La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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14 November 1916
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s.n. 1916, 14 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fj29883m9h/
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LA METROPOLE I ONE PENNY .... CINQ CENTIMES ?r AMDE ' VIJF CENT B . DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois. 4 sh. : 3 mois. 12 sh. 23ME ANNEE MARDI 14 NOVEMBRE 1916 No. 318 LA GRANDE GUERRE ■ SUCCES SERBE EN MACEDOINE LES RUSSES EN TRANSYLVANIE I LA SITUATION EN GRECE ■Après la nouvelle avance des troupe: ■i'tanniques à la tranchée " Régina ' ■ennemi n'a fait d'autre démonstratioi ■'une attaque au gaz au saillan ■ pres, a laquelle les Anglais ont ré liqué par une attaque identique contr ■s tranchées ennemies au nord de l'An |}uant aux Français, au nord de 1; lime, ils ont complété la conquête di age de Sallisel où ils se sont rendu îtres du dernier groupe de maison : l'ennemi avait gardées jusque-là côté de l'est. Sur le reste de tout 1 nt de l'ouest il n'y a eu que quelque armouches et des coups de main, îur le front italien, où le temps con ue à rester détestable les troupes d dorna se sont occupées à consolide rs positions sur le front Julien e -tidulier de la crête 309, et en outr y a eu quelques escarmouches. ■iur le front de Galicie la situatio ist pas plus intéressante. Après u îibardement assez soutenu, i'ennen fait une attaque en force contre le nchées capturées par les Russes dan région de Lipnitza et de Dolna. Le nbats restèrent violents dans tout c itrict jusqu'à la soirée; l'ennemi issi à reprendre quelques tranchées litié détruites. Dans les Balkans les Serbes ont fa I nouveau mouvement en avant dar direction de Monastir. A la suite c 1rs opérations dans le coude de la Cei ils ont capturé, par un brillant a: ut, le village de Polog ainsi qu'ur :ie de positions solidement fortifiée: sant en même temps un nombre coi lérable de prisonniers et un butin c ■\ canons, dix mitrailleuses, et ur liantité énorme de matériel de guerri iuivant les dernières nouvelles nos a |s se sont encore emparés du villag ■ lven, situé au nord de Polog, tout e ■ursuivant les Bulgares qui ont pr lie fuite désordonnée. ■Dans les Carpathes la pression ail lande commence à diminuer, par sui P'j la fatigue des troupes^ qui demai ■nt en vain des renforts, et pourraiei se trouver, dans quelque temp ■capables d'aucun progrès. L'effort a ■mand, dans cette zone, peut dès ■ésent être considéré comme un éche pi [considération du faible résultat obt I W I-a supériorité allemande du débi ■ail due surtout à leur puissance e ■tillerie lourde, mais une fois dans 1< j Bontagnes, cet avantage est venu à lei t^Banquer. En outre la distance de se d'opérations a entravé de façon S' lise le ravitaillement des troupes, « 1 ■condition de ces dernières deviendi ■us précaire à mesure qu'on approch l| I davantage de l'hiver. ■Le plan allemand de l'attaque dans : ■liée de Jiul était sans doute bien coi j 1 I' mais son exécution a été fautive ■ but en était de couper la retraite n ■iPremière armée roumaine, ou arme B-cidentale, par l'avance rapide de cir 1 ■'aillons bavarois à travers le défi ■ Vulçah, dans la direction de Tirg 'e H;'u! appuyés à droite par de la cav: • Ba'C ^ros avan9a jusqu'à dix kib >s ■•tres de la v'l|e> tandis que la cav; ■ie atteignait Orsuti, maïs la colont • B»nÇa trop vite et ses communicatioi r- f"1 bientôt menacées par un mouv b- ■" enve'0PPant des Roumains. C'e lei i[fMu'elle se rejeta en arrière, toi ■.faisant des pertes assez sérieuses, îs1 BP'lns Ie °ord des Carpathes, où con ie I B on sait les Russes ont repris u- Partie du front, nos alliés 01 eS j ■'le sérieux progrès dans le coin noi I ■.Transylvanie. Sur le front de Mo ■pe les Roumains ont pris l'offensif I ■ Un,,frol*t de cinquante kilomètres 1 il] I tleia reconquis deux pics mont: ■Uxff Dans les défilés du sud nos a d H 0"rent une belle résistance à vc ,rj W"en'1ayn qui a dépassé la frontièi [us H une distance d'environ vingt-cin tes ■nir'tres- Quant au défilé de Predea ■ a une certaine contradiction, 1( s Allemands prétendant avoir pris o assaut six positions successives, alors que 1 le communiqué roumain ne parle que de t patrouilles. En Grèce les ministres de France et ; de Grande-Bretagne