La Métropole

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05 October 1914
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I centimes le in LA METROPOLE 21 e Année * v i m ■ ■ a Ne 278 IBCciitâo Jtx A. 3S rue des Peignes, 59 1 ANVERS. rue des Peignes, 59 ANVERS et3-— ■ • pyg^t^-i-ii •ctwar.irj'-'^n-iri S enfin ' le in Lundi 5 octobre 1914 LA GUERRE Les fllleiiP ; ' i 1 :-i' : Les communiquas cfficie's français La bataille de l'Aisne Les alliés en progrès Prise de tranchées ennemies Paris, 4 octobre. — (Communiqué de 1] heures du soir). A notre aile gauche, la lutte bat sor plein dans La région d'Arras, sans qu'au oun résultat n'ait été encore obtenu L'action a été moins violente entre la vallée supérieure de l'Ancre et de la Somm< »t entre la Somme et l'Oise. Nous avons progressé dans la région de Soissons ot le; tranchées ennemies ont été prises. Sui presque tout le reste du front l'accalink déjà signalée persiste. En Woevre nou£ avono -fait quelques progrès entre Apre-mont et la Meuse et sur Rupt de Mad. (Havas). lies alliés maintiennent leurs positions Anvers, 5 octobre. — (Communiqué de la Légation de France). Le 3 septembre, à notre aile gauche, après avoir repoussé toutes les attaques ennemies, nous avons repris l'offensive but plusieurs points ; sur les autres nos positions sont sensiblement maintenues. Le prince royal de Bavière a pris le Commandement de l'armée du Nord. Au centre, riem à signaler jusqu'à l'Argon ne; dans l'Argonne nous avons refoulé l'ennemi ve s le Nord. Dans la Woevre méridionale, nous pro-gresssons, mais très lentement. A notre aile droite (Lorraine et Vosges) rien de nouveau. LePrûsidentde la République sur le front RI. Poincaré visite les arrtséss Bordeaux, i octobre. — Depuis le début des hostil -os, M. Poincaré avait exprimé l'intention de rendre visite aux armées pour leur porter ses félicitations, maie il &n a été empêché jusqu'à présent par la-nécessité de présider quotidiennement, le ponseil des ministre.1; et le désir de l'autorité militaire qui jugeait le moment peu favorable pour la réalisation de ce projet. Lies circonstances permettant aujour-i'hui ce déplace oeni, M. Poincaré a quit-:é Bordeaux en compagnie de MM. MilJe-rand et Viviani. (Havao,. 9 C Anxiété de la presse allemande Le «Badiner Tageblatt», la fouilk la plus angermaruste de Berlin, écrit lo 30 sept&xn-re : «Le peuple allemand attend arec anxiété, '•ai,s avec coàfiapoe les nouvelles du théâtr* o La guerre. Si on apprenait 1» nouveil* 'une grande aran.ee française sur notro a-nc, ne çe;xlors pas l'équilibre, notre front >t protégé par de grands «échelons,» qui sont rets à s'opposer à pareille entrepris#. tOn commence à sentir de plus en plus effet des renforts anglais. Ils sont efficace*, ; nous arrêtant, mais leur influence ne »era as durable. Pourquoi no pas l'avouer? Un eux dicton militaire dit: «Beaucoup d'en-emis, grand'honneur». La riotoc.ro «era à ous, mais e.iia> sera honorable, gagnée après nt d'efforts. »Le centre est silencieux, il écouta hâtent la bataille qui se livre sur lee fiança, utour de Verdun, l'heure décisive approche, ous avons forcé notre passage à travers i s forts d arrêt, mais à l'ouest nous trouvées sur les liants de la Meuse une position Me que 1 ennemi avait préparée. C'est une •eoiaato des Français de faire oe genre de avaux. Mais 1 opiniâtreté des attaques fran ises qui toujours avance et recule, mérite être acmurée et donne une grando déoep^ :n a ceux qui s ima.ginaiont que la zuerro rait courte et facile.» Si l'on considère que la presso allemands» t soumise a une cpnsure d'une implacable îueur, on conTisndr.a areo nous que l'art--» du «Berker Tageblatt. une réri- Mo anxiété. Grande défaite ! des Allemand esi Russie Ils fuient , en abandonnant ton La retraite Anvers, 5 