La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 01 March. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/599z030198/
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LA MÉTROPOLE OW£ PEINJVY l»0*T : CINQ CENTIME! HOLLANDE : VIJF CERT COITIHE1IT: DIX CEHTIME» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux C 43, Chancerv Lane, W.C.—Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh Buvez le THÉ LIPTON Si vous désirez le meilleur thé adressez-vous & 1* firme qui le plant*. LIPTON LTD Agences et filiales das* tout le Royaume-Uûl. 24me ANNEE JEUDI 1 MARS 1917 No. 60 LA GRANDE GUERRE I La retraite méthodique des Allemands 1 Wl! SON ET LE CONGRES ■ I.PS trouoes britanniaues à Baghailah ■avance britannique sur l'Ancre con-Hfà'pas lents mais sûrs. Pendant la ■ de lundi à mardi le village de Le HLe fut capturé, tandis qu'au cours ■ajournée de mardi l'occupation de Hy fut achevée en même temps que ■troupes s'établissaient sur les forti-. à l'ouest et au nord de Pui-■x-au-Mont. Outre ces opérations H;eurs raids heureux ont été exécutés ■sud-ouest de Lens et à l'est d'Ar-^Ktières, sur un front de huit cents ■ivant les détails que l'on publie ac-Mflement au sujet des combats de la Hiie la semaine dernière, les progrès Hfité très lents par suite de la boue ■des barbelés que les Allemands ont ■itipliés à l'envi pour empêcher le plus ■sible l'avance britannique. La des-■ction de ces barbelés prit évidem-^Bo! un temps relativement considéra-H sans compter des tirs de barrage et ■ bombardements de l'artillerie lour-H! L'avance fut d'une curieuse mono-■ie et manquant d'intérêt dramatique, ^■ce n'est à quelques endroits où un ^Lne de résistance exigeait un traite-■t énergique. ■e terrain que les Allemands ont ^Bidonné est détruit de fond en com-HChaque pouce de terrain qu'ils ont entre la route de Péronne et la ^■stsse de première ligne à Gomme-Hit, au nord de l'Ancre, a été ravagé ^ftcleur perfection traditionnelle. Serre ■iitlaplus grande des soi-disant forte-■m dans la chaîne de l'Ancre qui se ■iÉ sans coup férir. Les Allemands ■liaient vantés de l'inexpugnabilité de ■place; à présent c'est une vaste ruine, ■ abris enfoncés et les tranchées dé-■olies, rongées par le dégel et les ■s britanniques. Il en est de même à ■se' à Miraumont. Le génie allemand Ba fait éventrer les rues et les passa-Bs souterrains ainsi que les plateformes Btonnées pour les canons lourds. Aulne tentative ne fut faite avant l'éva- lation de la ligne de l'Ancre pour la aintenir en état; la garnison dut rester lis des cavités à moitié remplies d'eau « s'emplissaient à mesure que le défi avançait. Tous les hommes disponi-I® en furent retirés pour fortifier les feises de Bapaume. Un correspondant de la Liberté dé-Pre que la retraite,* qui fut suivie de évacuation de Serre, se prononça di-laûche après-midi. »Pys et Miraumont "Pposèrent qu'une courte résistance Jidis que la butte de Warlencourt et le '"âge de Warlencourt tombèrent le di-Bnche après-midi. Warlencourt était Mendue par les fortifications les plus Essaies de la guerre moderne. Il y ,a't trois lignés de tranchées appuyées w des forts et des redoutes et proté-fes par des mortiers et de l'artillerie arrée. Malgré cela la position ne fut jas défendue du tout et il n'y eut que iles actions d'arrière-garde destinées Masquer la retraite tandis que des rpupes de soldats, sacrifiés volon-llrçment par le haut comijiandement ! '"faire, se rendirent à la première som-Ntion.i- impression générale qui s'était dé-des communiqués britanniques, 'joute le correspondant de la Liberté, 'f;:S' <jue les Allemands purent effectuer tUr retraite méthodiquement, mais cette ttraite avait été si précipitée que l'en-lemi avait dû détruire plusieurs de ses ""ons lourds. On n'est pas encore fixé, aux Etats-Dls> au sujet de l'attitude que compte lrer>dre^ le président Wilson à propos u Jorpillage du