La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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07 October 1915
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s.n. 1915, 07 October. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/862b854f07/
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I " LA MËTROPOLE," the influential Belgian newspaper now enjoying the hospitality of W\\t Staniaj*. was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices. Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. ~tffp- ,— — 32MB ANNEE. '!»""' D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. JEUDI 7 OCTOBRE 1915. N En prevision des destructions de voies, pont-s et installations de chemin de fer de toutes espèces que les Allemands pourraient opérer en Belgique, si les circonstances le leur permettent, le jour peut-être proche oü ils seront amenés a battre en retraite, Ie ministre a fait passer, dans les pays neutres et allies, de nombreiises et importantes commandes de matériaux tels que billes, rails, appareils spéciaux de la voie, b'ois, poutrelles de ponts, etc., et d'un outillage complet pour les brigades d'ouvriers qui s'occuperont des travaux de refection. Dès a présent, une grande partie de ces fournitures. est livrée et remisée dans des depots. Le Pureau de la marine beige établi a Londres admet chaque semaine de nouveaux navires au benefice de Passuranee offlcielle contre les risques de . gnerre. ' Seconde par plusieurs commissaires maritimes, il a aussi a regier fréquemment diverses questions interessant Pindustrie de nos pêcheurs. Réeemment, nos armements ont été admis a la concurrence pour l'achat des navires declarers prises de guerre; cette mesure contribuera utilement a accroïtre le noyau de notre flotte nationale. ; Nos navires de commerce participent largenient aux transports dest-approvisionnements de tout genre qui sont constitués en vue du rétablissement progressif des services a mesure de la liberation de la Belgique. L'activité actuelle des transports a eu pour consequence une pénurie relative d'officiers de marine. Comme, d'autre part, le fonctionnement de nos écoles de navigation est interrompu, M. Segers- a fait des démarches auprès de Pamirauté anglaise, afin de conclure un arrangement permettant la collation de diplómes provisoires pendant la guerre; ces négoeiations sont en voie d'aboutissement. L'administration des télégraphes a fait d'importantes commandes de materiel en vue de la reconstitution de nos réseaux. Elle s'occupe aussi du perfectionnement des installations, radiotélégraphiques a bord de nos malles. Le ministre a pris diverses 'mesures interessant le fonctionnement de ses services a la suite de l'armée ou dans la partie non envahie de la Belgique. ■ ,'&*&& Les fonctionnaires detaches a l'armée porteront dorénavant l'uniforme militaire. Les correspondances des enfants' belges ré.iugiés. eh France ct.-réunas en colonies scolairesorganisées par. Ie; ministre de Pintérieur, seront distribuées gratuitement par nos facteurs:. a'-lêüf'-« parë&ts i-esïés aük-pays; nps facteurs etuêmêmes" vóri't récéyóif rncéssamrrieht de,s equipëmèritsnëufs, ëtè?-'*^-' $?{* ; J Il nous revi'ent, par ailleüfs, qu'è'n suite des démarches 'faites par' le département 'des chemins de fer, toutes les grandes administrations francaises de chemins de fer' viennent d'avoir la gracieüsetë d'accorder la reduction au quart de place sur leurs réseaux aux soldats beiges permissionnaires, en uniforme, sur simple presentation de leur permission! pour le parcours indiqué sür cellè-ci et dans les limites de sa validité. Afin de prévenir tout abus, cette faveurne sera, toutefois, aocordée, a la demande du ministre, qu'aux soldats qui ont obtenü un congé pour sevrendre auprès des membres de leurs families. ' On annonce la creation oeuvre dont le but est de sonnes, sans distinction de parti ou de*rê. ligion, privées de ressources par suite de la. guerre et qui, a raison de leur position sociale, ne peuvent s'adresser a la bienfaisance publique. Elle a été établie a Anyers, 40 rue Everdy, sous .te nom d' "Oeuvre de l'Assistanc*» directe," et se trouve placée sous le patronage) de la Comtesse de Henricourt de Grunne, grande maitresse de S.*M. Ie Reine des Belges. Le Comité d'Honneur est ainsi compose; Mmes la baronne Van de Werve et de Schilde, la comtesse de BailleWLatour, Jean De Vos* Présidente:, Mme Ernest van der Linden; Gomité de Direction, Mmes Carlier, Ede. Oastelem, Emile Deckers, Dhanéns, FlïpoGevers, P. Karcher, Ollevier, Snoeck et Mile Joosten. Le comité procure a ses protégés notamment des vivres, des vêtements, les objets lés-plus necessaires a la vie, 1e chauffage ét les" soina medieaux et pharmaceutiques. * * * Au^VélodrOme de Zurenborg-se dispute actuellement le Bol d'Or, course dé 'fond par equipes Elle se court a raison de quatre lieures chaque dimanche et de 'trois 'heures chaque jour de la semaine. Parmi les champions de la pédate qui y prennent part figurent Arthur Vanderstuyft et Van den :Ber«he, Mottiat et Lambot, L. Buysse et Verlïhien! Tuytten et Van I-sterdael.: En tout, unê douzaine.d'équipes. Les meil'teurs coureurs se sont abstenus, parce qu'ils étaient engages pour la course de Six Jours du:.Karreveld. Celte-pi commence précisément le jour oü le Bol d Or Anversois doit prendre fin.- - * * *_ La ville de Verviers a decide de mettre ea circulation des billets de dix centimes; ilsexistait déja des billets de 0,25 et de 0.50 francs. " Des habitants de Maldeghem avaient 'desrécoltes -sur territorre hollandais. Moyennantune caution de 3000 francs les1récoltes purentêtre recueillies, mais si une des personhes % avisait de ne pas rentrer, la caution- seraitsaisie.i^xtW!j~!J~^ ■ La ville de Bmxelles- vient d'organiser une école pour peintres en 'batiihents"' m'ieux connus sous le nom de "fagadeMachér.??'-LeS cours ont commence le 5 octobre et se donnent a 6 heures du soir. JciiX a Anvers d'una seeourir les per. simplement: Un Beige n'a plus le droit de croire a la parole d'un Allemand. Les autorités anveTsoises n'avaient done pas a se servir des promesses allemandes pour faire renjrer la population. • Elles avaient d'autant plus a se montrer circohspectes que la Hollande était inondée d'affiohes ofncielles" annóncant aux Belges quePautorité allemande les engageait a rentrer. La cooperation de l'hótel de ville et des Allemands était nuisjble aux interets belges a un pöirrt de vue sur lequel "nous" reviendTons plus tard, quand il y aura un gouvernement beige... M. Vander Molen. "Nous," c'est-ar dire les rédacteurs responsables de la Mitropoh de Londree. Mais comme, évidemment, notre opposition a la rentree n'était qu'une opinion partagéepar les seules autorités que nous reconnais. sions, il fallait autre chose pour qu'il- .v.- eutcrime.i r%i'C On-imputa a la Métropóle des propos mal-heureux tënus a Londres par un Beige d'.hier contre les Belges restés au pays. Nous protestons contre cette infamie. Notre collection est la, a l'examen de M. Vander Molen et de ses amis. Qu'il profite de ^on séjour a Londres pour la lire. S'il y trouve un mot tèndant a diviser les Beiges sur cette question aussi bien que sur celle des langues nous reproduirons en grands caraetères les articles incriminés. Au surplus, notre conduite fait assez foi de nos sentiments pour qu'elle ne réfute victorieusement toute tentative de nuire a notre reputation de patriotes. Quand nous avons élevé la voix, ce fut uniquement pour démasquer les fourberies d'oü qu'elles viennent, de droite, de gauche ou d'ailleurs. Voila ce qu'il n'était pas-, inopportun, croyons-nous, de dire a M. Vander Molen, aofcuéllement a Londres. - Nous ajouterons.que la tentative,d'identifier l'hötel de ville avec lapopulatiónd'Ahvers est. üöe'""ÖS tj^'p^i8tótèfres',q^6ïf',(dêsj'è?4ré§a le sanglaht camouflet que l'on sait quand un des héros de Paventure burlesque dont on veut nous ehdosser la charge ösa" s*adresser au peuple d'Anvers du , jidit cjdgr. marches' de l'Opéra flainand. I -j-Giétait le«2Ljuillet d^nier^ j^r^la Fête nationale belgié. Vous en souvient-il M. Vander Molen? 11 h-aut ce qu'il avait lu. Ce fut du délire! On sautait,. on dansait, on s'embrassait comme - si les Allies étaient déja a Angleur! Les figures! brillaient de joie et il y eut dans bien des yeux des larmes d'émotion. Après avoir dansé, on chanta, puis l'on arrosa copieusement la bonne nouvelle. C'est alors seulement qu'on s'apercut qu'une dizaine d'officiers allemands mêlés aux consommateurs avaient dispara comme par enchantement, sans qu'on s'en apercut. Quelqu'un s'écria: " Les Boches sont partis!" Et tout le monde de rire au milieu d'un vacarme redouble. La fête dura allègre et pleine d'entrain jusqu'a la dernière limite d'ouverture des cafés. La nouvelle s'éÈait répandue comme une 'trainee de poudre dans toute la ville, et il y eut, dans les quartiers populeux surtout, des manifestations de "joie équivalente. :Ce fut encore une bien belle journée. Nous n'oublierons pas de sitót les joies profondes qu'elle nous fit éprouver. ■ Les Boches, depuis-lors, sont d'une humeur massacrante, ce qui fait que notre -plaisir est double!... LA CORRESPONDAWCÈ "AlT-ËC-iLES INTERNES EN HOLLANDE. gouvernement allemand fait savoir Le ceci:— " Comme les abus, dans les cór'Tespondances avec les soldats belges internes en Hollande, continuent malgré les avertissements publiés dans les journaux, tout échange de correspondance par lettres ou par cartes postales avec. èux sera suspendu jusqu'a nouvel ordre. Toutes les lettres ou cartes postales adressées aux soldats, ou envoyées par eux, seront retenues et rendues aux envoyeurs." Il s'agit évidemment de la correspondance entre la Belgique occupée et la Hollande, via Aix-la-Ghapelle. ,^i^ POUR UN PplNY nos cómpatriotes achetant lo "STANDARD'* ont un excellent journal qui leur- permetde se parfectionner dans l'étude si nécessaire de la langus anglaise par'la lecture '1*d'attachants articles et des dernières i 'nouvelles dé la nuitx'i*&-*wsi lis ont en outre "LA MÉTROPÓLE'ryÈ qui s'efforcé de faire tenir 'dans une page' ■' les nouvelles et les articles esserrtiek':' LES BONS DU TRESOR BELGE. La legation de.Belgique a Paris communique l'information suivante:— Le gouvernement beige porte . a. la connaissance des porteurs francais de Bons duTrésor beige et de Bons du Trésor de la coionie du. Congo, émis en France et arrivés a échéance, qu'en échange de leurs titres ils, péuvenj recevoir des obligations de la Defense nationale a 5 pour cent aux conditions déterminées ciaprès:— lo. Tous les Bons du Trésor seTont admis au-, pair de la valeur nominale; 2o. Les obligations de la Defense nationale seront comptées au taux d'émission fixé par le gouvernement francais pour la -première quinzainé d'octobre. 1915, soit a 94 fr.- 84 centimes par 100 francs de capital nominal.; 3o. Pendant une.période qui prendra fin un an après la cessation des hostilités, lesdites obligations ne seront pas négociables. 4o. Les porteurs qui accepteront Péchange de leurs Bons dans les conditions précitées recevront ■ comptant le montant des interets afférents a la période écóulée entre les échéances respectives des Bons et le 15 octobre 1915: ces interets seront caleulés sur le pied de 5 pour cent Pan; 5o. Les depots seront rècus, a partir du 5 octobre, a la Banque de France, annexe Ventadour a Paris; ils ne seront plus acceptés après le 15 du même mois. UN MANDEMENT DU CARDINAL ':Jl" MERCIER. Selon le " Telegraaf," le cardinal Mercier a envoyé le mandemeïSt'^fjtósotraux.prêtresy dé son diocese, a l'occasion de la fête de saint -Michel, patron de Bruxelles:— " Il y a un an, nous craignions tous pour notre indépendance. " . " L'aggresseur avait l'avajitage, comme force et nombre, et des plans soigneusementélaborés, .P$fc.': " Au point de vue purement humanitaire, nous avions tout a crai-ndre, et je me souviens parfaitement que, le 8 septembre 1914, a Marseille, alOrs qua "iróis cardinaux francais et moimême placions rios pays sous la protecT tion de la Sa^nte-Vierge, nos yeux se tournérent vers le• Np'rd, et nous.répétames avec le psalmiste; ' Us ont leurs chariots de guerre et leurs cavaliers.; mais nous, en nous reposant sur notre droit, nous avons ferme confiance en Dieu notre Seigneur,' et, si je ne me trompe pas, ce jour-la même de l'annlversaire de la Vierge Marie, nous parvinrent les premières nouvelles glomuses de la bataille 'de Marhe. " L'invasion était arrêtée; la retraite commengait! Prions ardemment le Sacré-Cceur de a. Sainte-Vierge et saint Michel, afin qu'elle se hate, qu'elle s'accomplisse." ANNONCES, gaf 8 peoce la ligne.—Joiadro le montant aux ordres, a.T.nj ri OMTE VILAIN XIV, ■ CBERÖHE FJLXB gg^^^rst^n^8 ' ^^^^^ DELLE beige desire promener ou converser av«c enfants, au besoin faire un peu de couture.—V. V*R ■ 78, Onslow Gardens, South Kensington , London. DEMOISELLE beige, bonrie education, parlaat bien francais, connaiasant couture, demande place da-ma - -ïEoxire S. V. 8., St. Michael's-place, 30^ AVIS AUX BELGES TROP PRESSES DE REGAGNER ACTUELLEMENT LEUR PAYS. On assure, a.P.f'-EcKo Beige," de source tresautoriséé, que lés 'Allemands,' en prevision deleur depart force plus ou moins próchain, ontd'ores ét'déja établi des camps de concentration en Aliemagne, vers lesquels, a la premièrealerte, ils dirigeront tous les Belges en état deservir, soit dans l'armée, soit dans la gardecivique.irUi£.' Et voila pourqupi, depuis dès mois, ils dressent si soigneusement des""liste's' de Belges, entre 17 et 45 ans, etobligent nos cómpatriotes a se présenter a leur controle. de compagnie. Brighton. DENTISTRY.—VICTOR " C0TIES,- d'Anvers (rue Quellin), consultations tous les jours de 2.30 a iOxtord-street, 351. Telephone. 2782 Mayfair. (r 6 heures.- DUTOIT, box 92, La Baye, Hollande.—Benseignements gratuits sur personnes en B«lsique~et en 1'ranee ocoupees et sur prisonniers -. do" guïrrê.—Joindre coupon reponse international.—-Les plus liaqtes- réiéienees. — Lé Tsar a conféré la croix de SaintGeorges des officiers a la sceur de charité Myra Ivanova, qui a conduit une charge d'infanterie et fait battre l'ennemi en retraite. C'est la première fois, dans Phistoire de la Russie, que oette déooratioö est décernée a uoe femme. Elle sera remise a la familie de 1' j Jésus aéroïne. NAI5SAN.CE5. M. —.On annonce que le Dr Durrfba, ministre d AutncheHongrie a Washington, dont le rappel a été demande par le gouvernement améncam, s'est embarqué hier a bord d'un vapeur hollandais, muni d'un sauf-conduit des gouvernements francais et britannïque and Mme. Léon De Jïev-Hóstde, bnt lhonneur d'annoncer la uaissarice crutfe fiUe.—H&nThe. Brewery House. Essex, .le. .4. octojbre TVT0TJS mettons vivement nos --c(3rrfpatri6tes en J? garde contre certaines agences de j)lacemeriH;-d'em»lftrés. qui ne visent qua leur escroquer de rargen*, . Ne yeSes da EérienS£emenouearantie qu'afeo -les' références-'Ies plus LA GRANDE GUERRE. NOUVELLE CRISE DANS LES BALKANS —M. VENIZÉLOS DEMISSIONNE.iQUE FERA LA GRECE?—LES TROUPES FRANCO-ANGLAISES DEBARQUEi«T A SALONIQUE. — L'IMPRESSION A BERLIN ET A SOFIA—LA REVOLUTION GRONDE EN BULGARIE. — SUCCES RUSSES.