La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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24 September 1918
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s.n. 1918, 24 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/jw86h4dt45/
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« The Newspaper for Belgrians LA MÉTROPOLE [oNEi PENNY I ... a>4 «rais ■flùfî ™» OMT Kbct' wx oitmu PARAISSANT PROVISOIREMENT ▲ LONDRES Sureaux : 43, Chancery Lue, W.C.2 — Téléphoné : Helborn 212. (3 mois 9 ihi 6 mois i7 «b. ».!«■ 3a ah. I 25*» ANNEE MARDI 24 SEPTEMBRE 1918 JC«ffet*r«l M tS» "G. P. O. m m Htwtfmftr. No. 267 LA GRANDE GUERRE ■L'armée turque de Palestine annihilée ■LA VICTOIRE D'ALLENBY I Nouveaux succès dans les Balkans Lundi midi. L Anglais ont pris leur revanche du rêvant échec des Dardannelles. Les espoirs faisaient naître vendredi les succès ini-s du général Allenby sont dépassés par L brillante des réalités. La victoire de excellent tacticien, doublé d'un merveil-organisateur, est complète et décisive. Lée turque de Palestine a été enveloppée, tirée, écrasée et annihilée ; elle a perdu jo prisonniers, 120 canons et un matériel en*e; ses derniers éléments s'enfuient en ■ hâté vers les gués du Jourdain où leur jjte est rien moins qu'assurée. Les pertes inniques sont " absurdement faibles " en baraison des résultats réellement extraor-ires obtenus. es dernières phases de la bataille s établis-jcomme suit. La poursuite des Turcs con-a avec une grande vigueur pendant toute Lrnée de vendredi. A 8 heures du soir la itanœ ottomane n'existait plus nulle part, sur la gauche turque, dans la vallée du Idain. L'infanterie britannique, effectuant jaste mouvement tournant, rabattit son gauche de l'ouest vers le nord et coupa la e de la côte vers Séchem. L'aile droite entra une résistance considérable dans la ie du Jourdain, mais avança cependant iblement vers la route Séchem-Jéricho. lance de la cavalerie fut infiniment plus ra-. Elle réussit à couper complètement tou-les routes du nord entre la côte et le lac tïberiade. Elle occupa successivement El è (jonction du chemin de fer de Samarie e la ligne reliant le Jourdain au port aifa), Beisan (sur la route longeant le dain à l'ouest du fleuve, sur le chemin de Je Damas) et même Nazareth, plus au I, indiquant que cette région est à peu près irnie de troupes turques. ! gros de l'armée ottomane ignorant que ITçommunications avec le nord étaient cou-I, alla littéralement se jeter dans les bras la cavalerie britannique, qui n'eut que la le de désarmer les masses désorganisées ■ennemi et de recueillir leur matériel. Les les voyaient donc toutes leurs voies de re-Ite coupées, sauf par les gués du Jourdain e Beisan et Jisr-el-Damieh (au confluent [abbok). Mais même de ce côté leur sort t incertain. Les troupes arabes du Roi 'Hedjaz, avançant rapidement à l'est du nin de fer, avaient effectué de nombreuses ructions sur les lignes rayonnant de Deraa kilomètres à l'est du lac de Tibériade et ent détruit plusieurs ponts. On peut pter que les Arabes rendront très précaire ïtraite des derniers restants de l'armée tur-;de ce côté. imedi, l'infanterie effectua des progrès ortants vers le nord. Elle atteignit Sé-n, Samarie et Bir Asur (8 kilomètres au !-est de la jonction de Tul Keram) pour-ant donc son mouvement enveloppant et tout les détachements ennemis qui se trou-nt encore à l'ouest de la route Jérusalem-lem sur la cavalerie britannique opérant sud-ouest de Jenin et de Beisan. Des co-les ennemies essayèrent vainement d'at-dre Jisr-el-Damieh et furent très mal ar->ees par l'aviation qui les dispersa à coups wibes et de mitrailleuses. De son côté, la ilerie se rapprocha du lac de Tibériade et 'pa le gué de Mejamié, ur le Jourdain, au du lac. e nombre considérable de prisonniers dé-prés, et qui ne représente certainement encore le total réel des captures indique le~ Turcs disposaient sur la rive gauche Jourdain d'effectifs sensiblement plus forts )n ne le croyait et n'en rend donc que plus ' v'ctoire britannique. n peut prévoir dès à présent comme une ^■certitude l'occupation complète de toute stine proprement dite à l'ouest du Jour. >} compris, très probablement, le port ,aita- Il est difficile de croire que les Turcs ^nt empêcher ce mouvement. Ils sont P etement désorganisés par le coup impré. •Ul W€nt de leur être asséné et ils ne dis-apparemment pas de cavalerie " pourraient opposer en temps utile Uj ev;|u-légers australiens et indiens. rf Part, le matériel fixe et roulant de ,'n e fer que les Anglais ont capturé un T*ra sans doute de faire avancer ra-enJni Ur Infanterie et d'établir des lignes 3U nor<i,avant l'arrivée de renforts ^ns le long de la côte. Si s éventuali-ncto °t' et tout Perrn«t de le prévoir, pos'r-C'e Raëat aura donné aux Anglais im(f,s,1.on de l'antique royaume d'Israël, . e de Gaza leur permit de conquérir royaume de Juda. Se^J)0|S'S'1'3'e.