Laconia, à la suite du Ue' deux citoyens américains ont per-a'avie.On croit cependant que M. Wil-"e considérera pas cette atteinte au restl,Çe américain comme une raison Usante pour déclarèr la guerre à l'A]-magne, l'acte n'étant pas suffisam-lent ' ouvert ", et l'opinion générale, aux Etats-Unis, c'est que le caractère " ouvert " d'une attaque allemande dépendra du nombre de citoyens' américains tués. L'attaque contre le Laconia précipitera probablement la décision de l'administration américaine de pourvoir tous les navires à la sortie, des armes nécessaires p>our résister ^vec le t lus d'effet possible aux attaques des sc.us-marins.La demande que le président Wilson a faite au Congrès de lui accorder tous les pouvoirs pour agir quand le moment viendra -a rencontré une opposition assez vive. Les membres récalcitrants sont disposés à accorder au président ''au torité nécessaire, pourvu que le président dise nettement ce qu'il veut; mais ils refusent de lui donner carte blanche' sans savoir quel sera l'usage qu'il fera de ses pouvoirs. Il n'y a, par exemple, aucune opposition à ce que le président ait l'autorité voulue pour placer des canons et des canonniers à bord des navires ou accorder à la flotte le loisir de convoyer les bateaux de commerce, ou prendre telles précautions qu'il jugera indispensables pour libérer la mer des pirates qui l'infestent, mais le président doit prendre le Congrès dans sa confidence et déclarer, non en termes vagues et généraux, mais en détail, tout ce qu'il compte faire. On voit donc que les pacifistes et autres amis cachés de l'Allemagne ont fait du progrès et que leur but de retarder une action énergique, même en face des plus grands dangers, est presque atteint. Entre temps le blocus de l'Amérique continue, les navires sont arrêtés et la congestion des chemins de fer devient de plus en plus grave. En Mésopotamie, après la capture de Kut, diverses actions d'arrière-garde ont été livrées, dans le but de couvrir la retraite de Baghailah ainsi que l'évacuation de cette place. Après un bombardement intense les troupes britanniques parvinrent à prendre pied dans la position, tandis que la cavalerie opérait contre l'aile nord des Turcs. o—o L'alimentation en Belgique occupée Un terrible acte d'accusation contre les Allemands M. le Dr. Slosse, directeur du laboratoire de chimie de l'Institut Solvay, à Bruxelles, et M. Vinck, sénateur provincial, ont procédé, pour l'American Relief Commission, à une étude minutieuse sur l'état actuel de l'alimentation en Belgique. La nourriture hebdomadaire des sans-travail et des assistés belges contient, d'après Ifc analyses : Album. Graisse Hydra. carbone g1"- gr- gr. Au mois de déc. 1915 61.4 33.9 344.1 Au mois d'avril 1916 46.8 35.7 287.2 Fin juin 1916 . . 41 24 264 En temps normaux 80 50 485 De ce tableau il résulte que la teneur en éléments nutritifs est inférieure à celle d'avant la guerre et que.les classes populaires sont sous-alimentées, principalement à la suite des difficultés de -ravitaillement croissantes depuis juin. Après s'être occupé de l'état de l'alimentation des adultes, auxquels les chiffres mentionnés se rapportent, le sénateur Vinck a étudié'l'alimentation des enfants assistés de 6 à 14 ans et est arrivé à la conclusion que leur nourriture, pendant le mois de juin de l'année 1916, contenait en moyenne : Album. Graisse Hydra. carbone gr- gr- gr- 48 28 303 Teneur normale .. 