La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 01 August. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 16 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/rv0cv4cx4g/
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The Newspaper for Belâlaci LA MÉTROPOLE ONE PENNY ■arc chthb ■j55w»l VIJ» <MT PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Ckatecry Lune, W.C.2 — Téléphoné: Htlkon 212. (3 moi» 9 ihi 6 mois 17 «h, i.£an ja «fa, 125"» ANNEE JEUDI 1 AOUT 1918 ' 1 Registered at the G. P. O. ~KTr\ Ol Q as a N$wspaper. JNO. aIO r LA GRANDE GUERRE Les Australiens reprennent Merris La résistance allemande Bombardement de Stuttgart et de Baden Mercredi midi. m vapeu de changement sur le front de ba-e'entre la Marne et l'Aisne. La resistan-allemande a encore augmenté pendant la ,rnée d'hier et s'est même manifestée par ■sieurs contre-attaques ; néanmoins, les Al-j, ont encore progressé et ont capturé plu-urs points intéressants. L'avance alliée est la plus notable sur 1 aile «te où la ligne à Chambrécv et au nord-est [cette localité a été rectifiée à notre avanie et dans l'angle au nord-est d Oulchy-le-Câteau où les Français ont occupé des hau-Lrs importantes autour de Grand Rozoy. _ L centre droit nos alliés ont enlevé Romi-l (Ville-en-Tardenois) sur la route de Dor-L-Reims ; ils ont surmonté la forte oppo-L manifestée par les Allemands à Ste-■mmé et ont progressé aussi au nord de ba-nav (Fère). L'ennemi a fait d'incroyables efforts pour maintenir à Sergv qui défend les approches la route de Fère à Villers-Argon et les po-lions allemandes dans la vallée de la Ser-foigne. Neuf fois les Allemands ont repris le liage, neuf fois les Américains les en ont puisés pour rester finalement maîtres du !rrain. Il résulte d'informations authentiques je nos alliés ont trouvé plusieurs de leurs fessés passés à la baïonnette; en outre, les lemands avaient placé des mitrailleuses dans Mocheret dans une maison portant l'insigne I la Croix-Rouge. Les Américains ont perdu jmporairement le village de Cierges (au sud-k de Sergy) et les Ecossais n'ont pas encore noccuper Busancy où l'ennemi a installé plu-îurs nids de mitrailleuses puissamment orga-sés, mais le succès de sa résistance sur ces lints ne peut être que temporaire. Au nord de Saponay, les Français ont fait E prisonniers ce qui porte à 750 le nombre pal de soldats allemands capturés pendant la traite de l'armée von Boehn. On sait maintenant que depyis le 15 juillet, js Allemands ont engagé au moins 71 diviens entre Soissons et Reims, dont dix appar-fennent, à l'armée du prince-héritier de Ba-[ère et cinq ont été identifiées depuis lundi, es troupes comprennent la fine fleur de Parlée allemande et notamment plusieurs divi-pis de la garde prussienne et les meilleurs [giments du Brandebourg, de la Prusse oriente, de la Hesse et de la Saxe. |La raison la plus plausible des contre-atta-ues allemandes est que l'avance alliée entre Imedi et lundi est considérée comme trop ra-[de par le haut commandement qui veut à put prix évacuer dans un ordre relatif ses posions au nord de l'Ourcq et se trouve contenté par une situation des plus difficiles sur ïs voies de communication peu nombreuses, faible rendement et contre-battues pour une pnne part par l'artillerie à longue portée et ar l'aviation alliées. Les derniers rapports des l'iateurs établissent que toutes les routes con-fiisant à la Vesle et à l'Aisne continuent à ;re fort encombrées; en outre, l'ennemi connue à incendier des villages entre Soissons et azoches. Le commentateur de Reuter tient cepen-ant que la retraite allemande est terminée et paraît baser cette conclusion que les Alliés pcontrent maintenant partout, non des ar-|ère-gardes isolées, mais une ligne de résis->nce continue constituée par des effectifs con-[dérables. L'ennemi réorganiserait activement toute sa zone d'arrière et n'aurait pas erdu tout espoir de prendre sa revanche. Il ourfait organiser une contre-offensive mas-ve sur le terrain même qu'il vient d'évacuer 1 essayer de retenir au