—ABONDANCE DE MUNITIONS—DANS LA BALTIQUE. Une nouvelle crise vient d'éclater dans les Balkans; pour la deuxième fois en quelqu«s mois, le roi Constantin de Grèce, beau-frèxe dé l'empereur Guillaume, s'est mêlé directement de la ligne de conduite d'un gouvernement en accord parfait avec la majorité du peuple grec. Il en est Tésulté que M. Venizélos, chef r du cabinet grec, vient de présenter sa demission, entratnant avec lui le cabinet, quêlques jours a peine après avoir emporté les suffrages du Parlement au sujet de sa politique, favorable a une intervention du cóté des Allies, et après avoir declare que la Grèce assïsterait la Serbie en cas d'attaque par la Bulgarie et ~ne prendrait aucune mesure pouf empêcher ■*un débarquement anglo-francais sur les oótes - de la Grèce. Après cette declaration M. Veni?rZélos? alia trouver le Toi Constantin et ce der"'-nier"'- lui fit savoir qu'il ne pourrait poursuivre V jusqu'au bout la ligne de conduite du Cabinet. Ce fut a la suite de cette entrev^ que M. Venizélos prit la decision que l'on sait. On se rappellera que, par suite de l'opposi- tion royale, encouragée par les menaces d'Attila II, M. Venizélos s'était retire déja ,, -au mois de mars dernier, mais les elections lui donnèrent une majorité considerable. •vEntreterrms M. Gounaris l'avait remplacé a la „Jtête du Cabinet et avait entamé une série td'intrigues pour empêcher le retour de M. •--'-Venizélos avant que le pays ne se fut engage "de facon irreparable. Quelle peut être la- consequence de ce depart? Le " Petit Parisien " ne croit pas que le depart de M. Venizélos soit irrevocable; il croit que le chef de cabinet reviendra au pouvoir et que le Roi lui donnera carte blanche, " Tino " ayant signé le décret de mobilisation et ayant approuvé le débarquement des Allies a Salonique, pouvant difncilement ceder devant les ambitions de la Bulgarie. D'autre part, suivant une communication offlcielle francaise, publièVpar le Press bureau de Londfes, la démission de M. Venizélos ne peut toucher en rien les interets de la Grèce, Bi modifier les faits. La presse francaise est unanime dans l'hommage qu'elle rend a, l'homme d'état grec; la population; grecque a salué avec enthousiasme les forces alliées débarquées pour voler au secours de la Serbie. Ce débarquement, pour en revenir aujf faits, est organise a Salonique, de facon a ne pas. intervenir, dahs la mobilisation de l'armée grecque; lis n'oecuperont done pas la gare du chemin de f ér, mais ils s'établiront dans un camp dans un faubourg de la ville. Les troupes francaises prendront sur elles ^protection du chemin de fer de Gexghelli (sur la frontière gréco-serbe) a Veles, dans le sud de la Serbie. Ce débarquement, comme on pense, a provoqué une certaine stupeur iant a Berlin qü'a Sofia, ét les journaux allemands s'empressent de trailer Taction des Allies de pur "bluff," puisqu'ils ne peuvent se passer du moindre contingent du front occidental. Jusqu'ici la Bulgarie n'a pris aucune decision,' mais suivant la " Gazette de la Bourse " de Pétrograde, Parchimandrite serbe MiehaelJ aurait appris que la Bulgarie a i*pousséT>outéV les demandes russes, et qu'elle a*"€iiv6y^ ïfirl ultimatum a la Serbie, au sujet de la ïïacédoine^et. exigeant une réponse endéans les 24 heures:..y^i' .uit Egaple bulgare, et 1'aTmée en. premier. h lieu, he semblent pas aussi enthousiastes de la poliijqiae* dm gouvernement, eWes desertions l Tersïaïtöümanïe se produisent en masse; jusqu'ici 4000 soldats bulgares auraient déja passé la frontière; de plus l'ant'ipTiatie qui h existe entre les, elements germanoprüLes,3të~s crutés surtout dans les classes supérieures et le3 officiers, et les classes inférfeures, oü les < sympathies pro-Russes sont toujours tres J fqrtes, devient de plus en plus aigue, et ce ne j' serait guère une surprise de voir les classes j inférieures prendre résolument part-i pour les I Busses et faire usage de moyens violents pour 1 obtenir gain de caüse. Les operations en France contingent dans le I calme. En Artois, en particulier dans le bas f I de Givenchy, il y a eu un bombardement réciproque. Autour de La Folie, les Francais"önt légèrement progressé dans les tranchées de communication. Sur le reste du front il n'y a cu que des duels d'artillerie. Suivant des nouI velles de source hollandaise la désintégration des defenses' allemandes, en Artois et en pham■ pagne, aurait commence sérieusement:.des exï perts militaires sont arrivés de Berlin a Thielt ' pour examiner la situation et determiner le ! nouveau plan de campagne. Les nouvelles de Russie restént bonne; sui- ( vant certains bruits, nos Allies disposeraient j actuellement de ressources" immenses en fait de munitions, et il est même question d'une cooperation japonaise a Riga. Quoiqu'il en, '' soit, les Russes ont obtenu de legers succes 1 dans ce district, ainsi que celui de Dvina. Les ■villages de Vassilina, au sud de^Koziany, et de BouBsaki, au nord de Postair, ont été occupées Par les troupes du Tsar. Stir les autres par- I' ties du front il y a eu quêlques escarmouches. Dans la Baftique 1'activité des sous-marins * anglais ne laisse pas d'inquiéter les Allemands :J et Ja navigation a été interrompue dans le golfe ! de Bothnie, en Suède. L'emprunt des Allies, aux Etats-Unis, a été J Plus qu'entièrement souscrit, et le montant ; serait déja dépassé de cinquante- millions de francs! LA QUESTION DES CREANCES. AU G.N.E.B. La section des Créances présidée par M. R. Billiard, s'est réunie vendredi dernier pour continuer la discussion générale de son ordre du jour. Une communication interessante a été faite par M. Pavocat Defontaine, qui a exposé Pensemblé des mesures legislatives adoptées par le Parletnent .francais après la guerre de 1870, pour faciliter l'apurement des créances. Ces dispositions pouvent être consultées avec grand fruit et il y a lieu d'espérer que le Gouvernement s'en inspirera dès notre retour. Nous les publierons in extenso dans un des prochains Jiuméros de notre journal. M. Jansaens revint ensuitc-sur les questions discutées antérieurement et conclut a la formation d'un consortium de banques pour faciliter le eïédit par des taux d'escompte modérés. M. P. Duchaine, en vue diarriver a une conclusion du debat, dépose un ordre du jour dont il de'raandeja' discussion et le vote. M. Ie President, MM. Ec'iors, Vanderborght, et autres presentent quêlques observations tant au M. Van Acker, signaie un cóté tres interessant du reglement actuel des créances: L'impositioii- du cours force de Fr.1.26 pour le mark, cours évidemment arbitraire, soulève une question dont la légalité doit être tranche© par ie Gouvernement. M. Borboux, Député et Président du Congres, mtervient également dans le debat pour signaler certaines questions qui doivent retenir l'attention de la section. Telles sont la situation du locataire mis dans Pimpossibilité de jouir de Pimrnéuble loué et qui se trouveront dans la position d'un crédité qui empéché de disposer de son crédit n'aura lui, ipso facto, pas d'intérêt a subir. MM Huybrechts et Boey presentent dans eet order d «lees quêlques observations intëressantes. En conclusion, l'on aborde le vote sur l'ordre du jour de M. Duchaine qui, comme le fait [observer M. Defontaine, eat une formule claire et precise; des voeux amorphes n'auraient aucune portee. M. De Ridder estime les délais prévus par M. Duchaine ihsufficants; mais l'autre de la proposition lui signaie Partiele 8 de .son projet prévoyant des prorogations en cas de néeessité dont le Pouvoir législatif sera juge. • Au vote, le texte suivant est adopté :— La Section émet le voeu de voir le Gouvernejnfnt beige venir en aide de la facon la plus liberale aux victimes économiques dé la'guerre en prenantnotamment les mesures suivantes :— 1 j'Enaccordant, par une mesure générale un délai de 4 mois prenant cours a la dater dé la'levée