La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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17 October 1918
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s.n. 1918, 17 October. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4j09w09v2n/
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rht NewpapT for Belgian» LA METROPOLE IONE PENNY m». dix centimes muande': vuf cent Shent;: dix centimes PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bvreau : 43, Ckancery Luc, W.C.2 — Téléphoné : Htlkon 212. (3 moi» 9 «tu é moU t7 ah, «I|m ja **»i 26"" ANNEE JEUDI 17 OCTOBRE 1918 X«fMr«l M Om O. r. O. m m Mimipmpu. No. 290 LA GRANDE GUERRE Irons-nous à Thourout d'un bond ? Recul allemand devant Lille Les Italiens à Durazzo Mercredi midi. L'offensive des Flandres s'est poursuivie hier avec succès et une nouvelle avance de nnq à six kilométras a été réalisée sur le raste front qui dessine un immense arc de tercle autour d'Ypres et qui à la fois menace Thourout, Thielt et Courtrai. Le temps était moins bon que lundi, plus humide et brumeux, mais sauf sur la Lys, les soldats alliés sont maintenant sortis de la zone inondée et quoique les routes des Flandres ne soient jamais de premier ordre, les difficultés d'un trafic intensif paraissent avoir été parfaitement surmontées. On lira d'autre part dans tous leurs détails les communiqués officiels relatifs à la journée. Contentons nous de faire ressortir ici que les progrès des alliés ont été les plus marqués dans la direction du nord-est, de l'est et du sud. Au delà de Dixmude il n'y a pas de chan-jgements, mais plus à l'est la ligne belge a été portée loin au-delà de Cortemarck ; aux dernières nouvelles, notre admirable infanterie se trouvait mardi soir à quelques cen-•kim de mètres seulement des premières maisons de Thourout. | Il n'est pas certain que ce centre important pourra être enlevé au cours de la [présente offensive. Il convient de se rap-feler en effet, que dans l'offensive dy 29 ^septembre les Belges ne purent atteindre [Roulers d'un seul bond. Thourout doit ïu reste être fortement défendu. Cependant il est possible que l'expérience acquise serve nos soldats. Il faut remarquer en effet que (ians l'opération actuelle, nos progrès le second jour ont été beaucoup plus considérables qu'à la fin du mois dernier. Enfin, il esr possible que la résistance allemande soit moins forte. On sait par les corres-pondents de guerre que pour résister à notre pénétration initiale, le commandement allemand n'avait pas hésité à concentrer dans les toutes premières lignes les effectifs habituellement répartis en profondeur. Cette tactique nouvelle n'a pas réussi. Elle n'a pas empêché nos soldats de briser le front illemand, et par un juste retour des choses elle a entrainé pour l'infanterie allemande les pertes particulièremeht fortes qui ont plus que probablement exercé un effet décisif sur nos progrès le second jour. l.'enlèvement par les Français au centre lu plateau de Hooglecle avec le village de âitsberg, ouvre à nos alliés la route de Lichtervelde. Non seulement ils ont dépassé la route Roulers-Thourout, mais malgré une résitance ils ont franchi le chemin de fer Lichtervelde-Roulers. Les Belges d'autre part ont attaqué au delà de Lendelede e chemin de fer Courtrai-Ingelmunster. Ils ne peuvent être loin maintenant de la 'rand'route Bruges-Courtrai-Tournai avec 'embranchement de Courtrai-Tourcoing qui institue une des meilleures voies latérales lont disposent les Allemands dans ce >ecteur et qui, quoiqu 'il en soit, doit déjà itre battue par notre artillerie. Du reste, d'après le rapport dn général Numer, les Anglais ont déjà atteint cette route plus au sud et sont devant les confins de -ourtrai. Mardi soir, les Britanniques ocraient la partie de Menin située au nord te la Lys plus à l'ouest, après avoir enlevé 'Verwicq, ils prirent pied sur la rive sud de a rivière et s'efforcent d'y organiser une ■efe de pont Si elle peut être tenue et Rendue, comme tout le fait prévoir ce Hssage décidera du sort de toute la ligne Jeau et précipitera considérablement les Ornements qui se préparent plus au sud. Ceux-ci prennent la tournure que nous JTOns anticipée hier : les Allemands ont f|mmencé dès mardi à se retirer devant -'"e. Mardi soir, des troupes anglaises 1 Maient approchées jusqu'à quatre kilomè-res de la ville, étant établis sur la 'gne Hennetières-Hallennes-lez-Haubourdin 1 ouest d'Haubourdin Ce mouvement de ' CU1 s'étend vers le canal de la Deule qui :o«vre Lille à l'ouest '<e sort de Lille, Roubaix et Tourcoing est formais fixé et le fait que les Allemands. " retirent volontairement devant Lille paraît indiquer qu'ils se sont résignés à andonner l'ancien pivot de la ligne 'ndenburg. D'après les observations des lateurs, l'évacuation se poursuit avec une btande activité. J-ntre Lille et Douai, les Anglais ont traver-e canal de la Haute Deule, qui couvre '"lai par l'ouest, près de Pont-à-Venclin, il forme un angle droit. Nos alliés ont 'es viHages de Bauvin, Merrchin '^tevelles (sud-est de La Bassée) Le front de Le Cateau est calme....en attendant mieux. Les Français ont effectué sur divers point de leur front diverses avances locales. Au sud de la Berre ils ont capturé Remies, Barenton-Cel et Monceau-le-Wast. A l'ouest de Rethel ils ont pris'Nanteuil-sur-Aisne. A l'ouest de Grand pré (Argonne) ils ont progressé au delà de l'Aisne et enlevé Olizy et Termes, faisant I,20ofjprisonniers.Ils tiennent larouteVouziers Grandpré. Au nord de l'Oise ils ont avancé dans la région d'Aisonville. Ils tiennent la rive sud de la Serre jusqu'à Poully, qui est entre leurs mains. Au nord de Marchais ils ont avancé et fait 400 prisonniers. Plus à l'est ils ont emlevé Selve etNisy-le-Comte. Les Italiens viennent de remporter un joli succès en Albanie. Après avoir forcé dimanche après-midi les défenses ennemies sur les hauteurs de Paljamaj et de Sasso Bianco, elles ont occupé lundi matin la ville de Durazzo, la grande base navale et aérienne autrichienne sur l'Adriatique, capturant du matériel et des prisonniers. Plus à l'est ils s'avancent d'Elbassan vers Tirana. Durazzo qui possède un excellent port 3 une population de 5,000 âmes fut la capitale provisoire du royaume d'Albanie rendu célèbre par les aventures du prince de Wied. Après le coup d'Etat d'Essad Pacha elle fut evacuee par les Serbes au cours de leur retraite et était entre les mains des Autrichiens depuis le 2- lévrier 1916. L'armée autrichienne de- von Pflanger-Baltin se retira rapidement vers le nord. Elle est menacée en flanc par les alités qui tiennent Dibrar Prisrerd, Prichtina et Mitrovitza. La libération de l'Albanie du nord avec Skutari, et du Monténégro est en vue et le problème de Cattarone tardera pas sans doute à se poser une fois de plus. Les Serbes ont poussé au delà de Nish et sur les hauteurs de la Morave Méridionale. La cavalerie française est entree à Pirot. ▼ Les navires allemands d'Anvers Des informations nous parviennent d'après lesquelles le gouvernement allemand a l'intention d'envoyer en Hollande les navires allemands et autrichiens se trouvant dans le port d'Anvers afin de les y faire interner.Le Mainz du Norddeutsche Lloyd qui, depuis quelque temps se trouve à Flessingue a déjà engagé son équipage. Il est hors de doute que la Hollande ne peut se prêter à cette manœuvre. Elle a déjà, lors d'une .tentative de faire s'échapper les navires demeurés à Anvers fait observer qu'elle les internerait au passage. Nos droits sur ces navires sont trop bien établis pour qu'ils nous échappent. Mais peut-être une note à la Hollande sur ce sujet ne serait-elle pas inutile? ♦— L'héroïsme du " Vindictive " Un monument eommémor&tif â Zeebrugge M. E. Standaert, député de Bruges, a fait au Conseil de l'Anglo-Belgian Union une proposition tendant à faire ériger sur le môle de Zeebrugge un monument commémora-tif du débarquement héroïque de l'équipage du croiseur Vindictive le 23 avril 1918, jour de la St-Georges. Un concours pour le dessin de ce monument sera ouvert entre artistes et sculpteurs belges et britanniques Nous en publierons les détails ultrieurement. L'adresse de l'Anglo-Belgian Un,ion est 6, Burlington Gardens, W. 1. ♦ Les Belges en Hollande et l'offre allemande La Haye, 7 octobre.