés communes, qui le dira 1 —est née une. Belgique nouvelle, plus .grande, jlu's généreuse, .plus idéale que celle que nous •onnaissions. IL n'y" a plus,, comme, trop souvent LÙtrefoi's, cet amour du médiocre, cette criante et. nême cette envie mauvaise .s'exerçant si volon-iérs contre tout homme, de. valeur un peu excep-ionnelle. Kous qui connaissons la Belgique, îous n'avions pas osé espérere une pareille trans-ormation. C est pourquoi, aujourd'hui, Je ;rand souffle des victoires prochaines aidant, nous îspérbûs. nous croyons fermement, que.la Bel-ïiqne ' "se rccbnstrnifa... rapidement,. tant_ les ^ergies y sont- pnisâanteè et tout l'idéal national -ES BRUXELLOIS PATRIOTES. I CE QU'EN PENSE HERR j I SCHOTTHOFER L'attitude de la population bruxelloise est : preinte, dans. les manifestations de son irré- ^ atible patriotisme, d'une telle correction et ^ me telle dignité, qu'élle. force parfois l'a-dmi-, ion de certains Allemands eux-mêmes. • ■ Nous en. trouvons un témoignage nouveau is une correspondance ' bruxelloise publiée s îs la signature de F. Schotthofer, dans le der- s r numéro-de la ''Gazette dè Francfort. Heri ^ îotthofer s'exprime dans'ces termes: ] "Je nie. suis promené pendantdeux heures après-midi, au boulevard,. parmi. la ioule du nauche qui se pressait par ce beau .temps pnn- ; lier. Les soldats en uniforme de campagne, ^ i se réjouissent de ce, jour, s'y mêlaient-; ils * rtent tous le fusil sur l'épaule, tandis .qu un md • nombre , de Bruxellois, et. surtout des mes filles,. ont la poitrine ornée des petites ; ;ardes aux couleurs belges ou de la médaille > joorcelâine à l'effigie dù.Boi et de la Reine... ( est des gens qui en veulent aux Bruxellois ur la protestation muette qu'ils élèvent- au i >yen de ces couleurs contre les uniformes aile- < mds. V ;< "On entend souvent de la part- de compa-otes débarquent d'Allemagne^ un jugement < /ère .sur la longanimité de nos autorités qui pportènt ces provocations. . Provocations ! < iur nous, qui- sommés .arrivés içi suivant im-idiatement les troupes envahissantes et qui ; lissons de ce spectacle .depuis sept mois, nous 1 V trouvons rien d'inquiétant.. ' "Nous n'avons aucune, raison de nous plaindre s Bruxelloix. Ils ne nous aiment , pas et ius ne les contraindrons pas à nous aimer: ; espèrent de toute leur âme voir, en mai, .juin . plus-tard, les Alliés victorieux nous oliasser leur capitale et du pays tout entier. Mais ils meurent corrects, et c'est déjà plus ; que nous attendions. Les quelques cas d'actes de mau-is gré ou de violences, commises â 1 égard Allemands, le boycottage secret des amis alle-ands, ne suffisent pas à effacer - la correction l'énorme majorité... ... : 44 Les . Bruxellois ne nous, dérangent en rierr r"leu,r éloignement absolu^.. ' "Nous passons par la' G-rand'Place... v est [ qu'Egmont et:Hornes .furent exécutés. Cornent nous représenterons-nous ce qui, de cer issé, s'es t-, transmis dans le présent? Il ^en ibsiate beaucoup encore, moins^ dans la Bèl-que que dans les Belges d'aujourd'hui. La ditique superficielle (?) d'un gouvernement les mêlés à un conflit qui aurait dû être évité, ais, une fo.is le combat-accepté, ils se sont réglés courageux et inébranlables, même ceux li. restés à la maison, ne combattent pas sur Yser. Dans cet hôtel de ville est née une ad-irable œuvre de secours, pour les victimes.'de ' guerre, " tout à-fait "dans cet esprit d'autonomie' imn.iuns.Ie qui fit'-autrefois la grandeur de la landre et de la Wallonie;'* ATROCITES ALLEMANDES A STÀDEN. Les Allemands ont fait Jeur entrée dans le il!