ont publié une communication officielle, dans laquelle il est dit qu'en vue de démentir les I bruits fantastiques qui ont été répandus, i aucune note n'a été remise au gouver-s nement grec et qu'aucune nouvelle exi-s gence n'a* été faite. Ils ont simplement déclaré que les gouverne- e ments de l'Entente ne comprenaient s pas qu'après les preuves de bonne volonté qui ont été données à la Grèce, le gouvernement de ce pays ne prenne au-e cune précaution pour arrêter les ma-r nœuvres hostiles à l'Entente. , On apprend maintenant que l'ultima-e tum de l'Allemagne à la Grèce n'a été qu'une manœuvre préconçue pour im-n pressionner les puissances de l'Entente n au cas où celles-ci auraient imposé de nouvelles demandes à la Grèce, et l'on s s'attend en conséquence que la menace s de l'Allemagne, faite en connivence s avec la Grèce n'aura aucune suite. e Mais l'ultimatum prouve cependant que a la promesse faite par le gouvernement ^ grec de ne pas révéler le secret des conversations diplomatiques avant qu'une lt décision ne fût atteinte n'a guère été s observée et que les conversations ont e été fidèlement rapportées à l'ambassade d'Allemagne à Athènes. e Les pacifistes de M. Ford '> On annonce le retour d'Amérique de M Louis P. Lochner, secrétaire général de 1< le " Conférence neutre pour la médiatioi e permanente " fondée par M. Ford. Celui-ci e-M. Lochner ont arrêté les plans et réglé le: j. travaux de la Conférence. •e Le secrétariat de l'Œuvre est établi à L; Haye où il aura son siège à l'Hôtel des Indes La Conférence elle-même a été complète ment réorganisée. • Elle comprend deu; délégations, l'une des cinq pays européens Suède, Norvège, Danemark, Hollande, Suisse :e l'autre des Etats-Unis, avec un secrétaria 1- général à La Haye. ît Des groupes nationaux dotés d'un sécréta 5, riat propre se sont en outre fondés en Suède 1- en Hollande et en Suisse. Le groupe hollan dais a pour secrétaire le Dr. De Jonge vai Beek en Donk, et pour délégués à la " Con "' férence neutre " le Dr. J. Wolterbeel Muller et Mme Bakker van Bos. it " Plus fort que Koepenick lr Wilhelm Schulze, vannier de Barmen e a repris de justice, échappa d'abord au recrute ment, lors de la déclaration de guerre, grâci ' à ses périgrinations à travers l'Allemagne. I ' finit par se faire prendre et on fit de lui ui a ouvrier pour les munitions. Ses chefs recon nurent bientôt qu'il avait des capacités e lui confièrent un emploi élevé. Après quelque :a temps, on découvrit son passé mouvement 1- et on le congédia. : ; Schulze se trouvait alors en Prusse orien à taie ; il se rendit à Kœnigsberg et s'y fi >e faire un uniforme de sous-officier Ains revêtu il alla à Barmen pour postuler chez L fabricant B... le poste, offert par annonces de directeur de la fabrication des fusils. Dan II cette situation aussi, il fit preuve de capaci tés et conquit rapidement la confiance d > son patron. Comme directeur de la fabrica i- tion des fusils, il avait souvent à effectue îe des tournées auprès des autorités militaires is d'où il résulta pour lui une soi-disan j. " promotion " comme feldwebel, puis sous 3t lieutenant et lieutenant. De chacune d' . ces désignations, il avertissait B... par ui télégramme envoyé de l'endroit où il était ei voyage. Comme ces promotions nécessitaient de a dépenses, B... lui consentit à plusieur it reprises des avances, en tout 650 marks d En outre, il l'introduisit auprès de ses con 1- naissances et même dans sa famille. De se -e derniers voyages, Schulze revint commi capitaine et à la fin comme major. Dan: l'intervalle, sa poitrine s'était ornée di décorations. En qualité de " major Schulze ' il fit plusieurs voyages en Autriche-Hongrie n où il était reçu dans les cercles d'officiers e jusqu'au jour où il fut démasqué commi q un vulgaire faiseur. Le tribunal d'Elberfek 1, vient de le condamner comme récidiviste ; :s deux ans de prison et 300 marks d'amende. La Hollande et les listes noires Les neutres affectent de se scandaliser des " listes noires " anglaises destinées à empêcher — dans une certaine mesure —-que des commerçants et industriels britanniques fassent le jeu des Allemands en traitant sur le même pied les négociants neutres honnêtes et ceux qui empochent de fantastiques bénéfices en fournissant sous un faux masque, les Allemands des vivres et matières premieres dont les prive