nord de la Marne les serves françaises dans le but de faire une lissante diversion sur un autre secteur du ont. Cette hypothèse cependant nous paraît ;u compatible avec le fait que le Kronprinz dû emprunter des réserves au groupe d'ar-lées du prince-héritier de Bavière et avec la 'rte situation des armées britanniques entre miens et Y près. Celles-ci viennent du reste de donner une îuvelle preuve de son ascendant sur l'enne-"• Mardi matin avant l'aube les patrouilles • le ire division australienne, qui avaient pé--tré dans les positions allemandes vers Mer-s s'établirent à l'est du village qui fut cerné capturé. Elles capturèrent 169 prisonniers, un grand nombre de mortiers de tranchée et 1 niitrailleuses en n'éprouvant que des per-s " remarquablement légères ". Merris est tué au sud-ouest d'Ypres, au sud de Bailleul à l'est d'Hazebrouck. Sa capture consolide-considérablement la position des Britanni-]es dans ce secteur et constitue peut-être un 'emier pas vers la reprise de Vieux-Berquin, lx confins de la forêt de Nieppe, où la ligne lemande menace toujours Hazebrouck. Les aviateurs britanniques "indépendants" 't remporté dans la nuit de lundi à mardi un nouveau et brillant succès. Ils ont survolé et attaqué les gares de Bade, de Rastatt et d'Of-fenburg et bombardé les villes de Stuttgart et de Sôllingen. Mardi matin, d'autres escadrilles attaquèrent de nouveau les gares d'Offen-burg. Au cours de ces raids, trois machines allemandes furent descendues et une autre forcée à la descente, tandis que les Anglais ne perdirent qu'un seul avion. Baden, Rastatt, Offenburg et Sôllingen sont dans le grand duché de Bade, dont la première est la capitale. Comme Rastatt, c'est la première fois qu'elle est! bombardée. On peut espérer que le grand-duc aura pu assister à la fête! Stuttgart (Wurtemberg) n'avait plus reçu de bombes depuis le 10 mars. Il ne faut pas confondre Sôllingen en Bade, avec la ville de Solingen, située en Prusse rhénane, à 30 kilomètres au nord de Cologne, et qui est le Sheffield allemand. On peut regretter que l'intervention massive de l'aviation américaine se fasse si longtemps attendre, mais ce retard est probablement dû à la nécessité de faire place avant tout aux soldats américains. On peut prévoir que dès que la campagne de 1918 sera terminée, il y aura aussi du changement de ce côté. Le gouvernement anglais a répondu à une protestation entièrement non fondée du gouvernement allemand au sujet du prétendu emploi par les britanniques de balles explosives, que si cette fausse accusation est le prélude d'une nouvelle violation par l'Allemagne des lois et coutumes de la guerre de fortes et promptes représailles seront exécutées. On applaudira à ce mâle langage, qui est le seul que comprennent nos ennemis. ♦ Le nouveau "Kulturkampf" Déportation des Frères de la Doctrine chrétienne Suivant l'Echo belge d'Amsterdam, les Allemands ont déporté un certain nombre de Frères de la Doctrine chrétienne de Ma-lonne. Le motif de ces déportations est inconnu.♦ L'affaire du prince Lichnowsky On se rappelle de quel poids furent les révélations d'u prince Lichnowsky sur l'opinion universelle dans la question des responsabilités de guerre de l'Allemagne- Dans le premier mouvement de colère, les compatriotes de l'ancien ambassadeur allemand à Londres demandèrent à peu près unanimement qu'on le traînât devant l'es tribunaux. Mais, à la réflexion, oela paraît dangereux aux Berlinois avertis. Un procès contre l'ancien ambassadeur de Londres, dit un de leurs organes, la Post, serait-il bien conforme au seul but intéressant qui est d'étouffer cette malheureuse affaire? Ou bien le prince serait condamné et cette condamnation ferait un bruit énorme ou bien il serait acquitté et ce serait le signal de nouvelles campagnes contre la politique allemande et de nouvelles polémiques sur les origines de la guerre. Il vaudrait mieux laisser glisser l'affaire Lichnowsky dans l'oubli. Elle touche à des événements dont il vaut mieux réserver la discussion après la guerre. La duplicité germanique se manifeste ici avec impudeur : tirons d'abord notre épingle du jeu, on aura toujours ie temps quand notre agression aura porté ses fruits de soutenir de vaines discussions académiques sur les origines de la guerre ! Le malheur est que tout le mpnde est déjà fixé sur la responsabilité de l'Allemagne.