La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 05 August. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6h4cn6zv8t/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY ( ,„„UT- CINQ CENTIMES I -Tnr ?iiinE • VIJF CENT I OTNIINENT': DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENT 1 moia]3 ih. ;33umoi«,-9 th. 2 4mb ANNEE DIMANCHE 5, LUNDI 6 ET MARDI 7 AOUT 1917 Nos, 217-218-219 LA GRANDE GUERRE Perte et reprise d'Hollebeke La réorganisation de la Russie Le roi de Grèce prête serment Le mauvais temps sévit toujours dans M'ouest et l'activité militaire en Mandre I a été mince ces derniers jours. Les An-iglais ont gagné un peu de terrain au .nord-ouest de St-Juhen (secteur d Ypres.) et les Français ont progressé à l'est du cabaret de Kortekeer et au nord-ouest de Bixschoote. Les troupes britanniques ont repris la tranchée de Monchy-le-Preux où les Allemands s'étaient établis le 2; elles ont repoussé des coups de main au sud d'Arleux-en-G oh elle et au sud1 de Queant (où la "ligne Hindenburg" rejoint l'ancien front de 1914) et ont fait un raid à l'est de Ve.rmelles. Dimanche, la lutte j d'artillerie reprit de plus belle et fut particulièrement active ie long du canal Ypres-Comines,1 dans le secteur de Messines et dans celui de Nieuport. A Douvres, non seulement on a entendu le canon, mais on a aperçu les lueurs des décharges.Les Allemands n'ont plus contre-atta-qué en force, mais paraissent avoir adopté au front des Flandres le système de " troupes de choc " qui leur a donné ailleurs quelques résultats partiels-C'est ainsi qu'après un violent bombardement ils réussirent à reprendre temporairement pied dans le village d'Holle-beke. Mais ce succès fut des plus éphémères.Les Anglais contre-attaquèrent aussitôt avec vigueur et regagnèrent tout le terrain perdu en faisant des prisonniers. Il faut s'attendre à voir se renouveler cette tactique allemande sur d'autres points du front des Flandres. Un des derniers communiqués britanniques parle d'une attaque allemande contre " un poste tenu par des troupes portugaises". On peut en inférer que les Portugais combattent maintenant dans la zone britannique.Sur le front français, les Allemands poursuivent leurs petites attaques locales. Les communiqués de Paris en signalent sur le front de Meuse (secteur d'Avocourt) et dans la région de l'Aisne (est de Cerny), sur le plateau des Casemates et au sud de Juvincourt. Cette dernière fut la plus sérieuse. Les Allemands réussirent d'abord à prendre pied dans une portion de tranchée, mais ils en furent aussitôt expulsés. Le duel d'artillerie n'est qu'intermittent partout. En Russie, la situation militaire paraît un peu meilleure. Le moral des armées en retraite est toujours bas, mais du moins paraît-on avoir mis fin à la déroute et comhié les brèches par des renforts. En d'autres termes, le front de recul est continu. Dans plusieurs secteurs les officiers ont pu obtenir de leurs hommes une certaine résistance et comme la rapidité même de leur avance inespérée est un handicap pour les Allemands, on peut croire que leur mouvement s'épuise et que les Russes auront le temps et les moyens de préparer à l'arrière des positions défensives où ils pourront arrêter leurs adversaires. En ■ce moment, ceux-ci ont repris toute la Galicie et un bon tiers de la Bucovine, y compris Czernovitz. Peut-être fau'dra-t-il abandonner toute la Bucovine, mais on peut encore espérer que les succès allemands ne s'étendront pas plus loin. Les derniers communiqués de Pétrograde indiquent une résistance sérieuse avec contre-attaques sur la Zbrucz et d'heureuses actions d'arrière-garde à l'est de Czernovitz, où le bois Doljok a été repris, avec capture de 500 prisonniers et de >trois mitrailleuses par le régiment d infanterie Eburg. Au sud-ouest de Bo-jan, cependant, l'ennemi occupa Molodia et Kotolbanski, à l'ouest de la Séreth il prit Neifradovz (siur la Suezava) et dans 'a direction die Kimpolung (front roumain) il entra à, Vama. L'offensive roumaine est nécessairement arrêtée par ces 11 éléments ; on ne pouvait du