octobre. — (Communiqué d l'attaché militaire de Russie): No.i troupes ont réoccupé dans le Got vornement de Souvalki les villes de Oa varia et Mariampol en dans le Gouvern< ment de Lomj a-Raygorod, ayant obldg les Allemands de battre en retraite. D< oombats violents continuent à l'Oues d'Avgoustov. L'action de notre «avaleri a été particulièrement remarquable. Une partie de nos troupes ayant frai ; chi les Carpathes par le détroit de Ti cholka au Sud de Lemberg, avance dan la vallée de la rivière Nagay dans la pla: us de Hongfi*. (Havas). La déroute sur le Niémen Anvers, le 5 octobre. — Le ministre d Russie nous oommunique le télégramm suivant, reçu cette nuit : Armée Active. Grand Quartier Gén* ral, 4 octobre, 17 heures 30. L'armée allemande qui, venant de 1 Prusse Orientale, avr«it envahi notre ter ritoire jusque dams les parages de Drus kini-i sur le Niémen et d'Ossovets, a ét complètement battue. Après dix jours d oombats acharnés, el'e fuit, abandonnan blessés, munitions et canons. Ses perte sont, très considérables. Les gouverne ments de Suvalki et Lemja se trouvent d fait libérée de troupe * ennemies, don la pou.ronite continue. (Havas). Convois, canons, munitions, blessés abandonnésPétrograde, 5 octobre. — (Communic[u du grand état-major). — La bataill d'Augustov se termina hier, le 3 octobre par une victoire des armées russes et un-défaite allemande complète. L'ennemi 6« trouve en ce moment en re traite désordonnée fuyant vers la fron tière de la Prusse Est. Les troupes vail 1 an tes russes talonnent vigoureusemen le-. Allemands, qui abandonnent dans un-marche éperdue des oonvois, des canon et des munitions, n'ayant pas même 1« temps de recueillir leurs blessés. On sait que la bataille d'Auguste commença le 25 septembre par un bombar dement des grosses pièces allemandes dan la région de Sopotskine, suivi d'un< offensive de l'ennemi sur la susdite poai tioa. Ea ittême temps k® Allemands firent maints efforts pour enfoncer et disloque] les forces russes pris de Drouskiniki sui le Niémen. Le 20 septembre les Allemands tenJtèrenl également une attaque do la forteresse d'Oasoveti, mais &e heurtèrent partout l une résistanee acharné» et furent obligés de ae replie?. Ne se bornaat pas à de* contre-attaquée vigoureuses, nos troupes prirent l'offensive et poursuivirent l'ennemi en retraite. Les Allemands, malgré leur énergie dans 1a résistance, ne purent entraver notre poussée. Nos troupes eou rageuses ^'emparèrent successivement des positions ennemies. Déroutés par cette action irrésistible, les Allemands fléchirent et sont présentement en retraite quittant hâtivement notre territoire. Dans certains endroits cette retraite ressemble à une fuite et nous poursuivons énergiquement l'ennemi défait. , (Havas et Reuter's Tel. Oo.) — ■ 1 ——— La "Métropole,, en Scandinavie Les personnes qui désireraient envoyer en Scandinavie « La Métropole », contenant le rapport des atrocités traduit en langue d»noise peuvent s'en procurer à nos guichets Le combat S d'Ossovetz Déroute allemande après 36 h, Toute leur artillerie embourbée Londres, 5 ocitobre. — Dans une dépêche do Pébrograde à l'Agence Renter, on donne les détails suivants au sujet du combat d'Ossovetz. Les Allemands n'ayant t aucune autre voie pour s'approcher de la forteresse, s'engagèrent sur la route de Graevo. Quand ils furent à une distance d< 14 kilomètres ils constatèrent que l'artillerie ne pouvait marcher plus loin le terrain devenant marécageux. Ayant ou-e vert de là un bombardement acharné, l'ennemi lan;a en avant l'infanterie avec de nombreuses mitrailleuses et s'approcha l~ de la place-forte à 0 kilomètres. Alors les Russes firent'une sortie de nuit et profi-tant des voies que l'ennemi ignorait com- 5 plètement, ils enveloppèrent les deux ailes lt allemandes qui étaient