— Les réfugiés belges en Hollande ont tenu, hier, une importante réunion, au cours de laquelle, après avoir discuté plusieurs questions intéressantes touchant à leur situation matérielle, ils se sont occupés de la proposition d'armistice lancée par les empires centraux. L'assemblée s'est refusée, à une grande majorité, à examiner dans le détail les conséquences de la démarche du prince Max de Bade, mais elle a affirmé à l'unanimité que la question peut se résumer en une simple formule : "Les Belges demandent que leur pays soit restauré, l'Alsace-Lorraine délivrée et que le droit de toutes les nationalités soit reconnu." Autour des communiqués belges de lundi On aura remarqué que nous avons publié hier deux communiqués belges, tous deux datés du 14 octobre. 1. Le premier, faisant mention de l'avance belge jusqu'à Lendelede et mentionnant la prise d'assaut de Roulers par les Français, mais ne signalant pas les opérations de la Ile armée anglaise entre Rolleghem et Menin.2. Le second, parlant de l'ensemble des opérations du "groupe des armées des Flandres, sous le commandement du roi des Belges", répétant en partie le premier, plus complet sur certains points, moins détaillé sur d'autres, spécifiant la capture par les Français des plateaux de Geite, Hooglede et Itemberg, des villages de Beveren, Hooglede, Geite-Saint-Joseph, et faisant mension, tout au début de l'avance, de la Ile armée britannique et indiquant la situation du front "à la fin de la journée". Ce dernier communiqué à été publié par une partie de la presse de Londres (le Times en particulier ne le donnait pas) sous le titre de Communiqué britannique ou Officiel britannique, apparemment erroné, car le texte que nous a transmis l'Agence Reuter porte clairement : "Belgian communiqué.— Havre, oct. 14.— The Belgian officiai communiqué says :—", etc. Beaucoup de Belges ont inféré de ce fait que notre grand quartier général avait "oublié" l'armée britannique. D'après le texte Reuter, il n'en serait rien. Nous convenons cependant qu'il y a de nouveau là un certain gâchis auquel il serait urgent de mettre fin. Ya-t-.il eu un communiqué belge du midi et un autre du soir? Dans ce cas, on ferait bien de le dire, ou de mentionner l'heure de la publication. Mais, dans oette hypothèse, pourquoi l'armée britannique n'est-elle pas mentionnée dans le premier communiqué? Si celui-ci est essentiellement "belge", pourquoi y mentionne-t-on les Français seuls "opérant en coopération étroite". Et que devient alors le "group>e des armées des Flandres sous le commandement du roi Albert"? Ajoutons, pour couronner l'imbroglio, que l'honorable chef de la mission militaire à Londres nous a fait: remettre miardi midi (six heures après que nous l'avions lu dans les journaux), le texte français du "Communiqué de presse (sic) du 14 octobre 1918", qui est le premier de ceux que nous avons publiés et qui ne fait pas mention de l'armée Plumer. Le second ne nous a pas été transmis jusqu'à présent par oette voie. V Une deuxième crise turque! Copenhague, 15 octobre.— Un télégramme de Constantinople dit : "Le ministère Tewfik a démissionné. Un nouveau ministère a été formé a^ec Izzet Pacha comme grand-vizir et ministre de la Guerre. "Le ministre des Affaires étrangères n'a pas encore été désigné, mais l'ancien ambassadeur à Rome, Nabi Bey, a été nommé chargé d'affaires par intérim." * * * Ceci explique la similitude des notes turque et allemande au président Wilson. La Turquie, après avoir choisi un Vieux-Turc, Tewfik Pacha, est retombée à la fois sous la domination des Jeunes-Turcs et de l'Allemagne.♦ Bulletin extérieur M. Venizelos est arrivé à Londres à toute vitesse pour mettre l'armée grecque à la disposition de l'Entente pour le service sur le Danube contre les Austro-Allemands, ou bien en Thraee, à Gallipoli ou en Asie-Mineure contre les Turcs. * * * L'Italie ne s'oppposerait plus, paraît-il, à la cession du vilayet de Smyrne aur Grecs. * * » M. Pasitch est arrivé à Londres pour établir les droits des Yougo-Slaves à vivre indépendants en dehors de l'Autriche-Hongrie et assurer leur réunion avec la Serbie, pour obtenir l'évacuation de la Strumitsa par les Bulgares. La reconnaissance du groupe vougo-slave par l'Italie facilitera la tâche des Serbes. # # * M. Take Jonescu désire la reconhaissance des Alliés des droits