reste, en Présence de La situation générale, la considérer que comme une utile diversion. Les Allemands reconnaissent la résistance russe sur la Zbrucz, où, disent-ils, " il y a par moments de violents duels d'artillerie ". Ils annoncent une avance dans la direction de Chotin, la prise de Raraneze (est de Czernovitz); ils disent qu'ils ont forcé les Russes à évacuer la vallée de la Suezava et qu'ils ont traversé la Bistritza entre Lunga et Brosteni. La direction que prendront les événements militaires en Russie dépend évidemment de la situation politique, clef de tout réorganisation intérieure dans l'ordre économique et social. Cette situation reste extrêmement confuse. M.^Kerens-ky, toujours fortement contrecarré par les maximalistes du Soviet dans ses tentatives de reconstruction nationale, a dû menacer de se démettre pour pouvoir dégager ses entournures. Comme il n'y a personne pour le remplacer parmi ses coreligionnaires, sinon des personnages de second plan qui se déchirent les uns les autres mais dont aucun n'a l'envergure nécessaire pour reprendre une succession aussi difficile (le plus marquant est Nekrassoff), le comité exécutif des Soviet9 par 147 voix contre 46 et 42 abstentions, soit à une majorité de 59 voix, a dû se résoudre malgré les protestations des maximalistes, à la formation d'un ministère de concentration et à passer par les conditions des Cadets. Pour se rattaper un peu, ledit comité exécutif a lancé une nouvelle proclamation " à tous les peuples de la terre" faisant ressortir la position tragique dans laquelle la continuation de la guerre placerait le Soviet et la Révolution russe", dont la chute impliquerait la faillite de toute démocratie et de tout espoir d'une paix universelle et juste". Le Soviet ne parle plus de sa fameuse formule " Ni annexions, ni indemnités". C'est un progrès. Il y en aura sans doute d'autres avant l'automne. Le roi de Grèce a prêté samedi devant le parlement le serment obligatoire à la Constitution et a donné lecture de son premier discours du trône, qui rappelle la dissolution "inconstitutionne'le" de la Chambre de 1915, la déclaration de guerre de la Grèce aux empires centraux, et se termine par un vigoureux appel à l'union. La première apparition en pub'ic du nouveau souverain n'a pas déchaîné l'enthousiasme, et quelques cris de " vive le République" se firent même entendre pendant la lecture de son discours, mais il se montra calme et modéré, ce qui, en vérité, est déjà quelque chose. Une rectification Dans un article envoyé au journal hollandais Algemeen Handelsblad (7 juillet 1917) par son correspondant partirulier à Liège (juillet 1917) se trouvent ces lignes : Des journaux hollandais ont signalé, sur la foi d'une information du Havre, que toute la population mâle du Limbourg, entre 15 et 65 ans, avait été emmenée par les Allemands pour travailler dans les régions frontières. Pas un mot de cela n'est exact. L'information à laquelle semble faire allusion le correspondant du journal hollandais doit avoir été déformée dans la transmission. Elle était ainsi conçue : Une information officiellement reçue par le gouvernement belge dit ce qui suit : " Dans la zone d'étapes de la province du Luxembourg, toute la population mâle, de 15 à 65 ans, est enlevée pour travailler en France et en Allemagne dans les régions frontières..., etc." Suppression de la censure en Espagne Le ministre de l'Intérieur a réuni les directeurs de journaux. Il a été décidé, au cours de cette réunion, de supprimer totalement la censure,. qui sera confiée dorénavant au directeur et aux rédacteurs de chaque journal.Le ministre limitera son contrôle à la '.a.: ««44^^ Le remaniement ministériel Un " Cabinet politique " Le Moniteurxlu 4 août publie des arrêtés royaux acceptant la démission de M. le baron Beyens et nommant M. de Broque-ville ministre des Affaires étrangères et le général De Ceuninck ministre de la Guerre. Un arrêté royal institue le Comité de Guerre. Ce Comité s'occupera également de la reconstruction de la Belgique. M. Emile Vandervelde est nommé ministre de l'Intendance et son département devient autonome. Le personnel du cabinet civil de M. de Broqueville est transféré au ministère des Affaires étrangères sous le nom de Cabinet politique. Il sera -dirigé par M. Léon Van-dereessen, professeur à l'Université de Louvain et historien bien connu. Il serait question de confier à un seul ministre responsable la charge de diriger les affaires économiques, en d'autres termes, de créer enfin ce ministère du Commerce pour lequel nous avons brisé tant de lances ! 