âge important de'Staden, situe près de Dix-iude. le lundi 19 octobre, vers 8;lï.euTes et demie u- soir. Ils s'y sont, conduits en vrais barbares;, lusieurs civils ont été fusilés, eptre autres : M-, abbé Foulon, vicaire; Wagnien,'.: Victor ; Fossé.e, ionoré ; Médard, 'Jules et Désiré ;. Van Damnie; llaert.' cultivateur; Mouton père et. son fils; eux fils .de Tribou, Jules ; les deux fils ' cadets, e Van La.uwe, Pierre ; Logghe, Hector ; Vanheulç,. ieton Boutlegier, Charles; .Blçmme, Gustave, ls Pierre: Tanghe,.René et son fr'eré; le bedaïKl; laevs, Willy ; Breyne, François"; S'chaepers, ' Ph.a -iïlde. ' . *-•'• '••' ; ' . ' Plus de 250:maisons ont été'incendiées î .- ^ ubsiste intact, plUs net,'..beaucoup plus net', û'auparavant. •..;•' ••■•'• ' Ç'èux qui doutent, les peçsimistés ou les .mé-1 iocres, qui critiqûént- ou qui dénigrent, je. jes ivite, si la chose ne'lèur p'aVait.-'pas trop incom-ïode, à-aller faire une promenade à..Bruxelles ;. s y verront non seulement les 'gamins, au ne^ es officiers allemands, jouer à " Parade-marche t- Paris-marche;", ils trouveront une population Dut entière admirablement digne, implacable ans son* mépris pour l'ennemi qui la. tient Sôus i menace de ses réghnents, aussi dédaigneuse des vances que fière devant la menacé, lis verront, ans nos trams; la petite jeune fille empiler dans in coin les soldats allemands qui la 'gênent et jur mettre sous les yeux le portrait du Roi qu'elle iorte toujours fidèlement piqué sur la poitrine, ien qu'on l'ait avertie.maintes fois de l'enlever, ous peine de s'exposer à des désagréments. Ils e iront les hommes enrager véritablement et par-out-affecter d'ignorer, de mépriser ou du moins 'éviter le soldat ou le civil allemand. AUcz à Mons ou dan^ le Borinage, au pays de a laim, là où, malgré l'admirable organisation méricaine, - on meurt encore de faim, de faim ente, par insuffisance de nourriture: 1a, colère et o mépris sont visibles dans les yeux des jeunes ;ens comme dans , ceux des femmes,-et les Alfe-nauds déclarent ouvertement redouter beaucoup a retraite à travers ces régions; aussi au moindre aouvement, ils y feront des exemples terribles. Allez à ArJon, allez à Narnur. tout le long-du ;rand calvaire belge, dans ces Ardennes si mar-.. yrisées: les populations se. sont-remises au travail, et là même où elles souffrent, élles gardent 'espérance invincible, la confiance entière. Cette union de tous s'est faite autour d'un nom pie personne ne discute plus, dont tous parlent ivec l'émotion la plus sincère, autour du Roi.-lomme ils l'aiment passionnément, leur Roi, les belges de là-bas 1 Quel culte d'idéal et d'affec-ion ils lui ont voué! Comme ils lui sont recon-îaissants de leur avoir révélé leur âme et de 'avoir fait vivre si noblement en lui-même 1 Quelques autres noms encore sorit placés au-lessus de tons les autres : la Reine, M. de Broque-nlle, le'cardinal Mercier, le bourgmestre Max... Ceux-là mentent qui disent qu'il y. a en Belgique un parti qui aurait voulu livrer, le passage lux Allemands. . Nous qui avons parcouru tout le pays, et sa.uf quelques salons de politiciens ou quelques bureaux d^usiniers plus ou m'oins récemment' belges, nous pouvons témoigner que cela îsfc' totalement -'faux: lè pays est.fier-de ce-que son Roi ét son-gouvernement ont décidé, de ce que ui-mèm-e a fait, malgré tous, les malheurs.- La 'Belgique actuelle est. belle à voir, et ceux "jui': sont restés là-bas sont vraiment les frères et les sœurs des soldats qui combattent; héroïquement. à l'Yser, car'ceux-là ne vivent-pas seulement lés lettres héroïques envoyées de Furnes ou Nieu-port, lettres que l'on éeVpasse sous le mantèau et que chaque famille garde comme des reliques glorieuses—il est.tel.de. ces récits, qui se trouve maintenant dans toutes les familles. Us viyent de leur'àme propre, de leur esprit qui, ayant.vu le devoir d'aujourd'hui, l'acceptent avec un merr veilleux coupage, de leur cœur plus'grand-toujours que les épreuves qui semblent parfois devoir le. submerger : incendies, ruines, réquisitions, deuils, ignorance de. ce que sont .devenus' les soldats partis depuis sept mois, présence