La Métropole

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16 September 1914
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LA METROPOLE § HllEi It un 2Je Année f ^iNo 235 gditi cm- B EDITION DU MATIN Mercredi 16sept,m ;rel914 LA GUERRE IPRESlPiCTOIRE Le défaite autrichienne île la San la batailla de l'Aisne farmée du Kronprinz repoussée Six cents prisonniers et douze canons capturés Londres, 15 septembre.. — Le Pressbureau wnununique, le 15 septembre : L'ennemi occupe toujours une forte position il Nord de l'Aisne, efc le combat continu© sur toute la ligne. L'armé» du prince héritier fut encore repoussé© et se trouve maintenant sur la ligne de Varennes-Donsenvoye et Ornes. Lee Alliés occupent Reims. Six cents prisonniers et douze canons ont lté capturés.nier par les Français se trouvant iur la droite anglaise. La ploie a détrempé les routes et rend la ' traite allemande difficile. (Reuter's Tel. Co) Un télégramme de l'amiral Jellicoe Londres, 15 septembre. — L'amiral Jellicoe i enroyé 1© télégramme suivant au général Joffro: iLe« officiers et les marins de la- grande flotte britannique ont l'honneur de présenter Unis plus grandies félicitations à leurs cama-nk de l'armée française alliée, en raison de fews récents succès.» (Reuter's Tel. Co.) lit l'Empire britan-■ique marche contre les Teutons Ensemble admirable Troupes nombreuses Dons énormes Londres^ le 15 septembre. — Les documents officiels publiés aujourd'hui contiennent de longue® listes donnant des détails d'offres d'assistance venant du monde entier et (tes différents Etats britanniques et oolo-ii« anglaises qui, dans leur ensemble, présentent un tableau remarquable de l'unité l'Empire dans le conflit actuel. Ces offres consistent non seulement en troupes variant de quelques centaines à plusieurs milliers de soldats en ce qui concerna k continent australien, mais aussi on quantités considérables de provisions. Le Gouvernement; vient justement d'agréer des offres de service de deux cents Maori? de La Nouvelle-Zélande et a a»ussi accepté de1? provisions ds toute espèce. (De nombreuses colonies ont également roté des dons en argent. Toutes ont simultanément établi un fonds patriotique d* souscription et beaucoup parmi dos colonies ont également souscrit des som-considérables pour le fonds de secours aux Belges. ("Reuter's Tel. Co) Houvelïe victoire des Russes ils passant la San et font un énorme butin Pétrograde, 14 septembre. — Communiqué du généralissime russe: _ Nos troupes passèrent la rivière San et oapturèrent 30 canons, 8,000 prisonniers, d'énormes entrepôts de provisions et du matériel près de Ravarusska. Ils découvrirent près de Bièlgoray de nouvelles batteries autrichiennes embourbées dans un marais. Le général Brousi-loff captura aussi de nombreux prisonniers et des bouches à feu. Sur ]a rive droite du Dniester, les Autrichiens furent rejetés vers Dcirogobytch. Czernoviza, chef-lieu de la Bukovina et toute la région a voisinante, ont été occupées sans coup férir. -(Reuter's Tel. Co.) Lw Serbes batteaf encore les âiitrichiens Enormes pertes Londres, 15 septembre. — (Officie!). — 0a roçoit do Nisch la dépêche Que le 8 septembre les Autrichiens ont tertio de pass-eo la Drina avec 00.000 hommes niais ont et* repoussés avec d'énormes partes dans l'angle entrs la Drina ©t 1a Save. Les Autrichiens ont eu l'avantage d'abord • ûiais après des attaques Serbes acharnées il; ont pu se retirer grâce à la tombée de la nuit. On estime les pertes autrichiennes à 10,000 «tommes. Cette défaite aura des oouséau-wftôe «rieuses pour les Autrichiens, Echange t'a téléorammss Hommage à la Belgique Le roi Albert décoré de !a Croi de chevalier de St-Geoi gas A l'occasion des victoires remportées cas jours derniers par les armées des puis sauces alliées en France et en Russie, 1 Roi a adressé le 13 septembre trois tcl< grammes de félicitations à Leurs Majesté ie Roi d'Angleterre et l'Empereur de Ruf 3Îe ainsi qu'au Président de la Républi que française. Nous publions ci-dessous le texte de ce télégrammes et celui des réponses qui ont été