le blocus. Il s'en faut cependant que les " listes noires " soient abhorrées de tous les neutres. Témoin un article récent des Historisch-politische Blatter sur la Hollande et ses possessions asiatiques dans la guerre, dont nous extrayons ce suggestif passage : L'Allemand n'est pas bien vu dans les possessions hollandaises des Indes Néerlandaises. On le considère comme un intrus gênant, surtout depuis que les négociants allemands résidant aux Indes ont réussi presque tous à arriver grâce à leur zèle (aux subsides de leur gouvernement et à leur solde d'espions — Réd.). Ce fait excite l'envie et la rage du négociant hollandais. Dans aucun autre pays du monde les listes noires anglaises ne furent accueillies avec autant de joie que dans les Indes Néerlandaises, car elles chassaient un concurrent gênant. Il est remarquable que l'auteur allemand de ces lignes montra clairement que les listes noires ne constituent nullement une mesure destinée à favoriser directement les Anglais, mais qu'elles profitent avant tout aux indigènes du pays auquel elles s'appliquent, en d'autres termes qu'elles sont une mesure de défense parfaitement légitime contre l'Allemagne et rien de plus. L'Allemagne se tait sur le sort de la Belgique / Un des directeurs du World, M, Herbert Bayald Swope, commence dans ce journa' la publication d'une série d'articles sur le situation de l'Allemagne, telle qu'elle lu apparaît après un récent voyage, i Le premier de ces articles traite des 1 aspirations allemandes en faveur de h : paix. M. Swope écrit à ce sujet : Au cours des dix-huit derniers mois, or a demandé au moins à dix reprises à l'Allemagne de faire connaître ses vues sur l'ave-' nir de la Belgique. Cette question lui a été posée par les Etats-Unis, le Danemark, la ' Hollande, la Suède, la Suisse, la Norvège et autres pays neutres. On voulait, notam-^ ment, savoir si l'Allemagne pouvait donnei l'assurance formelle que la Belgique serait rétablie dans son intégrité territoriale à la fin de la guerre. Jamais cette assurance n'a ' été donnée ; jamais le gouvernement du j Kaiser, même aux moments où il paraissait animé des meilleures dispositions, n'a voulu laisser entendre, fût-ce d'une manière indirecte, qu'il admettait la possibilité dr retour de la Belgique au statu quo ante hélium.Vient ensuite la relation d'un curieu> incident : ; Lorsque je fus reçu par le chancelier 1 écrit M. Swope, j'avais préparé, pour le; 1 lui soumettre, une série de questions. L'une de celles-ci tendait à savoir si la Belgique t serait rétablie dans ses anciennes frontières 3 Un secrétaire du chancelier prit soin d< 3 la rayer au crayon bleu, avant mon entrevue L'auteur de l'article con t.nue en disan " que jamais l'Allemagne ne consentira à h cession de l'Alsace-Lorraine et qu'il faudn la lui arracher de force. M. Swope ajoute que les .Allemand; espèrent encore conclure une paix séparé* avec la Russie. r Le raid allemand dans la Manche Quelques critiques ont mis en doute que t les Allemands ont subi des pertes, comme l'annonçait le premier communiqué de 3 l'Amirauté britannique et dans sa déclara 1 ration à la Chambre des Communes, M 1 Balfour s'est montré peu affirmatif à ce sujet Nous apprenons maintenant à ce propos s de la frontière hollandaise que les Allemands 3 ont certainement subi des pertes au cours du raid dans la Manche et qu'au moins un des torpilleurs de la base de Zeebrugge qui y on1 3 pris part a été coulé. Un civil de la côte ; arrivé à la frontière a raconté, sans rier 5 savoir du raid, que la division navale de ; Zeebrugge avait célébré des obsèques solen nelles pour les " camarades " perdus ; deux corps avaient pu être repêchés et ont été inhumés dans les dunes. Ce témoin, informé ; de la date du raid, a déclaré que la date des 1 funérailles s'accordait aveô l'hypothèse qu'I 1 s'agissait bien de victimes du raid en Manche. L'ESCLAVAGE EN BELGIQUE Déclarations du baron Beyens à la presse américaine Nous avons déjà dit que le gouvernement belge avait reçu confirmation des déportations de nombreux ouvriers belges par les autorités allemandes et qu'il préparait une protestation auprès des neutres. En attendant, le baron Beyens, ministre des Affaires étrangères, a fait à l'Associated Press des Etats-Unis une importante déclaration dont voici le texte : Le gouvernement allemand fait procéder dans un