de la Roumanie sur la Transylvanie. M. Clemenceau a reconnu officiellement le conseil national de la Roumanie unie dont M. Jonescu est président. » » » La Norddeutsche Allgemeine Zeitung annonce que le prince Frédéric-Charles de Hes-se réserve son acceptation de la couronne de Finlande. Ouel dommage pour les Finlandais ! ♦ — On annonce que certaines dispositions ont été prises sur la frontière hollandaise pour le cas où l'abdication du Kaiser entraînerait son séjour temporaire en pays neutre. La victoire des Flanders Capture de Menin et de Wervicq Les Belges devant Thourout Les Anglais devant Courtrai Communiqué! belge Les Belges font 3,800 prisonniers et prennent 40 canons Le Havre, 15 octobre.— Communiqué officiel du grand-quartier général belge : Sur toute l'étendue du front d'attaque les troupes belges et françaises continuèrent leur avance. Sur la gauche, les troupes belges avancèrent de plusieurs milles vers le nord de la ligne Handzaeme-Cortemarck, qui fut atteinte hier. Au centre les troupes françaises occupèrent tout le plateau et capturèrent Gits et Gitsberg, non loin de la route Roulers-Thourout. La cavalerie française traversa la route Roulers-Thourout et s'avança dans la direction de Lichtervelde. Sur la droite, les troupes belges, en coopération avec les Anglais, opérant plus au sud, capturèrent Winckelhoeck et Lendelede et atteignirent le chemin de fer de Courtrai à Ingelmunster. Le butin, évalué jusqu'ici, comprend 7.000 prisonniers, dont 3.800 par les troupes belges et 3.200 par les Français. Soixante canons ont été capturés, à part à peu près égale entre les Français et les Belges. L'état-major complet d'un régiment fut capturé par les Belges. Durant la nuit du 14 au 15, nos aviateurs bombardèrènt les lignes ennemies de communication. Dans la journée du 15, les opérations aériennes furent empêchées par le temps. Communiqué de l'armée des Flandres 12.000 prisonniers, 100 canons Les forces alliées opérant dans les Flandres sous les ordres de S. M. le roi des Belges, continuèrent leurs attaques aujourd'hui. Les Belges ont progressé jusqu'aux approches du bois de Wynendaele et Thourout.Les Français ont atteint les confins de Lichtervelde. Plus au sud, malgré une résistance des plus vives, ils poussèrent de l'avant au-delà du chemin de fer Roulers-Lichter-velde.Au sud du canal, les Belges ont capturé Lendelede. La seconde armée britannique a atteint Le Chat, sur la route Courtrai-Ingelmunster, capturé les villages de Guilleghem et Heule, s'est avancée jusqu'aux confins de Courtrai, a capturé Menin et Werwicq et a, en ce dernier endroit, pris pied sur la rive droite de la Lys. Depuis le matin du 14, les troupes alliées ont pris 12.000 prisonniers et plus de 100 canons. NOTE.— Le communiqué ci-dessus nous est transmis par l'Agence Reuter sous le titre de "Communiqué belge.— Le Havre, 15 octobre.— Le communiqué officiel belge suivant a été publié ici aujourd'hui." Il figure dians le Times de mercredi sous le titre suivant : "La dépêche télégraphique suivante, datée du 15 octobre, 10 h. 27 du soir, a été reçue du grand quartier général [britannique] en France." Communiqué britannique Grand quartier général, France, mercredi, 10 h. 6 du matin. Nos patrouilles ont gagné quelque terrain pendant la nuit dans le secteur Douai-Lille. Il n'y a rien de plus à signaler. Combats inégaux Les " maudits " FRONT BELGE, 15 octobre 1918. — D'un témoin opulaire : La nuit de lundi à mardi et la journée de mardi furent mouvementées. Malgré la brume e,t la pluie qui gênèrent les avions et les ballons captifs, organes visuels de l'armée, nos succès continuèrent. Les Belges emportèrent Gits et quelques hameaux tandis que la cavalerie française s'empara de Lichtervelde, où ils rencontrèrent une très forte résistance de la part de l'ennemi. Celui-ci contre-attaqua à plusieurs reprises, mais sans résultat. Cependant, dans des combats inégaux qui se livrèrent dans les localités encore habitées, les Belges ne purent employer tous les moyens efficaces à réduire la résistance de l'ennemi qui se défendit donc dans des conditions favorables, disputant pied à pied les endroits habités. Il renouvela indirectement le procédé de " bouclier