La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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30 December 1914
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s.n. 1914, 30 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 23 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6w96689f62/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 21me ANNÉE. MERCREDI 30 DECEMBRE 1914. N°- 364. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. AVANCE EN ARGONNE. LA TEMPETE. PARIS, 28 décembre (Retardé par 1a tempête). i Communiqué officiel de 23 heures:— Pendant toute la journée, une violente tempête empêcha les opérations le long de lu plus grande partie du front. On rapporte, cependant, que nous fîmes quelque progrès en Argonne. Note.—Cinq seulement des lignes télégraphiques reliant l'Angleterre à la France travaillaient lundi soir, le trafic était interrompu avec la Hollande, et un seul ftl fonctionnait avec la côte belge. PRISE DE SAINT-GEORGES. STEINBACH INVESTI. PARIS, 29 décembre.—Communiqué officiel ilo 15 heures :— En Belgique, le village (le Saint-Georges a été cnlevù par nos troupes, qui s'y sont établies. l)c la Lys à la Somme, l'ennemi a bombardé assez violemment nos positions. Le calme prévaut dans la région d'Erbelle, Saint Aurin, Le Quesnoy, et Poiclioir, au nord-ouest de Roye. .Sur le front entre la Somme et l'Argonne, nous avons gagné un peu de terrain dans l'Argonne, dans le bois de la Grurie, dans le bois de Bolante, et dans le bois de Courte-Chaussée. Sur les hauts de Meuse, plusieurs contre-attaques allemandes, ont été repoussées. Dans le bois de Bouchet, au nord-ouest de Troyon, l'ennemi, qui avait enlevé nos tranchées près de la redoute de Le Bois Brûlé à l'ouest d'Apremont, en fut chassé après trois contre-attaques successives. Dans la Haute-Alsace, nous investissons fortement Steinbach à la suite d'une violente action, et nous avons pris les ruinés du château au nord-ouest du village. VERS ROULERS. AMSTERDAM, 29 décembre:—Un correspondant du "Telegraaf" rapporte que quoique Uoulers n'ait pas été-.évacué par les Allemands, les Alliés font certainement des progrès vers cette ville. Les Allemands ont ordonné aux habitants de Sleyhaege de vider les. lieux. Sleyhaege est un hameau où se croisent les routes d'Ypres. Bruges, et Roulers, à quatre kilomètres au nord-ouest de cette dernière ville. Ce hameau est menacé par l'artillerie des Alliés.—-Central Nev/s. VERS OSTENDE. AMSTERDAM, 23 décembre.—Des . avis ré-i cents indiquent que les Alliés progressent dans 1 leur attaques dans le sud-ouest de la Belgique, près de Middelkerque, Weftende et Slype, où ils coopèrent avec les navires de guerre anglais. Mariakerke, au sud d'Ostende, a été jusqu'à présent épargnée par le bombardement. Deux et demi pour cent seulement de la population normale d'Ostende séjournent encore dans la ville. Un correspondant de Punies déclare que le mouvement offensif des Alliés s'accentue, et qu'au nord de Nieuport ils occupent maintenant une position solide, de même du reste qu «à l'est et au sud-est d'Ypres. Ils auraient avancé beaucoup plus, n'eussent été les inondations.—Central News. . a. VERSION ALLEMANDE. BERLIN, 29 décembre.—Communiqué officiel du grand état-major :— Dans le théâtre occidental, dé la guerre,, nous avons gagné quelque terrain près de Nieuport et au sud-est d'Ypres, après des engagements sans importance. Plusieurs fortes attaques françaises au nord-ouest de Ste-Ménéhould ont été repoussées avec fortes portes pour l'ennemi. Nous capturâmes à cette occasion 200 prisonniers. Une avance dans le Bois Brûlée, à l'ouest d'Apremont, provoqua la capture d'une tranchée française fortifiée et de trois niitrailleuses. Des attaques françaises, à l'ouest de Sennheim, ont été repoussées. Aucun changement n'a eu lieu en Prusse orientale et en Pologne, sur la rive droite de la Vistule. Sur la division de la Bzura et Rawka nos attaoues firent des progrès.. Dans la région au sud d'Inowlodz, de fortes attaques russes furent repoussées.—Wireless Press. FORMIDABLES PERTES ALLEMANDES. AMSTERDAM, 28 décembre.—Suivant le " Tetegraaf " les dernières listes de pertes allemandes, portant les numéros-101 à 108, portent les noms de 35,883 officiers et homines.de Farinée prussienne, morts, blessés, ou perdus. Les pertes totales de l'armée prussienne se montent a présent à 753,202 hommes. Les Bavarois ont également subi de grandes ]>ertes, et la moitié'de leurs forces sont, déjà mises hors de combat. Les Prussiens et les Bavarois perdent ensemble 250,000 tués, 400,000 égarés ou prisonniers, et ^50,000 blessés. Le total des pertes allemandes, y compris les pertes saxonnes et wurtembourgeoises et les lM?rtes navales se montent en chiffres ronds à deux millions d'hommes.