grand nombre de communes de la Belgique occupée à des rafles d'hommes valides en état de porter les armes, riches ou pauvres, quelle que soit leur condition sociale, s'ils sont inoccupés ou sans travail. Les bossus, boiteux ou manchots sont seul exceptés. Ces hommes, arrachés par milliers à leurs familles, sont envoyés, Dieu sait où. On en a vu remplissant des trains entiers se diriger vers l'Est et vers le Sud. Ils sont employés vraisemblablement en Allemagne et dans le nord de la France à des travaux de diverse nature. L'autorité allemande cherche à justifier ces déportations en prétendant que l'occupant doit prendre d'après la Convention de La Haye tous les règlements nécessaires pour rétablir l'ordre public et la vie publique. Elle affirme que les chômeurs ne doivent pas tomber à charge, de l'Assistance publique et que les travaux auxquels ils sont occupés n'ont pas trait à la guerre. Les vrais coupables de l'état d'inactivité et de dépérissement de l'industrie belge seraient, d'après eux, les ouvriers eux-mêmes qui préfèrent vivre de la charité plutôt que de leur travail et aussi l'Angleterre qui a interdit l'importation des matières premières en Belgique. Est-il besoin de répondre que le travail ne ferait pas défaut en Belgique si les Allemands n'avaient pas raflé dans les usines les matières premières, le cuivre, les huilss, comme ils rafleront peut-être demain les courroies de transmission que dès à présent on est obligé de déclarer en détail ; s'ils n'avaient pas réquisitionné un grand nombre de machines, de pièces de machines et de machi-nes-outils ; si enfin ils n'avaient pas frappé de droits de sortie prohibitifs les produits et métaux exportés en Hollande pour écarter > de ce marché, le seul qui restât ouvert aux Belges, un concurrent gênant pour l'industrie allemande ? Est-il besoin d'ajouter que les industries citées par les journaux allemands comme n'ayant aucun rapport avec la guerre, telles que les carrières et les fabriques de chaux fournissent à l'armée allemande les matériaux nécessaires au béton dont elle fortifie et consolide ses tranchées ? Si l'on voulait utiliser les bras de nos ouvriers pour la réfection et l'entretien des routes, fallait-il pour cela les déporter comme des troupeaux au lieu de les employer à proximité de leur demeure et de leur famille ? La vérité est que l'Allemagne, par ces rafles de Belges, entend libérer un nombre équivalent ouvriers allemands pour les enrégimenter et combler les vides de ses armées. Le gouvernement belge dénonce aux nations civilisées, parmi lesquelles le peuple américain s'est signalé par son amour du droit et de la justice, son horreur de l'oppression et son empressement pour secourir les nom-: breuses victimes de la guerre, ces violations : du droit des gens et des règlements conven-: tionnels de La Haye. Il proteste de toute son énergie contre la : traite des blancs organisée en Belgique, au mépris des principes d'humanité et des conventions internationales. 1 L'émotion aux Etats-Unis 1 New-York, n nobemvre.— Délivré des préoccupations de son élection, le président > Wilson dirige son attention vers les illéga-: lités et les brutalités allemandes en Belgique. La déportation de travailleurs mâles en Allemagne pour permettre à un certain nombre d'indigènes d'être envoyés au feu est : considérée comme complètement en dehors . de la sanction du droit international. ; Le correspondant à Washington de l'Eve-: ning Herald, de New-York, déclare qu'une protestation a déjà été faite par le département des Affaires étrangères contre la déportation d'ouvriers belges et français ; et l'argument que, étant nourris, ils doivent travailler est tournée en dérision par le fait qu'ils sont surtout nourris par la charité américaine. N Venant s'ajouter à la déportation de femmes, qui est considérée comme approchant de la traite des blanches de l'espèce la plus abominable, la nouvelle offense a choqué l'Amérique, maintenant que l'attention se concentre sur les détails.