persuadées qu'el-e leô occupaient toutes les routes praticables et ne s'occupèrent que de la forteresse r quand un mouvement débordant fut ré-" vélé. Un combat furieux éclata dans des 6 conditions très défavorables pour les Allemands, l'artillerie de la forteresse les décimait sur "a route ouverte, tandis que l'infanterie russe, par une fusillade infernale, dévastait leurs a.iles. Le combat dura 36 heures et se termina par une débâcle des Allemands qui dégénéra en une déroute désordonnée sur la routé de Graevo. Les Russes s'emparèrent de toute l'artillerie embourbée. (Reuter's Tel. Co.) e © r La vaillance des Rus-1 ses. - Régiments al-j lemands réduits à ' vingt hommes s Pébrograde, 5 octobre. — (Communiqué t du grand ôiât-major). — D'après les rapports des chefs dans la bataille d'Augustov, les troupes russes firent preuve d'une vaillance héroïque et d'un courage extraordinaire, plusieurs régiments se bat-" taient sans relâche durant toute une semaine, se tirant dignement des épreuves les plus pénibles. Les combats furent ex-; B oes-siveinent tenaces aux environs de Sou-| vaiki où l'ennemi concentra des forces très importantes et ayant fortifié cette position, , opposa une résistance des plus acharnées. Nos troupes ont passé en - maintes reprises à des a&taques à la ? baïonnette pour chasser l'ennemi des , tranchées. - Des prisonniers certifient que les pertes allemandes à Souvalki sont si grandes • que de certains régiments il ne restait que ■ 20 hommes. La voie de retraite de3 Allemands est t encombrée par leurs cadavres, î De cette façon l'invasion allemande de 5 la Prusse-Est en Russie, échoua complèce-î ment et l'ennemi quitte maintenant définitivement les limites des provinces de ' Souvalki et de Lomja. Sur la rive gauche de la Vistule et en , Galicie, la situation e3t sans changement, s (Havas et Reuter's Tel. Co.) Sur Mer Un vapeur italien coulé dans l'Adriatique Bordea/ux, S octobre. — (Visée.) — Un rspeitr italien _ parti de Triieste allant à Bari, hvurba une raine eb ooula. Il y eut quarante novés. — (Fournier). Les opérations sous Catarro Paris, 8 octobre. — On télégraphie de Rome que deux des forts de Gattaro ont <5i«? réduits au silence par le bombardement de la flotte anglo-française. Un échec allemand dans la Baltique Pét/rograde, 3 octobre. — On a connu hier ( à Pétrograde, les détaiils de l'action navale ( allemande, sur le littoral de Windan, le 2 septembre. L'escadre ennemie, forte d'envi-, ron quarante bâtiments, grands et petite, pn- ( rut on vue du poirt et tenta un débarquement en bateaux, mais celui-ci échoua par suite < du feu intense des ganie^-frontières russf*. \ Les Allemands perdirent un officier, trois matelots tués et trois noyés. c Mécontent de ces insuccès, l'escadre boni- r barda la côte, tua un garde-frontière et un f habitant, puis disparut. Le lend'emain, dieux a^oiseurs recommencèrent le bombardement ? et détnrlsiront le phare. Le 26 septembre, le® c A llemands disparurent, après avoir longtemps sonde la mer et interrogé les i^êcheua*. z L d d k g jl t oi A ' m ■ di L ' V ,d oc d Çi 91 d-n'm > 1 L ta 'G 1 VI ' à 'S t^ Ti OC e: la bi . w 1 ht ;G 1 La m ■ xi! Ct La vie | à Bruxelles " pj )o( a! es boys-scouts allemands à ameutent le public Mercnedâ matin., boulevard du Nord, devant ox café des Au^uistkis, s'est passée la petite ;èrbe que voici : Un gamin en bicyclettc, accompagné d'un jtre en costume die boy-scout, aperçoit un ^ ?jrçon boucher, faisant sa tournée en vélo. — Hake .l crie impérativement le ^amin en mutent de machine et en se dirigeant vers g interpellé. Le publie, stupéfait de l'attitude du gamin ^ : de son ar.r arrogant, fait cercle. Il entend je le lx>y-»couit exi.