odieuse de l'ennemi... - . > Une autre chose, en plus des journaux français —assez faciles à trouver—soutient beaucoup à l'heure actuelle: toute la Belgique, sauf ;Liége, entend le capon. On peut deviner l'intérêt que tous mettent à suivre sa. voix qui dit l'arrêt des Allemands, l'espoir d* la-délîratnc^ .'ORGANISATION DU rlLLAufc.. NOUVEAUX ATTENTATS EN PERSPECTIVE. Le doemnent ci-dessous a été adi'essé à toutes >'s banques .et" sociétés anonymes belges par le ommissaire général allemand, pour les banques h Belgique :— . . "Der Kaiserliche- Generalkommissàr fûr die Banken in Belgién. • . .'•Dans' le but d'examiner-a-il y a.lieu de do-igner pour votre- entreprise un commissaire de urycilLance ou un séquestre,, conformément aux i-rêtés .du 26'novembre 1914 et du 17 février .915, publié au "Bulletin officiel des lois.et .'rrêté's pour Je territoire belge occupé," no. lo, lu 3Q novembre 1914, et no. 41, du '20 fcvrier .915, -je vous prie de me faire parvenir le-plus ôt possible les trois derniers bilans et rapports insi que les statuts de votre, entreprise et de pie enseigner sur les points suivants :— ■ ' • . IV. Des hàtiona.ux de pa.ys en état de guerre ;.vec l'empire allemand sônt-ils intéressés dans •ôt'ré entreprise, comme actionnaires, obligatoires >u d'une autre manière? - ■i"-2:■ Quels sont les noms des titulaires de-la irme, des directeurs, ou membres du conseil l'administration; quelle est leur nationalité,. e'y >ù se trouvefit-ils' actuellement? "3. A- quelle banque • avéz1-vous ûn. compte->ourant? Veuillez m'-indiqùer, le cas- "échéant, 7os autres banquiers.- Quels sont les soldes .de ses. comptes ? . . • " i. Des ' parties, im portantes .dé votre .entrer irise sont-elres exploitées hors du territoire belge >ccupé, et"- où ? " . ; . . '. '". 5.. Avez-'vous, des marehandisés-en • consigna-ion pour .compte de nationaux de pays ennemis ? Dans cette catégorie de- marchandises tombent ï'ussi celles déjà vendues ..mais dont la» .contrer. Valeur n'a pas eneoré été '.entièremeut payée. . A combien ces créances se montent-elles ."Veuillez écrire -én tête de '•■votre' réponse ; Betrift Industrie Kontrolle Belgiens." . Quel nouveau coup, va, donc encore- frapper notre commerce et notre industrie? Et quels sont ces bandits qui ajoutent le vo] à, regorgement? ■ . LES MAGASINS AU FRONT. Le différend .continue. ..Nôtre, correspondant, en.réponse àM. Van der Meeïen''tvôir'Mçtrvpolc,-. .du 28 - avril), affirme-qu'-il désire, moins -:quç personne,, taire de la polémique, surtout de i a. batse polémique dè personnalités, au sujet de l'œuvre du magasins au front. . Il veut fixer un important point d'histoire. La. lettre de'M- Vân du Meeren .confirme, .rem'açquc-t^il» l'existence'du soi-disant " comité définttifv' annoncé. ,pai'. lv " Indépéridance Belge," et,- par un silence'".éloquent," sur. cet objet essentiel, en àdniét, .d'une.manière implicite, le composition nominative, r M. -Van der Meeren a l'ainabilile d'inviter notre coTfê'spondant à 1' "Hôtel Victoria." II.vaudrait mieux, observe notre • correspondant, que les explications fussent; publiques, et; ne pburraitw. obtenir..clairement, purement.et simplement, une réponse adéquate aux. questions en'litige, e t djont le sens se traduit exaçtemeht comme suit:— lo. A quelle date précise le .""comité .définitif ". fut-il-constitué en , remj)làcement do-, " comité initial"? En -quel local cette-constitution eut-elle lieu et à -L'initiative et "pàr la volonté de quelles personnalifés? 2b".-' Cette 'constitution' eut-elle lieu au Cours d'une séance à laquelle "assistait M: le ministre d'Etat V^n der Velde; sinon, la désignation des membie-s définitifs.reçut^elle l'approbation de cette haute personnalité ? Où...quand et. comment ? La-parole, est à M. le secrétaire-général Van der Meérên, de l'œuvre du ',' Gifts .fpr Belgian Soldâcrs," èt'qïu, une-premicre fois, s'est- donné la. peine de répondre au nom du " comité' définitif " de l'œuvre des " Magasins au front.'' 