— Daily Chronicle. Ce qui s'est passé a Alost Un Belge échappé du pays a donné au XXe Siècle un récit circonstancié de ce qui s'est passé dans la petite ville d'Alost, à cinq lieues à peine de Bruxelles et de Gand. En exécution de l'ordre de von Sauberz-weig, les hommes en état de porter les armes furent convoqués le jeudi 12, pour se présenter le lendemain. Environ 1.700 jeunes hommes de 18 à 35 ans furent réunis. On les examina comme du bétail ou des esclaves ; les moins forts furent écartés, le reste, 1.300, furent retenus à Alost; un nouvel examen en fit éliminer encore 300. Les 1.000 restants furent enfermés et le bourgmestre, par ordre de l'autorité [militaire, dut leur déclarer qu'ils n'avaient rien à craindre et qu'ils seraient utilisés à des travaux de chemin de fer (sic). Ils furent relâchés et invités à se représenter le 16, munis d'un trousseau décrit dans un imprimé dont voici la copie : Nob. Etapp. — Kommdtr. 9. XVIII E. C., le 12/14-10-16. COMMUNE d'ALOST. No Le 16 octobre 1916, M doit se présenter à huit heures du matin à Alost (école des pupilles) , munis de : 1 couvre-chef. 1 mouchoir de cou. 1 gilet. 1 pantalon. 1 paire de souliers ou de bottes. 2 chemises, 2 paires de chaussettes, 2 caleçons. 1 manteau. 1 paire de gants en drap. 1 couverture imperméable (pouvant servir de vêtement imperméable). 1 essuie-mains. 1 écuelle pour manger. 1 cuiller, couteau et fourchette. 2 couvertures de nuit. 2 couvertures de nuit On peut se munir d'argent. La non-comparution sera punie d'emprisonnement ainsi que de privation de la liberté pendant trois ans au maximum et d'une amende pouvant aller jusque-io.ooo marks, ou d'une de ces peines. La Kommandantur. On remarquera ce qu'il y a de stupide et de barbare à la fois dans les prescriptions de cet avis. Le travail forcé est institué pré-tendûment pour préserver de la misère de malheureux chômeurs sans ressources. Or, on les oblige à se munir d'un trousseau qui, au prix actuel des marchandises, vaut cer tainement plus de cent francs. De plus, on leur dit — est-ce ironie ? — qu'ils peuvent se munir d'argent ! Enfin, les récalcitrants sont déclarés passibles d'une amende de xo.ooo marks. C'est vraimen-h ajouter la dérision à la cruauté. Mais cela met aussi en lumière l'hypocrisie et la fausseté des prétextes philanthropiques mis en avant par l'arrêté du 3 octobre 1916 pour fournir un semblant de justification à la traite des blancs instituée officiellement par l'Allemagne. Le lundi 16, sur les 1.000 malheureux convoqués, 5 à 600 seulement se présentèrent. On écarta les hommes mariés ; il en restait alors 400. A ces victimes réservées finalement pour le sacrifice, on voulait imposer de signer un imprimé allemand dont on refusa d'ailleurs de leur expliquer le contenu. Tous opposèrent un refus héroïque : sur quoi, on les retint comme prisonniers. Que sont-ils devenus ? On l'ignore. Mais on peut le deviner. A Termonde, le 16 octobre, environ 300 jeunes gens ont été embarqués pour une destination ignorée. A Gand, 2.500 ouvriers étaient, à la fin d'octobre, retenus prisonniers pour refus de signer les papiers allemands dont il était question ; on use envers eux de tous les moyens d'oppression : intimidation, menaces, privation de nourriture, etc. On a enlevé à Ninove les célibataires de 18 à 35 ans, en premier lieu les ouvriers ; à Moorsel, près d'Alost, les célibataires de 18 à 30 ans ont été envoyés le 19 octobre en Allemagne et y sont arrivés le lendemain. En Wallonie Au début d'octobre, toutes les communes de l'arrondissement de Tournai reçurent l'ordre de présenter leur liste de chômeurs. Elles refusèrent d'obtempérer à cet ordre. L'autorité occupante réclama alors, aux bourgmestres, la liste électorale ; les Allemands employèrent cette dernière conjointement avec la liste des personnes en âge militaire contrôlées par le " Meldeamt ", pour réquisitionner tous les travailleurs d'âge militaire, chômeurs ou non. Les personnes ainsi convoquées sont conduites au champ d'aviation en construction à Ramignies-Chin, soit à un autre endroit où des travaux militaires sont entrepris. Les prisonniers qui refusent le travail — c'est la généralité — sont placés dans des camps surveillés. Les communes dans lesquelles ces camps sont situés sont contraintes, par les autorités militaires, de fournir le nécessaire pour le ravitaillement des prisonniers, ravitaillement qui a consisté, jusqu'ici, uniquement en une ration de pain! Dans le sud de la province de Namur, les bourgmestres ayant refusé communication' des listes de chômeurs, ont reçu de nouveau, le 23 octobre 1916, l'ordre de les (Voir suite, 3e page, 4e colonne.)

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