^e du garçon bouclier 'a -oduet'ion de certaines pièces. Ije commis- ^ onruaiiine s'exéciutant de mauvaise grâce, le vc sy-scouit aitTemand l'invite en français, sur Qj n ton insolent, A être poli. Les témoins de cette scène ont dû faine un ^ iolonè effort sur eux-mêmes pour ne pas éirangîer. ^ . n< Au cimetière de Sehaerbeek b.r s'' Dimanche ont été célébrées au cimetière î Sehaerbeek les funéraiiillLes de deux braves pi >ldaits morts au champ d'honneur. d' Une fouile énorme a accompagné les deux ai a-ps <le l'hôpital de Sehaerbeek jusqu'au ci- er etière voisin. Le premier de ces braves était i Tuirco dont ITdientBté n'a pu être établie, dt es gerbes de fleurs nouées de rubans aux or «uleure de la l'Vanoe avaiien<t été pieusement ée •posées sur le char funèbre par la popula- mi >n. ^ <?t Au ciimeitfièi'e, devant la. tombe qu'entou-iiemt d«s milliers de braves gens découverts, de '.s discours ftjrea-kt prononcés par M. Roi- b* nd, préfsîdant de la Chambre frajiçaise de (\ «mmerce et par un représentant de la gar<k- ro •urgeoise. le La foule, tu'ès émue, versait des larmes ndamt (jue les deux ora^ors paa4a£esit. Et ?>n n'était si touchant que la tristeaae de ces — aves getts s,api lo>!ant sur Se sort de ces deux . ctimes do la guerre, ce petâh BeJffe et cet S fant d'Algéi ie, dont Les noms mêmes lui 5 aient ùnoomiua. ^ Ls prix des denrées de On écrk que le coût d» la vie, même des pu-, ■jets de première nécessité, ont augmenté puis quelques jours, à Bruxelles, dans des nu; oportions fantastiques. svu l>e pétrole qu'on ine trouve plus se payait aia umnimeot i franc le litre: les Allemands ■nt partout réquisitionné. Le petit coke, .'on achète à Garvd au prix de fr. o.io 'e au est coté fr. 0.35 à 0.50. Un hareng coûte AS 0.50 et davantage. nj.€ La viande et le beurre sont au même prix, 1 ï 5 francs Be kilo. Le pain se faœt très rare. saJ L'humour marollien un. coi L'on sait que l'humour maroSèeti s'exerce P1'' et continu à Bruxelles au dépens des Aile- bdi inxis. ma Ceux-ci, dans" l'inmenition de tes intimider baJ t< fait braquer les canons placés sur le paàais justice vers leur quartier. ] [jes bons marojîtiens d© Bruxele® î-épondi- î'a' it h cet#© menace par une au tre menace de is koffensive. bre Us ont pris les buses de leurs poëlea et les tut t placées à travers d<ss chassas la gueuJe I rs ho pateui#. tua il se fait donc que le quartier des marolles poi Bruxelles a plutôt l'air d'un immense fort, U ►ù émerger^ les miPMers de boudies à... sit< née. _ _ ,-3es ✓ette exposition amuse beaucoup le9 Bru- mi'l lois et constitue un intermède amusant d'o îs leur vie monotone. poi ^uant aux Allemands, ils ont i'air de ine tôt t «t'en ecawser outr* mesure, ton es ASSemands en Limbeurg' Londres, 5 octobre. — Une dépêche 'Am^uordam dit: Après un court bombar-ement, les Allemands occupèrent Lanae-en, près de la frontière hollandaise, une arnison de cinquante Belges offrit une )rte résistance infligeant quelques par-« aux Allemands. (Havas et Reuter's Tel. Co.) A AaOSt Nos soldats oikt ciiassié l'ennemi. d'Lnpe I ul affichait déjà des procïamatioais. lin c illoniaind a été tué et deux blessés. A Alost, il y a toujours beaucoup d'A-ilie-ands. Des habitants qui ont voulu rentrer 111» U viiLe auraient été faits prisonniers. m AJAenuunds ont nommé bourgmestre M. r anden Berghe ,consecJUier comniunaL. Same- £ il ont oonimenoé à enteri-er leurs inoa--ù. h sont noanbreux. , c A TOURNA! Du « Courrier d® i'iiiscaïut » : Diverses causes ont contribué à l'effewree-imce qui régna vendredi a Tournai. Ce fuit d'abord veu-s rniai ia peur semée paa paysans de BruyeMes ot d'iioiiain, annon-m; que des troupes aiiilemandes, en îuarcxht.-ir Tournai, ramassaient tous les hommes jvant eux. 0;i a su depuis que rien de céda ; était vrai. Néanmoins les magasins ccm-oncèrant à se fermer. Le bruit d'un engagement important aux c )rtes de ia vi'iia rmi au-gmeatea- les a.Larmes. 