0—0 La Conférence de Stockholm La résolution de Paris Voici le texte exact de la résolution votée par le sous-comité international de Paris : 1. La présente conférence exprime sa cordiale approbation de l'initiative prise par ie Soviet, appuyé par la délégation hollando-scandinave, et ayant abouti à l'initiative commune des deux organisations pour convoquer le prolétariat de toutes les nations à une conférence socialiste et ouvrière internationale : 2. Le bureau d'organisation, composé de la délégation russe et du comité hollando-scandinave, avec le concours technique du secrétariat du bureau socialiste international, est seul chargé des rapports avec les sections nationales en .vue de la conférence ; 3. Toutes les organisations affiliées à l'Internationale sont invitées à participer à là conférence ; , 4. Lorsque, depuis le début de la-'guerre, ces organisations se sont divisées, les minorités, aussi bien que les majorités, doivent être invitées, partout où ces minorités se sont groupées en parties distinctes ; 5. Les organisations syndicales non affilées au bureau socialiste international, mais affiliées au bureau syndical international, doivent être invitées, pourvu qu'elles ne soient pas déjà représentées par d'autres organisations affiliées au bureau socialiste1 ! international ; 6. Les invitations à chaque fraction de section nationale doivent être lancées par le bureau d'organisation par l'intermédiaire des sections nationales de l'Internationale, et toute protestation contre les décisions de oes sections sera portée devant un bureau élu par chaque section nationale présentée a la conférence, à raison de deux délégués pour chacune, représentant les majorités et îes minorités ; 7. Le sort et l'action de l'Internationale étant liés à la loyauté qui sera 'apportée à l'observation des résolutions prises, les sections nationales qui participeront à la conférence s'engagent, lorsque les décisions générales auront été formulées, à faire connaître solennellement devant l'Internationale réunie quelle application elle compte faire de ces décisions ; 8. La présente réunion demande aux organisateurs de la conférence que cette conférence ait lieu à Stockholm du 9 au ib septembre. Si quelques difficultés pratiques s'y opposent, les organisations seront priées dé convoquer la conférence à Christiania ou ailleurs, aux dates indiquées; 9. Une autre conférence interalliée se tiendra à Londres les 28 et 29 août. o—o Brésil et Belgique Le Temps rapporte que, d'après une information envoyée de Rio de Janeiro, le 27 juillet 1917, à l'Agenda Americana, la Ligue brésilienne pour les Alliés a décidé, dans sa session du 26, de lancer le projet d'élever, en territoire belge, un grand monument à la Belgique, qui perpétuerait a travers les âges, comme un exemple d'héroïsme et de souffrance, la grandiose attitude du peuple belge pendant la grande guerre. Ce monument serait élevé par souscription universelle et avec des matériaux provenant de tous les pays ayant manifesté leur admiration et leur sympathie à la Belgique. En hommage à la France, le gouvernement français sera chargé, au nom des nations civilisées, de l'exécution du monument. • o—o L'élection du bâtonnier de l'ordre _ des avocats de Charleroi a eu lieu. Une soixantaine d'avocats ont pris part au vôte Me T111 oc He Châtelineau, a été élu. L'ANNIVERSAIRE DU 4 AOUT La démonstration du Queen's Hall Il ne faut pas qu il y ait " une prochaine fois dit M. Lloyd George Le troisième anniversaire de l'entrée de la Grande-Bretagne dans la guerr ; a été