'qjiçl titre,;.et pourquoi-? • -. ■ r M: Van.' iTér :.Mèé.ren". 'eecrétàiire-génêral . ..du " Gifts'fpr Belgtah Soldiers." .serait-il en mémo temps'.secrétaire dn' "comité "définitif"', dè. -'••1'-œuvre des .magasins-au iront-"'? "fit dans;ce cas>.qu'.èn pehse-le;secrétaire dil " corhité initial."', dç cette dernière œuvre ? ■• >' ' Cruelle" énigme !. . " .•' . - -. t , LES BELGES EN ANGLETERRE Mercredi dernier,.-21. avril, est décédé à Sy-dèn-hâm, M. Basile Baert, bourgmestre de Dixmude, conseiller - provincial et chevalier de l'ordre de Leopold, âgé de 78 ans. Catholique convaincu, administrateur éclairé, il fut pendant yingt ans bourgmestre de la ville de Dixmude. Durant sa belle carrière administrative, il rendit-à'sa ville natale de signalés se'r -.vipes; c'est à son; initiative intelligente et/ à s'a ténacité. rare que Dixmude,- jusqu'alors isolée, dbif .d'avoir été reliée, par. un superbe réseau de vicinaux avec Bruges, Ostende, Ilo.uiers,- -Yprès, et"Popefinghë. ' ' - &es fnnér.ailles"eurent;lieu samedi, dernier à 1.1. heures- â l'église catholique -de Sydenharn. *'*"Iout-e la colonie belge y .assista--et délicates» furent le> marques de sympathie .de., nombreuses- famille?-anglaises pour' qœ il symbolisait si-bien-.notre noble'ïùais roalheùrousie Patrie. - Les .absoutes furent-chantées par-.M. l'abbé "-MoUlaert,- 'doyen dé Dixmude. . La cérémonie-, religieuse terminée, trois'discours, furent prononcés devant l'assistance émue et respectueuse. M. le Docteur Delay, collègue du défunt au conseil provinéial, salva en termes éloquents la dépouille mortelle de celui qui fut toujours un conseiller- aimable et dévoue. M. le doyen, de Dixmude, au nom de la ville, adressa un sùprême adieu au bourgmestre éclairé', à l'ami fidèle et au chrétien convaincu. Enfin M. Vandenberghe prit la parole au nom de la colonie belge de Sydenham et toute l'assistance s'inclina une dernière fois devant ce Belge d'élite. annonces. -. 9 pcncc la- ligi^e,-r-Joindre le moiiia.ut aux ordres, s.f.p. - VAN' DER HAEGEÎS, R;aymondr. de Couvin est. prie do taire ccmnaitrc tsou'adiese i. L.' B., burçnwi du jourrw.!; urseQt.._ ' '• ''• . ' ' ^ ■' 0_n~chërche Belge-pour-entrer Maison anglaise qui exporte macliiocs texlilce et la. rcpréacutcx eu Belgiciue et Kr»ncc, Noix! iprb* la. suerre, ntx^ssaire oon-naiesance mar.binœ industrie cotx>nnièrc «insi ou'une oerlAino ccauu.issa.ncc lançue anglaise.—Box 26, T. B. Browne'K AjdTri-tie-i-nK.Offices;, 7.1; Alarkgt-street. Mancbeeter. ON demande pour Mines.Busses près Vladivostok. Belge capable exp^^toent^ pour prendre î-urwil-Iaaico coficeiJtï-atioD -là. l'-éau) minerai-de pUjrtib et,' caictoition minerai fie ziuc.—Offres par lettre,' donnant détail-, expe rience paisace. à G. A. W., oaro oi Deacons and-Oo., 7, Leàdcn-hall-street, E.C., . ' 'naissances. - MONSIEUR et Madaine Louis Bockstal- Empain, de. Gand, ont lo. pîai6ir de vous faire part de l'heureuse naissance d'âne £ lie Liliane, lo 25 arril-'1915.— Roeeoroft-avenuo, • 10, Hampétoad. A METROPOLE paraît chaque matin, sauf iq dimanche, dana- le - " Standard," Tendu cho? toufi les ■narchanrds • do journaux au. prix d'un penny. Noue conseillons riteiaent » nœ amis de s'abonner au prix de 3sh; 3* par moia pour le Royaume-Uni et 4sh. 4 pour l'étranger, et d« nous • adresser le prix do l'abonnement en un mandat. Lo tarif des announces est de 9d. la ligne pour " Aanonccp," p^rable d'amnee. et pour tout, autr» publicité, le tarit du " 8tandard." Nous.afons ouvert un bureau daos l'immeuble du " Standard," Fleet-ctreet, 13? «t. K.C., ouvert des 2. à. 6 hetnae. En cas dr, p-r éer&.-jwoii'e -deox • -t-j*brw d'uir- îwréx- . .

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