du moraturium, pour töutes dettes crviles, commerciales ou indüatrielles «ées avant le 31 juillet 1914, sauf en ce qui sera spèeifié cidessous au 3o; 2o..En. soumettant a une autorisationspéciale a demander en Justice, toutes demandés d'êxécution forcée en paiement dedeöéS^ce genre, au cas oü le créancier, nantidurf titre exëcutoire, ëstimerait que son debiteur est a même- de payer immédiatementsadette sans subir de troubles gravesdans ses"affaires; --;;-i-c-.v-;;-- 3o. Seront excltis 'du présent atermoiement • les contributions ehvers PËtat, Ja "Province la Commune, les.dettes ayanOë caracteré dé .>P?ftSi9tts,'.;alijpagn-taires, rentes viagers les ;?ate-ies:et;t.raitemenls pouvu qne. les services de ce travail aient continue a être prestés; 4o.-Les' interets- civils ou cömmerciaux seront dus de plein droit pour toutes les dettes dont Ie paiement aura ainsi. été retardé; 5o. Aucune publication, protêt, etc.,' ne pourra--être fait pendant cette période; du 6o. Les cautions et garants jöuiront même privilege que le debiteur principal; 7e. Les tribuiraux de commerce pourront aecorder, jusqu^ft une époque a determiner, terroes et délais modérés en matïère d'effets acceptés; 8o. Les dites mesures pourront être prorogées par les chambres legislatives. Cet ordre du jour comme lë fait remarquer M. Duchaine ne vise pas le régime actuellement établi par le moratorium en Belgijue, èt ne tranche pas la question de Pintervention de l'Etat dans le reglement des créances. La. question des Ioyers.feïa également l'objet d un próchain debat. ^ourraPPel > voici l'ordre du jour des prochames séances du Congres permanentVendredi 8 octobre a 2.30 h. au Polytechnic: division maritime et fluviale—^section des ports, (lère reunion.) 9Jeudi 14 octobre a 2.30 h.: division financière —section Change. (Continuation des débats.) — De nombreux Bulgares habitant Pétrograde et Mpscou ont adressé au gouvernementTusse une demande pour être autorisées a s'enrólér . dans l'armée russe a titre devolontaires. —Suivant la "Gazette de Franefort," la Grèce est.'décidée a mettre 100,000 hommes a la disposition de la Serbie. — L'enquête ouverte depuis plusieurs moiscontre SwobodaSchwing, qui avait été accuse d'avoir tenté d'ihcendier le transatlantique " Touraine" et d'espionage vient d'etre définitivement close. Ces accusations ont düêtre abandonnées, et une ordonnance de nonlieu en faveur de Swoboda a été signée. Swoboda n'a pas été mis en liberté; il ,-né quittera la prison de la Santé que poür être dirigé sur un camp de concentration, car on le considère comme étant de nationalité allemande, quoique.né aux Etats-Unis. CORRESPONDENCE. APPEAL FROM THE LORD 5*^P8p5,- forces blinded in the war. This applies to officers, noncommissioned officers, and men. The books have already bee'ri' supplied free to the Hostel for Blinded Soldiers and Sailors at Lt's Par If. for some months yards, would still have a chance of "igniting escaping gas by means of their train of spades» An aeroplane, mounting.a machine gun, which poured forth robfoet-bullets at the rate of 600 a minute, each bullet followed- bv jfe, the whole of this trade to go direct, via Marseilles. . These two points clearly 'show that if the object of the 'tax is to bring in revenue it is doomed to failure, as it can only result in closing towards the first sale, which will be held on November 10 next, and we need hardly add that the. institute .will he most grateful for any gifts to be included in the = sales to be held either in London or in the country.—We are, Sir, yours it is subject to a more severe' punishment than mqst crimes. Some of us are" nb-.longer young, some there are whose eyesight or hearing is failm % ,.e?l;many poor women become nervous, ittle wonder, with the appalling Shrieking

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