-♦ L'affaire Jonas Sir Joseph Jonas, ancien maire de Sheffield, et Charles Alfred Vernon, employé pendant quelque temps au ministère des Munitions, ont été condamnés hier respectivement à £ 2.000 et à £ 1.000 d'amende par la cour centrale criminelle. Les deux prévenus, tous deux de naissance allemande, étaient inculpés d'avoir conspiré en 1913 (donc avant la guerre), pour obtenir et communiquer des informations relatives aux usines d'armes de MM. Vickers à Cravford, information de nature à favoriser un ennemi. Toujours Camille Huysmans Nouveau camouflet au gouvernement belge Le Petit Journal (28 juillet) publie la dépêche suivante : Le Havre, 27 juillet.— Le député socialiste belge, Camille Huysmans, avait sollicité du gouvernement belge les autorisations et les passeports nécessaires pour pouvoir venir au Havre et assister aux séances parlementaires ; CES PIECES LUI AVAIENT ETE ENVOYEES, mais, hélas! il attend, depuis huit jours, à Folkestone-, de pouvoir s'embarquer; LES MARINS ANGLAIS. S'Y OPPOSENT ENERGIQUEMENT. Ce que voyant, il a voulu s'embarquer sur un bateau belge : IL A ESSUYE LE MEME REFUS. Il est peu probable qu'il arrive encore, d'autant plus que la réunion des parlementaires belges prend fin aujourd'hui.Nous n'allons pas commenter longuement oet étonnant document. Les Belges en tireront la conséquence logique- M. Camille Huysmans est bloqué en Angleterre paroe que le Syndioat des marins, tant anglais que belges, le considère comme pro-boche. Cependant, le gouvernement belge, grâce auquel le "cher camarade" a pu arriver en Angleterre, continue, maigrie vote du Comité officiel belge en Hollande, à patronner ce personnage suspect.Résultat, les marins anglais infligent au gouvernement belge un nouveau camouflet, tandis que le gouvernement britannique reste impassible. Nous n'hésitons pas à dire à M. Coo-reman. que les affronts répétés que fait à son gouvernement la fraction la plus loyale et la plus anti-allemande du prolétariat anglais, affronts qui retombent EN TOUT PREMIER LIEU SUR LES BELGES EN ANGLETERRE et qui sont dûs à l'inexplicable attitude du gou-i vernement belge au sujet de M. Camille Huysmans commencent à donner fortement sur les nerfs à nos compatriotes. ♦ L'Allemagne et le droit des peuples Quelques Allemands commenceraient-ils à ouvrir les yeux à l'éclatante lumière des faits? Le gouvernement allemand a déclaré à Brest-Litovsk que le droit des peuples de dispbser d'eux-mêmes doit être le fondement de l'organisation des régions frontières de l'Est. Or, dit le Berliner Tageblatt, par la plume de Hans Vorst, "le droit des peuples de disposer d'eux-mêmes est essentiellement démocratique; et on ne peut le considérer comme respecté que si on l'interprète conformément aux principes démocratiques-". Evidemment. C'est là une formule qu'eût aimée M. de la Palisse : le droit des peuples doit être exercé par les peuples. Dans les milieux allemands des provinces baltiques continue le Berliner Tageblatt, on ne conteste pas que la consultation populaire, organisée sur des bases démocratiques, donnerait dans -les provinces baltiques une grande majorité en faveur de la création de deux républiques complètement indépendantes : l'une esthonienne, l'autre lettonne. Suivant le vœu exprimé à plusieurs reprises par la majorité de la population de ces régions, l'indépendance de ces nouveaux Etats devrait être garantie par toutes les puissances.Donc l'Allemagne reconnaît tant qu'on veut, en paroles, le droit des peuples de disposer d'eux-mêmes; mais, dans l'application, elle se moque de ce droit comme d'un "chiffon de papier". Nous le savions déjà, mais il est intéressant de constater que les Berlinois s'aperçoivent enfin qu'ils sont bernés par leurs dirigeants. ♦ Les éclaireurs indiens font merveille sur la Marne Les éclaireur indiens, mentionnés dans les dépêches de l'armée américaine sur la Marne, sont des Indiens recrutés dans les territoires de la Montagne-Blanche, à l'est de l'Arizona. Beaucoup d'entre eux accompagnaient le général Pershing quand il est entré au Mexique, à la poursuite de Villa, et ont pris part aux attaques ultérieures de Colombus (New-Mexico). Les éclaireurs indiens ont accompli un travail utile et quand des forces expéditionnaires vinrent en France, ils exprimèrent le désir d'accompagner le général Pershing qui v accéda. - \ Assemblée des parlementaires belges Réponse du Roi En réponse à leur adresse les parlementaires viennent de recevoir le télégramme suivant : " Messieurs les Président et secrétaires de la Réunion des Parlementaires belges, Havre, Je remercie vivement les Parlementaires belges du télégramme qu'ils ont bien voulu m'adresser; la Reine et moi nous sommes très touchés des sentiments qui y sont exprimés et c'est bien sincèrement que je m'associe aux vœux patriotiques des représentants de la nation. La Constitution assigne au Parlement un rôle essentiel, je me félicite de ce que les membres du Sénat et de la Chambre réunis au Havre soient venus apporter au gouvernement le concours de leurs lumières et, avec cet esprit d'union dont nos compatriotes en Pays occupé donnent un exemple si admirable, tra-vaillan à préparer les solutions qui assureront la restauration de la Patrie. Signé : ALBERT. & L'Allemagne utilise les prisonniers de guerre dès leur retour au pays Dans une lettre adressée le 2 juillet 1918 au député Dr. Mull'er-Metningen, le ministre de la Guerre de Prusse déclare que les prisonniers de guerre rentrant de captivité de Russie seront envoyés sur le front. Ce serait, écrit-il, violer le principe du service militaire obligatoire que de ne pas appliquer à ces prisonniers les mêmes règlements qu'à des soldats qui, plusieurs fois blessés, n'en retournent pas moins sur le front. Autres "chiffons de papier", pour l'Allemagne, que les conventions internationales qui régissent la condition des prisonniers de guerre rendus à leur pays ! ♦ La haine du député tchèque Stransky pour l'Austro-Allemagne Le Reichspost résume comme suit le discours du député tchèque Stransky, demandant la mise en accusation de Seidler. Nous déclarons, a dit Stransky, que nous ne saluerons pas le chapeau de Gessler, que nous haïrons éternellement cette Autriche allemande et que si Dieu veut, nous la détruirons. Notre patriotisme nous fait ur devoir impérieux de combattre cette Autriche par tous les moyens. Elle est un Eta sans patriotes, formé de sept nations irrédentistes.Félicitons les soldats tchèques opprimés par cette monarchie de former contre elle des régiments, des brigades, des corps d'armées pour l'anéantir. Parlant ensuite du discours de Czernin, Stransky déclare que Czernin e.st l'agent de Berlin. Il affirme que l'Autriche doit se soumettre à l'Allemagne parce que l'Allemagne, pour respirer, ne peut pas se passer des Balkans. Czernin apprendra, a dit Stransky, "que les Balkans sont composés de peuples qui se rendront libres. Si l'Allemagne n'a pas d'autres poumons, elle mourra d'étouffe- ment et ce sera justice." ♦ 1 Une légion étrangère aux Etats-Unis Le président Wilsion a approuvé le ; projet de créer aux Etats-Unis une lé-! gion étrangère. Nous espérons, dit la Washington Post, que le Congrès se hâtera de soutenir cette mesure. D'après le recensement de 1910, il y avait aux Etats-Unis, en comptant seulement les hommes de 21 ans et au-dessus : 737.000 Russes, 28.000 Roumains, près de 500.000 Tchèques, Croates et Polonais, 75.000 Grecs, 712.000 Italiens. Malgré les prélèvements que les engagements volontaires ont opérés sur ce nombv il y a là encore une source abondante d'effectifs.♦ Les arméss autrichiennes auraient un generalissime allemand On mande de Berne à VIdea nazionale que des négociations se poursuivent actuellement entre Berlin et Vienne au sujet de la nomination d'un généralissime allemand à la tête des armées autrichiennes. Le roi Albert décore le drapeau du 9e regiment de ligne Paris, 29 juillet.