1 ei nouvelle était fortement exagérée : un 1 ain allemand de munitions venant de St- c bislain et tâcliant de gagner 1a bifurcation t *rs Orchies, fut accuieilid à coups de fusile la lia utour de Warohin. II était un peu t us d'une heure. Le. train stoppa. Les taou- } s é'esoai-te descendirent, firent le coup de i u, eurent plusieurs tués et blessés, ren.on-rent précipitamment dan3 leur train et fi- Ç nt maclûne en arrière. Une centaine de 1 upa de fusils avaient été échangés, sans -us. » MaJilieureusemeii.b la nouraHfe fortement t :agéi-ée se répandit en vilLe, semant partout 3 tereur. Ijcs gens voyaient déjà 1a ville bom-jdée.J>es miiiiei-a de ménages se mirent à ean- f -Mer préoipitanunent leurs objets les plru>. l ■éaierux et prirent la fuite vers Lille &t Rou--ix : c'était une contagion. Plus de dix mille personnes ont ainsi quitté viQiie qui à pi< :1, qui eJi voiture, en camion ôme en brouette. Cependant aucun danger sérieux ne me- 1 içait la viïï'e ,on finit par s'en rendre ç m$to. c A l'hôtel de ville, où nou» passons vers c latre heures, nous trouvons ^3A1. les éche- ^ ns De Rick et Wibaut, assistés de M. MojliSe, c crétaire, qui attendent dians le calme le^ i. éneunents. La police a reçu ordre de ras- 1 rer la population. r Petite aierte cependant vers six heures, au s ssage d'une troupe de dix-neuf fantassins Ç lemands conduits par un officier. - e;--t un d^taehanic-nt égaré qui so croyait F Saint-Aman d et qui cherche la route' de v lieuciennes. 1 — Pourquoi fuit-on devant nous, demanda ►fficier dans un magasin? Il n'y a rien à ^ aindre. — Dame, après ce que les Allemands ont ? it dans les autres villes, on a toujours peur. a — Ne craignez rien. Maintenant l'Erape- ^ ur a défendu de faire encore quelque chose, c Faut-il croire à cette parole ? , Finalement l'officier demanda La route Ath et le détachement s'éloigna de ce côté. ^ Vendredi matin, les fuyards commencent revenir. La ville a sa physionomie habi- j elle. J; Au cours de la matinée de vendii-edi, un ldat allemand qui parconrait la viilile en a ilo a été fait prisonnier par des gendarmes, ('j uai des Salines. ^ Piusieurs autres ont été arrêtés par des r] mdarmes à ia Drève do Zvîaire ; ils cher- p aient visiblement à se rendre. Ce sont de- n laves des combats qui se livrent quotidien- r •nient dans le Nord. Nous en verrons pro- f) -blement encore ; la population n'a pas h liai inquiéter. Bonne garde est "faite autour t> ' nous. Vendredi midi, une escarmouche a eu lieu à oa de la sucrerie de Ohercq, où une dizaine Allemands avaient été rencontrés. Ceux-ci d •raient eu un. tué et des blessés qu'ils ont p iportés. * q. Dans une autre escarmouche qui s'est pro- t< àte que'ques heures plus tard, deux envite rr t été blessés. De.-; coups de feu fièrent 1' [langés entre les Allemands qui avaient r^i à l'entrée du faubourg de Valenciennes une patî-ouiilile. Des ei.vife passa i-ent dans oes parages et II >: d'entre eux furent atteints j>ar défiles, l'un a-u ventre, l'autre à une raa!n. 900it les nommés Pierre Décrassé .et Du- 1 i^Ln. Les autres passants se couchèrent sur ^ poi pour éviter le même sort. Les ATleanandâ ont dû se retirer. ^ b ss "ruses,, allemandes 1 v in Londres, 2 cctcbro. — On sait qu'au début f; i» guerre iea Aiio'uva.nds ont essayé de s'ap- 1? x'her des foroes aiLées en forçant les pri- il miors à maroher devant eux. Les A_uie- n JKia ©nt récemment renouvelé leur ru«<: cj • une grande écholie contre les Français, si que le prouve l'ordre du jour suivant : Etat-major général de l'armée, Septembre 1914. " Dm'ant une récente attaque de nuit, les emaoïds poiussèrent une ooionne de prison- W rn français au-devant d'eux. ei 3et action doit être porte a à la connais- le ioe des troupe» : r. .. Pour les mettre sur leur garde oontre 9 nise aussi hiche ; ï. Afin que chaque soldat puisse ae rendre i apte commmt les Allemands traitent leurs sonniers._ Nos troupes ne doivent pas ou-ît que si eiles se font prendre, les AliLe-nds ne manqueront pas d® les exposer aux fa les françaises. pi (Signature du commandant.) — Vautres témoignages ont été réunis sur >us du drapeau blanc et d'autres signes reddition pendant l'action du 17 septem-1, quand à oauso de cela un officier fut 'endant de récents combats, plusieurs voi- d< es d'ambulance allemandes, s'avancèrent M tr reoueiïViir les blessés. Un ordre de cesser t' 'eu fut aussitôt donné à nos soldats. Aus- id «t, les commandants de batteries alileman- y profitèrent do ee moment de calmo au ieu de l'action pour dresser Jours éc-hei''e." bservations, l'une d'elles sur lïrié meule, „ :r établir la position de nos canons. Bien- " après le feu de l'artUSetrie allemande de- ro b beaucoup mus efficace. le Tous au travail S La guerre économisa -es compagnies allemandes J d'assurances L'ENREGISTREMENT EN FRANCE II I.EUR EST RETIRE EN FRANCE « L'«Officiel» publie un décret présidentiel u 29 _ septembre, ret.u-ant l'aoprobation ou 'enregistrement accordé aux entreprises allemandes, autrichiennes ou hongroises, d'assu-ances 9ur la vie. En vue de sauvegarder les intérêts des assu- • és français, plusieurs admlnisirateurs séquestres seront, par arrêté du Ministre du .Va va il substitués aux agents actuellement ►reposés à la direction des succursales des jites entreprises. d< 51 Hecommandabla sous tous les rapports Essentiellement belge te 3 savon Etoile du Nord=Noordstarzeep en lîtes, marque dépende réuiii<ss*ta/& pureté, laliité, écononue ët be» marché. nion d'Agence &. de Commission Société Anonyme X^L, X^slts Ea pSms Êmporvsîiie ûs d'Europe iouîj Se ccmmes'ce cSo graine oSéagîneuse» QEPAHTESSEFJT BLÉS isire créer nouveaux départements : 2ai« s&b n:élaux, boês, sssufances, etc. le fondés de pouvoir ou employés comp£ nts ayant dirigé départements dans firme» lemandes de faire*proposltions. A ANVERS 1 suppression rie l'éclairage public A la suite d'instmictions qui lui ont été oniiées par AI. le lieutenant-général coui- v mandant la position fortifiée, M. le bourg- d-iiestre mande à la population qu'à partir de si <o jour l'éclairage des rues ne sera plus effoc- n ué. _ si Les habitants ne pourront plus, à n'impor- ti e quelle heure, allumer de lumière qui soit isible, tant du côté extéi-ieur que du côté h îtérieur. . g Cette mesrure est aussi applicable aux café?- je ui, dans ces conditions,. peuvent cependant ester ouverts jusqu'à 20 heures. 3- .a durée de la guerre s ■ — a- !as de paix avant féeraseinsnt du " despotisme militaire allemand l Du coMalioa-atem- militaire du aïimes» : ^ Quelqu'espoir que nous ayons de refouler 'aile droite allemande et de dégager Anvers ; uelqii9 confiance que nous puissions avoir a. ue le choc des masses russes dans la Prusse ta rientale sera bientôt décisif, nous ne devons ^ as garder la moindre illusion au sujet des •** onditions dures et difficiles qui attendent les . Jiliés dans leurs opérations futures, contre b. ne Allemagne réduite à la défensive. L'Aile- V: lagne est toujours unie et ses ressources ^ ont grandes. Tous ses hommes sont en armes ti t s?3 arsenaux travaillent a pleine pression.' b a flotte et ses flotilles sont intactes et fi*ap- i eront le gi*and coup quand leur heure sera enue et peut-être en coopération avec l'ar- ni îée de campagne. La ligne de l'Aisne, même forcée, peut — 'être que la première d'une suite d'autres ,, gnes préparées à l'arrière de celle-là, fai-mt race non seulement au Sud, mais aussi l'Est, d'abord sur la Meuse en Belgique et uis d'Aix-la-Chapelle à Cologne. Dans l'est également il y a des lignes forti-ées, couvrant d'immenses fronts, et il fau-ra peut-être un temps long, très long, avant ue les Alliés ne parviennent à forcer PAlle-îagne à se rendi-e compte de sa faiblesse. C'eïfc pourquoi, les Alliés doivent s'atten- bi re à une guerre de longue durée et prendre 0 mesures correspondantes. Tous nous devons, jour par jour, année par Sl nnée, augmen ter le nombre et le matériel e nos armées de campagne, épuiser graduel-ornent l'ennemi en le combattant sur les ^ eux fronts, sans hâte mais sans répit. Les ^ ositions doivent ctre préparées de façon que ^ ous puissions, tomber sur lui au premier d< ivers partiel, et une guerre incessant--'épuisement doit être livrée au commerce, à 'a t finance, au crédit et aux moyens d'exis- L ?nce de l'Allmagne. Les alfliés ne sont pas d'humeur a songer 31 la paix. Déterminés comme ils le sont u'une guerre comme celle-ci doit-être la so eraière, et persuadés qu'ils sont que c'est ta mur eux une question de vie ou de mort, ils V€ wit tous prêts comtne un eeul homme à lut- ^ *r jutsqu'à la fin pour détruire un despotisme iiita.:re qui s'est montré incompatible avec Pc Existence des nations et la paix du monde. 6ni!laiiie-Saf#!é»B p Guillaume le Pacifique — autrement ai it Attila II — prend des précaution •ès sévères pour assurer sa sécurité. Il 00 > fait garder par une suite fort nom- se reuse de gardes-de-corps et de détectives. Mant de toutes les parties de l'Allema ^ ne. Ces derniers sont oe qu'on appelle la d<? old-Polizie et se trouvent sous les ordre* 3 l'administration centrale des détecti-îs à Berlin. no Pendant son séjour à C-oblentz, où il est sâ îsté assez longtemps, l'Empereur s'est lit une certaine popularité en entamant ni< , conversation avec des civils. Un jour de fut désagréablement surpris de recon-lître dans le civil auquel il parlait, un no îtective qui l'avait accompagné lors de ^ «n voyage à Jérusalem. qil La dernière entrevue de l'Empereur et de, 1 Kronprinz eut lieu à Coblentz, le jour miversaire de la bataille de Sedan. Sa bî* ajesté impériale embrassa son rejeton le traita de « héros invincible». Puis il présenta à la foule comme le « restau- nw iteur de la paix du monde ». ;ja. Durant les dernières nuits qu'il passa _n t France, l'Empereur s'amusa à faire > furtives apparitions dans les canton- les imenirs, surveillant silencieusement les ci >mmes qui le prenaient au début pour un Bi ■n-tôme dans l'attitude favorite de Na- ^ )léon. (Times). ^ vf. Amérique et Enssie fsi géî Londres, 2 octobre. — Un télégramme 1 Washington annonce que M. Bryan et . Bakhmeteif ont signé le traité d'arbi-age entre les Etats-Unis et la Russie, entique à c&lui signé par 26 autres pays, compris la Grande-Bretagne et la •ance. me Ce traité rétablit les relations avec la il issie, relations qui avaient été inter- tre mpues depuis que M. Taft avait abrogé ( Traité de Oommejoe d® 1832. ses Horî É Guy É Gassagnac Paris, 4 octobre. — Le Syndicat de Ls "esse parieieame rient d'enroyar à Mme d« assagnac, mère du oo-dii-ecv-aw de i' » Auto-té », la dépêche suivante : « Très _ douloureusement ému par la nouille d© la moit de notre collègue, M. Guy i Cassagnac, le Syndicat de la presse parvenue vous prie d'agréer l'assurance de sa fta>ectueuse sympathie. — Je*.u Dupuy, pr4« dent ; Berthouilat, secrétaire ; Aj-tiiur ^Ieyw ésorior.» Voici quelques rens^ignon'i^nt-a sur la fia rToïque de notre confrère, M. Guy oe Cai-st-aac, directeur, arec son frère Pau-',, •urnal j' a Autorité > : M. Guy de Cassagnac, sot»-lieutenant atî l-ie régiment d'infanterie, prit part, le 20 >ût, à une action violente emgagée à Fax Lorraine annexée). Les troupes française*; rant reçu l'ordre de se replier, le sous-lieti» •niant de Cassagnac protégea k retraite d« •1 régiment en faisant front à l'ennemi ;c'est ors qu'il fut frappé d'une balle eu plein* )itrine. D denieura inanimé sur