La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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23 February 1916
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s.n. 1916, 23 February. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/125q815h3f/
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f0 "LA METROPOLE," the influential Belgian newspaper now enjoying the hospitality of 3Diif Ss>taaîïar&, wa§ removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices- Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and othcr parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERSf PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 23>ÏE ANNÉE. MERCREDI 23 FEVRIER 191G. N°- 54. LA GRANDE GUERRE. NOUVELLES OFFENSIVE ALLEMANDE EN FRANCE.—FAIBLES RESULTATS, i -MANQUE D'HOMMES, PEUR DE LA PERCEE OU FEINTE ?—LA MAITRISE DES AIRS— SEPT AEROS ALLEMANDS ET UN ZEPPELIN ABATTUS. — LA DECONFITURE TURQUE—LE GENERAL SARRAIL ET LE ROI DE GRECE. _LA TERREUR ALLEMANDE. I t e j»iser est arrivé au grand quartier-géné-[ ml allemand à Mézières. Il ne faut pas voir | dau|re cause que cette " auguste présence " ! m ombreuses offensives dont le front occi-1 dental a été le théâtre lundi, et dont certaines, i! faut savoir le reconnaître franchement, ont été couronnées d'un certain succès pour l'ennemi. Le grand coup a été fait en Artois, où, sur certains points, les lignes françaises onit été percées. Le communiqué français de lundi ;oir nous apprenait^'abord que vers la fin de 'après-midi les tranchées au -nord-ouest de ïvenchy avaient été l'objet d'un violent lombardement, auquel il avait été répondu ivec énergie. Le communiqué, d'hier après-nidi ajoute que ce bombardenierat fut suivi l'une attaque en force contre les positions de tos alliés dans le bois de Givenchy. L'enne-ni lança sept bataillons (7000 hommes envi-onj contre un front d'environ 800 mètres. Les raiichées de première ligne, complètement émolies par le feu allemand, furent occupées, t, sur plusieurs points l'ennemi réussit à at-eindre la seconde ligne, dont, à la suite d'une ontre-attaque, il n'oocupe que quelques paT-ies. Ses pertes furent considérables. Il y lira, sans doute, aussi des pertes françaises ensibles, surtout, peut-être, en prisonniers et n matériel. Quoiqu'il en soit, il ne s'agit là, une fois é plus, que d'une attaque d'importance toute icale, sans aucune comparaison possible avec (grandeoffensive de Champagne de l'été dei-:«r, et hors de proportion avec les pertes ubiés. Sur un autre point, aussi, une attaque alle-iande réussit. A l'est de Brabant-sur-Meuse, entre le Uis Haumet et Herbebois, l'ennemi put prendre ied dans quelques-unes des tranchées fran-lises, et, sur quelques points même, atteinte la seconde ligne. Il fut expulsé de cette ;rmère par une contre-attaque, et perdit une nquantaine de prisonniers. A l'est du Sep-)is (Verdun) les Allemands attaquèrent deux lis sans résultat, de même que dans le sec-'iii de Lihons, où il tit usage de gaz jphyxiaats. L'artillerie reste active dans la ;ion de Verdun, ainsi que sur le front Ciia-elotte-Bau de Sapt. Toutes ce-; petites a'taques démontrent la ifficulté de percer le front actuel autrement Je par une offensive soutenue et effectuée ir une large échelle. Les Allemands ne s'y «uent pas, peut-être parce qu'ils mamuent hommes et qu'ils ne veulent pas coiiTir les sques nécessaires; peut-être parce qu'ils ■aisnent qu'une tentative avortée sur un Mit étendu offrirait aux Alliés, et à peu de ais, l'occasion de mettre fin à la guerre de citions; peut-être encore parce qu'ils veu-nt effectuer une ou plusieurs feintes pour dé-'irner l'attention d« l'adversaire du point où 5 entendent frapper le grand coup. Le eilleur remède pour mettre fin à cette petite ifrre serait évidemment une contre-offensive Souieuse. En tout cas, tenons l'oeil ouvert ir le front occidental. Les Allemands savent bien que nous que c'est là, et non ail-,fs, que se décidera le conflit. \ côté de ces petits insuccès locaux, il faut .e véritable triomphe que l'aviation fran-'aiie a remporté lundi. Les aéroplanes alîe-"Mtls ayant dû dépasser leurs lignes et surfer les positions françaises en vue de pré-leur offensive, les Français en ont des-* nen moins que sept et, le Zeppelin fl'" s'étant risqué au sud de St-Méné-0l|M, fut abattu par la section de canons-(itomobiles de Révigny armée, croit-on, ouus incendiaires d'une nouvelle espèce. Le ' ?az" prit feu et tomba en flammes "s les environs de Brabant-le-Roi. On croit, 1 voulait gagner Paris, qui pour