67 40.4 211.3 La nourriture des enfants contient donc trop peu d'albumine et de graisse, matières absolument nécessaires à la croissance des enfants. Le rapporteur arrive à la conclusion qu'à c")té de la sous-alimentation des adultes, il existe un développement physique défectueux chez les enfants, auquel il n'est plus à remédier. Notre Congo Déclarations de M. Renkin M. Jules Renkin, ministre belge des Colonies, qui se trouve en ce moment en mission à Londres, a fait à un représentant de l'Agence Reuter les déclarations suivantes : La presse allemande a consacré'récemment une grande attention aux questions coloniales et des autorités coloniales allemandes bien connues, comme Zimmer-mann, von Rechenberg et l'historien Heinrich Brandenburg, de Leipzig, insistent sur la nécessité pour l'Allemagne de posséder un empire colonial s'étendant de l'Atlantique à l'Océan Indien. Ils discutent toutes sortes de transactions • coloniales et d'échanges de territoires et affectent de croire que la Belgique consentirait, pour des considérations financières, à céder le Congo en tout ou en partie.Je désire déclarer que la Belgique n'admettra jamais la cession à VAllemagne d'un seul pouce de ses colonies africaines et qu'elle n'abandonnera jamais aucun des espoirs qu'elle a dans l'avenir de ces colonies ne renoncera à l'œuvre de civilisation qu'elle s'est engagée à entreprendre en Afrique. On parla en 1913 des propositions discutées en ce moment par les Allemands et elles furent à l'époque rejetées avec indignation par l'opinion publique belge; les événements subséquents n'ont fait que renforcer les liens, entre la Belgique et son empire colonial. Il suffit toutefois de rappeler ici les déclarations solennelles faites par toutes les puissances de l'Entente qu'elles em-ployeraient tous les moyens propres à maintenir l'intégrité des possessions coloniales belges, pour comprendre qu'il ne faut pas attacher la moindre importance aux affirmations allemandes. Toute idée d? internationalisation de VAfrique centrale ne peut en aucune façon s''appliquer aux possessions belges dans ce continent. o—o Simple parallèle 24 février 1917 20 octobre 1916 Paris, 24 février. - Il y a tout autant M. de Lanessan, ancien à faire dans le domaine ministre de la Marine, des lignes de commu- dit dans le Matin qu'a- nication intérieure... près de longs pourpar- Avons-nous fait sufii- lers et recherches un samment dans cette plan vient d être conçu direction?... Il est pour supprimer le dan- encore temps de s'y ger de voir nos trans- mettre, mais tout va ports torpillés sur la si. lentement !... Aper- route de l'armée de çoit-on les avantages ■ l'Est. d'un chemin de fer Le plan consiste en qui, partant de Va- une réduction de la lona (Albanie), suivrait route maritime au la vallée de la Voyutza. strict minimum par et rejoindrait le rail l'utilisation des che- grec à Trikala ? mins de fer à travers la Maintenant que les France et ensuite Alliés contrôlent les jusqu'au port de Brin- chemins de fer hellé- disi. niques, il permettrait Même après que ce- de transporter des ci aura été complète- troupes et des muni- ment accompli ii res- tions en une semaine de terait le détroit d'O- Paris (et avec le tunnel trante à traverser, sous la Manche,de Lon- mais il est étroit et dres) à Salonique et peut être barré par des plus loin avec un seul filets d'acier. Ceci em- transbordement, celui pécherait les sous- de Brindisi - Vilona marins autrichiens de (50 milles de mer seu- sortir de leurs repaires lement). et garantirait la navi- Mais une telle opéra- gation pacifique des cô- tion, que les Allemands tes italiennes à celles réalisent pourtant de la^ Grèce. ' tous les jours, sup- La route de terre pose une autre organiserait prise d'un sation du rail allié que point du littoral grec celle dont nous dispo-aux chemins de fer sojis. entre Athènes, Patras "■ Les avantages des et Salonique. — Ex- Centraux : Unité de change. • commandement, chemins , de fer", par Diplomaticus. {La M/'tropole, 20 octobre 1916.) • o—o Passagers douteux arrêtés Le vapeur danois Frédéric VIII, transportant le comte Bernstorff et sa suite, est arrivé lundi matin à Halifax. Après avoir attentivement examiné les passeports diplomatiques, les autorités n'ont élevé aucune objection à la continuation du voyage. Seuls, une vingtaine de passagers, qui ne pouvaient se