—Reuter. LES ETATS-UNIS ET L'ANGLETERRE. LONDRES, 29 décembre.—Le gouvernement 'les Etats-Unis a envoyé une longue note à la Grande-Bretagne, pour insister en faveur d'une amélioration prochaine du traitement du commerce américain par les flottes .britanniques. La note prévient la Grande-Bretagne que des dissentiments ont été crées, et que les critiques sont générales à propos de ce que est caractérisé comme une intervention illicite du trafic légitime des Etats-Unis.—Reuter LES ETATS-UNIS ET L'ALLEMAGNE. WASHINGTON, 29 décembre.—L'Allemagne a formellement notifié au département des affaires 'trangères que les consuls américains en Bel gique doivent être agrées par les autorités mili-étires allemandes et qu'il est désirable que cer tains consuls soient révoqués, pour le momenl au moins.—Reuter. UNE BONNE REPONSE. LONDRES, 29 décembre.—Le correspondan du Central News à Washington croit savoir qu< le gouvernement des Etats-Unis, dans sa répons» la note allemande relative aux consuls uméri oains en Belgique, fera observer que tant que 1; paix n'aura été signée le territoire occupé m l>uurra être considéré comme appartenant à l'en i*hisôcui.—Central Newa. LA VIE A LIEGE. LA CITE ARDENTE SOUS LA BOTTE PRUSSIENNE. LISTE DES VICTIMES. LIEGE, 11 décembre (de notre correspondant ordinaire, par courrier vià Maestricht).—L'attitude crâne et noble de la Métropole lui a valu lef félicitations de tous les Liégeois, même de se* adversaires politiques. Lorsqu'on peut mettre la main sur un numéro; on se reunit à six, huit ou dix pour le lire. Malheureusement ces occasions sont trop rares. Le service de la poste-se fait partiellement. Les facteurs continuent à ne pas vouloir travailler, parce que ce sont les Allemands qui en bénéficieraient-, disent-ils. Leur service esi assuré par une .vingtaine de surnuméraires. Il n'y a plus qu'une distribution par jour. La propriété privée sera respectée, ont déclaré solennellement les Allemands. On sait ce que valent leurs affirmations; Voici unè miile-et-unième preuve de la valeur de leurs promesses. Il y a environ un mo'.s un officier allemand s'est présenté aux établissements Nagant frères, quai S. Léénard, fabricants d'armes et d'automobiles, et a dit:— — Nous avons besoin de vos usines pour la ré paration de nos automobiles ; nous devons bien les occuper ! Et ,ils s'y sont installés comme chez eux. Ils ' emploient les machines de MM. Nagant, usent son charbon, etc.', sans leur donner la moindre location. Hier ils ont brisé une de ces machines et ne la réparent pas. A la Fabrique Nationale d'armes de guerre de Herstal (société anonyme), ils ont fait beaucoup mieux. Ils se sont installés dans les ateliers, tout comme s'ils étaient chez eux, et y fabriquent tous les objets dont ils ont besoin pour l'année allemande.Puis ils ont emporté des machines à fabriquer les cartouches pour fusils et revolvers, les odus et autres projectiles pour leurs canons, et les ont fait transporter en Allemagne. C'est cependant bien la propriété privée qu'ils enlèvent ainsi ! A la Fonderie Royale de canons, ils se sont également installés, parce que le personnel civil et, militaire était parti. Ce qui s'y1 trouvait en fait de machines, tours, etc., a été enlevé et conduit également en Allemagne^ Quant au respect de l'individu, c'est une chose inconnue des Prussiens. Sur simple dénonciation anonyme, ils arrêtent hommes et femmes et lés mettent en cellule à la prison St-Léonard. L'abbé Hanigan, le directeur des Œuvres sociales du diocèse, de Liège, a été arrêté, malgré .son état de santé fort précaire. M. Hanigan est Irlandais d'origine. Est-c« pour cela qu'on l'a mis â l'ombre?.... Une intervention énergique de Mgr Rutten. evêque de Liège, fut nécessaire pour le fair< sortir de prison. Il est maintenant prisonnier sui parole dans le sanatorium des Filles de la Croix Une jeune fille âgée de 18 ans, élève au pen sionnat des religieuses célestines, Irlandaise d'origine, désirait retourner chez ses parents el alla demander un passe-port à la " Kommandan' tur." Le pauvre demoiselle fut arrêtée et con duite en prison escortée de deux casques à pointe avec bayônnette au canon. Elle y est restée jusqu'au surlendemain. La liberté à Liège n'existe plus que de nom. Dès 8 heures du soir, tous les établissement publics doivent être fermés et les Liégeois n« peuvent plus circuler dans les rues. Non seulement la vente de certains journaux —comme la Métropole—est interdite sur la voi< publique, mais il est encore défendu d'exposer er vente et de vendre les portraits du roi Albert, de la reine Elisabeth, de la Famille Royale, du lieutenant-général Léman, etc. Les cartes-vues représentant des monuments ou des immeubles de Louvain, d'Anvers, de Di nant, de Bruxelles ou de Liège détruits par les Prussiens, ne peuvent plus figurer aux vitrines des magasins; on ose encore moins les vendre. Ils sont plus mesquins encore, les Allemands. Ils ont défendu aux négociants de vendre des nœuds, des cocardes aux couleurs tricolores, même de simples rubans aux couleurs belges ! Si ridicule, si invraisemblable qui paraisse cette défense, elle existe, et malheur à celui qui oserait l'enfreindre: on l'emprisonnerait et on ferait fermer sa boutique. Le mark, d'après l'ordre de la " Kommandan tur," vaut 1 franc 25. Les bourses do Londres, de Paris, de. Vienne, et même de Berlin ont beau le taxer à 1 franc 1C ou 1 franc 8, les Allemands disent qu'il vaut 1 franc 25 et exigent qu'on le prenne à ce taux, Les banquiers de Liège se sont réunis pour pro tester contre cette exagération. Rien n'y a fait. Une affiche vient encore de paraître sur cettc question de gros sous. Car nos oppresseurs sont passés maîtres sous le rapport argent. Ainsi les personnes que les patrouilles belgo-allemandes—elles comprennent un garde-civique, un policeman et un soldat aile mand—arrêtent pendant la nuit, du chef d'ivress* ou de promenade tardive, sont conduites à la " Kommandantur," où on leur inflige une amende de 5, 10, 15 ou 20 marks d'après le con tenu de leur portemonnaie. Jusqu'aujourd'hui, aucun journal liégeois n'é paru. La " Kommandantur " aurait voulu voir l'ur des journaux de Liège paraître comme aupara vant, fut-ce avec un titre de guerre. Les directeurs de journaux ont refusé crâne mènt. Or, voilà que l'un d'eux cède. La " Dépèche," petit journal démocratique chrétien, paraît depuis hier. C'est, par centaines que l'on compte les Lié geois, do tous âges et de toutes conditions, ar rêtés par ordre de la " Kommandantur." Agents de police, officiers de police, négociants ouvriers ont été mis à l'ombre sans qu'ils sachent pourquoi. Actuellement, il y a encore sous les verrous trois anciens officiers belges, MM. Gilles de l'infanterie, qui fit un séjour au Congo comm< officier belge ; France, officier de génie pen sionnë, directeur du charbonnage de La Haye, e Fiévez, général en retraite. Voici un renseignement que vous serez seul î posséder. Notre bonne ville de Liège compte désormai: dans son histoire une nuit terrible, une nui sanglante, pendant laquelle les Prussiens on incendié de nombreux immeubles, place de l'Uni versité, rue de Pitteurs, quai des Pêcheurs, e ailleurs. De plus, de nombreux Liégois ont été fusillés ont péri dans les flammes des incendies ou oh été tués par des éclats d'obus. Voici les noms des personnes décédées à li suite de fusillades :— Nicolas Peters, armurier, 46 ans, domicilié i Vottery. Nicolas Peters, mouleur en sable, 19 ans, domi cilié à Vottery. Jacques Dewever, modeleur, 47 ans, domicili< i à Liège. ' Laurent Dewever, électricien, 22 ans, domicilii à Liège. l Pierre Dewever, électricien, 17 ans, domicili< ! à Liège. Henri Nollet, mégissier tanneur, 35 ans, domi cilié ii Liège. LE RAID SUR CUXHAVEN. ZEPPELINS TOUCHES. SOUS-MARINS IMPUISSANTS. HARWTCH, 28 décembre.—Des informations recueillies à Harwich oe soir il résulte que les bombes ' lancées sur Cuxhaven par des liydro-pLanes anglais au matin du jou-r de Noël doivent avoir produit des dégâts. On croit avec confiance que l'usine à gaz fut touchée et que quelques dégâts ont été effectués aux fortifications militaires. La facilité avec laquelle les croiseurs " Are-thusa " et "Undaunted" mirent en fuite deux Zeppelins qui menaçaient les navires anglais est présentée comme une preuve que les attaques de dirigeables ne possèdent pas la valeur que l'ennemi paraît leur avoir attribuée comme un facteur dans le combat naval Les croiseurs anglais tirèrent à diverses reprises sur les Zeppelins, et on rapporte que des parties de leur infrastructure furent touchees. En tout cas, les Allemands trouvèrent le feu trop chaud pour eux et se retirèrent. Il se confirme que quelques-uns de nos navires l'échappèrent belle des bombes, mais comme le remarque le marin: un coup manqué vaut un mille. Les attaques des sous-marins sur nos navires avortèrent par suite d'habi'.es manœuvres. Les Allemands n'eurent jamais une bonne chance de toucher le but? et les torpilles qu'ils lancèrent furent toutes dirigées loin à côté. Tous les hommes qui prirent part à la bataille i sont d'accord pour dire que ce fut une rencontre mouvementée, et ils se rendent compte qu'une : fois de plus la marine anglaise eut le dessus. Le seul objet de regret est l'incertitude au sujet du sort du commandant-aviateur Hewlett. On n'a plus rien appris au sujet de ce brave pilote naval, mais on pense qu'il peut avoir été recueilli par quelque canot. S'il en est ainsi, l'entreprise aura été accomplie sans aucune perte pour la marine anglaise.— Central News. BONNE PRECAUTION. LONDRES, 28 décembre.—Le Press Bureau a publié le communiqué suivant:— Les autorités navales et militaires appellent l'attention des personnes qui se trouvent souvent dans les rues sur le danger offert par les fragments d'obus ou par les balles de canons employés contre des engins aériens hostiles tentant un raid sur Londres. La population civile est prévenue de se tenir à couvert, de préférence au rez-de-chaussée, dès qu'elle entend le son de canons ou d'explosifs. Théodore Thies, mécanicien, 21 ans, domicilié à Liège. Paul Amiard, condr. d'automobiles, 21 ans, domicilié à Liège. , Jean Vanhaubrouck,' tourneur en fer, 20 ans, domicilié à Liège. Voici les noms de nos. concitoyens décédés à la suite d'éclats d'obus:— Eloi Joyeux, apprenti, 1G ans, (domicilié à Forêt. Charles Timquay, tourneur, 30 ans, domicilié à Ougrée. Philippe Van'dervelpen, aumônier, 72. ans, domicilié à Liège. Marcel Wathelet, employé, 15 ans, domicilié à Bressoux. Eruestine Depuis, revendeuse, 35 ans, domiciliée à Bressoux, épouse Wuillame. Joseph Devivier, ouvrier peintre, 21 ans, domicilié à Liège. Alfred Louis, tourneur en fer, 25 ans, domicilié à Grivegnée. Marguerite Van Vaeck, 5 ans, domiciliée à Liège. Marcel Bonnechère. 5 ans, domicilié à Liège. Janssens, 40 ans, fabricant d'armes à Liège. Enfin voici les noms des Liégeois décédés- à la suite d'incendie:— Charles Foullien, cafetier, 21 ans, domicilié à Liège. Félix Corbusier, marchand d'œufs, 51 ans, domicilié à Liège. Henri Degueldre, charcutier, 37 ans, domicilié ' à Liège. Guillaume Carpentier, garçon de café, 38 ans, domicilié à Liège. Louis Carpentier, sans -profession, 17 ans, domicilié à Liège. Jean Debray, magasinier, 28 ans, domicilié à Liège. Hubertine ^Destordeur, négociante, 67 ans, domiciliée à Liège. Antoine Vanhay, cigarier, 66 ans, domicilié à I^iége. Paul Smits, instituteur communal, 23 ans, domicilié à Petit Spauwers. Maurice Bronkart, brasseur, 26 ans, domicilié à Liège. Jacques Oliver, négociant, 50 ans, domicilié à Liège. Antoine Oliver, négociant, 39 ans, domicilié à Liège. : Jacques Liabrès, domestique, 29 ans, domicilié à Liège. Hubert TastTé, employé, 19 ans, domicilié à Liège. Marguerite Riga, ouvrière polisseuse, 28 ans, domiciliée à Liège, épouse Narcottv. Joseph Winands, machiniste pensionné, 59 ans, domicilié à Liège. Joseph Sprokkel, garçon de café, 38 ans, domicilié à Liège. Gilles Schepers, négociant, 52 ans, domicilié à Liège. Marie Leerenier, sans profession, 69 ans, domiciliée à Liège, veuve Schepers. Jean More, domestique, 19 ans, domicilié à Liège. Jeanne Dumonceau, négociante, 42 ans, domiciliée à Liège. Un homme resté inconnu jusqu'à ce jour, ! paraissant âgé de 50 ans environ. On lé voit, la liste des victimes civiles est déjà | longue. — M. Hellepute, ministre des travaux publics, accompagné de M. Dierckx, commissaire d'arrondissement, a visité Amersfoort et Zeist. Il s'est rendu successivement aux locaux qui abritent les i réfugiés. Ensuite, accompagné de M. le général , Knell, le ministre a été reçu au camp de Zeiàt et , a longuement parcouru les divers baraquements. M. Hellepute a emporté une excellent impres-, sion de ses divers déplacements. — Les officiers belges qui ont encouru la disgrâce du gouvernement militaire ont quitté Amers- ! foort le 18 au matin, à destination de Leeuwaar-den, où ils seront internés à l'égal des simples soldats. 1 — Le rebelle sud-africain Martin Slabbert, qui fut lieutenant dans l'armée de l'Union, a été cap-i turé le 26 décembre par un détachement automobile à environ 50 milles au nord-ouest de - Bloemfontein. —:Un télégramme du Lloyd annonce que les j propriétaires du steamer " Linaria " ont reçu la dépêche suivante: "Sautés, tout l'équipage a j débarqué sain et sauf." Le Lloyd a également reçu avis que le steamer ; " Gem " de Glasgow, a touché une mine dans la mer du Nord et a coulé. Le quartier-maître - et un matelot ont été sauvés. Le sort du restant de l'équipage est inconnu. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. LES ALLEMANDS REPOUSSES. LA DEROUTE AUTRICHIENNE. PETROGRADE, 28 décembre.—Communiqué de l'état-major do quartier-général:— Il n'y eut pas d'engagements importants, hier, entre la basse Vistule et la Pilitza. Des attaques isolées des Allemands furent aisément repoussées. Les Allemands souffrirent de graves pertes, particulièrement pendant leurs attaques avortées au sud-est do Skiernicwice. Entre lu Pilitza et la haute Vistule, 1 ennemi a pris la défensive. Nos troupes enlevèrent d'assaut le village de Szitniki, que les Autrichiens défendaient obstinément.L'ennemi a définitivement évacué la rive gauche de la Nida. Au sud de la haute Vistule, sur le front Opa-tova-Biecz, la bataille continue à se développer en notre faveur. Entre le 18 et le 26 décembre, nous capturâmes 200 officiers, 15,000 soldats et quarante mitraille uses. La retraite de l'ennemi dans la région de la passe de Dukla et sur les routes de Lisko devient de plus en plus précipitée et désordonnée. 1/3 2(5 décembre, nous fîmes 5000 'prisonniers dans cette région. La tentative de l'ennemi pour transporter des forces du voisinage de Czenstochowa vers les Carpathes fut rendue vaine par notre manoeuvre corresixmdante, et se termina hier par l'échec complet de l'opération de l'ennemi. UNE ARMEE EN DISSOLUTION, PETROGRADE, 29 décembre.—Il est possible d'inférer de ia dernière dépêche officielle que l'armée autrichienne approche de la dissolution. Elle perd des prisonniers par milliers et se débat en désordre à travers les passes des Carpathes.Les Russes tiennent maintenant les Allemands en échec sur la basse Vistule et la Pilitza. Jusqu'ici les Allemands ont éparpillé en vain leurs armées contre le mur solide des troupes russes, et ont perdu des milliers de tués et de blessés.—Central News. SUCCES RUSSES EN ANATOLIE. PETROGRADE, 28 décembre.—Communiqué du quartier-général de l'armée du Caucase:— Dans la direction d'Olti, nos troupes, traversant la rivière Laursin, ont arrêté l'avance des troupes turques. Les opérations militaires se développent dans le district de Sarykamisch. Le 26 décembre, notre offensive dans la région de D.utak se termina par l'occupation de la ligne Khamour-Aganz. Les Turcs se retirèrent, ayant subi des pertes considérables. De nombreux prisonniers furent faits au cours de cette rencontre. La situation reste inchangée, sur les autres parties du front. ATROCITIES ALLEMANDES. BOMBARDEMENTS DE LOCALITES OUVERTES. VI." Fin du septième rapport de la Commission (officielle belge) d'enquête sur la violation du droit des gens, des lois et coutumes de la guerre: i l^s dispositions des articles 25, 26 et 27 du règlement concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre qui ont trait au bombardement, n'ont pas été respectés. Des- nombreuses localités ouvertes et non défendues ont été bombardées. La Commission a déjà signalé le bombardement de Bourg-Léopold et, ue Heyst-op-den-Berg, villages ouverts, non défendus. Les villes de Malines, d'Alost. de Termonde ont, de même, été bombardées alors qu'aucune force armée ne les défendait. Les édifices consacrés aux cultes, aux arts, aux sciences, à la bienfaisance, les monuments historiques, les hôpitaux n'ont pas été épargnés. Les cathédrales de Malines et de Termonde, notamment, ont été systématiquement visées. Les Halles" d'Ypres, monument artis-tique incomparable, ont été détruites. Des projectiles ont été lancés du haut de ballons ou d'avions, en opposition avec les prescriptions des conventions internationales. A deux reprises, des bombes ont été jetées à Anvers, du haut d'un Zeppelin, dans des conditions qui constituent une violation des lois de la guerre. Dans la nuit du 1er au 2 septembre 1914, un dirigeable allemand a lancé plusieurs projectiles sur les communes de Semmerzaeke et de Vosse-laere, villages non défendus. Le 4 septembre, dans la matinée, une grenade a été jetée sur la ville d'Eecloo. ville ouverte, non défendue. Le 5 septembre, deux grenades ont été lancées du haut (l'un aéroplane allemand sur la ville de Gand. ville ouverte, non défendue. Le 25 septembre, un Zeppelin a survolé Ostende et jeté quatre bombes sur cette ville ouverte, non défendue. Dans la nuit du 26 au 27 septembj-e, un Zeppelin a jeté quatre bombes sur la ville de Deynze, ville ouverte et non défendue. Trois d'entr' alles ont atteint le couvent des Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul (rue du Moulin), occupé par des malades, «les orphelines, des réfugiées, etc., au nombre d'environ 200, et y ont provoqué une panique indescriptible. Le 29 septembre, un Zeppelin ;i laissé tomber, vers 1 heure, bombes sur Dottignîes et 2 sur Thielt, localités ouvertes et non défendues. Le Président, (s) Cooreman. Ministre d'Etat,. Le Vice-Président. Comte Goblet d'Alviella. Ministre d'Etat, • Vice-Président du Sénat. Les Secrétaires. (s) Chev. Ernst de Bunswyck. Chef du Cabinet du Ministre de la Justice, Orts. Conseiller de Légation de Sa Majesté le Roi des Belges. *Voir la Métropole de^ -22, 23, 24, 25-26 et 27-28 décembre. L'ATTITUDE NFUTRE N'EST PAS POSSIBLE. PARIS. décembre.—Ouvrant son cours de droit international. M. Louis Renault, le professeur dont le nom fait autorité dans le monde entier, a posé cette question :— " En face d'une violation certaine du droit, d'une violation éhontée, reconnue comme celle de ln Belgique, peut-il y avoir une attitude neutre? "Non," répond M. Renault. Il y a un devoir pour tous les {rouvernements de ne pas s'enfermer dans une indilîérencc officielle et de ne pas tolérer la violation des règles qu'ils ont adoptées. C'est un devoir de protester, alors même que la protestation devrait être momentanément la seule sanction: c'est leur devoir et c'est aussi leui intérêt si 1' " hodie mihi cras tibi " est toujours vrai." LA SITUATION A GAND. UN JOLI REGIME. AMSTERDAM, 22 décembre (par courrier).— On mande de Gand au " Tijd " à la date du 20 :— La misère à Gand est maintenant effrayante. ' Entretemps, les réquisitions augmentent de jour en iour. Aux marchés du mercredi et du vendredi, les Allemands enlèvent les meilleures bêtes pour les envoyer en Allemagne. 1» paiement se fait en bons garantis par la commune. Ces derniers jours, des soldats présentèrent une nouvelle liste à la coopérative socialiste. Le. député bien connu Anseelc devint furieux de rage et commença à biffer les postes qui lui paraissaient déraisonables. Un instant plus tard un officier accompagné de soldats parut et signifia à Anseele qu il avait aussi à livrer les postes biffés et qu'on le ferait prisonnier s'il osait encore une fois effectuer des rectifications aux listes. Le manque de combustible se fait naturellement aussi sentir parmi les militaires allemands, mais ils en connaissent le remède. Toutes les menuiseries des annexes du Palace Hôtel sont enlevées en ce moment et transformées en bois à brûler. Dans les magasins de Gand on ue trouve plus ni un poêle, ni un appareil de chauffage quelconque. Tout est réquisitionné et envoyé aux tranchées. Les chevaux s'en vont aussi en longues files et on exige même partout de la chaux. Les maisons inoccupées sont vidées par le Bureau des réquisitions sous la surveillance de militaires allemands. Les vice-consulats ne sont pas même épargnes. Plusieurs Allemands qui avaient fui la Belgique sont revenus et exigent des compensations de la commune. Le commandant appuie ces exigences et force la commune à payer. Ives préparatifs faits par les Allemands pour fêter la Noël sont caractéristiques. Elle sera digne d'eux. C'est ainsi qu'il a été annoncé que tous les cafés pourraient rester ouverts le 24 pendant toute la nuit. La commune doit soigner pour les "surprises" des soldats allemands. On a exigé à cet effet:— Un millon de cigares; Un millon de cigarettes; Quarante mille kilos de tabac. L'embargo a été mis sur les approvisionnements des grandes caves, toujours en vue de la Noël, et les propriétaires ne peuvent plus même, sans l'autorisation des Allemands, en employer une seule bouteille. Chez un distillateur, l'autre jour, des soldats se présentèrent avec une demande écrite pour huit cents bouteilles de cognac. Le marchand jeta un coup d'oeil incrédule sur le papier et renvoya les soldats pour qu'ils demandassent s'il n'y avait pas erreur. Ils revinrent avec une réquisition pour seize cents bouteilles. Dans un magasin d'instruments de musique on a saisi pour vin^t-cinq mille francs de marchandises, destinées a contribuer à la fête de Noël. La ville doit soigner aussi pour un certain nombre de... lièvres. On rit beaucoup de cette, dernière exigence. Comment les bourgeois attraperaient-ils du gibier, puisqu'ils ne peuvent posséder aucune arme et qu'on a même réquisitionné les... arcs! LE COURS FORCE EN BELGIQUE. ROTTERDAM. 24 décembre.—Le "Nieuwe Rotterdamsche Courant " reproduit la dépêche suivante du Wolff Bureau de Berlin (non datée): Le gouverneur-général de la Belgique a conféré. à la Société générale de Belgique à Bruxelles, à titre provisoire et pour la durée d'un an, le droit exclusif d'émettre des billets de banque. Ces billets auront un cours forcé. L'arrêté qui institue cette situation annonce encore que M. Félix Sommary est nommé commissaire du gouvernement auprès du département pour l'émission des billets. La Banque Nationale de Belgique ne peut plus, à partir de ce jour, ni émettre encore de nouveaux billets, ni remettre en circulation des •billets qui seraient rentrés dans son portefeuille on y rentreraient à l'avenir. Le commissaire-général pour les banques én Belgique a reçu des pouvoirs pour prendre toutes les mesures nécessaires et peut, dans des cas particuliers, faire une exception au sujet de la prohibition des billets de la Banque Nationale. UNE MISSION BELGE EN AFRIQUE DU SUD. LE CAP, 29 décembre.