faites. Télégramme du Roi à S. M. 1 roi d'Angleterre (Traduction). — Je désire vous félicite très cordialement de la superbe conduit des troupes anglaises dans la bataille d la Marne. Au nom de la nation belge, j voua exprime notre plus profonde admi ration pour le ooùrage indomptable de officiera et des soldats de votre armée. Dieu aidera certainement nos armées venger les atrocités commises contre de citoyens paisibles et contre un pays don le seul orime a été de refuser de manque à ses engagements. ALBERT. Réponse de S. M. le roi d'Angleterre Londres, le 14 septembre 1914. (Traduction.) — Je> vous remercie trè sincèrement de votre télégramme aimabl et de la façon dont vous appréciez les ser vices rendus par mes troupes. J'ai le fer ;ns espoir que les opérations combinées de forces alliées, avec le concours de votr brave armée, dont les efforts héroïque sont au-dessus de tout éloge, obtiendron des succès ininterrompus et affranchir on de l'invasion votr© pays cruellemen éprouvé. GEORGES Y. Télégramme du Roi à S. M. l'empereur de Russie La magnifique victoire que les troupe de Votre Majesté viennent de remporter nous remplit, le peuple belge et moi, d'un. sincère admiration pour le courage de soldats russes et le talent de leurs chefs C'est de tout cœur que j'adresse à Votr Majesté mes félicitations les plus chalou reuses. Les cruautés dont le pays souffre si in justement ne l'abattent point et son ai deur s'accroît à la pensée que les innom brables armées de Votre Majesté Impc riale triomphantes unissant leurs effort à ceux des troupes victorieuses des puis sances amies qui combattent vaillaminen en France. ALBERT. Réponse de S. M. l'empereur de Russie Zarskoe-selo, 14 septembre 1914. Très sensible aux félicitations do Votr-Majesté je l'en remercie bien cordialemen et me fais un plaisir de rappeler à cett occasion que dans la lutte actuelle lf Belgique a été la première à opposer un résistance héroïque à l'envahisseur. L; noble attitude du peuple belge et de & vaillante armée conduite à la gloire pa ?on Roi a. provoqué l'admiration du mon de entier. Comme témoignage de oett admiration, que je partage avec toute 1, Russie, je prio Votre Majesté d'accepté la croix de chevalier de mon ordré mili taire de Saint-Georges qui n'est décern qu'aux braves. NICOLAS. Télégramme du Roi au Présiden de la République française La grande victoire que l'armée allié vient de remporter grâce à sa vaillance e au génie militaire de ses chefs, nous profondément réjouis. En vous adressant mes plus chaleuren ses félicitations, j© suis l'interprète de 1 nation belge tout entière. Nous gardons une confiance inébranls ble dans 1© succès final de la ljitlte et le cruautés abominables dont souffrent ne populations loin de nous terroriser con: aie on l'avait espéré n'ont fait qu'accroS tr© notre énergie et l'ardeur de nos trou pes. ALBERT. Réponse du Président de la République française Bordeaux, 14 septembre 1914. J» remercie vivement Votre Majesté de félicitations qu'EJlo veut bien adresse aux chefs et aux soldats de l'armé® frai: çaise.Noa troupes sont fière# de comba-ttr aux oôtés des vaillantes armées belge e inglaise pour la civilisation et pour 1 liberté. A l'heure de la justice réparatric personne ne pourra oublier ce que Votr Majesté et l'admirable peuple belge at ront fait pour le triomphe de la caus commua». j POINCARE, La grande retraite Le manque de munitions Paris, samedi. — Des nouvelles reçues de tous côtés n© laissent aucun doute que les £ Allemands commencent à manquer de munitions.Un officier anglais a raconté aujourd'hui qu'il avait vu une lettre d'un officier d'état-major allemand éorito une heure avant qu'il n© fût tué, dans laq u»c-lilô il disait que la posi-[ tion des Allemands devenait critique. Leurs transports se brisaient et il ne leur restait que peu do munitions. Rien qu'aujourd'hui 2000 Allemands se sont rendus sans avoir s tiré un seul coup de fusil par suite du man-' que d© munitions. La retrait© hors de la Belgique avait été très dure. s Les Allemands sont actuellement anxieux le retourner