— Suivant un télégramme venu du front belge, le roi . bert qui était accompagné par la Reine et par le prince Léopold attacha, ce matin, au cours d'une revue, la Croix de l'ordre de Léopold au drapeau du 9e régiment de ligne et déoenna la même distinction à un grand nombre d'officiers et de soldats du même régiment en récompense de leur conduite héroïque dans la bataille victorieuse de Merckem. S'adressant à ceux qui venaient d'ê tre décorés, le Roi dit: "Depuis quatre ans, vous avez combattu avec une ténacité admirable- Vous êtes les défenseurs attitrés de la cause de l'indépendance nationale. La bataille de Litige* le siège d'Anvers et la défense de l'Y-ser sont, pour le 9e régiment de ligne, des souvenirs particulièrement glorieux, mais, le 17 avril dernier, vous sûtes accomplir l'exploit le plus grandiose en brisant, avec vos camarades du 14e, une puissante attaque ennemie. Une fois de plus vous avez prouvé que vous étiez di-, gnes de la confiance placée par la nation dans l'armée. En décorant votre drapeau, je vous donne à tous un témoignage de votre bravoure." Après cette allocution, les troupes défilèrent en bon ordre devant les souverains et le prince Léopold.— Reuter■ ♦ Le Dr Muehlon fait appel à la conscience de l'Allemagne Le docteur Muehlon, dont les1 révélations au sujet des préparatifs de guerre de l'Allemagne ont fait naguère une si profonde impression, publie, dans la revue allemande de Friedenswarte, un article qui n'est pas moins significatif. L'ancien directeur des usines Krupp écrit notamment ; La plus terrible des responsabilités pès-sur l'Allemagne, non seulement parce qu'elle a déchaîné cette guerre, mais aussi parce qu'elle l'a conduite selon ses doctrines. Il ne peut plus y avoir, à l'heure actuelle, deux opinions sur cette question. Ce n'est qu'en reconnaissant sa faute que l'Allemagne pourra remettre un peu d'ordre dans le chaos qui règne actuellement et qui menace de la précipiter à sa perte. Le docteur Muehlon démontre ensuite que cet ordre si désirable ne peut être obtenu que par un réveil général de la nation allemande. Réveil possible, ajoute le polémiste, puisque les partisans de la guerre ont besoin de tous les citoyens allemands, tandis que ! chacun de ces derniers pris individuellement peut se passer d'eux. Il' déclare ensuite que rien ne l'empêchera d'agir ou d'exprimer sa pensée et qu'il a mille façons de prendre le public à témoin du trouble qui agite sa conscience. Bientôt d'ailleurs, la foi qui . l'anime entraînera des chefs résolus qui grouperont eux-mêmes des millions1 de citoyens allemands désireux de prouver au monde qu'il existe encore une Alle-; magne douée d'une intelligence nouvel-1 le des choses et concevant ses droits à j l'existence selon de nouveaux principes. Quant à ceux qui ont actuellement la j charge de gouverner son pays, le docteur Muehlon n'en attend pas grand'cho-se et c'est précisément parce que cet essor nouveau sera le fait d' "énergies encore inconnues" qu'il est convaincu d'une transformation dans la vie nationale de son pays. ♦ La nouvelle Constitution russe On mande de Moscou que la nouvelle constitution russe ayant été adoptée par le cinquième Congrès des soviets, a été définitivement rédigée en détail et publiée par le comité central exécutif. Le pouvoir suprême appartient au Congrès des soviets et, dans les intervalles des convocations, au comité central exécutif. Les changements de la constitution et la ratification des traités appartiennent au Congrès. Le pouvoir local appartient aux soviets locaux.. Tous les travailleurs, les paysans et les soldats sont électeurs et éligibles. Un nouveau décret interdit aux citoyens étrangers le port des uniformes militaires sans l'autorisation des soviets, sauf pour les prisonniers de guerre. Les commissaires pour la guerre sont chargés de veiller à l'application de cet ordre.

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