célébré samedi par une grande dé- -monstration patriotique organisée au Queen's Hall et au cours de laquelle M. Lloyd George a prononcé un de ses meilleurs discours. Cette cérémonie inaugurait en même temps la campagne du National War Aims Committee, dont l'objet est de mieux faire connaître au peuple anglais les buts de guerre des. Alliés et de contrecarrer ainsi la propagande pacifiste.. La vaste salle était comble. La séance était présidée par le marquis de Crewe, entouré du lord chancelier, du premier lord de l'Amirauté, du baron Sonnino, ministre italien des Affaires étrangères, M. Pasitch, le vénérable premier ministre de Serbie, les maires et conseillers municipaux de Londres, l'archevêque de Can-terbury et une centaine de membres du Parlement. La démonstration fut très enthousiaste. Le Marquis de Crewe, en ouvrant la séance, déclara que la Grande-Bretagne n'était déprimée ni par le présent, ni par le passé, ni par l'avenir. Après trois ans, nos buts de guerre, tels qu'ils furent définis par M. Asquith en novembre 1914, n'ont pas changé. Us sont toujours : Réparation et Sécurité. Notre devoir est de travailler pour obtenir une telle pression militaire et navale qu'elle assure nos objectifs. Il est parfaitement évident que nous devons poursuivre la lutte. Nous avons foi en notre cause, car notre but est la liberté du monde. (Longs applaudissements.)Le Baron Sonnino, accueilli par de chaleureux bravos, apporta à la démonstration, dans l'anglais le plus pur (sa mère est galloise), le salut de la nation italienne. Il marqua l'amitié traditionnelle de l'Angleterre et de l'Italie, affirma la volonté de son pays de poursuivre la lutte jusqu'à l'obtention d'une paix juste, honorable et durable, et il appuya sur la nécessité d'une aide et d'appuis mutuels en vue d'extraire le plus grand résultat total de la diversité de conditions avec laquelle les événements nous confrontent. L'Italie est entrée dans la guerre pour défendre ses droits lorsque . le traité de la Triple Alliance — traité entièrement pacifique — fut violé par l'Autriche de connivence avec l'Allemagne. Nous combattons pour la délivrance de nos frères courbés sous un joug oruel et nôus luttons ensemble pour obtenir Pindépendanoe le plus ble pour obtenir l'indépendance la plus suivrons la lutte jusqu'à oe que nous aurons assuré la réparation de toutes les injustices infligées par notre ennemi. Non moins intense est le désir d'une coopération aotive vers l'obtention dç l'organisation générale du comité des nations, qui assurera à l'avenir le respect des lois de l'humanité dans les relations des grands et des petits Etats tout en laissant à chaque nation pleine liberté dans le règlement de ses questions intérieures (Applaudissements.) M. Lloyd George remercia le baron Sonnino, dont il fit l'éloge. Il se réjouit de l'héroisme italien. La grandeur de l'Italie est en elle-même une garantie additionnelle pour la paix et la sécurité du monde. (Applaudissements.) Il prit acte de la détermination résolue du peuple italien de poursuivre la lutte. Il fit aussi applaudir le chef sâgace du peuple serbe qui attend patiemment l'heure de la réparation, dont la venue est certaine. Pourquoi nous battons-nous ? poursuivit le premier ministre anglais. Pour défaire la conspiration lâ plus dangereuse qui ait jamais été ourdie contre la liberté des nations, conspiration préparée soigneusement, habilement, insidieusement, clandestinement dans son moindre détail, avec une détermination cynique et implacable. ' ' S'il y a personne dans oe pays qui veuille savoir pourquoi nous sommes ' en guerre, qu'il se pose simplement cette question : Que serait-il arrivé à l'Europe, que serait-il arrivé au monde si nous n'avions pas déclaré la guerre? Ces trois dernières années sont la justification de notre entrée, dans le conflit. Voyez oe qui est survenu à l'Europe, même avec tout le poids de notre puissance jeté dans la balance foute J10'1 e grande armée, et toute notre grande flotte. La Belgique, la Serbie, la Roumanie, le Monténégro, quelques-unes des plus