tout» lre'e, avait été plongé dans l'obscurité. Son 'Page a été brûlé vif. Le communiqué alle-J avoue sa perte. Du train dont vont les ,„ses' H ne restera bientôt plus rien de la IV!'1,e flottille de " super-Zeps " ! !" e front oriental, l'artillerie russe est jours très active autour de Dvinsk. Nos è- Vî? sau^er cin(I nouvelles mines " ci luxt et en ont occupé les cratères. Us lonibardé la gare et la ville de Bucacz avec ropianes et la gare de Monasteruisko avec nnKU®j e' 'e " Vtoroi," transportant des ™ûes de 85 kilos. InL' 'ron^ Caucase, le " nettoyage " de m» Wi continue- Il y a partout des ac-jistim. avec les unités désagrégées de ia re< ai:tnee turque et de nouvelles cap-iie V Pionniers et de matériel. On es-un, a iS? Per{es ottomanes à Erze-intmriku'T horomes. Le silence de Con-«unople devient sublime. ir le^n;e?V^a-rra^ a ,re'u ^ audienoe » résulté j™??' qui doi,t êtTe " enchanté " e\v "Tin " ïentrevue. Dans une inter-'«mier no a (?éclaré qu'elle constituait le S survm?5 VeTS 1 éc,aircissement des difficul-smbren^ceS avec l'Entente et croit que de lPpriniées Causes friction s'en trouveront 48 souh'm'n'8^16 allemand sur mer continue, aux repri.® la ÇW™ si coura- D'à t lerS an^'a'B danis la mer du :ro't être a ? une «xplosion, qu'on produite à v j Yne h0™156 allemande, s'est i0tl" et un a ■ • ^^satlantique " Tenny-ï°fk SUr , Américain s'embarquant à New-P'Sne" „ a trarlsa|tlantique français " Es-®eillant de lm,e le^re anonyme lui con-let« ewovl Paf 1>artir- semblable aux bil-Pissag^' , Par les agents de Bernstorff aux 116 Mront na' j "ositania." Ces manœuvres Whie dç As , .nature à augmenter la sym-1 mencaine pour les pirates. LE CARDINAL MERCIER ET MGR BAUDRILLART. Le cardinal Mercier vient d'adresser la lettre suivante à Mgr Baudrillart, recteur de l'Institut catholique de Paris et directeur du " Comité catholique de propagande française à l'étranger " :— " ROME, le 14 février 1916. "Monseigneur,—J'ai été heureux de recevoir le salùt de votre Université catholique— la très aimée sœur cadette de Louvain, comme vous l'appelez, Monseigneur. Et vos vœux, le témoignage de votre attectueux, de votre militant secours à la cause de mon cher pays sont de ceux qui m'ont le plus profondément touché. " Je n'ignore pas tout ce que vous avez fait pour la cause de l'Eglise et du bon droit dans l'horrible conflit qui déchire actueldement le monde. Je vous remercie des envois que vous m'avez annoncés et qui me sont bien parvenus; ces publications font du bien, éclairent ceux qui cherchent loyalement la vérité et fournissent des aTmes à nos défenseurs. Laissez-moi vous féliciter de votre vaillance. Je demande à Dieu de soutenir vos forces et de récompenser vos efforts généreux. " De tout cœur je vous remercie pour les soins fraternels donnés aux séminaristes belges réfugiés à votre foyer si généreusement hospitalier. Que Dieu vous rende en grâces particulières tout le bien que vous leur faites. Votre charité .resserrera encore des liens déjà bien étroits et bien chers. " Ma meilleure bénédiction, cher Monseigneur, à vous et à ceux qui vous entourent, avec les assurances de mes sentiments dévoués et reconnaissants. A "D. J. Gard. MEFIER, " Archevêque de Malines." On sait que Mgr Baudrillart a dirigé la publication du livre fameux " La guerre allemande et le catholicisme," qui a été si vivement attaqué par la presse d'Outre-Rhin. NOS PARLEMENTAIRES EN EXIL. Au début de la guerre, écrit Jean Bar dans le "Courrier de l'armée" (belge) 70 députés erraient au hasard des chemins de l'exil; leur nombre, dans la suite, s'est réduit à 49. La majeure partie sont installés en Hollande, quelques-uns en France, d'autres en Angleterre; un seul a gagné les Etats-Unis. La plupart continuent à servir courageusement la Patrie absente par la parole, par la plume, par l'action. Si aucun membre du Parlement n'a été passé par les armes de l'ennemi, plusieurs furent envoyés dans les prisons d'Allemagne; c'est le cas pour MM. Théodor, député de Bruxelles, et Verhaegen, député de Gand; MM. De Bue, questeur de la Chambre, et Pépin, député du Borinage, connurent aussi les âpretés des dures relégations teutonnes. Un ancien député de Soignies, M. Gravis, a été fusillé—sans raison aucune, faut-il le dire? —le 23 août 1914. Un membre de la Chambre est mort en exil; M. Louis Huysmans, ministre d'Etat. Il en est de même d'un ancien député de Liège, M. Fléchet, décédé en Hollande il y a quelques mois; c'est lui qui. soustrait aux griffes du vautour allemand, m'écrivait avec son esprit habituel: "L'histoire