^ue 'a défaîte turque entraînait! °f ca^i°ns de la situation à l'est du m- Le général Allenby va évidemment essayer de pousser son infanterie vers l'est comme vers le nord, s'il peut traverser le fleuve et tourner ses adversaires par l'une des deux extrémités de la nouvelle ligne; si, en outre, les Arabes peuvent maintenir les interruptions du chemin de fer du Hedjaz, des développements intéressants peuvent se produire de ce côté, et il ne serait pas impossible qu'ils conduisissent à l'occupation arabe de Médine et à la conquête du district fertile d'Hauran, qui mettrait en danger, au point de vue alimentaire surtout, la position des Turcs en Syrie et faciliterait grandement le ravitaillement de l'armée britannique. Mais on sait par des expériences passées que toute avance à l'est du Jourdain est fort difficile, en raison des difficultés du terrain. En outre elle dépend de facteurs défensifs sur lesquels H est prématuré de porter un jugement.Ce qu'il est intéressant de constater, c'est que le gros de l'armée victorieuse du général Allenby est constituée par des éléments coloniaux provenant principalement des Indes. Il faut espérer que cette tactique sera développée. En battant les Turcs en Palestine, en Mésopotamie, en Perse, en Caucasie, les Anglais défendent les avenues de leur empire asiatique. Il est juste que ces opérations soient confiées aux habitans de cet empire exrta-eu-ropéen. Ils puiseront dans leurs' succès un juste orgueil, qui exaltera leur conscience nationale encore mal développée. Ils se rendront compte aussi de la valeur de l'armature européenne qui est la condition primordiale de leur existence et de leur développement, tant dans l'ordre militaire que dans l'ordre politique. Les troupes franco-serbes 'de l'armée d'Orient ont remporté de nouveaux et importants succès dans les Balkans. Ils ont atteint le Vardar près de Demir-Kapou et Negotin, et ont coupé la ligne de communication principale des Bulgares sur le front Vardar-Doi-ran ; en outre ils ont capturé Vozarci et Ka-i radar, menaçant la passe de Babouna. Dans la région de Doiran, l'ennemi brûle ses dépôts, et se prépare apparemment à une retraite générale. Les Allemands prétendent que devant leurs positions de la ligne Siegfried entre Gouzeau-court et Hargicourt, de " grandes attaques centralisées par les Anglais" ont échoué. Sir Douglas Haig annonce cependant qu'à l'est d'Epehy les Britanniques continuent à progresser. Ils ont capuré la ferme du Petit Priel et d'autres positions organisées, faisant des prisonniers. A Mœuvres, un caporal et six hommes de la 522tne division des Highlan-ders se sont couverts de gloire en résistant pendant deux jours dans un petit poste aux assauts de l'ennemi supérieur en nombre, jusqu'à ce que leurs camarades vinssent les délivrer.Au sud de St-Quentin, les Français ont pris Behay, et progressent lentement mais continuellement vers le nord. Vendredi soir, les aviateurs britanniques " indépendants " ont de nouveau bombardé Mannheim (usines Lanz) et Carlsruhe (bassins et usines). ♦ Les montres de l'Yser Nous avons parlé dans notre dernier n'uméro des "montres de T'Ysier". Chacun de ces bijoux est accompagné d'un certificat dont voici le texte. En tête, d'abord le monogramme avec La couronne, puis : SOUVENIR DE LA CAMPAGNE 1914-1918 Offert à Montre "Kipp, no La cuvette de cette montre a été fabriquée au moyen de l'acier provenant d'un canon belge de 75, en service depuis le début de la guerre jusqu'au 29 octobre 1917. Au front, le 191 . (Signature en fac-similé.) ALBERT, ELISABETH. La note autrichienne Le Vatican ne répondra pas Le Corriere délia Sera est informé de source cCre que le Vatican ne répondra pas à la noie autrichienne. L'attitude des catholiques ita-'iens est très significative. lis reconnaissent Jans leurs organes que la démarche ennemie est dépourvue de sincérité et ne mérite pas ■ l'être prise en considération. Le Secolo remarque que la tentative de l'Autriche pour troubler les consciences catholiques est destinée à faire faillite. Les offres de paix à la Belgique Un démenti allemand. Que fera notre gouvernement ? Amsterdam, 22 septembre.