le champ de ba-lille, jusqu'à c-e que dec scklate bavarois, dés par des paysans qu'ils avaient réquisi-on.nés, vinrent le relever et l'emportèrent, aspirant encore. Mais, durant le trajet, M. uy de Cassagnac rendit le dernier soupir. La veille ,1e souo-lieutenant de (\aasagna« rait eu^ la joie d'abattre un potean-fron-ère ; môme il en avait gardé l'éoriteau, c&< nt qu'il le conserverait comme un préciieza •u venir. Dans un de ses flc-rninrs article», que pi> ia 1'«Autorité». M. Guy de Caseagtiac éorir lit qu'il se trouverait heureux- pourvu qu'iî ourût quelques centimètres après la f réméré. La destinée exauça œ vœu, qui ressenv-ait à un pressentiment. C'est en effet", cfe iutre côté de la frontière, et à peu de dis. noe, que le vaillant officier fut morteJ3«» ent blessé. Il était âgé de trente et un ans. i«e appréciation française La situation pacîcut favorable Paris, 4 octobre. — La « Journal de I^oiv irix » appréciait ainsi 1a situation, dimanche? Les Aillemiands tentant décidément leuf jprême effort dans ia région do Royo-Lasai où, comme nous l'avons déjà montré 1 ont grand intérêt à «Êsay«- de percer no* pies. S'ils y étaient arrivée, ils auraient ■upé en deux notro front, et ils seraient icore une fois aux portes de Paris, l'objeA ► leurs ardentes convoitises. On s'explique donc, qu'après avoic dégarni Lorraine et fait venir leurs troupes pa* éo;e et Valeocienn :-s, dans oette région d« >ye, ils y envoient encore de» troupes prises r leur contre. Mais, loin de noua percer, c'est eux (jVÙ nt _ repoussés, et nous tenons, là, formée, ndis que notre ail? gauche monte toujours us le Nord, agrandissant son mouv<r.ne®a veloppant. Qu'un de nos détachemeatii. ait quodqu» •u rfX'ivlé, près d'A'-raa, ce^* n'a aucuns iportance, et il est même bien probable que ns la journée de samedi, nous ayons d<* ■uveau prerrrepse da?m cette région. Malheureusement, ls développement di lotion sur notre aile gauche, menace d' "s atteindre quoique peu. Déjà, on signal* incursion de ouelquee patrouilles ennemie* x alentours de nos cités, mais nous p>u. ns encore espérer que le» éclabouseures du mbat — si même il v sn a pour nous — no ront pas bien larges. Au reste, si quelque» joura d'anxiété noua it encore donné», ilu pont It» prélude de ls livrauce proc-h-aine. Les Allemande sont esque revenus au point où ils étaient à 'uverture de la campaïens. Encors un peu patience, et la Tiguc*ir et la ténacité d# s soldat» nous en auront bientôt débarra> 1. — En Argorne et <va Wosvre, le commu-iué nous signale toujours de» progrès.Nota» von a en être satisfaits. Sur les autres théâtnw <io la guerre, hm u\"ftMies sont également dea jn^È-eures. 0'att<yjue d'Anvers par Isa Allemands crt >ousp*m> par les Belges arec i* même succès 9 celui des premiera autouf 5 forts de Liège. [>es prîtes des Allemands sont ooneidér»-s et l'ennemi ne parviendra jias à ra;rs nber «le réduit national bel^e» au secoure quel nous ne tarderons sana doute pas à rcher. s.nodse son eousijuoa Qjy>n '•diimto oj(joo jp aemarjnoo snon ^Top ©Tqw.iOAUj }noç kT ouo;>snou ejiu'+iiTUï uor^Vn^it vq — Sfcs affiliés les Russes continuent à battre Autrichiens et aussi les Allemands, Crussent rejetée sur Merianpo! et Suvalki, îotôt ils auront abandonné tout le terri-re russe qu'ils avaient occuï>« après la r^ ite du général Rennecikampf. Celui-ci, oa n souvient, s'était avancé jusque Tîiom et trienbourg et avait, grâce à -cette avance idroyante en Prusse orientale, attiré strf les troupes que lee Allemands furent obli-i de prendre sur leur front d» France. Fork à ses officiers — « Je croyais avoir l'honneur de com-nder un corps d'armée prussien, mait me semble que je suis à la tête d'un* •upe de bandits/r «Vie du Feldmaréchal York» par Droy-1.)

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