La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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26 November 1918
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s.n. 1918, 26 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/804xg9g53c/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE Iitlcioue : dix centimes gleterre : one penny lande: vur cent STHEMT! dix centimes PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. I 3 mot» o tt Abonnements 6 mois «7 ! 1 «n - h Î6-" ANNEE MARDI 26 NOVEMBRE 1918 1 ~ 1 Registered at "-j G. P. O. as a Newspaper No. 333 La libération de la Belgique Les discours du Trône L'entrée du Roi à Bruxelles M. Max reçoit nos souverains M Max, le noble bourgmestre de Bruxelles, ailé avec ses «Allègues de l'agglomération la rencontre du Roi à son approdhe de la lie. Un discours du roi Le roi Albert, dans un discours-dit : "Ceci tfcSis beau jour de notre vie, ce jour ou îs rentrons dans notre belle capitale, enfin tirée par la victoire des Alliés. Après les «uves de plus de quatre annees nous nous Sns du fond du cœur de nous retrouver armi nos concitoyens, qui n'ont jarnai» cesse ■avoir une foi ardente dans le triomphe du roit. * * * L'enthousiasme des Bruxellois à l'arrivée du [0i est caractérisée comme suit par 1 envoyé oécial de Rcutcr % était impossible de se procurer quoi que L soit à Bruxeffles .Les coiffeurs refusaient L raser, les cuisiniers de cuisiner, les eo-[hers de conduire. Leur réponse à tous était la même: "Je vais voir rentrer le roi à Bruxelles". Le public débordait d'un enthousiasme iélirant." Le discours du Trône Un splendide hommage à l'armée Bruxelles, 22 novembre. — Voici le texte lu discours du trône prononcé par le K01â .la lambre, aujourd'hui (Traduit de dl anglais). ■'Je vous apporte le «alut de l'armée. Nous irrivons de l'Yser, nos soCdaits et moi, après ivoir traversé des villes et des campagnes 1-érées. Je suis ici devant 'les représentants du ays. Ouatre années avant, vous m'avez con-é l'armée nationale avec la mission de dtefen-re la Patrie en danger. Je viens vous rendre mpte de mes actes. Je viens vous dire ce ue les soldats de Belgique furent, quelle en-ufance Es ont montré, quelle bravoure et uël courage ils ont déployé et 'les grands ré-jltats que leurs efforts ont obtenu. Queils sont s principes qui guidèrent ma conduite et la :ur à travers cette (longue guerre? D une art, ce fut d'accomplir pleinement, tout en îstant dans les 'limites du possible, nos obliga-, ons internationailes et de maintenir le pres-ge de la nation, devoir auxquels tout peuple ui désire être respecté doit demeurer fidèle, t (d'autre part, d'économiser .le sang de nos JMats, d'être attentif à leur bien être maté-«1 et moral et de diminuer leurs souffrances. >ans la campagne de 1914, les opérations de armée belge furent décisives en permettant ux grandes armées des Alliés d'arrêter la uissante offensive allemande sur une ligne où urant près de quatre ans, eîle fut arrêtée, 'e fut durant cette campagne que fut en pé-®, on peut le dire en vérité, la'liberté du mon-e, une lutte gigantesque qui fut menée en ■elgique et en France et qui devait décider si, n réalité, l'hégémonie allemande aillait diri-sr ,1e monde. Les nations de l'Entente 'étaient pas également prêtes pour supporter vec toutes leurs forces de coup terrible qui evait leur être porté, Deux d'entre elles seu-Mient, lia France et l'a Russie étaient en si-lation de s'opposer sur terre «ans grand dé-d, à ll'entreprise des Empires centraux u'une longue et minutieuse préparation avait orté au zénith de leur force. A l'armée belge diut le lot splendide et périlleux de prendre lace à l'endroit où l'état-major général aille-'and, confiant idans un coup décisif, avait intention de lancer les plus grandies et ''es tei,Heures portions de ses forces. Luttant seule pendant deux mois et demi ur toute la Hargeur du territoire belge, de l'ége à Anvers et ensuite d'Anvers à l'Yser, ■armée belge brisa la première, l'audacieuse 'taque de l'envahisseur, puis ralentit et mit " échec les mouvements de son puissant as-îillanit et enfin contribua par la longue et bé-^'que bataille qui fut menée sur les rives e l'Y-er à l'arrêt définitif des troupes allemandes. La caimipagne de 1915 s'ouvrit sous e meilleures auspices. La Grande-Bretagne va|t créé des armées puissantes. L'Italie vait apporté une importante assistance â intente et quatre grandes puissances rnili-"res allaient lutter contre les puissances censés.Bientôt réorganisée, grâce avant tout au atnotisme de cette ardente jeunesse qui bra-ant tous les dangers, franchit la frontière our se placer aux ordres de leur Patrie, l'ar-commença dans les tranchées boueuses de >ser, lp 'dernier rempart sur lequel il planta ' drapeau national. La, effle dut livrer de durs combats pour }amtenir ses positions intactes, attendant