— Se référant à une nouvelle du Havre suivant laquelle une communication a été reçue par le gouvernement belge concernant des intentions de l'Allemagne au sujet de la Belgique, l'Agence semi-officielle allemande apprend, d'après un télégramme de Berlin que le seul point correct dans la déclaration, est que le gouvernement belge n'a reçu aucune proposition formelle de l'Allemagne. Le correspondant berlinois de la Kôl-nische Zeitung admet que le comte Tôr-riin'g approcha le gouvernement belge au sujet d:e la paix. Il dit que le comte Tôrring est apparenté par alliance à la famille royale de Belgique et, agissant avec la conviction que la Belgique a le plus grand intérêt à la conclusion de la paix, il se omit en rapport avec le gouvernement, à titre privé, en ce sens. Le journal ajoute que la démarche du comte Tôrring n'a, naturellement, aucun caractère officiel.— Reuter. (Le comte Tôrring, dit le Times, est ' un membre de la famille médiatisée de Haute-Bavière. Il a épousé la princesse Sophie, duchesse en Bavière, sœur de la reine des Belges- Parlant à la Chambre-Haute de la Diète bavaroise, en février dernier, le comte Tôrring s'opposa aux intentions de l'Allemagne d'exiger des indemnités de ses ennemis et se montra partisan d'une paix par négociations.) Le Havre, 21 septembre.— M. Coore-man, interrogé par le correspondant du Petit Parisien, a déclaré : "L'imdomptable loyauté de mon pays n'est pas ébranlée par l'attitude de l'Allemagne, quï, n'ayant jamais cessé de pratiquer le plus odieux terrorisme en Belgique, s'efforce actuellement, sous la pression» des événements militaires, de paraître aimable et de présenter un semblant d'esprit de conciliation et de créer ainsi un doute dans l'esprit du peuple belge, qui est trop patriote pour faiblir et trop fier pour se courber. Les Belges sont tout à fait déterminés à ce que la Belgique demeure puissante, indépendante et souveraine, tout en restant parfaitement fidèlte et irréprochablement loyale envers ses alliés, qui luttent pour la même cause de la justice et de la civilisa-fion."Faisant allusion1 aux engagements pris par les Alliés de ne pas conclure de paix tant que l'indépendance de la Belgique nie sera pas rétablie économiquement et intégralement, M. Cooreman déclara : "Les Belges, au' surplus, ont l'inébranlable confiance que la parole des puissances alliées ont la valeur d'un traité." Et il conclut en disant : "Le gouvernement belge n'a jamais hésité. La Belgique -n'acceptera jamais des conditions générales de paix qui ne seraient pas pleinement approuvées par les puissances alliées dont les armées combattent avec elle pour la cause du Droit." — Reuter. » » * Rendons justice à notre gouvernement. Avec une loyale franchise, il a fait part aux gouvernements alliés de la démarche faite auprès de lui. Cette attitude de la part d'un gouvernement, qui n'a pas adhéré au Pacte de Londres, ne peut qu'être appréciée comme elle le mérite par les puissances alliées. La Belgique, fidèle à ses défenseurs après quatre années de tourments, est un spectacle impressionnant et qui ne peut manquer de nous valoir la récompense que nous méritons.Mais, reconnaissons-le aussi, il m'y a pas d'autre attitude possible. Le gouvernement belge a poussé le souci de la correction jusqu'aux extrêmes limites. En fait, il n'était pas saisi de propositions formelles, voire officielles s'il faut en croire le démenti allemand. Mais cette correction, même en! entraînant un démenti qui était dans l'ordre des choses et des usages allemands, ainsi que 1',aventure von der Lancken nous l'a prouvé, m'en place pas moins le gouvernement belge dans une situation qu'il a prévue, certes, mais qu'il conviendrait peut-être d'éviter à l'avenir. On peut se demander, par exemple, s'il ne conviendrait pas de déclarer une fois pour toutes que le gouvernement belge ne connaîtra des propositions de paix ! que celles qui seront, désormais, faites l urbi et orbi■ I M. Max en prison Des dépêches de source hollandaise annoncent que le bourgmestre Max a été puni à nouveau pour avoir fait un trop bon accueil aux professeurs