a connu les Visigoths et les Ostrcgoths; elle connaîtra désormais les ' Saligoths.' " Quelques représentants ont pris du service militaire dès le 4 août; ce sont MM. Pirmez, ancien capitaine d'artillerie, député de Char-leroi; Devèze et Crick, députés de Bruxelles; Brifaut, député de Dinant-Philippeville ; Pêcher, député d'Anvers ; Pastur, député de Nivelles. Ces deux derniers .exercent maintenant les fonctions d'auditeurs militaires. Un ancien sous-officier, M. Hubiin, a repris, comme officier payeur, du service pendant un certain temps. Est-il besoin de rappeler que, pour cimenter définitivement le bloc de l'union sacrée, deux députés, MM. Paul Hymans et Emile Vander-velde, en même temps qu'un sénateur, le comte Goblet d'Alviella, ont été appelés au sein de Cabinet en qualité de ministres? Du côté sénatorial, l'exode a été moins important: Une vingtaine de "pères conscrits" ont demandé asile à l'étranger. Quelques-uns sont en Suisse, d'autre en France et en Angleterre. Le Sénat a formé, dès le début des hostilités, un volontaire: le comte d'Ursel, qui assista même en uniforme à la séance du 4 août 1914. Il importe de remarquer que la Haute Assemblée n'est accessible qu'aux citoyens âgés de 40 ans; le Sénat ne pouvait donc fournir un sérieux contingent de volontaires. Le benjamin de cette respectable asemblée compte, en effet, au delà de neuf lustres. Nous serions incomplet, toutefois, en ne signalant pas qu'au début de 1915, M. le sénateur Carpentier fut admis, avec le grade de capitaine qu'on lui octroya d'emblée, à enseigner l'escrime dans les camps d'instruction. Depuis l'ouverture des hostilités, plusieurs sénateurs sont morts; l'un de ceux-ci, le comte Werner de Mérode, était l'auteur d'un projet de loi militaire en vertu duquel tous les hommes valides devaient le service à la Patrie, mais en temps de guerre seulement. LES ALLEMANDS. De la " Suisse":— Cettê anecdote court les rues de Berne. Faut-il la croire authentique? M. Decoppet, président de la Confédération,y qui allait à l'état-major, fut arrêté par une sentinelle. — Mais je suis... — Je ne vous conna;s pas. Or, tandis que le président de la Confédération parlementait, arriva l'attaché militaire allemand, qui salua et entra tout droit, comme chez lui. ? ? ? ? Au fait, pourquoi pas? NOS SAVANTS A LOUVAIN. ILS TRAVAILLENT TOUJOURS! Les tristes exploits de la soldatesque allemande à Louvain ne sont pas tout à fait sans précédent. Au XVIme siècle, les Autrichiens saccagèrent la ville et, quoique leurs déprédations n'eurent pas l'importance de celles de leurs émules d aujourd'hui dans le domaine d'une certaine " Kultur," ils n'en firent pas moins beaucoup de mal à l'antique cité universitaire. Une de leurs victimes fut le botaniste flamand Dodoens qui, en retournant chez lui, trouva son fameux jardin botanique, où il avait mis un quart de siècle à rassembler les plantes les plus rares, complètement détruit par les soudards du Danube. Dodoens pleura, mais il' ne se découragea point. Tranquillement, il se remit à l'œuvre, reconstitua son jardin et ses herbiers et, quelques années plus-tard, il présentait à son ami Plantin le manuscrit de cette fameuse " Flore " qui reste un des monuments de la botanique. En plein vingtième siècle, nos savants lou-vanistes sont en train de suivre cet exemple historique. On n'a peut être pas assez insisté sur leurs malheurs. La destruction de l'admirable bibliothèque de l'Université de Louvain semble avoir accaparé toute l'indignation du monde civilisé au sujet des événements de la ville universitaire. Mais les Allemands n'ont pas seulement incendié cette collection unique. Les "pastilles Ostwald " ont aussi èervi à brûler les trois-quarts des maisons de la ville, et notamment celles du " quartier des professeurs," où les titulaires de la plupart des chaires de l'université avaient leur domicile, chacun d'eux possédait, non seulement une bibliothèque particulière composée d'ouvrages rares et de collections de périodiques souvent irremplaçables, mais aussi ces accumulations de documents, tirés à part, notes,'correspondance, littérature spéciale, qui constituent le véritable outil de travail de tout savant dans la branche particulière où la spécialisation des recherches l'a conduit. La perte de semblables documents est pour tout savant une véritable calamité, car non seulement elle détruit un patient labeur, mais encore elle désorbite complètement le travailleur intellectuel en l'as-treignant.