pa-lernment le jour où il pourrait quitter les anchées, infliger une défaite à l'ennemi et le passer. L'année 1918 nous apporta cette jour- L'Amérique, notre nouvelle et puissante alliée apporta le poidis ide son effort superbe et enthousiaste à celui des autres nations alliées et notre ennemi formidable s'écroula. Ce fuit le moment choisi par l'armée belge. A llaurore du 28 septembre, réunissant toutes ses forces, elle courut à l'assaut des lignes ennemies et par un effort sublime et irrésistible effile reconquit la crête des Flandres qui, jusque là, aivaiit défié ^attaque des troupes les plus vaifentes, et continua l'attaque et la poursuite de l'ennemi aux côtés des armées alliées jusqu'au jour où l'ennemi se vit forcé d'avouer sa défaite. En clôturant ce résumé de nos opérations militaires je déclare à tous que la Belgique peut regarder avec fierté la tâche acoomip'ie par son armée durant cette lutte sans précédent.L'armée accomplit pleinement son devoir, et rendit au monde des services inappréciables. (.4 suivre.) ♦ Le Limbourg Hollandais Réminiscences La Hollande, en laissant passer tes tiroupas à travers ses frontières, neimet à l'ordre du jour La question diu Limbourg holllliandais. Il est intéressant de rappeler à ce sujet que des protestations véhémentes se firent 'entendre lorsque les puissances, par une aictiion quii se comprend, que par les cctadSitions dams Ibsqueliles opérait la diplomatie au moment die la révolution bel- Voici, notamment, oe que disait M. Verhaegen, te 6 mars 1839, à la Chambre dtes représentants : "Vous, dont la main serre encore la nôtre^,aujourd'hui ; vous, mes concitoyens d'u Limbourg et du Luxembourg;, membre comme vous depuis dtes sièdlles, de la grande famille; est-ce que vouis cesserez d'être Belges, est-ce que nous cesserons d'être frères? Non ! les traités imposés par la farce ne prévalent pas sur tes droits dé l'human5lté. Nfciuis resterons ce que nous sommes, Les fils de La même mère, les rej tarons die La même race. Cette séparation que il'impérieuse nécessité mous prescrit et donlt la honte ne retombera que sur ceux que le veulent, rien n'e suppose qu'elle ne doive être éternelle et même durable. Nous nous retrouverons. Nous rfeinonçOins à dels droits actuels, mais c'est pour réserver! toutes! nos espérances dams l'avenir." Et M. Bekaert-Backelant, de Countrai, disait au même endroit, le 14 mars suivant : "Le jour apparaîtra où les députés du L'irnbourg et du Luxembourg reviendront solennellement occuper leur siège à La représentation nationale. En attendant ce jouir, ils resteront Belges comme nous. Ils seront assez généreux, assez justes, pour ne voir dans nos votes qu'un acte arraché par la force, qu'un douloureux sacrifice impérieusement Imposé par lia politique étrangère. Ils .apprécieront surtout l1'impuissance où mous sommes de >ne pas nous soumettre à oetrte trisite nécessité. Immédiialterpient après avoir prononcé ces paroles, M. Bekaert tombait foudroyé par l'émotion. ♦ M. Hoover et l'alimentation M. Hoover, contrôleur des Vivrais aux Etats-Unis, est arrivé samedi à lia gare de Waterloo, accompagné de M. Huirtltey, président du département de La Marine aux Etats-Unis. M. Hoover est venu en Europe pour s'entendre avec les différents gouverne-menftis au sujet die la question des vivres. Concernant l"a®!m|anitatîlon, M. Hoover a dlédlaré que la situation s'améliore rapidement en conséquence d'u tonnage considéra bile, qui sera bientôt disponible.+ — Le grand constructeur Ford a abandonné la direction de ses immenses usines et a passé la main à son fils. En Argentine Sur la liste noire ! Et aussi pour La Métropole. Le dernier numéro du Moniteur contient urne liste nloire supplémentaire où nous voyons figurer La firme BUNGE ERNEST A. ET J. BORN, à Bue,nos-Aines et la firme Cohn-Donnay de Rotterdam.H a. failli quatre ains pour obtenir que lia firme Bunge Ernest A. et J. Bonn soit, enfin, mise à l'index. On peult se demander si, sans l'a victoire, cet acte nécessaire serait accompli é'tanit dominé la puissance des influences.. ■ argentines. Maiis, ce que te public doiit savoir, et nous eSpéronsi bien qu'il se trouvera à la Chambre un heimme pour poseir lia question, c'esft l'a raison, pour laquelle lia Métropole du 21 octobre dernier, qui réclamait l'inscription de ladite firme BUNGE ERNEST A ET J. BORN sur la liste noiire a élté interdite au front piar legou-vermeimenlt belge, qui, un mois plus tard, se voit forcé dte nous donner satisfaction,.Nous disions inotamrnent danis ce numéro : "Ce que tous, tes Belges d'Argentine réaLamenit impérieusement, c'est 11'inscription sur la liste noire de la maison E. A. Bumge et J- Born. Ses dirigeants: Henrein Hirsch et Oster, en ont fait te centre de l'influence allemande dans l'Amérique du Sud, partout et en tout, ils contrecarrent ■L'action des Alliés." