La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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18 December 1915
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s.n. 1915, 18 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/rf5k932867/
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i«LA MÉTROPOLE," the infioentia! Bclgian ncwspaper now enjoying the jjggâtality of âft3M&3Jrï, was rcmoved to this country after the destruction by tHe Gennans of its Antwerp offices- Through its appearance in conjonction with this piper thousands jf refugees from Antwerp and other parts of Belginm are abie to obtain the latest Beîgian news in their own Ianguage. LA MÉTROPOLE m â mTVTnnn nADATCOA MT» DDnUTOnTDCVftîKîT A T r>Mr\DDC ooME ANNÉE SAMEDI 18 DECEMBRE 1915. N°- 852. LA GRANDE GUERRE. LjjOOSS LES BRUITS D'OFFENSIVES ■ ALLEMANDES. — CALME SUR LES FRONTS DE FRANCE ET DE RUSSIE. -PEU DE NOUVELLES DES J3AL-KANS.-LES BULGARES REPOUSSES SDK LE DRIN.— LA SITUATION DE L'AKKEE SERBE.—UN DISCOURS DU R0I DE ROUMANIE.—OCCUPATION D'HAMADAN PAR LES RUSSES. ■ ]>s bruits au sujet de " grandes offensives ■il,tardes" à l'est -et à l'ouest continuent de Kounravec une persistance qui doit les rendre BpL que suspects. ^D'après une dépêche Hj'tinsterdam, soixante trains ont traversé Co-KJrâii'Chaque jour en ces derniers temps, char-■oô de troupes et de matériel pour le front Htcidental; il ne serait question en Allemagne Bmic du prochain assaut qui doit ouvrir ^la BUtede Calais avant la nouvelle année. D'a-■presun télégramme de Pétrograde, le nombre H'|,. reconnaissances aériennes allemandes, ■l'évacuation des habitants sur la rive gauche ■de la Dvina, la construction de points d'appui ■ «tic dégagement du champ de tir sur la ligne ■îaranovitchi-Kovel (au sud-ouest de Vilna) se-Breient des indices certains d'un renouveau ■d'activité sur le front russe. Le but de ces Hlépèches ne serait-il pas de détourner l'atten-Btion d'autres théâtres possibles de la guerre, ■parexemple l'Albanie, ou la Bessarabie? I En tout cas, jusqu'à présent, les communi-Hqués relatifs aux opérations dans l'ouest ■comme dans l'est, tant ceux des Alliés que ■ceux de l'ennemi, continuent à être singulière-Hment incolores. Paris mentionne des com-■liats de grenades dans les dunes, des rencon-Btrc- de patrouilles, un bombardement arrêté ■par la réplique des canons français en Cham-■pagneet un duel d'artillerie on Lorraine ; Bcr-Ilin enregistre le " coup " anglais au sud-est ■d'Armentières et endosse au brouillard l'in- ■ activité des artilleurs allemands ; il marque ■ au.-si quelques attaques russes dans la région Hdes lacs. I II y a très peu de nouvelles des Balkans. Blés Alliés tiennent la ligne Karassul-Kilindir ■ru attendant que les travaux de défense du ■camp retranché de Salonique soient achevés. Blé» Germano-Bulgares n'ont toujours pas tra-Kvorsé la frontière grecque. L'état-major de ■Sofia élit qu'il a "arrêté sa poursuite" devant Hcette frontière et a joute que, désormais, il ne ■publiera plus de communiqués qu'en cas ■d'événements "importants." On reste dans ■l'incertitude la plus complète au sujet des ■projets germano-bulgares, mais il paraît as- ■ siin que Sofia s'est entendu avec Athènes pour ■l'établissement d'une " zone neutre " le long ■<1 la frontière commune. Les Grecs ont pro-■teté-pour la forme—contre la mise en dé-■rosc de Salonique, mais ils ont rendu leurs ■fusils aux troupes serbes qu'ils avaient désar-Mpiéesàleur frontière et leur ont permis de se ■joindreaux Alliés; du reste, les négociations ■ entre Athènes et l'Entente continuent. | Pne dépêche de La Haye, dont la source ■ " est pas indiquée, dit que des combats aohar-■nés ont lieu sûr le Drin albanais entre Serbes ■et Bulgares. A certain endroit, trois mille de ^■ceux-ci réussirent à traverser la rivière, mais H Iuren' reponssés avec fortes pertes. Quatre-■vmgt-dix mille Germano-Bulgares seraient ■ concentrés à Doiran, 50,000 Autrichiens se- ■ raienj attendus via Krivolak, et 60.000 Bnl- ■ gares se trouveraient à Gevgheli. Salonique ■ ^rait donc menacée par 200,000 hommes. Les ■ Iju:gares.auraient perdu 15,000 hommes sur la ■wherrra. ■ 1 !,eu' paraître paradoxal que les Serbes Résistent encore sur le Drin, mais, d'après les ■termères nouvelles reçues de Scutari d'où Bj.^at-major de^Belgrade est en eommhnica- ■ constantes avec Rome, Pavis, et Londres, dation de l'armée serbe n'est pas si mau- BV^ ®e*hn, Sofia, et Vienne se sont plu en répandre le bruit. Le gros de l'année se ■ actuellement en Albanie et au Monté-soi' sur le littoral, soit en route pour B, ! l0iS;. Bien qu'elle ait perdu des hommes B v. ( "la^riel en grand nombre, l'armée serbe ■ 'e 1111 important facteur de combat, prêt à I P'endre les opérations à une date ultérieure. ■f. ,ne faut pas oublier que, quoiqu'elle ait ■ obligée à se retirer, cette armée n'a jamais Bs'et^r® ^ans lme =rarK'8 bataille, qu'elle Bmîi'j en orclre et °-ue Plus grande ■ in 16 i 'yatériel qui a été laissée entre les BJ.n- de ' ^nuemi avait été rendue aupara- ■a»t inutilisable. ■leur' 1 na^on 11 ' l'armée serbes n'ont perdu Bfo„l°?U1'age.ni *eur confiance dans le succès ^Bt> e' dans leur succès aux Bal-Bvivn'c .pativement à la rareté actuelle des Bwiouïtflk -St c?,'tain clue le Pays traversé B'itèrr. î •)ar es Serbes est pauvre et n'offre B'Ienv ress,ources; mais il n'est pas difficile ■W. v T61 ^es v'vres et d'autres secours par Bdoniin » ? ^ Adriatique, car les flottes alliées Bdans n ls 'es canx d,e l'Adriatique comme H Serlv.=e x de la Méditerranée. Tant que les Bi'aiin r, .e,:or}t en nombre dans l'Albanie, ils BSerlif. ' U^n a craindre de la population. Les I Le l'avenir avec confiance. ■eermoT,/ , 1"c''naild de Roumanie, recevant le Bdiscom î ,a,c'asse de 1916, a prononcé un Bdefn,.„S- ie.tbn belliqueux n'a pas laissé B'a elniTn'I1/)MiSS'cln à Rome. " Le souvenir de Bîleviv, •. notre armée s'est couverte à B'Wir! T 8 ^ente-sept ans," a-t-il dit, B"f' ses d actue soldat à l'accomplissement Mi, îqîp vou's- -appelée aux armes, la classe Bu nVst Se 11îontl.'Era digne de ses ancêtres." ■"lains f,n.tS de ïaPPeler que les Rou- B^morahln" • alliés des R"sscs dans le B située t n b d0 cette viHe. aujourd'hui ■ Parles Turcs a'ors défendue Bfait savri1!.13''38'™® l'armée du Caucase a B1r°upes mac11 consul russe à Téhéran que les Ific-ation det,]eSpUl' occuP® Ham-adan. La paci- ■ dans lo« ,, a., erse septentrionale se poursuit '^adrèt^t"'6? c1onditiM,s possibles, lanières turques. m°r N°"'0 a C°té ^ ■ tombesa'rî'w-6 5u'un Zeppelin chargé de ■ mercredi i, " "?a.tlon d'Yprcs, a fait explosion 1fatrij, '2 0111 de Kamui'- Ce serait le ■ll<)us«t simaua./sacs à Saz" dont la ïm 'snaiee depuis une semaine. NOS GRANDS PATRIOTES. UN DISCOURS DU CARDINAI MERCIER. Le cardinal Mercier a prononcé récemmen à Jette-Saint-Pierre le discours suivant, qui nous livrons aux réflexions des " monsignori ' germanophiles du Vatican :— Mes frères, je tiens à vous dire combiei nous Sommes fiers do vous. Il ne se passe pa de jour que je ne reçoive de l'étranger, d'ami de toutes les nations, des lettres de condolé ances qui se terminent presque toujours pa ces mots: "Pauvre Belgique!" ; et je ré ponds: Non, non, pas pauvre Belgique (accla mations), mais grande Belgique (acclamations) incomparable Belgique (acclamations), héro ïque Belgique (acclamations). Sur la mappe monde elle n'est qu'un point minuscule qu beaucoup d'étrangers n'auraient jamais regai dé qu'à îa loupe; mais aujourd'hui il n'y a pa une nation au monde qui ne rende hommag à cette Belgique. (Acclamations prolongées.) Qu'elle est grande et belle ! S'ils la voyaien comme nous la voyons de nos yeux, ils sari raient qu'après une année de souffrance, il n' a pas encore un seul Belge qui pleure ou qu murmure! (Acclamations.) Je n'ai pas e1!! core rencontré sur mon chemin un ouvrie sans travail, une femme sans ressources, un mère éplorée, une épouse en deuil qui mur mure ! C'est ce qui déconcerte les hommes qui de puis un an sont parmi nous. Voilà " un an qu'ils vivent parmi nous et ils ne nous cou naissent pas encore ! Ils sont stupéfies ! O'es que d'une part personne ne murmure, ton nous respectons et nous continuerons à respéc ter leurs règlements. Mais d'autre part, pa vi cœur ne s'est donné à eux. (Longs applai; dissements.) Nous avons un Roi! un seul Boi, et nou n'aurons jamais qu'un Boi. (Tonnerre d'ap plaudissements, acclamations interminables.) LA QUESTION DU BRASSARD Nous avons encore été accablés de lettre au sujet de cette proposition. Nous devon reconnaître .que la question n'est pas aus; simple qu'elle paraissait de prime abord. L note générale est une opposition au systèm préconisé qui—répétons-le—n'intéressait qu ceux qui seraient disposés à se mettre à la di; position du gouvernement. D'aucuns vont jusqu'à dire que notre armé a fait assez. Il est évident que l'armée belge rempli noblement sa tâche. Mais il est no moins évident que son concours est précieux et que son désir le pins vif est de coopérer " bouter " les Allemands hors de chez nous. Ceux qui ont souffext dans leurs proche! dans leurs amis, dans leurs compatriotes, le brutalités allemandes, ne sont pas disposés abandonner la lutte. Allez donc dire cela su l'Yser, courageux rhéteurs qui, pour conserve des enfants à 1a. Patrie, raisonnez comme si 1 seul moyen était de faire la paix avec l'Ail* magne ! On nous contait naguère le cas d'un cap taine commandant dont les Allemands pnt tu la mère et violé la sœur. Combien de millier d'entra nous n'ont pas sur le cœur pareil! souffrance? Devons-nous dire que nous oon prenons très bien la haine farouche qui coi surne ces braves? Qui nous vengera si ce n'es nous-mêmes? Les autres? Mais notre satii faction légitime, qu'en fait-on? Au surplus, toute cette polémique soulevt par une proposition ij^éressante en soî tomb p>ar le fait même, que les Anglais sont peu di; posés à exhiber le brassard constatant leur ei rôlement. Beaucoup le gardent en poche, j est, dès lors, inutile que nous le portions. LE PRINCE DE CROIT A SAINTE-ADRESSE.Le prince de Croij qui fut, en même .temp que Miss Cayell et que l'infortuné architect Baueq, de Bruxelles, condamné à mort, es arrivé à "Sainte-Adresse vendredi. Il a déjeuné avec des membres du gouvern< ment et a passé la journée du lendemain e des visites. Il put échapper aux Allemand grâce à un message verbal que, sans le coi naître, lui avait fait parvenir Baucq, de s prison, au moment où celui-ci allait être tr£ duit en jugement. Le message disait de fui d'urgence. Le prince de Croij quitta Bruxelle et mit environ vingt-cinq jours pour gagner 1 terre d'exil où le, salut lui est enfin assurée A l'heure même de sa fuite, les Allemand arrêtaient sa.sœur, la princesse de Croij qu jugée avec Baucq et Miss Cavell, fut condan née à dix ans de travaux forcés et déportée e Allemagne. Le crime de ces braves consistait à avoi facilité l'accès de leurs unités à des soldat anglais et français, restés en arrière de^ ligne lors de la marche rapide des Allemands. Le prince du Croij rend trn hommage ému l'architecte Baucq, dont la conduite fut cell d'un héros dans la plus haute signification d terme. La Belgique, à l'heure de la délivrance, s souviendra de cet homme qui. lorsqu'on cor naîtra la beauté de son patriotisme, apparaît! dans la gloire du martyre, — La Chambre française vient de voter u projet de loi qui lui fait honneur. D'après c projet, "tout enfant dont, le père est décéd sous les drapeaux depuis le 4 août 1914, pouri être déclaré légitime par le tribunal de pn mière instance, à la condition qu'il résulte, d la correspondance ou de toute autre circor stance, une évidente volonté de légitimer l'ei fant, commune aux deux parents." — L' " Eclair " de Montpellier publie l'ir formation suivante: "Un attaché d'ambassaci suisse racontait qu'une jeune femme all< mande était venue dîner en grand décolleté côté de lui et qu'elle avait autour du cou, a lieu d'une rivière en diamants, un collier fa avec des médailles d'identité de soldats frar çais, que son mari lui avait sans doute ri massés sur le champ de bataille." Le nom d cette charmante créature mérite de passer à ! postérité ! ILS MENDIENT LA PAIX. LE DISCOURS DE M. VON BETHMANN-HOLLWEG. t Pour apprécier la véritable portée du dis-, cours du chancelier, il importe de ne pas ^ perdre de vire que l'homme politique qui parle publiquement en temps de guerre, et fait un discours destiné à la fois à la consommation i intérieure et à la consommation extérieure, 5 est tenu à une extrême réserve dans l'expression de sa pensée. Il peut fournir des indi-' cations, esquisser des tendances; faire, comme a dit urr membre du Reichstag, des . " géné-L' ralisations ambiguës "; il ne peut jamais s'en-" gager à fond. Même s'il se trouve confronté " avec des difficultés inextricables, n'attendez ' pas qu'il en fasse l'aveu ingénu. La parole, " a-t-on dit, fournit à l'homme le moyen de dé-" guiser sa pensée. Les hommes d'état ne le 3- savent que trop. Donc, c'est perdre son temps que de cher-s cher à dégager du discours de M. von Bctli-3 mann-Hollweg des traits capables d'aider à esquissex une position vraie, claire, nette, t Tout ce qu'il a dit ,a été pesé et calculé en vue " de décevoir ses adversaires et de colorer le \ plus avantageusement possible la situation de 1 son propre pays. U a exhibé de nombreux échantillons tirés r de son sac à malices. Tant, pis pour les e bonnes âmes qui s'y laissent prendre ! Parmi ces malices, il en est de vraiment grosses, destinées à la consommation alle-• mande. A l'étranger, cela ne peut pas prendre. Elle est- l'affirmation que l'Alle- - magne n'a pas voulu la guerre et que le peu-t pie allemand verse son sang et prodigue son s or uniquement pour la sécurité de ses foyers ! - Que nous importe que ces cantrevérités s monstrueuses soient encore acceptées par de - crédules allemands. Dans le monde entier, la vérité est connue—cela nous suffit—et ce s 'serait perdre son temps que de chercher à - déssiller les yeux de ceux qui se refusent à voir. Nous avons mieux à faire. Passons ! Ce qui frappe le plus dans tout le discours, c'est l'étonnement qu'exprime le chancelier . de voir que les puissances de l'Entente ne se considèrent pas encore comme battues. Un s tel aveuglement le "déconcerte" profondé-g ment, ou. plutôt, le malin feint d'être déco.n-certé. C'est qrre l'attitude des Alliés, de plus a en plus déterminés à vaincre, cadre malaisé-e ment avec ses chants de triomphe. Alors, pour justifier son lyrisme, le voilà bien forcé d'accuser d'aveuglement ses adversaires. Donc, à l'entendre, non seulement nous sbmmes battus, mais—ce qui est pire—nous f sommes a veugles à notre défaite ! a Battus? Quand chaque jour grossissent n les rangs de nos soldats. Battus? Quand V d'heure en heure grandit le stock imposant a de nos munitions. Battus? Quand jour- et nuit nous forgeons des armes nouvelles. !> Battus? Quand notre crédit s'affirme de plus s en plus inébranlable. Battus? Quand chaque à minute voit se fortifier notre détermination de r vaincre... r Soyons sérieux, M. le Chancelier, e Grâce à une préparation soigneusement dis-ï- simulée qui, en raison de notre manque de préparation, vous a donné les avantages d'une sur-i- prise, vous avez pu nous refouler au delà de e nos frontières. Vous pouvez vous en féliciter, s Mais cela ne vous autorise pas à dire que nous e sommes battus. Nous avons arrêté votre i- avance. Et nous sommes libres de nous pré-i- garer comme nous l'entendons. it A notre tour, " quand nous serons prêts," s- nous obtiendrons contre vous des avantages, et ils seront d'autant plus décisifs, ceux-là, qu'à e ce moment, épuisé par vos efforts, vous ne e serez plus en état de vous défendre, s- Ce jour-là, vos foyers seront envahis, et, dans i- votre détresse, vous n'aurez q'une consolation: :i celle de vous dire que vous aurez affaire à un ennemi qui- sera juste et sévère, ainsi qu'il sied, mais epri ne sera ni cruel ni inhumain. Battus? Où sont vos puissants vaisseaux: Où sont vos colonies? Où en sont votre commerce et votre industrie? Qu'est devenue votre marine marchande? Que fait-on à Brème et à s Hambourg? A part les Turcs et les Bulgares, e où sont vos amis dans le monde entier? A-t-on ,t faim chez vous, oui ou non? Vous avez, par votre brutalité, réussi à ter-■- roriser quelques petits peuples. Mais sachez n que ceux que vous avez terrorisés seront les s premiers à se réjouir de votre défaite, i- Battus? a Sans doute, nous avons souffert et nous suf i- frons encore. Nous souffrirons peut-être encore r plus; mais aucune souffrance ne pourra amollir s notre courage; rien ne pourra dompter notre a volonté. Nous voulons la victoire—et ' nous l'aurons ! s C'est qu'il ne suffit pas de s'approprier une l> proie; il faut savoir la garder. Et quand, pour l" la garder, il faut faire des sacrifices hors clf a toute proportion, l'affaire devient mauvaise Monsieur le chancelier, très mauvaise... r Vous ne l'ignorez pas, d'ailleurs. s Et la preuve que vous vous en rendes s compte, nous la trouvons dans votre propre attitude. Quand on a confiance dans l'issue H finale, on ne se fait pas interpeller pour avoir 0 l'occasion de philosopher au sujet de la paix u on ne se x^réoccupe pas surtout de savoir s: l'ennemi reconnaît ou non sa défaite. Quand on se sent réellement victorieux, or impose, on commande. a Vous, Monsieur le chancelier, vous mendie; la paix ! Vos remarques au sujet ds l'aveuglement de* n Alliés ne peuvent s'expliquer que d'une seule 'I façon : elles sont l'expression de votre désap-pointenrent de voir toutes vos avances indi rectes dédaigneusement méconnues. 'e Et quand, interrogé par un comparse à qu vous avez vous même fait la leçon, vous lu j. répondez qu'il ne vous est pas possible de for rnuler des conditions de paix, attendu que l'adversaire s'abstient d'en formuler lui-même 0 Nous avons le droit de conclure que la paij ï. vous préoccupe plus que nous". Elle vous pré à occupe tellement eure vous avez pris la peine u d'expliquer ciue vous n'ignorez une chose, : it savoir que tout au. début de la guerre, les i- Alliés avaient olair"nent formulé leurs condi i- tions, mais que, ces conditions, vous ne pouvies e les considérer comme maintenues. Vffu: a plaidez pour obtenir un rabais. Mais vou; plaidez en vain. L'ENCAISSE DE LA BANQUE DE FRANCE. CINQ MILLIARDS D'OR. Le jour où se terminait 1a souscription c l'emprunt de la victoire, la Banque de -E rance atteignait comme encaisse cinq milliards d'or On ne peut pas ne pas être frappé de cette coïncidence. Au triomphe de l'emprunt na tional venait s'ajouter l'éclatant succïès de l'appel adressé par M. Ribot à tous les pos sesseurs d'or. Cinq milliard d'or! Chiffre prestigieux, at teint en pleine guerre par la Banque de France et que jamais aucune banque nationale ai monde n'avait approché jusqu'ie;-i. Il dit élo quemment, comme le dira le chiffre des sous eriptions à l'emprunt, que les Français on tous compris leur devoir. POUR LA NOËL DES PETITS PAUVRES D'ANVERS. Report £155 16 frs.110 The Society of Women Journalists... £0 2 i LE GRAND DANGER ALLEMAND. Quel était le premier article du programm de la Ligue pangermaniste, avoué dès 1895 La formation, .au centre de notTê continent d'un conglomérat colossal, une Germanie d' cent millions d'hommes barrant la route entr le monde slave et le monde latin, installé' d'Anvers à Trieste et de la Baltique à la me Egée. La suite, l'asservissement des petit Etats neutres, la décadence définitive de 1: France, et, finalement, la destruction de l'An gleterre, devait marquer les autres étapes. Peut-être Guillaume II a-t-il conçu ur moment le rêve de tout liquider à la fois. Ce fougues d'inVagination sont dans son person nago figuratif; mais l'homme d'affaires, et c'es le trait qui le rend si dangereux, a toujours 1 dernier mot chez lui sur l'illuminé. I! l'-airr; aujourd'hui encore. Nous le verrons, quand 1: minute lui paraîtra propice, nous offrir de propositions emi seront très douces—ou le sem bleront—mais aux termes desquelles la fusioi a,ustro-prussienne sera définitive. Un Zoll verein savamment organisé y suffira. Nous avons le tort, nous autres, de conce voir toujours 1' " Imperium ronranum " comm l'exemplaire unique d'une domination mon dial L'empire allemand actuel, avec se royaumes de Bavière, do Saxe, de Wurtemberg tout ensemble autonomes et subordonnés, nou montre déjà l'ébauche d'un autre mode d'orga nisation. C'est celui ciue le Hohenzollern s prépare à employer avec le Habsbourg. Qu'i réussisse, et quelle Europe! Guillaume II oi son successeur n'aura plus qu'à attendre m peu, en reprenant sur une base plus large 1 travail d'avant, 1914. Une nouvelle guerre, e le coup do l'hégémonie universelle aura ét exécuté en deux temps.... Les Italiens", ces observateurs si perspicaces ne s'y sont pas trompés. S'ils se sont détaché de la Triplice pour se ranger à nos côtés, c'es qu'ils ont vu distinctement l'amalgame mon strueux se brasser et prendre forme. Ils on compris quel voisin ils risquaient d'avoir s Guillaume II triomphait. Ne soyons pas moin lucides qu'eux, et gravons dans notre espri cette conviction: quanél bien même la par: comporterait de la part de notre ennemi, 1 retrait de ses troupes hors de France et d Belgique, l'abandon de ses colonies, une rétre cession partielle des provinces prises en 1871 une indemnité pour la Belgique et les déparie ments envahis, si elle supposait, sous un forme quelconque, l'agglutination à l'empir des portions allemandes de la mona.rchi dualiste, ce traité serait pire que celui d Francfort. Soyons tranquilles, cependant. Il y a ai quai d'Orsay un maître diplomate c;ui sai cela. Il a. passé trop d'années à Berlin pou ne pas avoir pris comme idée directrice à tout son action la phrase chère à nos aînés: " Divi dence est Germania." Nous dirions, nous volontiers: " Deiedua," mais ces opération radicales sont plus aisées à formuler sur 1 papier qu à exécuter sur la chair vive, au lie' cjue les autres, ces diminutions par l'éparpillé [ ment, sont possibles. La paix de Westphali eu reste un témoignage admirable, et si nou le voulons, imitable. Pas de rabais ! Pas de marchandage ! Nous avon.- dit pourquoi nous luttons. No : buts forment bloc indivisible. On n'en peu , Tien retirer sans faire écrouler l'ensemble. . quoi servirait, par exemple, lé maintien d l'intégrité territoriale de la Belgique, si ell était accompagnée d'une concession menaçai! l'intégrité politique ou économique du pays? Mais en voilà assez. Ne prenons plus qu'u trait pour parfaire le tableau: l'insistance av portée à détourner les Français de réclamer ï restitution de l'Alsace et de la Lorraine. U chancelier vraiment conscient de la victoire de L armes de son pays prendrait-il une tell attitude? ; Bref, le discours du chancelier, tout en ayar: des allures de chant triomphal, est truffé d ; passages où la voix de l'orateur se fait tremble ; tante. Principalement.quand il s'efforce d'ej ■ pliquer aux vaincus qu'ils ne peuvent pas êtr ■ trop exigéants. Préoccupation étrange de 1 part d'un triomphateur. Mais combien ej pliquée. si l'on remareiue que, de tous le i " triomphes " allemands, aucun n'a pu encor . être achevé. Tout est encore en suspens pai • tout. En supposant—ce qui n'est pas—ciue le opérations en Serbie soient définitives", elle ne pensent avoir aucune' influence sur la sitm tion militaire en France ou en Russie. Sur ce i deux fronts, les seuls décisifs—car une victoir on France ou en Russie influencera directe ; ment et immédiatement la situation dans le Balkans, toutes les perspectives sont en nota ; faveur... ; Comprenez-vous dès lors pourquoi l'AUemagn "victorieuse" supplie les... " vâincu» " de n pas lui imposer de trop dures conditions? ; NOUVELLES DU PAYS. M. Carton de Wiart, ministre de la justice de Belgique, a adressé un télégramme de chaleureuse sympathie à M. Romanonès, président du Con«£il des ministres d'Espagne. Hier matin, est parvenue à Sainte-Adresse ■ la réponse du chef du gouvernement espagnol ; ■ êllc est ainsi conçue :— [ " Je vous remercie de tout cœur pour les . vœux si cordiaux que vous m'adressez en • votre nom personnel et au nom de votre gouvernement. Jo vous prie d'agréer la nouvelle ' expression de mes sympathies envers la nation 5 belge." L * * * La très vaillante " Libre Belgique " qui continue de i>rovoque,r le désespoir de M. de Bis-sing—on parle toujours de son départ pour le 1er janvier!—vient de faire paraître son 53e numéro. Les Boches n'ont pu découvrir encore d'où part cette feuille insaisissable. Us multiplient les visites domiciliaires et les perquisitions, sans autre résultat que de s'énerver ' toujours davantage. Aucun d'eux ne s'est encore dit que " La Libre Belgique" en somme, ' pourrait bien être imprimée à l'étranger, en Allemagne? Pourquoi pas? * * * La Banque Nationale de Belgique, écrivent " Les Nouvelles," vient d'être condamnée à une amende de trois millions de francs clans 3 des circonstances qui lui font le plus grand ? honneur et que tous les Belges seront heureux , de connaître. 3 Lorsque les Allemands imposèrent au pays 3 la nouvelle contribution de guerre de 40 mil-3 lions par mois, les députations permanentes r des neuf provinces décidèrent", avant la ré-3 union des Conseils provinciaux, de se mettre i d'accord sur l'attitude à prendre. A cet effet, . chacune de nos députations envoya un délégué à Bruxelles pour examiner en commun la question. Des délégués de la Banque Nationale assistaient à l'assemblée qui rnêmé eut lieu, dit-on, dans les bureaux de notre première institution ele crédit. Les avis furent fort partageas, c'est-à-dire que tous les députés étaient parfaitement d'accord pour trouver inique e» odieuse la contribution infligée contre tout droit et toute humanité à notre pays ruiné et pressuré, niais, tandis que les uns proposaient de refuser carrément le vote approbateur, d'autres s'effrayaient des suites inévitables de ce camouflet infligé aux Boches et en redoutaient les conséquences pour le pays. Les Allemands affirment, bien e|ue rien n'ait transpiré 3 de la réunion, que les représentants de la " Banque Nationale insistèrent vivement pour 3 que tous les conseils provinciaux refusent de > voter la contribution. Us ne niaient point que 3 nos maîtres provisoires n'hésiteraient pas à - prélever quand même, ele gr? ou de force, les 5 millions dont ils avaient besoin, mais précisé-1 ment l'on aurait voulu voir comment ils s'y i prendraient tout en donnant un exemple de i courage et d'énergie qui ne manquerait pas 3 de produire dans le pays une impression pro-t fonde et excellente au point de vue TOoral. 11 3 fallait évidemment pour cela que la décision de refus fût prise à l'unanimité et observée , par tous les conseils jjrovinciaux. Les ban-5 quiers ne parvinrent point à convaincre nos t mandataires. Au vote—après une longue dis-. cussion—il y eut 5 voix pour et 4 voix contre : t c'était la soumission aux volontés de l'Alle-i magne. Comme nous l'avons écrit déjà, le 30 5 novembre, sept conseils provinciaux entéri-t liaient la taxe monstrueuse; les deux autres: c Brabant et Anvers, après un dernier essai de 3 résistance, firent de même quatre jours plus ^ tard. ^ L'autorité allemande1, ayant eu connaissance du rôle joué dans cette affaire par la ' Banque Nationale, somma celle-ci de s'expli-quer, ce qu'elle fit d'ailleurs aussitôt et en B toute franchise. L'inévitable punition ne se ^ fit pas attendre non plus. La banque fut con-® damnée à une amende de 3 millions! La " grande popularité dont jouit depuis la guerre la vieille institution que créa Frère-Orban et dont le patriotisme s'est affirmé en maintes oc-\ casions, s'en est accrue encore, comme a gran-r di aussi—pour autant que cela fut possible— e le mépris que nous vouons à ceux qui font • litière des plus nobles sentiments pour assou- • vir leurs appétits de lucre et leurs insatiables s besoins d'argent. e * * * 1 Le satrape von Bissing a porté à la con- - naissance des Belges le petit, avis dont nous e reproduisons les termes ci-dessous:— 3 Transfert de prisonniers de guerre d'un camp dans un autre : Les demandes adressées ; en vue d'obtenir le transfert de prisonniers de guerre d'un camp dans un autre se sont telle-s ment multipliées dans ces derniers temps qu^il t n'est plus possible d'y donner suite d'emblée, ^ no fût-ce qu'à cause des frais de transport e trop onéreux, sans parler d'autres motifs qui e s'y opposent. Le ministère de la guerre à Ber-t lin n'accueillera à l'avenir que les demandes qui seront spécialement motivées; en outre, il [i ne suffira plus que les solliciteurs soient méri-tants, il faudra aussi qu'ils aient rendu ser-a vice à la cayse-et aux intérêts allemands, et ;1 que ce fait soit prouvé (sic), s Le gouverneur général a ordonné que, pour e toute demande du genre précité, il soit examiné minutieusement si les solliciteurs rem-t plissent sous tous les rapports ces nouvelles e conditions et surtout s'ils se sont conformés sans réserve à toutes les prescriptions des auto- > rites allemandes (sic). Dans ce cas, seule-e ment, les demandes pourront être accueillies a favorablement. :- Il est porté à la connaissance du public que s tout voyageur âgé de plus de 15 ans qui, dans e le territoire dn gouvernement général, ne sera ■- pas trouvé porteur de son certificat d'identité, s seTa puni sévèrement et réexpédié immédiate-s ment à son lieu de résidence au moyen d'un i- " Zwangspassicrschein " (passeport de con-s trainte). * S * Eli même temps qu'ils interrompaient toute s correspondance avec la Belgique—seules les e lettres recommandées passent de nouveau depuis le 11 décembre—les Allemands ont sup-e primé le service de bateaux • entre Liège et e Maestricht. A Pelït-Lanaye, il y a quantité d'allégés qui ne peuvent poursuivre leur rcrutc. ECHOS. Pour nos soldats invalides. L'œuvre des " Asiles des Soldats Invalides Belges," société affiliée à l'Union des comités ! sous la présidence de M Emile Vandervelde, ; ministre d'Etat, en présence de l'arrivée des froids, croit devoir rappeler aux intéressés que le Foyer No. 1, créé à Bromley (North), Kent, à une demi-heure de chemin de fer de Londres, est ouvert à tous les mutilés de guerre belges, et que moyennant, une redevance de frs. 1.S5 (ls. (5d.) par jour ils y trouveront le logement, la nourriture abondante, y jouiront de leur entière liberté, et auront l'occasion cî'y appreu-de un métier avantageux et rémunérateur. Les militaires en permission trouveront durant leur congé l'hospitalité dans l'asile aux ntëmes condition». Ecrire ou s'adresser en personne de 7 heures du matin à 9 heurs et quart un soir au directeur, 118, Widmore-road, Bromley (Kent). AVIS IMPORTANT. Le consulat-général do Belgique â Londres a été informé de ce qv»'il est absolument indispensable qu3 les Belges débarquant à Dieppe aient à leur disposition, soit do la monnaie française, soit de la monnaie anglaise, pour payer leurs premiers frais (billet de chemin de fer, hôtel, etc.). ' Ce n'est qu'après avoir obtenu une carto d'échange toute personelle, portant la photographie élu titulaire et émise par le Comité central d'Echange, 28, rue des Bons Enfants, à Paris, qu'ils pourront encore effectuer les change des billets de Banque Nationale de Bel giepie. Ce n'est qu'environ une quinzaine de jours après en avoir fr.it la demande qu'on obtient la dite carte d'échange. LE JUBILE D'UN EXCELLENT HOMME. La dureté des temps présents n'a pas empêché la ville de Verviers do so souvenir ciu'elle avait à sa tête un excellent homme et un citoyen dévoué. Et elle a fêté avoc éclat les noces d'or administratives de son bourgmestre, M. Mùllendorff M. Mullendorff, qui a atteint sa 76e année, appartient à l'administration depuis plus d'un demi-siècle; avant do ceindre Féeharpe do maïeur, il avait- rempli les fonctions d'éclievin pendant de nombreuses années. C'est lui qui fut, en quelque sorte, avec l'aide do l'éditeur Giron, le créateur de l'instruction populaire à Verviers. M. Mullendorff était aussi le doyen de la Chambre des représentants et en cette qualité il présida plus d'une séance. Son retour à Verviers à l'issue de la Téunion du 4 août 1914 fut mouvementé et périlleux ; il devait fatalement traverser les lignes allemandes et n'hésita pas à le faire. Il fut retenu prisonnier par l'ennemi, et si on le mit plus tard en liberté, c'était pour lui permettre (d'assurer, le ravitaillement et de veiller à la stricte application des lois de la guerre—tâche multiple et délicate dont il s'acquitta avec l'assurance aimable et tranquille qu'il met en toutes choses. — Mais, lui demandait-on de tous côtés, surpris de le revoir, lui que l'on croyait disparu, comment avez-vous pu rentrer à Verviers? -—Parce que je l'ai voulu, répondit-il. "Je l'ai voulu..." Tout l'homme d'action était dans ces mots. -— Le roi Albert et le Pape ont envoyé chacun cinq mille francs pour les victimes de l'explosion de Graville. - & — Une dépêche de New-York annonce que le cours du mark est descendu à 77^ . cents, soit une baisse d'environ 19 pour 100. Co cours est le plus bas qui ait été coté sur la place de New-York depuis l'ouverture des hot- - " tilités. D'autre part, sur le marché d'Amsterdam, un dos plus importants à l'heure actuelle, la baisse du mark est d'environ 25 pour 10'J — Le professeur Brants, de l'Université d« Louvain, dont nous avions annoncé la mort d'après le " XXe Sièc-le," a écrit à un ami en Suisse pour démentir la nouvelle de son décès. La difficulté de contrôler' les informations venant du pays occupé explique qu'il arrive parfois aux journaux, de publier ainsi des nouvelles sans avoir d'autres preuves de leur véracité que la bonno foi do leur correspondant. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Boaïd of Trade Labour Exchanges " (qui sont le3 seules autorisées par le gouvernement britannique dJ présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférer surtout dans lés industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles da réfugiés à Lonelres peuvent s'adresser aux Bourses dû Travail qui sont établies dans ce» asiles: d'autres Belges résidant à Londres, à 1a Bourse du Travail à C, Catherine-street, Strand. ANNONCES. 9 pouce la lime—Joindre Je montant aux ordre^. s.T.p. Prière do s'adresser directement a nos bureaux 104, t-lio». Une, au piemier. DEMOISELLE française ou belge, chef ete maison, eet demandée pour la ptoTJncc; âje 25 u 30 ans- capable d© parler très bien lanjjab; bonne musicienne; capable de recevoir Tisitcurs; .coïiîorî, «odierno.— Odra> rw-r lettre en joignant photographie a Jame^-strcet, Oxford-street, London, W. , , T\ENTÏSTRY.—VICTOR COTILS, d'Anvers g f (rue Qucllinl.-^îonsultatiiom tous les jours de Z.iO i > heures.—Qxiord-st.-e«j^5ML_Tc --nhoue. 2782 M.iyîa- r DLLE belge, bonne éducation, parlant bien français connaissait couture, demande place daine da compagnie.—S.' V. S , Ospringe House, Sherbnrnc. OoiMt. François kusse." A.30,<3me ck>, i«r« bat., armee belse en campagne, demande marrainf. RICHARD PILLOY, seigeant, camp d'Auvours^ Sarthe, Franco, demande marraine. i T^AILLEUSE beige demande ouvra,™ chez clk i JL ou à îa journée: M Klimckaext. Gariod Cottace. 5, Grecn-lane. Eas; .Molesey. Surrcj.

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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