belle; provinces de la France et de la Russie envahis,dévastés, humiliés, mis en esclavage, la Bulgarie et la Turquie devenus de misérables Etats vassaux ! Peut-on s'imaginer ce qui serait arrivé si notre puissante flotte n'avait pas tenu les mers, si nous n'avions pas quelque peu égalisé les conditions de la lutte, levé et équipé de nouvelles et immenses armées pour confronter les légions prussiennes ? La désintégration de la Russie, qui a rendu ses armées impotentes, serait arrivée plus tôt ; la France, coupée de la mer et isolée sur terre aurait été submergée, malgré toute sa bravoure ! Quelle espèce de paix y aurait-il eu en Europe ? Ce n'eût pas été la paix, mais la conquête, la subjugatioa de tout le continent à la merci d'une seule puissance dominante, et des pires éléments de cette puissance. Il y aurait eu beaucoup de nations, mais une seule grande puissance, une seule armée, deux marines — l'allemande et l'anglaise — mais pour un temps seulement, car les conditions de la paix pourraient avoir prévu l'adjudication de forces navales à l'Allemagne, celles de la Russie, de la France, de la Grèce, peut-être de l'Italie. L'Europe eût été à la merci de cette cruelle puissance. Cauchemar ? Non, rêve pangermaniste. Et l'Amérique ? L'Allemagne n'a jamais souscrit à la doctrine de Monroë et nous connaissons ses ambitions en Amérique du Sud ; avec une Europe conquise, les Etats-Unis auraient été impuissants. Instinctivement, les Alliés ont senti qu'une grande menace à la liberté humaine avait apparu. Que des épisodes infortunés n'oblitèrent pas ce fait cardinal : ils ont arrêté les ambitions de l'Allemagne. Mais on dit : le péril n'est-il pas passé ? Dès lors, pourquoi ne pas faire la paix ? Le Kaiser ne parle plus de puissance mondiale. Il parle modestement de défendre le sol allemand. (Rires.) Qui a jamais demandé d'envahir ce sol ? La Grande-Bretagne avec sa méprisable petite armée ? La Russie, dont les chemins de fer insuffisants ne lui permettent même pas de défendre ses propres frontières ? La France mal préparée ? Ou était-ce la Belgique qui allait envahir l'Allemagne ? (Rires.) L'armée serbe allait-elle marcher sur Berlin ? Le Kaiser sait, il doit savoir, que ce n'est j>as pour cela qu'il fit la guerre. Ce n'est pas même pour cela qu'il est en guerre., maintenant. Ni lui, ni son nouveau chancelier ne disent qu'ils se contenteraient de la terre allemande. Le mot "restitution" leur brûle les lèvres. Nous les avons défiés, ils se taisent. Mais avant que nous fassions partie d'une conférence de paix, il faut qu'ils aient appris à prononcer ce mot. (Longs applaudissements.) C'est la première lettre de l'alphabet de la paix et nos soldats se chargeront de la leur faire connaître. La guerre ,est une horrible chose. Mais il y a une chose plus horrible encore, c'est une mauvaise paix. Or, la vérité, c'est que les militaristes allemands n'ont pas encore abandonné leurs ambitions. Ils ne discutent pas de la paix. Ils discutent de l'ajournement de leurs ambitions. Ils savent que leur plan a échoué à cause de l'Angleterre et ils parlent entre eux de " la prochaine fois ". Il faut qu'il n'y ait pas de " prochaine fois ". (Vifs applaudissements. ) Nous savons de bonne source qu'un Allemand occupant une situation très élevée et très puissante a dit : "La paix est proche, mais la guerre recommencera dans dix ans." C'est là leur idée; c'est comme cela qu'ils parlent. Ils disent : " Il y a trois choses que nous aurions dû prévoir. Nous aurions dû avoir de grands stocks de vivres en Allemagne. La fois prochaine! Nous soignerons pour qu'il y ait abondance de cuivre, abondance de coton. Nous nous sommes trompés aussi au sujet des, sous-marins. Au lieu d'en avoir deux ou trois cents, nous aurions dû en posséder au moins deux ou trois mille. La fois prochaine ! " Il ne faut pas qu'il y ait une " fois prochaine " ! (Applaudissements prolongés). Devant cette perspective, que faut-il faire ? Il n'y a qu'une réponse : Conti-(Suite, 3e page, ire colonne.) '

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