prévaloir de leur qualité diplomatique où consulaire et qui étaient munis de papiers suspects, ont été retenus. On croit que parmi (tes douteux passagers se trouvent des officiers allemands qui avaient voulu profiter de l'occasion pour rentrer dans leur pays. Les inspecteurs de police ont facilement déjoué cette ruse. Notre avenir industriel et commercial L'heure des résolutions énergiques va sonner PAR M. JULES CLAES L'Union douanière panbritannique. — Le chemin parcouru depuis 1911. — Réciprocité de tarifs préférentiels dans l'Empire. Le gouvernement belge se trouve actuellement placé en face d'un problème redoutable. De la solution qui sera donnée à ce problème dépend non seulement notre avenir industriel et commercial, mais, dans un temps plus éloigné, — c'est-à-dire quand l'Allemagne se sera relevée — notre existence comme nation indépendante. Il s'agit pour notre gouvernement de se prononcer prochainement sur la question suivante : La Belgique reprendra-t-elle dans la bataille économique de demain sa situation ante bellum ou bien gravitera-t-eïle dans l'orbite des puissances actuellement alliées? La question se pose avec une acuité singulière depuis que le " Comité anglais de la politique commerciale et industrielle au sujet de la préférence impériale " s'est prononcé en faveur de l'adoption d'une manière d'union douanière de l'Empire britannique. Sans doute, les vœux formulés ont tout le vague et l'imprécision des vœux de ce genre. Il n'en est pas moins vrai qu'exprimés à la veille de la Conférence impériale qui va discuter prochainement des rapports de la métropole avec les Dominions britanniques ils revêtent une importance qui n'a, certes, pas échappé à notre gouvernement. La Métropole (1) a souligné déjà toute l'importance de ces résolutions protectionnistes. Il n'est peut-être pas inutile de rappeler que Joseph Chamberlain avait, en mai-juin 1911, à une Conférence des " premiers " semblable à celle qui va bientôt se réunir à Londres, préconisé la création d'une union douanière pan-britannique. Si cette gigantesque entreprise échoua alors et n'aboutit qu'à l'octroi de tarifs préférentiels par les colonies à la métropole, tout indique, au contraire, que la réciprocité de traitement est certaine aujourd'hui. Ces tarifs préférentiels des colonies à la métropole,qu'on veuille bien le noter, équivalaient en fait à des surtaxes frappant les produits allemands. Ni l'Angleterre, ni les Dominions n'écoutèrent l'impérialisme prévoyant de Chamberlain, mais déjà, cependant, les Dominions envahis par la pénétration allemande éprouvaient le besoin de favoriser la métropole pour se prémunir contre l'Allemagne.Trois ans après la Conférence impériale de 1911, parmi les causes qui détermineront les Dominions à se ranger aux côtés de la mère-patrie figurera la nécessité d'atteindre la puissance économique allemande ! On verra, par exemple, l'a guerre à peine déclarée, M. Hughes, le " premier " d'Australie, déployer une activité et une énergie sans pareilles pour débarrasser son pays de ce qu'on a appelé là-bas : the Germnn octopus, la pieuvre allemande qui s'était emparée, notamment, de toutes les exploitations de minerais. Plus, tard ii réservera le surplus de la production métallique australienne pour l'Angleterre, la France et la Belgique. On verra le Canada qui, naguère, par l'organe de Sir Wilfrid Laurier, posait en principe qu'un Dominion pourrait rester neutre dans une guerre où 'a Grande-Bretagne serait l'agresseur, on verra, dis-je, le Canada entrer dans la guerre, parce que cette guerre est déchaînée par l'Allemagne. Et pourtant ici, par rapport à l'Angleterre, ce n'est pas l'Allemagne qui est l'agresseur. Plus tard quand M. Forster, ministre du Commerce canadien, se trouvera .