—Une mission parlementaire belge fait en ce moment une tournée en Afrique australe. Parlant à Stellenbosch, où le premier meeting se tenait hier, M. Standport (Standaert?), un des délégués, donna des détails sur les atrocités allemandes en Belgique, dont il avait été lui-même témoin. M. Van de Perre, un autre délégué, dit qu'il était sûr qu'il trouverait des sympathies en Afrique australe, qui, comme la Belgique, est bilingue. En outre, une grande proportion du peuple sud-africain est de la même extraction que les Belges (?), et est animée par un esprit élevé et des idéals sublimes. M. Merriman fit l'éloge des industries, de la culture, de la richesse et de l'architecture de la Belgique qui, dit-il, a tout perdu maintenant excepté une âme inconquérable. Les deux délégués se lèverent et serrèrent les mains de M. Merriman, tandis que le public chantait l'hymne national.—Reuter. LES FERMIERS BELGES EN AMERIQUE. WASHINGTON, 29 décembre.—On apprend que le gouvernement belge n'est, pas d'accord avec certains philantropes des Etats-Unis qui voudraient créer un mouvement, d'émigration des fermiers belges aux Etats-Unis, maintenant ou après la guerre. Le gouvernement belge a fait remarquer au département de l'Intérieur, qu'après la cessation des hostilités la Belgiaue aurait besoin de ses fermiers et que dès à présent des mesures étaient prises pour permettre aux fermiers ruinés, ou à ceux ayant quitté le pays, de reprendre leurs occupations. Par suite de cette opposition le gouvernement des Etats-Unis ne prendra pas les mesures qui lui avaient été suggérées, pour la création de fermes destinées aux Belges pauvres.—Reuter. — Le ministre de la guerre de Hollande a annoncé à la seconde chambre des Etats-Généraux qu'il soumettrait prochainement une proposition de loi établissant en Hollande le service militaire obligatoire, au lieu du système actuel de conscription partielle et de service volontaire. —-Un décret autorise le gouvernement italien à émettre un emprunt intérieur d'un milliard, en obligations amortissables en vingt-cinq ans, à partir du 1er janvier 1915, portant un intérêt net de 44 per cent, et émis à 97 lire. La souscription aura lieu dans les dix premiers jours de janvier. — D'après la " Frai^knirter Zeitung" l'armée anglaise envoyée pour " délivrer l'Egypte" sous le haut commandement de Djemel-Pacha se serait mise en marche feur le canal de Suez. LES BELGES EN ANGLETEKKh. La première réunion de la Fédération libre des notaires de Belgique, tenue mardi dernier, décembre, à Londres, avait réuni plus de soixante notaires; plusieurs autres s'étaient fait excuser. La situation des notaires belges à l'étranger notamment a fait l'objet d'un rapport et de débats. La discussion eu sera continuée et poussée à fond, mais à cette fin tout confrère est instamment prie de faire parvenir le plus tôt possible les motifs spéciaux qui ont déterminé son départ et justifient son séjour à l'étranger au secrétaire du comité, Mtro Ileetveld, 93. South Side, à Londres, Clapham Common. La prochaine réunion est fixée au mardi 5 janvier à 14 heures au Court of Justice (chambre belge) avec l'ordre du jour suivant: lo. Constitution définitive du comité; 2o, organisation de bureaux de consultations gra tuites; 3o, situation des notaires belges résidant en Angleterre (suite de la discussion); 4o, divers. 11 a été décidé dans l'intérêt de tous les réfugiés belges en Angleterre d'établir des bureaux de consultations gratuites dans différentes villes du pays à désigner ultérieurement. Les élèves du Conservatoire Royal flamand d'Anvers, résidant en Angleterre, sont priés de faire connaître par écrit leur adresse ainsi que la classe qu'ils fréquentaient à. Anvers, au préfet, des études: M. J. Boelaerts, Clapham (London), Cantley-avenue, 17. Au Criterion Théâtre le grand succès du "'Mariage de Mlle Beulemans " se maintient ©t la délicieuse pièce de MM. Jean François Fonson et Fernand Wicheler a passé le cap des fêtes de Noël. Vers le 1er Janvier une autre comédie des mêmes auteurs: "La Demoiselle de Magasin " sera montée avec les principaux créateurs de Paris et Bruxelles. Au temps épouvantable a empêché le public de se rende en grand nombre au match disputé lundi à .Millwall au profit de l'oeuvre du tabac et des cigares pour les soldats* belges. Après une partie bien disputée le match, dirigé par un arbitre belge, s'est terminé par la victoire des arbitres d'Essex battant ceux de Londres 5—4. Au cours du match l'ex-goalkeeper de Millwall, "Tiny" Joyce, a fait une collecte qui jointe à la recette, et à celle faite au cours du smoking concert au restaurant Boulogne permettra aux organisateurs de remettre quelques livres au Cercle Esperanza, 9 et 10, King-street, où les souscriptions même les moins importantes sont les bienvenues. Un shilling permet en effet d'envoyer à nos soldats, soit 250 cigarettes, soit une livre de tabac. — La navigation sur le canal de Bruxelles à Charleroi est rétablie. On affrète à 12.50fv. par tonne de Tamines à Bruxelles, alors que le prix normal est de 3fr. 75. — Une violente, mais courte tempête de neige a sévi lundi soir sur Londres et le sud de l'Angleterre. On signale plusieurs sinistres maritimes, des maisons effondrées ou endommagées, quelques morts et blessés, des inondations-, clés interruptions télégraphiques. AVIS AUX DÉTENTEURS DE VALEURS ARGENTINES, BRESILIENNES etc. La British. Foreign. & Colonial Corporation Ltd. porte à la connaissance des détenteurs qu'elle achète les coupons des Çédules Argentines ainsi que les coupons suivants :— Cédulea Argentines Séries "Argentlnat' et "A"' à " L." Credito Argeutlno Interno 1905 5%. lîom^s Municipales de Pavimentaclon 1906 5£. Emprestito Municipal delà Capital de 1897. Municipalidad de la Giudad de Buenos Ayres 1891. Coupons Emprunts Brésiliens (Convertlssablea en "Funding Recelpts "). Coupons Emprunts Impériaux Japonais, etc.,etc. lia Compagnie so t ient à la disposition des détenteurs pour répondro à toute demande quant à la négociabilité de touto autre valeur ou coupon. Correspondance en français. S'adresser a la British. Foreign & Colonial Corporation Ltd., 57, Bishopsgate, Londres, E.C. Capital : Autorise, £200,500; Verse, £100,500 Agences en France, Hollande et Sume. LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. 9 pence la ligne.—Joindre le mootant aux ordres, s.r.p. ON DEMANDE nouvelles famille Van Caillie et do Borninge d'Ostende et do Bruges.—Ecrire Do Borningo, St. Charles, Boxtel, Hollande. THIRIFAYS, officier payeur belge, ferme Bayard, à Vieille Eglise, Calais (France), demande non-Telles de sa femme et de sa petite fille Yronne. \ VIS AUX REFUGIES.—N'envoyez des eor- uTjL respondances, paquets, sommes d'argent, etc.; ne faiU* venir de.s personnes de Belgique et ne laites venir des BAGAGES que par l'intermédiare d'une maison pouvant voua ofirir références et garanties réellement sérieuses. ALBERT SERSTE & Co., 8, Little St. Andrew's-street. St. Martin's-lane, buroau de I<ondon, W.C., Renseignement» 9 à G heures. gratuits. peuvent vous les fournir et so chargent de toutes ces missions à des prix réellement modérés. A l'occasion du NOUVEL AN nous organisons un départ collectif pour toute la Belgique. Prix pour Bruxelles: aller 4 livres, retour 5 livres, tout trais compris. Prière de s'inscrire d'avance, le nombre des places étant, limité. Premier départ. 2 janvièr, deuxième 10 janvier 1915. RITERION (Gerr ÎÎRI4CE .TOUR à Sh. 30 et 8h. 30.—DEMAIN SOIR, â 8h. 30. Trois demierea représentations de LE MARIAGE DE MLLE BEULEMANS. VENDREDI PROCHAIN et chaque soir à 8h. 30. LA DEMOISELLE DE MAGASIN. Matinée 1rs mon rcvji.--- et ?-aroeài6 a 2b. 30. Parterre 1;-. ON DEMANDE E'QUIPE de jour et de nuit, bons tourneurs, ouvrière pour cabestan, des moulourc, tour simple et universel, foreurs pour forage horizontal.— S'adresser, avoc références, aux Vauxhall Motore (1914), Ltd., Lu ton, Beds. ; M EN VRAAGT dag en naohtploeg, goede draaiers, mamineu voor cabestan, maalders, voor gewono en universel, booiders voor horizontale boor.—Zich wenden, met bewijzen, tôt Vauxhall Motors (1914), Ltd., Luton, Bed.x PENSION chez dame Belge, confort comme chez eoi.—336, Camden-road, N. GARDE-COlJCHES belge diplômée demande place.—Lafleur, chez baron Sadoine, Stanmore. DECES. iVrON SIEUR -TEAN WÂTERKEYN et ses lvi enfante, font part avoc la plus grande douleur à leurs amis se trouvant en Ancleterre du décès de Mme Jean Waterkeyn, née Marie-Ange Meene. pieusement endormie dans le Seigneur le 28 décembre, 1914.—5, Hartfield-road, Eaît-bourne.LA METROPOLE paraît chaque matin, sauf le dimanche, dans le " Standard." vendu chez tous lc-a marchands de journaux au prix d'un penny. Nous conseillons vivement à nos «mis de s'abonner au prix de 3sh. 3 par mois pour le Royaume-Uni et 4sh 4 pour l'étran[;er, et du noua adresser le prix do l'abonnement en un mandat. Lo tarif des annonces-est de 9d. la ligne pour le' ' Livro d'adresses des exilés," payable d'avance, et pour touto autro publicité, le tarif du ' Standard." Nous avons ouvert un bureau dans l'immeuble du " Standard," Flp«t-fctreet,, 132-4, È.C., ouvert de 2 h 6 heures. En cas de demande jr-w écrit, ioindro deux timbres d'un Dennv.

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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