à chaque pas,à de longues recherches dans les bibliothèques publiques. C'est aussi celle que les professeurs de Louvain ont le plus vivement ressentie dans l'odieux incendie de la ville. Jusqu'à présent, on sait que les bibliothèque; privées et les papiers d'au moins une vingtaine de professeurs n'existent plus. Les pertes les plus sensibles sont celles des magnifiques collections de documents recueillis par les professeurs Carnoy, Verelst, Forget, Sencie, Lemaire, Van Gehuchten, Michotte, de Wulf,^ et de la Vallée Poussin. On a vu pleurer 1 orientaliste FoTget sur les ruines de sa maison qui avaient enseveli le résultat de quarante années de probe labeur; le profes-seur Sencie en retrouvant sa demeure détruite s écriait:—-" Pour moi, le professorat est fini; mon travail de vingt années est en cendres; je ne possède plus un livre, plus un tiré-à-part, plus même une seule note manuscrite !" On sait que le professeur Van Gehuchten n'a pu survivre à la catastrophe et est mort en exil. Et cependant, nos savants travaillent encore^ Presque tous se sont remis à la tâche. Plusieurs, grâce à d'obligeants concours, ont déjà réussi à réunir une partie des matériaux perdus. " C'est un arrêt de deux ou trois ans peut-être, déclarait en décembre derinieT le professeur Carnoy, mais ce ne sera qu'un arrêt!" Et cet homme a dépassé l'âge des espérances et a derrière lui tout un passé de gloire scientifique! Malgré cela, il ne jette pas le manche après la cognée. Mieux que cela. De nombreux professeurs de Louvain ont repris le cours, interrompu pendant quelques-mois, de leurs publications. Les presses de Centerick, les seules qui aient échappé à l'incendie, sont chargées d'une réédition de la fameuse " Critériologie " du cardinal Mercier. La même firme prépare un " Traité de Physique " d'un jeune louvamiste. Le professeur Nvs, de l'Institut Saint-Thomas (épargné par la tourmente) annonce une nouvelle édition, corrigés et augmentée, de sa " Cosmologie." Le professeur Balthasar a retrouvé à Verviers (en partie stir le fumier et dans la cave à charbon de sa maison paternelle, où il passait ®es vacances en août l'914, les épreuves d'une étude sur les fondements de la métaphysique et de la philosophe naturelle, amplification de son article sur le même suj.et dans 1' "Eneyclopssdia Philosophàca" du professeur Lusky, de Pétrograde. Cette étude est à l'impression. Moins heureux, le professeur C. Lecoutère n'a pu retrouver dans sa maison pillée le manuscrit de son " Manuel de l'histoire de la littérature néerlandaise," mais il l'a complètement reconstitué, l'a publié chez Dewit, et prépare en ce moment une "Anthologie de Potgieter" et une réédition de son " Keur van Brieven met Betje Wolff en Aagje Deken," dont tout le stock a disparu dans l'incendie du libraire-éditeur Peeters. Le P. Salsmans met sous presse une " Deontologia Medica," en néerlandais, et en prépare une édition française. Notre excellent ami le chanoine Appelmans a fait paraître une nouvelle édition de sa " Theologia Moralis," le Dr Ver-helst un " Traité d'apologétique " préfacé par le cardinal Mercier, dont une édition néerlandaise est sous presse; le Dr J. Vande Vorst, conservateur du " Muséum Biblicum " une " Histoire du peuple d'Israël " qui sera sans aucun doute accueillie avec faveur par les spécialistes hébraïsanis. Tout cela, sans compter les collaborations des professeurs louvanistes restés en Belgique ou exilés, aux revues et publications spéciales. En vérité, nos savants donnent là aux Barbares une merveilleuse leçon. Elle prépare dès aujourd'hui le renouveau du pays qui .saura, nous en sommes convaincus, se Telever avec une rapidité qui suscitera l'admiration du inonde. Foin des récriminations sur les fautes du passé, les critiques inutiles, les reproches sans mérite constructeur. En avant ! — Toutes les associations anti-allemandes, qui ont été créées dans tous les centres de France, sont invitées à un congrès qui si tiendra à Lyon, où il a été décidé de créer une l fédération générale anti-allemande. NOUVELLES DU PAYS. Le 7 février, les Boches ont procédé à l'évacuation des villages de La Clinge et Kieldrecht. Tandis que la population mâle est retenue en Belgique,- les femmes et les enfants sont autorisés à se rendre en Hollande. Conduits par des militaires boches, la frontière leur est ouverte et c'est par centaines que ces malheureux arrivent en Hollande. L'évacuation a pour but de loger les troupes allemandes, car on ne démolit pas les maisons. A Kieldrecht différentes habitations sont transformées en écuries; on attend pour mercredi 900 cavaliers; déjà dès maintenant une certaine quantité de cavalerie sont arrivés. C'est le long de la frontière que les boches cantonnent les troupes, car déjà deux baraquements pouvant contenir 1000 hommes chacun sont construits à Moerbeke et Selzaete. * * * La " bande noire," comme on l'appelle dans le pays, qui a attaqué jadis les frères et sœurs Van Maldeghem à Op'brakel, vient de commettre un nouvel attentat à Everberg,. commune située à une demi-lieue de Nederbrakel. Neuf bandits armés, à la figure noircie, ont pénétré dans la maison de De Cubber, et après avoir battu les habitants et lié le père et la mère, se mirent à la recherche des valeurs. Comme ils ne trouvèrent rien, ils saisirent le père De Cubber, lui mirent un corde au cou, et le menacèrent de le pendre s'il n'indiquait sa cachette. De Cubber résista longtemps, mais voyant que les bandits allaient mettre leur menace à exécution, indiqua l'endroit où il cachait ses économies. Us s'emparèrent d'une somme de 2000 francs et prirent la fuite sans être inquiétés. Chez un autre habitant ils vo-Jèrent une grande quantité de viande, du tabac, de vêtements, etc. Les arrestations faites depuis quelques semaines n'ont pas livré entre les mains de la justice les principaux coupables; aussi une vive inquiétude Tègne dans toute la contrée. * * * On s'est battu rue des Ursulines à Bruxelles devant le magasin d'alimentation au moment de la fermeture de celui-ci. Une file énorme de personnes attendait encore et, de rage, enfonça la porte de la boutique tandis que l'agent de police, qui essayait de maintenir l'ordre, dut dégaîner. Ce n'est pas la seule bagarre qui éclata du reste. Et dire que Bethmann-Hollweg prétend les Belges pourvus du nécessaire ! * * * La suppression de la police locale et la famine suscitée par les Boches font fleurir un peu partout cette fleur de la misère: le crime. Un meutre vient d'être commis à Moen sur la personne de Jules De Cock, cultivateur, âgé de 40 ans et demeurant seul dans sa ferme, sur la route de Sweveghem, avec un domestique et une servante. Pendant que ces deux derniers étaient à la messe, De Cock s'est Tendu à l'étable pour soigner ses bêtes, et surprit des bandits en train de voler. Une terrible lutte s'engagea, mais De Cock dut céder devant le nombre, et on lui coupa la gorge. Les domestiques trouvèrent en revenant de la messe leur maître à l'agonie; les montant des objets volés s'élève à 8000 francs. * * * M. Nestor Catteau, sénateur, est décédé subitement le 7 février à Bruxelles. Habitant l'avenue Louise, il avait pris le tram 82 pour rentrer chez lui. Tout à coup, succombant à une congestion cérébrale, il s'affaissa sur ses voisins. M. Catteau était âgé de 64 ans. * * * Le nombre des siroperies a considérablement augmenté en Hesbaye. Alors que depuis plusieurs semaines les sucreries ont fermé leurs portes, les siroperies, elles, travaillent ferme. LE PROCES DE QUATRE PATRIOTES. Le 18 septembre dernier, le tribunal allemand de Lille a condamné à mort, pour ce que l'ennemi a pris l'habitude d'appeler " trahison de guerre," asile donné à des soldats et officiers " ennemis " et aide accordée pour passer en Hollande, quatre courageux citoyens: Eugène Jacquet, courtier en vins; Georges Maertens, courtier en passementerie; le sous-lieutenant Ernest Deconynck, du 5e territorial, et Sylvère Verhulst. Ce dernier est Belge; il est même soldat belge. Tous quatre s'employaient, depuis l'invasion allemande, à cacher les soldats alliés échappés aux mains des allemands. Dès les premiers jours de l'occupation, Eugène Jacquet avait donné asile à un officier supérieur de la garnison de Lille et avait réussi à le faire passer en Hollande. Plus tard, il cachait pendant des semaines un aviateur anglais. Il fut compromis dans la campagne lilloise et réussit à lui faire retrouver le chemin des lignes anglaises. Maertens et Deconynck en 'faisaient autant, passant des vêtements et des vivres aux prisonniers quand ils ne pouvaient pas les faire évader. Us furent compromis dans des affaires de grèves provoquées dans des ateliers réquisitionnés par les Allemands pour les besoins de l'armée. Notre compatriote Verhulst, lui, madré compère qui connaissait à fond les passes de la frontière et les sentiers perdus, avait pour tâche, dans l'œuvre commune, de piloter les évadés à travers la Flandre jusqu'à ia frontière hollandaise, d'où par l'Angleterre ils regagnaient la France. Le procès des quatre patriotes eut lieu les 17 et 18 septembre. Tous quatre se montrèrent admirables. Eugène Jacquet accumula chevaleresquement sur sa tête, dans la folle espérance de sauver celle de ses compagnons, les pires charges du procès. Tour à tour, Maertens, Deconynck et Sylvère Verhulst firent de même. Us ne voulaient point demeurer e.n reste de générosité avec l'homme dont la seule grandeur d'âme a fait leur chef. Tous trois s'acharnaient pareillement à vouloir le sauver. Les quatres patriotes furent exécutés dans les fossés de la citadelle de Lille, et Eugène Jac-auet, fut porté, ces jôurs-ci, à l'ordre du jour de l'armée française. LA BELGIQUE ET LE PAPE. MISE AU POINT. Il a paru dans la Métropole, il y a quelques jours, à la suite d'un article reiatant l'entrevue du Pape avec le P. Henusse, S.J., urne note reprochant au Pape, sans désignation, son silence à propos de la violation de ia Belgique. Cette note a vivement ému plusieurs de nos lecteurs catholiques. Elle était, en effet, rédigée en des termes qui ne traduisent pas exactement la manière de voir des catholiques sur ce point d'histoire. La concision de la note lui prêtait, notamment, un caractère de dureté incompatible avec l'exactitude absolue. Car, .si certainement, les catholiques belges ont, d'instinct, tourné leurs regards du côté de la plus haute personnification du pouvoir spirituel, il est juste de reconnaître qu'ils n'ont jamais espéré qu'une intervention du Saint-Siège auprès de l'Allemagne se fasse avec la rapidité télégraphique que l'auteur de la note semble exiger et qui est incompatible avec le protocole diplomatique qui lie le Vatican comme les autres puissances. Le souci de la vérité historique nous oblige en outre à reconnaître que Sa Sainteté Pie X était alors gravement malade et que le Pape mourut le 20 août. Au consistoire qui suivit l'élection de Benoit XV le nouveau pape prit parti en faveur de la justice pour tous. Mais les catholiques belges trouvèrent l'a formule vague et élastique, surtout après l'aveu de M. von Bethmann-Hollweg en date du 4 août:—" Nous avons commis une injustice." Les catholiques belges auraient voulu un désaveu plus catégorique, citant la Belgique, nommant l'Allemagne. On nous dit que plus tard, sur la demande de M. Van den Heuvel, le Saint-Père déclara que ses paroles du premier consistoire avaient bien fait allusion au sort injuste qui nous était fait. L'allusion encore urne fois ne répondait pas au sentiment inquiet des catholiques belges conscients de leur bon droit. Allaient-ils douter que pour le Pape il y eût vis-à-vis du droit méconnu des formules vagues et imprécises, des allusions, alors qu'à leurs yeux et aux yeux du monde une condamnation catégorique, ex cathedra, s'imposait? Précisément, d'autres doutes assaillaient les Belges en présence de la puissance des préparatifs allemands. Le travail des influences allemandes avait été tel que le Vatican lui-même pouvait ne pas avoir échappé à des suggestions pernicieuses. Et c'était là un nouveau sujet de souffrance et de désarroi des consciences. On citait la cour d'Autriche comme toute puissante; on savait désormais, pour l'avoir appris en Belgique même, que dans certains milieux ecclésiastiques les catholiques allemands étaient considérés comme la pierre angulaire de l'édifice catholique. On savait, chose plus grave, que cette manière de voir n'était pas inspirée par l'unique souci de la religion, mais parfois par le jeu des hostilités et des sympathies pour nos voisifas de France ou d'Allemagne. Enfin, survint l'incident de l'arrestation de notre grand cardinal et l'attitude plus que maladroite de 1' " Osservatore Romano " conforme peut-être à l'hostilité des catholiques italiens aux menées interventionnistes, mais encore une fois en. contradiction avec le Droit tout court et tout droit. Sans doute, devant les protestations des catholiques belges, 1' " Osservatore Romano " eut une attitude plus conforme à la justice, mais ce fut trop tard. La mauvaise impression subsistait. Si on ajoute à cela, l'influence de l'interview de Latapie dans la "Liberté," les sympathies germanophiles—• vraies ou fausses—du nonce du Pape à Bruxelles; les allées et venues suspectes des Trimbonn et des Erzberger en Belgique avant la guerre; le désir avoué des catholiques allemands de renforcer leur puissance dans l'Empire par l'annexion des catholiques belges, on comprend que tant de nos compatriotes aient eu comme l'impression d'un complot. Nous avons dénoncé certaines de ces menées parce que catholiques et que Belges, parce que nous n'avons pas à subordonner notre Foi à des calculs d'ordre temporel. Nous comprenons la situation extrêmement délicate du Pape, père commun de tous les fidèles et nous partageons ses angoisses. Mais nous sommes les fils lésés d'une même communauté et nous avons droit à la justice paternelle. Cette justice exige la condamnation du coupable en aveu. Et c'est parce que nous avons de cette justice une idée très haute, que nous avons foi en son efficacité sur les catholiques allemands—sinon les catholiques allemands ne sont que des hypocrites—que nous serions infiniment heureux et rassurés d'entendre le Jugement rendu à l'ombre de St-Pierre.Ce sentiment, nous l'exprimons en toute franchise parce que nous sentons qu'il est dans l'intérêt même de notre cause qu'il soit exprimé. C'est parce que nous avons trouvé un réconfort très grand dans les déclarations faites par Sa _ Sainteté au R. P. Henusse que, par deux fois, nous les avons répétées, de même que dans les promesses faites par Benoit XV au cardinal Mercier d'exiger la restauration complète de la Belgique. Mais, pourquoi ne pas le dire?—la condamnation de l'Allemagne nous manque toujours et le cœur de milliers de catholiques belges en restera oppressé tant qu'elle ne sera tombée de la bouche auguste du Saint-Père. — Le gouvernement grec est en train de faire transporter sa réserve d'or de Londres à New-York, les Etats-Unis lui ayant ouvert un crédit depuis l'occupation de Salonique par les Alliés. — La "Konstanzer Zeitung " croit savoir que le ministre des finances allemand émettra au mois des mars un quatrième emprunt de six milliards de mark, en utilisant à cet effet le crédit voté dernièrement par le Reichstag. — Le gouvernement hollandais a fait savoir aux Chambres qu'il ne veut pas discuter publiquement les raisons pour lesquelles il ne peut procéder à la démobilisation de l'armée, mais il est disposé à donner sous réserve, en séance secrète du Parlement, certaines explications à ce sujet. NOTRE SERVICE DE VENTE. UN DERNIER APPEL. De l'enquête que nous avons faite auprès de no» lecteurs tl résulte qu'actuellement, sauf les réponses (les retardataires, la Métropole est en vente daui les localités suivantes : A.—Amersham Stn., Altrincham, Ascot Stn., Axminste® (Devon), AIdgate. B.—Brafieid Parks (Berks), Bromley (Kent), Blaokheath* Bristol. Barnes, S.W., Ba-rry Docks, Banghurst, Barnmoutlx Stn., Bisnop's fitortlord, Bnxton, b.W-, Bexhiii-on-Sea, Bai-ham, Brighton Stn., Babbaconibs (Downt), Brook Green, S.W., Beckenham (Kent), Banbury, Bedaie (Yorks), Banstead (buj-rey>, Baytswate;-, Bath, Bieicley btn., Boiirnemout.ii, Basmg-fltoko (liants), Bnghton, Broadstaus, Bude Stn., Broadroad, Brompton, Birmingham. 0.—Oateriiam Valley, Caotle Town <Isle o! Man), Chcshaa* (Bucks), CoCchoster, Olaygate, Clevedon (Somerset), Cheltcn-hara, Cirencester, Churchill, Clapham, Cardilf, Choadl« Hulme (Oheshixe), Carbis Bay (Ooinwall), Clieswiil (Surreyi, Oastleford, Conway lN. Wiîles), Clilton (Bristol), Crosby. Crouch End, Chelaea, Camden Town, Cambridge, Oanonbuxy, Coventry, Cranley Bown (Sussex), Cryetal Palace Stn.f Cle>&* thorpes Stn., Ching-ford, Carliste (Cumberland). D.—Deal, Dorking, Duflield Stn., Dunstable (Beds), Derby Stn., Dulwich Stn. E.—Epsom, Earl's Court Stn., Eastbourne, ETesham» Eckington, East Grinsrtead, Erith Stn. (Kent). F.—Four Oakfi (Sutton), Fulham, Folkestone, Finsburj Park. G.—Glasgow, Grimsby, Golders Green, Gloucestor, Gloucester-road Stn., Gipey Hi.Il, Go ver ton. H.—Hampstead, Hanogate Stn., Haywards Heatli, Hen-don, Heckington, Harehills (Leeds), Harringay, Hornsey, Hindhead, Harrow, Henley-on-Thames, Haines Hill (Berks), liighgate, Hornion, Highbury Park, Hythe (Kent), ïïateil End (Pinner), Hastings, Hammersmith, Harrow. 1.—Ilford, Ilkley. K.—Kilburn, Kew Gardons, Kensington, Kearsney (Dorer), Knaresborough (Yorks), King's Lynn (Norfolk). L.—Londres (stations et vendeurs divers), Leamington Spa, Lyme Régis Stn., Leytonetone, Leioesfcer, Langport (Somerset), Loughton, Limpsfield, Leeds, Lutton Stn. (Surrey), Lust* lcigh (Devon), Luvterworth Stn., Liverpool, Llambyther, Lancaster, Landsdown (Bath), Lewisham. M.—Marlbro' Stn. (Sth. Yorks). Much Wenlock, Maideu-b-ead, Morthands, Maida Vale, Maidstone, Molschdle (near 2*enzanoe, Cornwall). Morecambe. Mortehoe (Deyon). Market Rasen Stn. (Lincoln), Malvern, Moseley. N.—Nadsworth (Glos), Newgate, Nottingham, New Long-ton (n©ar Preston), Northwich (Ches), Newcastle-on-Tyne> Newton Abbot. O.—Oxford, Over Romsey (Hants), Oakham Stn. P.—Peckersfield Stn., Pokesdown, Paddington, Porth» Penarth, Portmadoc, Putney E., Prestwick (Manchester), Penzauce (Cornwall), Princes Risoro (Bucks), Peckham Ejo Sfcn., Puiborough Stn. (Suesex). R.—Richmond, Redhill, Ruislip, Ross on Wye (Herts), Ramsgate, Redford Stn., Rotherharn. S.—-Swansea (South Wales), Streatham, Swindon, St. Mary Crav, Sidcup (Kent), Southport, Swiss Cottage, St. Loonards-on-Sea, Seaton (Deron), Southampton, Surbiton Stn., Slea-ford Stn., St. Ires (Cornwall), Sheffield, Stappenhill (Burton-on-Trent), Stanford le Hope, Sunbury-on-Thames, Southend« on-Sea, Stamford Hill. T.—Thrybergh Park Hall, Tunbridgo Wells, Teddingtpn, TuLse Hilt, Tutbury, Turner Stn. (near Hutton), Teign-mouth (Devon), Tollington, Tadcaster, Twickenham, Temple-combe Stn. W.—Wednesfield, Weybridge, Watford Stn., Wandsworti» Comanon, Wellington, Wolverhampton, Welford, Welling-borough, WallLngton Stn., Wisbeach (Garnis), WhitechuroH Salop, Walmer, Winchester, Walsall, Wembley, N., Waver» tree. Wimbtedon, Wood Green, Worthing, Woodford Grec-ii Stn., Woking Stn., Wokingham, Westgate-on-Sea (Kent), Westcombe Park Stn., Wigton (Cambs). Il est évident que cette liste est incomplète, tous nos lecteurs n'ayant pas une idée exacta des difficultés considérables qu'il y a pour nous à préparer la publication d'un journal qui, peut être dans trois ou quatre jours, devra paraître séparément. Que chacuin veuille voir si sa localité figure sur cette liste et veuille bien nous signaler les lacunes. Donner l'adresse complète du vendeur local. Nous remercions vivement tous ceux de no.3 lecteurs qui nous aideront dans notre tâcha difficile. ECHOS. Une manifestation d'art et de patriotisme a Sheffield. Le 10 mars prochain aura lieu à Sheffield, sous le patronage de M. Arthur Balfour, lé distingué consul de Belgique, une attrayante séance artistique, organisée au profit de l'Œuvre des vacaroes du soldat belge, avec le concours du Belgian Artists Committee. ' Le programme en a été conçu* de façôn. à constituer une véritable manifestation d'exaltation patriotique. Il comprendra notamment une causerie de notre confrère Charles Del-chevalerie, le délicat publiciste liégeois, bien connu, "sur le sentiment patriotique en Belgique, avant et pendant la guerre." Cette conférence, qui rappellera en passant l'effort! filial de nos artistes, sera rehaussée d'illustrations musicales par l'exécution de chants populaires flamands et wallons, et de fragments empruntés aux œuvres Ùs plus caractéristiques de nos compositeurs. Un comité- • .le©alf°feïftî^Oî4--<î«PTSrfir Van" Reeth, bourgmestre de Boom et représentant,'— " le capitaine-commandant retraité Férot, Bu. taye, Van den Bulcke, Father de Boeck, Georges Crabus, A. Sluse, A. V. Lowe et E. d'Artois, représentant l'importante colonie belge de Sheffield, assure avec le zèle le plus dévoué l'organisation de cette fête, à laquelle un brillant succès semble réservé. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont le» seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aus patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférér surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à lai Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles d«i réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans cea asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à, la Bourse du Travail chez " The VVar Refugees Committee," General Buildings, Aldwych^ W.C. (au premier étage). ANNONCES. 9 pene« la ligne.—Joindre le montant aux ordres, a.T.p. Prière de s'adresser directement à noe bureaux, 1C4, Shoe* lane, au premier. \ D. CORYN, professeur de chant français aa rV Guildhall Bchool oî Musie. leçons particulières, répertoire.—S'adresser par correspondance au journal or au Guiid* hall Music School, John Carpenter-street. . DEMOISELLE voudrait s'occuper éducation et instruction d'un enfant.—Ecrire: M. S., bureau du J ournal. ' r. DENTISTFY.—VICTOR COTILS, d'Amera (rue Quellin).—Consultations tous les jour3 de 2.30 fc 5 houres.—Qxlord-street. 351. Téléphone, 2/82 Mayfair. H VAN SCHOOR, soldat, A. 56, armt>e bêi-po . • en campagne, serait heureux d'avoir marrainô pour correspondre. L JË'JNE anglaise, institutrice diplômée, ''her- che occupation.—Ecrire bureau du! journal, !.. H ËUNlî"fille, i6-i8 ans, recevrait hospitalité dans famille anglaise habitant ITayward's Ileath, ert échange léger travail de ménage el soine à donn- r aux enfants. Vie de famille.—Ecrire W. ti, burernu du journal- PLACE "d'Ingénieur est dijjpifi o pour la Japon. ^Personnes < ompécri ') avpq pur l'enveloppe la

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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