vers la frontière par le chemin '<e phis rapide. Leur direction est le nord-oue?t. Ils se rendent pleinement compte a qu'il» ont non seulement à retenir les a-laiés u xu Sud mais qu'ils sont. également menacé? oar des forces qui leur barrent 1© chemin de ^ retour. : Témoipapes à recueillir 3 Anvers sera allemande... \ De différents côtés, on nous affirme que 3 beaucoup d'Allemands et même des naturaîi-j. ses ont proféré des menaces à l'égard d'envers au moment de quitter notre chère ville. Ces affirmations ont une importance telle — eu énrard iï l'accueil et à 1'ho-pita.l.rté air furent accordés aux Allemands en notre ville . — que nons estimons devoir les rernealiiif. Les employés do commerce notaraTment qui pourraient nous en fournil- le témoignage w-Tiié sont^prié3'do l'adresser au directeur de co journal. 5 H ne sera pas fait usage, pour F instant, 3 de ces documents, la censure désirant qu'on . ne cite pius de noms. — —— ! fiantore d'un vassur allemand t transportant des troupes et des t canons Lo croiseur anglais aOanadien», a capfcuiv au large d© Las-Palmaa le vapeur allemand aWoermann» avec un important charge?^ «m t d© canons et do troupes, destinés à l'Allemagne.Ce transport a été conduit à Sierra-Léon e.j 1 Dans l'Afrique du Soi Les Allemands ss rendent Le Cap, 14 septembre. — Notre fore© des - fusiliers Sud-Africains à cheval après une . marche de deux nuits s© cachant pendant la journée surprit une force allemande qui cceu-e na:t un gué, situé à environ soixante mille? ''e Steinkop, dans le Namaqix&fnad sur le fleuve Orange. Après un© vive escarmouche l 'es Allemands durent so rendre. Attila II contra n Attila II - ï-O G Œ* * l Gomment il annonçait le !0 août ? les atrocités qu'il nie le 4 septembre é Le 4 septembre, Attila II, sous la signant re Wilhelm, I. R., envoyait au président Wilson, le télégramme dont nous 3»vons publié le texte et dont nous re-pre-t aons ces passages : « 1© gouvernement belge a ouvertement excité touto la population civil© qui ; j'était préparée de longue main à la lutte, l dt à laquelle prirent part même les fem-i mes et !es religieux. ...... mes généraux se virent dans l'obli- - Ration de recourir aux mesures les plus - énergiques afin de châtier les coupables 3-t d'empêcher ces assoiffés de sang de con- - tinuer 'eur crime scandaleux. - Quelques villages et aussi l'ancienne ville de Louvain — à l'exception du bel iôtel de ville — durent être détruits dans .'intérêt de la défense et de la protection ie mes troupes.» Mais le 8 août, c'est-à-dire vingt jours PLUS TOT, et TROIS JOURS seulement après la déclaration d© guerre, le même Attila II, envoyait au Roi Albert un télégramme comminatoire, dans lequel il la menaçait «SI L'ARMEE BELGE CONTINUAIT A S'OPPOSER AUX PASSAGE DE r SES TROUPES, DE CONSIDERER LE - ROI COMME SON ENNEMI PER-e 30NNEL, ET DE FAIRE SACCAGER t LA BELGIQUE !» a. Le texte de c© télégramme, publié par e le Soir et reproduit par tous les jour-e naux, N'A JAMAIS ETE DEMENTI. L'Attila IX du 8 août fait donc justice c des mensonges de l'A'tttiLa II du 4 seuteni-bre.L'empereur flo est iua:^ Pour le premier soldat k\§ qui prendra tin drapes allemand Report fr. 1,002. Le personnel du Crédit anversois 123.1 Lovo onze dappere Koning! 7.' Quelques artilleurs du 5e bataillon de la garde civique ch, /, Maroel 3. Un dîner «Unter den Lirden» 2.- Une gerbe sur la tombe d'Attila II 2.-Une nouvelle culotte pour le Kronprinz _ 2.-Pour le premier soldat l*elgo qui fera la «parade-marscb^ à Berlin 3.- Jean Yromeai 5. Mlle V. A. 2.- Anonyme ' 1.- J. H. D. M. 27 ^ 2.1 La solde hebdomadaire de. M- Julien Cornet, chasseur-éclaireur 12.-I. T. 5.-Georges Lauvrers 5.-H. H. 5. Pour que les Allemands soient étrillés d'importance dans leur fuite 2.-Ghislaine L. S.Ernest Cornelis 20.-Lode Schevenels _ 1.-Pour que les obstacles qui s'opposent à notre bonheur s'aplanissent 2.-aMan h-t geschosson» 1.-Afin que dans tous.nos cafés on ne débite pi ls d'antres bièros que des bières anglaises et des bières essentiellement nationales à l'exclusion des bocks qui ne sont qu'une contrefaçon allemande et no nous donnent aucune garanti*. Un anonyme officier * 2.