vivant " ce qui selon l'impression résultant de conversations avec des blessés légers, aiguise davantage la haine des soldats. Nous comprenons, dirent-ils, que les Al lemands ouvrent des cratères à la mine aux carrefours, mais il faut être des maudits (sic) pour brûler des maisons sans nécessité et tirer de caves où il y a des femmes et des enfants. Le terme de " maudit " revient souvent à la bouche des soldats belges parlant des Allemands et ce nom pourrait bien leur rester.L'évacuation des civils par les Allemands en retraite Mesures prises par le gouvernement beige Une note officielle belge dit : Les renseignements reçus par le gouvernement belge font croire que les Allemands évacuent la population du nord de la France et de la zone d'étape de Belgique. Plusieurs centaines de mille Français et Belges sont déjà arrivées sur le territoire du gouvernement général allemand en Belgique. D'autres bandes de réfugiés sont annoncées.Le Comité national de Secours et d'Alimentation a pris immédiatement les mesures nécessaires pour ravitailler les réfugiés en cours de route, les répartir dans le pays et leur assurer le logement et la nourriture. Le moral des évacués est excellent. Ils furent partout admirablement reçus par la population belge. Des journaux annoncent que les réfugiés se dirigent vers la frontière hollandaise. Ils ne sont pas arrivés jusqu'à présent en Hollande. Ils ne doivent pas quitter la Belgique où les mesures voulues sont prises pour les recevoir. Au cas où l'exode de Belgique serait nécessaire, le gouvernement néerlandais a donné l'assurance qu'il recevrait sur son territoire les évacués du nord de la France et de Belgique. Dans cette hypothèse, le ravitaillement en Hollande des réfugiés serait assuré apr la " Commission for Relief ". La mise à sac des villages belges Les officiers du Kaiser voleurs Paris, 15 octobre. — Le correspondant spécial de l'agence Havas, sur le front des Flandres, télégraphie : " Les Allemands se laissant aller à leurs déprédations habituelles mirent à sac Roulers aussi bien que les villages qu'ils évacuèrent, et de grands incendies se sont allumés de tous côtés. De nombreux prisonniers surpris, porteurs d'une grande quantité d'objets volés, déclarèrent qu'ils avaient agi sous les ordres de leurs officiers dont ils désignèrent les noms. Cinq de ceux-ci qui furent pris comme prisonniers à Roulers furent arrêtés et on leur mit les menottes. Sur leur demande de voir le général commandant le corps d'armée pour protester, celui-ci refusa de lès recevoir déclarant qu'il ne voulait traiter- en rien avec des officiers qui étalent des voleurs. Ces officiers passeront, en temps voulu devant un conseil de guerre. De tous côtés, avant l'avance victorieuse de nos troupes les Allemands ont évacué les villages belges en vue de piller de fond en comble. La lutte se continua aujourd'hui et se déroule partout dans d'exoel-lentes conditions. Le déménagement continue Amsterdam, 14 octobre. — Le correspondant à la frontière du Telegraaf dit que les troupes allemandes, près de Roulers, ont reçu l'ordre de résister jusqu'à la dernière extrémité depuis qu'une percée mettrait sérieusement en danger les vastes dépôts établis entre Dixmude et la mer et qui n'ont pas encore pu être déménagés. Pendant ce' temps l'évacuation continue et le transport, par route et par chemin de fer, se poursuit de façon ininterrompue. Des milliers de jeunes gens de la Flandre Occidentale et du nord de la Franoe sont envoyés d'un endroit à l'autre où leur assistance est jugée nécessaire. Tandis que Bruges vit dans une activité fiévreuse le silence règne à Zeebrugge.Quelques torpilleurs furent envoyés par la voie du canal, à Gand et à Anvers tandis que quelques-uns des plus grands de ceux-ci prirent récemment la mer, par une nuit agitée, et se dirigèrent directement vers l'Allemagne. Les Allemands ont aussi commencé à quitter Ostende. ♦ — L'ancien directeur de l'Opéra de Paris, M. Pedro Gailhard, vient de succomber, à l'âge de soixante-dix ans, des suites de la grippe. M. Gailhard, qui fut un grand artiste, laisse un fils, André, prix de Rome, actuellement mobilisé.

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