à Londres, il prononcera ces paroles qui définiront l'attiti^de du Canada à la prochaine Conférence impériale : " Pour cette génération au moins, les marchan- • dises allemandes, les Allemands, les participations allemandes aux affaires, les entreprises allemandes doivent être exclus de l'Empire britannique." (1) Numéro du 22 février 1917. 1 En présence de ces faits, en présence du caractère défensif contre la concurrence allemande que revêtait la partici-cipation des Dominions à la guerre; en présence aussi d'une apparente mollesse maniféstée par la Grande-Bretagne â l'égard du commerce de l'Allemagne, nous écrivions il y a quelques mois (2) : " L'Angleterre ne se hâte pas en ap-parençe. En fait, elle a peut-être pris plus de mesures défensives que les autres pays alliés. Et* tandis que nous nous gaussons de sa tolérance envers les Allemands résidant en Angleterre, contaminant ses entreprises industrielles, commerciales et financières, elle procède tout doucement à l'épuration de ces dernières (3)." Et nous ajoutions cette réflexion : Quand tout sera fini, il suffira à l'Angleterre de dire aux Allemands : ' Messieurs, l'accès des territoires de l'Empire vous est interdit, l'accès de nos ports est interdit à vos navires ', pour que le nettoyage soit parfait." Tout indiquait, en effet, déjà que si l'Angleterre n'obéissait pas à la sollicitation protectionniste des Dominions l'unité de l'Empire serait mise en jeu. Faut-il ajouter à cela l'influence immense des Chambres de commerce du Royaume-Uni acquises toutes, même celle de Manchester, au principe de la défense économique? Que dire aussi du " Registration of Business Names Act " entré en vigueur depuis le 22 de ce mois sinon qu'en dépit de quelques imperfections cette disposition légale nouvelle — dont ,nous reparlerons — va mettre complètement l'activité économique étrangère dans ce pays entièrement sous le contrôle du gouvernement? Avions-nous raison de dire que l'Angleterre se préparait efficacement à la lutte économique contre l'Allemagne? Nos prévisions étaient-elles justes en ce qui concerne le resserrement des liens de l'Empire, l'acheminement en tous cas vers une conception élargie de l'économie nationale? Il y a mieux. La Métropole du 21 décembre 1916 publiait cette déclaration importante faite à l'un de ses collaborateurs par une haute personnalité politique anglaise : " Quant aux colonies allemandes, considérez leur sort comme définitif : elles doivent appartenir aux Dominions. Les Australiens, les Sud-Africains, les Néo-Zélandais n'ont pas d'autre histoire que celle qu'ils viennent d'écrire pendant cette guerre..." Un mois plus tard ces déclarations étaient confirmées officiellement par M. Walter Long, secrétaire d'Etat aux Colonies : "A présent, je parle en connaissance de cause et avec responsabilité et je parle en ce moment comme représentant de ces Dominions d'outremer qui sont là fierté et la gloire de notre empire, quand je dis : Que personne ne s'imagine que ces luttes ont été faites en vain; qu'aucun homme ne s'imagine que ces territoires rentreront jamais sous la puissance allemande." Ainsi donc, non seulement la Grande-Bretagne resserrera les liens économiques qui l'attachent à ses Dominions, mais elle augmentera certainement ceux-ci d'une partie des dépouilles coloniales allemandes. Sait-on ce que cela veut dire? Cela veut dire que, demain, l'Empire britannique formera un bloc immense fermé aux Puissances centrales. Avant la guerre, les Dominions appliquaient des tarifs préférentiels au Royaume-Uni. Aujourd'hui on prévoit, sinon tout à fait le Zollverein panbritannique de Chamberlain, au moins l'application réciproque de tarifs préférentiels de la métropole aux Dominions. Ces tarifs, dit le " Comité de la politique commerciale et industrielle", "for-(Voir suite, 3e page, 3e colonne). 12) La Métropole du 2 août 1916: L'Angleterre bougera sous la pression de ses colonies(3) Voir à ce sujet les innombrables liquidations effectuées

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