-Un A rménien 3.-S. do Lierre 2.-F. P. 5.-Un abonné, C. D. -V Poepoet 10.-J. Tasselt de Liège 5.-Louis Verhulst 5.-Anonyme D. 2.-A liste-yen 1.-Anonyme 2.-Anonj'me A. D. - 1.- Pour le premier solde! qt prendra one. pièce é silo Report fr. 55.- Georgcs Lauwers 2.- J. T. 5.- H. K. 5.- Lcve onze dappere soldater. t 7.^ En Hollande [g -discours do Irim La Haye, 15 septembre. — -L'ouvertni des Eirats-Généraux a eu lieu aujourd'hu Vro:ci le texte du discours du trône: Dans des circonstances très extraord naires, je reviens au milieu de vous. Nous sommes tous remplis de la pensé de la guerre terrible de la grand© parti du monde. Le pays se touve consé:juen mont dans une situation exigeant une v gilance ininterrompue. J'ai pu consister avec reconnaissan: nos relations amicales avec toutes les pu 1: sa-nces. La neutralité, que nous observons, ser maintenue dans toutes ses forces et elle n fut violée jusqu'ici d'aucune manière. La mobilisation de l'armée et de la m: rine, a A achevée en moins de temps qu le délai fixé. L'armée et la marine rempli se-nt soi vent une lourde tâche. Nous" sommes profondément api^oyi par le sort des peuples entraînés à 1 guerre. La Hollande supporte de bon cœur 1; fardeaux imposés. Ello reçoit à bras oi verts tous ceux qui cherchent un refuj dans ses frontières. La vie économique éprouve dans tout-i ses ram'fioations les suites oppressant: de la situation européenne, mais malgi cela, quelque allégement se dessine. Divers produits agricoles et horticoh ?t l'industrie alimentaire trouvent de noi veaux débouchés tant en Anglteerre qu'e Allemagne et en Belgique. Le'cours régulier des affaires des col< nies souffre beaucoup par la perrurbatio des communications postales, télégraph ques et de la navigation. Dans toutes ne colonies, des mesures sont prises pou maintenir notre neutralité politique. Avec confiance, je fais appel à tou: pour éviter aussi en commerce et en trafii scrupuleusement, tout ce qui peut mettr en danger "ïiotre neutralité. Notre existence nationale exige que n< tre commerce extérieur continue tant qi; les circonstances le permettent. Que tout fait soit évité qui pourra donner l'apparence que le commerce ho landais aurait pris un parti pour un d( belligérants soit pour l'un sok- pour l'ai t>re. Je mo sens heureuse que mon peupli dans le fidèle accomplissement du devoi: 2-st uni avec moi et cherche à servir s patrie. J© m'attends à co que la concord manifestée partout dans le pays soit man tenue jusqu'à la fin. Je prie Dieu de nou donner la force et je déclare ouverte h sessions des Etats-Généraux. (Havas et Rc-uter's Tel. Co.) Les censeurs allemand: Un démenti de Liebknecht Le Dr Karl Liebknecht a écrit un© lotti lu «Bramer Biirgerzeitung» dans laquelle protest© contr© la croyance d'après laqueli La fraction démocrate socialiste aurait vo unanimement k«s crédits d© guerre. Dans la délibération du 4 et du 5 août -lit Liebknecht, un© parti© important© d© Fraction était epoosé© aux crédita pour ! guerre. Ensuit© il dédar© qu'il fera des con munications plus étendues lorsqu© ceux" q mt voté contre les crédits auront autant c Liberté do langage ©t de plume qu© oeux q >ut voté pour. Cela prouve un© fois de plus combien presse allemande a menti au sujet de l'un; aimitô des démocrates soçiaJistes. Le Dkr Liebknecht ajoute même au© l avî« étaient nettement oart&aéa# e,1 La "METROPOLE" »8B proie à la fureur Unique >0 r5 Nous savions déjà que la presse reptilienne —- allemande (dixit Bismarck) répand à jet con- — tinu les calomnies et les mensonges inventés _ par les* agences allemandes, véritables fabriques de faux, au sujet de la Belgique; ma:s que des journalistes, que nous avons royale- ~ ment reçus récemment encore à Anvers et qui nous exprimaient toute leur admiration au — sujet de notre pays, puissent renier à présent — tous les sentiments qu'ils éprouvaient pour — nous, pour avilir leur plume dans des menson-_ ges de commande inspirés par leur imposteur 10 sn chef. Attila II, voilà ee qui est bien caractéristique de la mentalité teutonne 1 Nous faisons nos lecteurs ju0es_ de la pièce — de littérature que publie la «Kolnische Volks- — zeitung» du 10 septembre. — a La presse belge semble encore toujours — s'être tracé© pour devoir d'induire en erreur tfc <t'EMPOISONNER le peuple belge. J'ai _ devant, moi les numéros 240 ©t 241 du journal _ «L*v Métropole», édjtion du matin et du soir _ du dimanche. 31 août. Il n'y a que victoires russes sur les Prussiens et les Autrichiens, — qu© défaites des Allemands sur territoire bel go-français. La marche en avant- des Alle- — mands en France est passée sous silence. On — met sur le dos des Allemands l'usage de balles dum-dum qu'on a découvert, paraît il, dans les ambulances belges. Une commission présidée par lo ministre d'Etat Cooreman examine les atrocités et les violations du droit des gens, commises par les Allemands.» La «Volkszeitung» reproduit ensuite un article paru dans nos colonnes et où nous disons leur fait aux bandits prussiens. — «Les Autrichiens, est-il dit plus loin, en — caractères gras, ne valent pas mieux que les _ YlIemand's. En Serbie ils violent des femmes, _ asrvP.sr-in.ent les vieillards, les impotents et les _ enfants. ITn peup'e aussi surexcité peut finir par croire que les AMemarad-s n'attendent plus ~~ qu'un coup définitif pour disparaître du tor-riteire belge. Cela doit conduire à l'assassi- — nat (s.'c). »Si des écarts devaient être suivis de repré- — saiiros impitoyables, lo peuple belge eprouve-_ rait trop tard sur quelle voie trompeuse «une _ pres=^ sans conscience» l'a conduit. » Entretemps, dans le territoire envahi, # cette prr!<ie a été sr*oend'-<- nour le b:en du ;g peuple belge (sic). Des affiches rédigées en || français, fannnd et allemand fe««fe connaître partout LA VERITE.® HT-urensem^nt, la «Métropole» ne oaraît ? pas en territoire envahi. On nous forait dire lus1;: sans doute, la <tvé-'té» allemande. Mrrs. — tu'ils se tranquillisent. Nons avons fait notre -- devoir et nous le ferons jusqu'au bout: et _ o'ert avec fierté que nous recevons l'insulte <?© ces confrères ( ?). Car ce n'est pas à An-■k vers que l'on fusillera sans pitié 'e^ per>s qui vendent d-es journaux NON CENSURES'et — r.no r.'^vpf'rn©ra v*r.x r.v.': d^\ntla vérit', te-j!e qu'elle est. None tenons pns à ressembler à cette engeance qui tombe à la renverse lorsque son !vi-:s?r'ouvre la 1,r>>7cho et qui rampe sous la % ":-Vu'7ue des «offisia». j N .lis. ne. sommes pas des reptiles, nous! 'tes nouveaux o inspecteurs générais Notre armée de campagne, amenée par Le.:: _- circonstances à se replier vers la grande position d'Anvers, opère depuis lors en s© servant e de cette place comme pivot de nranœuvr©. ^ D'autre na.rt-, étant do;:né les créations neuve:'es décrétées pendant la guerre, ainsi que les changements que l'on apporte de temps à a autre dans l'ordre de bataiile, il était néces-e saire qu'un© personnalité militaire marquante, ayant t-out© la confiance du Roi, pût u- été chargée par Sa Majesté de missions d'ins-e péchions, exclusives de. tout commandement direct sur les troupes au contact de l'ennemi, j. Pour les remplir, nul n'était qualifié, comme 1e Lieutenant-Général de Selliers de Moran-ville, dont la haute autorité est incontestable. „ D'un autre côté, au moment où il s'agit précisément de combiner heureusement les opérations de l'armée de campagne en rela-■s t-ion avec l'immense camp retranché d'An-vers, il fallait auprès du Roi un conseiller c particulièrement avisé et possédant à fond la connaissance des ressources mutuelles de l'ar->3 mée et de la position fortifiée. Le lieutenant-général Dufour, ancien sous-chef d'état-ma-(\ jor d© l'armée, puis gouverneur de la place d'Anvers, dont il a organisé la défense, était, ,s sans conteste, l'homme qu'il fallait en ces circonstances. Le choix du Roi honore ces deux chefs é-mî-n ttents qui continueront de-rendre au pays, d'ans leur missions nouvelles, des services inestimables, n L- v La Séyends ansmands m sujet îles balles clusn-duni ? ______ 0 L'oreille de l'âne ' Nos lecteurs savent comment le gouvernement allemand a fait protester dans les pays neutres contre l'emploi des balles dum-dum ^ par les Français. 1" Yoilà qu© l'autorité allemande a réuni, il s y a quelques jours, plusieurs joumiaListes .- pour leur montrer leurs pièces à conviction. Qu'est-il arrivé? Lo correspondant du «Nieuwe Rotterdam-sclio Courant» 1© raconte comme suit : «Les balles qu'on nous a montrées n'avaient rien !do dum-dum. Le paquet qu'on nous a fait '".voir, portait la trace d'un^ décache ta tre ré-s oent et d'une fermeture hâtive. Cett© ferme-3 tu.ro n'avait rien d'une fermeture nette de fabrique. » A la demand© des correspondants do guerre si. dos blessures causées par des " dum-dum avaient été constatées chez des blessés ils reçurent un© répons© négàtiv©. 1 C© mensong© est donc démenti par les A.l-j lemands eux-mêmes. Cela engagera sans- doute la presse international© à la réserve nécessaire au sujet des communiqués et protestations officiels allemand». e t AVIS a Toutes les demandes d'abonnements de a l'intérieur du pays nous adressées directe-i- mont ont été transmises à la poste. ii| Nous rappelons aux personnes désirant o souscrire un abonnement que seules les de< 11 mandes pour Anvers (intra-muros) doivent | être adressées directement au bureau du a 7'ournal. Les autres abonnements doivent être t-!souscrits exclusivement au bureau des postes. Nous avertissons nos vendeurs de l'inté-rieur que nous ne pouvons garantir les arrivées à destination des iournaux expédiés» Tsiss au travail I Li pm Éûoiiûiipe La lutte économique contre l'Allemagne en Angleterre La section commerciale du Board of Tradt vient d'ouvrir des bureaux et des saLes d'exposition, Chapside 30 ©t 32 à Londres, ©n vu© d'y exposer divers produits allemands, autrichiens et hongrois en concurrence aux produits allemands en Angleterre ©t à l'étranger. I/& Board of Tra-d-e compte sur la collaboration active de tous les fabricants et marchands. Dans ces sections, les fabricants seront mis en contact direct avec les acheteurs. On a constaté en Angleterre avec une certaine surpris© combien il est difficile aux agent1 anglais de firmes allemandes de fournir à sf clientèle des «marchandises de manufactu:-anglaise» (english made) depir's qu© les rela bions oommerciaies avec l'Allemagne sont rompues! Le Board of Trad© a l'intention d'orjrn"' ser des réunions commerciales et la première 'vunion traitera des jouets et cela a caus-do l'approche d© la Noël et aussi parce qiK "Alleima<rn© faisait de cet article un traf'< extraordinaire. Les réunions suivantes tra* te ront des appareils électriques et d^s am •^^nlcis de ven-e. Une zone interdite aux ennemis étrangers Dans la séance du 10 septembre de 1? C'hambre tles Lords, Lord Leith of Fyvie a fkïinandé au gouvemement de considère'-l'opportunité de proposer au roi Georges de ligner un «Order in Council» sous 1 «cAlien Restriction A et» d© 1914 faisant de la côt< orientale entier© de la grande-Bretagne et à une distance de 50 milles à l'intérieur des tei-res une «zone interdite aux ennemis étran-^r-'i's».Pas de commerce avec 5'ennemi Dans la séance du 10 septembre de le Chambre des communes, Sir J. Simon a dé-^L-Ul" [>osé un projet d^ loi prévoyant des pénalités )our tout trafic opéré avec les ennemis.Tout paiement à des ennemis sera annulé même >i le paiement résulte d'un contrat si gué ivant la guerre. Tout trafic opéré avec l'ennemi sera puni l'un© amende de £ 500 et d'un emprisonnement de douze mois. Dans 1© trafic avec l'ennemi est compris xiut trafic avec une personne, firme ou compagnie faisant des affaires en territoire en-lemi.La question des piles sèches Ce petit article qui nous a servi d'exemple >our démontrer la possibilité immédiate de ;e mettre au travail se vend maintenant plu» ïher quo d© raison, mais nous savons qu© î'est à cause des difficultés momentanées dô es importer que ces prix sont assez élevés.