Pirenne et Fredericq. Les Boches s'obstinent à vouloir frapper toujours plus durement l'héroïque bourgmestre bruxellois. Nous en avons la preuve dans le rapport que vient de publier la Commission belge d'enquête sur les violations du droit des gens par l'Allemagne, dont nous avons parlé naguère. Ce rapport contient une protestation diplomatique du gouvernement belge adressée au gouvernement allemand contre les entraves apportées aux communications des prisonniers belges avec l'ambassade d'Espagne et ses délégués chargés de la protection de nos nationaux.C'est ainsi que M. Max, interné à Celle au mépris du droit des gens, s'est plaint au délégué de l'amabassade d'Espagne d'avoir été transféré à Hildesheim, où il fut mis en état de détention préventive à cause des idées ex- I primées en des termes d'une absolue correction dans une lettre à l'ambassade d'Espagne.Mais un jour viendra qui tout paiera. 4. La dévastation des plantations belges Le tort fait par les occupants du territoire belge aux forêts, aux bais et aux plantations d'arbres en général, est immense. Dans toute la région de Turnhout. Herenthals et West-mal, ne subsiste plus un seul arbre. Le spectacle est désolant. ♦ Les conciliabules en Suisse Depuis six semaines, dit le Journal, on pouvait suivre pour ainsi dire pas à pas le développement de l'offensive de paix qui vient d'éclater bruyamment par la note du comte Burian. Ce fut d'ab&rd le séjour en Suisse-de l'archevêque de Munich, Mgr Faulhaber, qui s'est rencontré, à Coife, avec les leaders du parti catholique, puis de l'évêque de Fribourg-en-Brisgau, qui a résidé pendant quelque temps en Suisse. Il s'agissait alors de s'issu-rer l'appui des catholiques suisses pour une campagne pacifiste en faveur de l'Allemagne, campagne dont le rôle principal était d'avance dévolu au Pape. Les récents séjours de J\l. Erzberger n'ont pas eu d'autre but. En même temps que les catholiques, il fallait travailler les socialistes. La mission a été confiée à Scheidemann. Là était le véritable motif de sa venue en Suisse. Scheidemann comme Erzberger réussirent pleinement dans leur mission. Un plan défensif fut tracé et son exécution en Suisse et dans les autres Etats neutres commença aussitôt. Le gouvernement impérial ne se sentait pas alors pressé par les événements militaires sur le front occidental. On comptait donc, en premier lieu, sur le Pape pour mener l'offensive par un appel aux puissances belligérantes, mais le souverain pontife ayant paru vouloir garder une réserve prudente, on songea à se server d'un gouvernement neutre. -Les très grand succès remportés par les armées alliées et la reprise par les Américains du saillant de Saint-Mi-hiel, dont le gouvernement allemand comprend très bien la prochaine et inéluctable conséquence pour les puissances centrales, ont bouleversé la marche lente de l'offensive de paix. Il fallait brusquer les choses et c'est pourquoi l'Allemagne a forcé son brillant second à la démarche que l'on sait. Mais on compte, et particulièrement en Suisse, développer par la presse et des réunions publiques une campagne pacifiste telle que, dans les calculs de ses auteurs, elle aurait des chances d'influencer les éléments socialistes de France et d'Italie. ♦ L'Allemagne derrière l'Autriche Des informations de source privée donnent de curieux renseignements au sujet des manœuvres qui ont précédé les propositions des empires centraux en vue de faire aboutir leur offensive de paix. D'après ces renseignements, le prince Max de Bade se serait rendu, lors des premiers échecs allemands, au grand-quartier général et aurait eu une longue conversation avec le général Ludendorff. L'entretien aurait roulé sur l'opportunité de formuler des propositions de paix séparée avec les différents Etats belligérants, en commençant naturellement par les plus faibles et en suivant ainsi une ligne de conduite analogue, au point de vue diplomatique, à celle qui a été adoptée depuis le début de la guerre dans le domaine militaire. Le prince Max de Bade était d'autant plus qualifié pour persuader Ludendorff qu'il avait ion seulement un mandat de l'empereur d'Autriche, mais aussi l'acquiescement du Kaiser avec qui il s'était entretenu l'avant-veille. Le chancelier Hertling et le comte Burian l'avaient d'ailleurs encouragé à faire cette démarche. Les offres de paix et les dommages de guerre Nous avons reçu de Paris la note suivante dans laquelle nous voyons avec plaisir deux de nos grands groupements nationaux unis dans la même volonté au sujet de la question des dommages de guerre. L'Association nationale belge pour la réparation des dbmmages de guerre et les délégués de la Fédération nationale belge de Londres, réunis à Paris le 18 septembre 1918, Considérant que des offres de paix séparée viennent d'être faites au gouvernement belge; Considérant qu'en dehors des motifs politiques qui dictent à la Belgique de ne pas séparer sa cause de celle de ses glorieux alliés, la seule omission de tout engagement de réparer les dommages de guerre si injustement infligés à notre pays, exige le rejet de ces propositions; Que la réparation intégrale du préjudice causé à la nation belge, par la violation de sa neutralité, l'invasion et l'occupation ennemies, doit être une condition essentielle de la paix future; que sans elle, 'la cause de la justice qui arme toutes les puissances de l'Entente serait perdue et que l'ordre international troublé par l'agriession violente de l'Allemagne ne serait pas rétabli; Adjurent le Gouvernement belge, en repoussant toutes offres de paix séparée, de revendiquer avec énergie le droit de la Belgique à une indemnité complète pour tous les dommages subis et de n'admettre aucune concession ni transaction sur ce principe de justice. ♦ Au grand-duché de Luxembourg Les causes de la crise ministérielle La crise ministérielle, dans le Grand-Duché de Luxembourg, a éclaté à la suite d'une demande d'interpellation relative à la violation de la neutralité luxembourgeoise par l'Allemagne et aux agissements du Barbare dans le pays. La Neue Zùrcher Zeitung (12 septembre) fournit à ce sujet les détails suivants : Bien que les journaux du Luxembourg soient retenus par la censure à la frontière, il résulte d'autres informations sur le débats, à la Chambre, le 5 septembre, que la crise remonte à des causes aussi bien de politique extérieure que de politique intérieure. Le député socialiste Thorn interpella le gouvernement sur le ravitaillement du pays, dont l'organisation laisserait à désirer. Encore que le pays produise suffisamment pour sa propre subsistance, les prix ne cessent de monter. Cette anomalie provient de la contrebande qui se pratique à la frontière. Des permissionnaires allemands, voire les auto-camiôhs, introduisent régulièrement des vivres en Allemagne. La Chambre avait déjà discuté une fois la question à huis clos, et le gouvernement dut convenir que certaines concessions avaient été faites à l'Allemagne. Entre-temps, la question s'est corsée, le peuple luxembourgeois étant devenu très très méfiant à l'endroit du gouvernement. Cette méfiance s'est encore accrue par la réception chaleureuse qui a été faite au chancelier de l'Empire, Hertling, au château de Colmar Berg et par les fiançailles de la sœur de la grande-duchesse avec le prince héritier Ru-precht.D'ailleurs, au cours du débat sur le vote de confiance requis par le gouvernement, le député Priim, fils du bourgmestre de Clairvaux, condamné à deux ans de prison pour son attitude anti-allemande, se fit ouvertement l'interprète des plaintes du peuple contre la politique du gouvernement. Nommé tout récemment représentant des catholiques indépendants, ce député déclara ne pouvoir voter pour le gouvernement, en raison des condescendances de celui-ci pour les Allemands qui, chaque jour, violent les droits du Luxembourg : " Tous les jours, dit-il, sur territoire luxembourgeois, des citoyens du pays sont, sans jugement et contrairement à tout droit, jetés en prison. Le parti de la patrie allemande déclare ouvertement que l'Allemagne doit annexer le Luxembourg. Au Reichstag, le député socialiste Cohn s'est levé pour défendre nos droits. Ce n'est qu'en l'appuyant avec unanimité que nous pourrions amener le gouvernement allemand à nous laisser tranquilles." A toutes ces doléances le ministre Kauff-mann se borna à répondre : " Notre attitude envers l'Allemagne est identique à celle de la Chambre, nous protégeons et défendons avec énergie notre neutralité." Mais la Chambre rejeta par 26 contre 24 voix, l'ordre du jour destiné à exprimer au gouvernement la confiance du Parlement. Les ministres quittèrent la salle et remirent, le lendemain, leur démission à la Grande-Duchesse.

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