^ On voit tout de suite par là la nécessité lu'il v a d© se mettre à l'œuvre. Malheureusement on nous demande de i-outes parts la recette des solutions et nous io les possédons pas. Si des chimistes ou des électriciens voulaient- nous les donner, ils ■endraient servie© à beaucoup de gens. Cart-n bitumé Dans votre édition du matin du 13 sep* tembre sous la rubrique c La Guerre Economique » voys dites, concernant le Carton bitumé qu'à part une firme gantoise il n'y i pas d'autre maison en Belgique fabriquant ■•et article. Nous noûs permettons de vous faire remarquer que notre société en entretient un stock régulier en qualités supérieures, dont l'origine iméricaine n'empêchera évidemment pas la concurrence sur le marché belge. Nous ne doutons pas que vous voudre* faire mention de la présente dans la même ni-brique, ce dont nous vous remercions sincèrement.Continental Petroleum Company, 39, rue des Tanneurs. Anvers. Les Âlleinands incendient la maternité à Haeoht Bisnfaiis ei cruaatés Les Allemands, dont la spécialité au court do la guerre est. de poursuivre de leurs ins-^ i e® !"s f' ipnie'5. leff. vieillards. Le.-enfants ot 1-es blessés, ont une . fois de p-lut voulu laisser des traces de leur passage à Haecht, où ébait établie « une maternité ». !>ans ce môme bâtiment était mst-svi'léo une ambulance de la Croix-Kouge. Tout le personnel y attaché avait pris la fuite, hormis la directrice et la femme do ménage. Celles-c; faisant preuve d'un dévouement sublime et d'un courage dignes des plus vifs éloges, étaient restées à leur poste, ne voulant pa.-quitter les 16" enfants dont elles avaient la arde et qui sans elles, auraient été exter-•îisés par les barbares. \ {'es êtres ignobles, sachant que des blessés IV.;g'*s étaient en traitement dans i'i-mmeubk susdit, y mirent intentionnellement le feu ! Pendant trois jours et trois nuits la directrice et la femme de ménage s'étaient retirées dans les caves, cachant avec un soin jaloux des trésors confiés à leur soLHcit'-d , Survinrent heureusement trois de nos soldat-qui délivrèrent les intéressantes prisonnières. Malheureusement trois des enfants, étaient morts de .privations, et les soldats en question, a.prè-s des heures et des heures de marche, parvinrent à ramener les 13 autres à \nvers, huit d'entre eux, â<rés d© quelque? mois à pe-ine, furent recueillis à la Crèche liMi^abeth, les cir.q autres : Remy Guets, Joseph Wassens, Betty Hadingst-ein, Marguerite Hel!index et Henriette Kôekx furent admis.ù l'Orpelinat des filles. Peut-on s'imaginer l'état des parents, qui vivant encore peut-être., cherchent à connaître le sort do leurs chérubins ?... Qif'ils se rassurent, cependant, car les mioches se trouvent en do bonnes mains dans les deux établissements susvisés qui les ont recueillis ; ils seront l'objet des attentions et des ca-twe d© femmes do coït-, qui remr>laceron + dans la mesure du possible, les mères que le sort implacable, sépare de leurs bébés chéris. Les soldats qui ont accompli cette bonne action, dngn© d'être inscrite en lettres d'or dans les souvenirs des événements et des an-na.!es de cette guerre monstrueuse sont : Jacques llemiches, du lie de lisme 1/1 ; Fran-fois Van der Straeteri, du lie de ligne 3/1 : demeurant tous deux à Bruxelles et Bernard Meert, du lie de lieme 1/2, demeurant à .Has-seftî Ils ont droit h la reconnaissance de tous ceux qui ont l'honneur d'appartenir à lf! grand© famille belge, dont tous les cœurs battent d;'.sonnais au même diapason. les!ra!èg8du'laasWe' Le « Maasbod© », l'organ© rotterdammois furieusement germanophile, qui continue à distiller son venin en Belgique, possède ut st.ratègo qui se charge de commenter journellement pour la plus grande gloire d'Attila II les victoires allemandes et l'écrasement des «culottes rouges» (roodbrosken). Il était curieux de voir comment cet admirateur des Barbares aurait «expliqué», en l'absence d© toute dépêche _ d u W. T. B. (Woilff's Tel©graf©n Bureau), muet comme une carpe depuis huit jours, l'admirable raclée que Joffre et French viennent d'infliger à la bande des von Kluck et autres von Hausen. Eh bien ! savez-vous c© qu© ce délicieux «Maasbod©» a trouvé ? Ceci: Si les Allemands reculent c'est qu'il? le font dans une oosition plus favorable que celle qu'ils possédaient en Champagne! C© n'est pas plus difficile que cela. Nous félicitons cordialement l'éminen' rtratèg© hollandais qui a découvert cette perle, et nous souhaitons que d'ici trois sema; nos, il puisse annoncer ou© les Barbares retirent... derrière 1© "Rhin pour v attendries culottes rentres... dans d© meilleures conditions qu'en Belgique et en Franc© I —— >—e® a a> <— —— Los académiciens restent impassibles Paris, samedi. — Sans se troubler par 'e.c bruits do guerre, les membres de l'Académic française continuent leurs travaux pour V dictionnaire. Il y a quelques jours ils en é4aient à la discussion du mot «exode». Les «immortels» ne l'ont peut-être pas fait exprès mais 1« mot est bien de circonstance. La zwanze oruxe lolse Décidément, la « Zwanze braxelloise » no perd jamais ses droits ! Les Allemands n© cassant d'inonder les murs de ta capitale des fausses nouvelles du Wi T. B. ( Wolff's Te< legrafén Bureau), quelques bons BrusseJeer» rat f: :L typer les e télégrammes s suivants et enragent les Alboches : LEGATION D'AWERIQUE Anvers. — Les Beiges ont vidé l'Escaut et la mor du Nord pour empêcher les navia-es allemands de bombarder Anvers. Tous les navires ont été transformés eu ambulances. La flotte anglaise serait en sûreté à la piaine de Berkenoael, Charleroi. — Deux dreadnoughts. le c Gos-ben » et le « Broslau », bombardent Charleroi. Paris. —- Un Zeppelin s'est emparé de la tour Eiffel et l'a transportée à Berlin. Poincaré nommé Empereur d:Allemagne, de France et de Belgique. Guillaume II nommé pape et relégué dans le Vatican jusqu'à sa mort. Soldats du papa remplacés par des uhlans. Hollande. — La reine Wilhohnine divorcés d'office, épouse le général Léman. Bruxelles. — Jonction Nord-Midi sera considérablement transformée en jonction Paris-Berlin.Les nombreux aéroplanes qui survolent Bruxelles amènent chacun un croiseur cuirassé à la plaine de Berkendael. Affiches dans Bruxelles. — Avis importants. Les pièces de 1 et de 2 francs sont démonétisées à partir du 15 septembre. Manneken Pis ayant inondé la rue de l'Etuve à Bruxelles, 5,000 Allemands y ont été noyés. Chez Togni rue des Bouchers, les Allemands <e sont emparé de 90,000 Russes en boîtes blindées et se sont empressés de les expédier uix Berlinois affamés. Une escadTiifle allemande est signalée dans le Maelbeek. Le kaiser ©n route pour Paris, est pass4 oar Bruxelles et l'on assure qu'il a passé la nuit de samedi à l'hôtel Pletinckx rue ds l'Amigo. Par suite de la forte consommation de haricots que font les Allemands à Bruxelles, on assmre que le bombardement de la ville est imminent. L'armée allemande aurait remplacé les fifres par des trombones. Les sottises que l'on raconte Si nous avons constaté qu'immédiatement après le départ des Allemands les calomnie* >nt cessé comme par enchantement en revanche, nous assistons impuissants à un débordement de sottises x>lus grosses les .unes qui les autres. L'Anversois ne se laisse pas émouvoir facilement. Qu'il vérifie ce qu'on lui raconte. Qu'il aille par exemple, voir s'il est vrai qu'il y a un Zeppelin garé à l'Ancien Canai. Car c'est là une histoire grotesque entre toutes celles qui courent. Elle a l'avantage de montrer comment on accepte bénévolement des histoires à dormir debout. Dans cet ordre d'idées, nous demanderons que les soldats se montrent circonspects. Le silence est de rigueur. — 1 •Benoît XY et le cardinal Mercier Un détail touchant et qui emprunte un« liante portée morale en ces heures d'angoisse -]iie nous traversons, c'est l'accueil partieu-iorenient sympathique fait pas Benoit XV, iprès son élection, au cardinal Mercier. Son. yremier geste fut, en effet, d'appeler ?» lui 'archevêque de Malines, auquel ii prodigua 'es consolations les plus tendrement émues sur le sort des infortunées populations beiges, victimes de l'invasion. Le pressant dans ses bras, le successeur de Pie X lui dit : — Dans votre personne^ c'est tout votr® peuple qu© je plains, ûui j'embrasse ©t qu# 1© bénis*

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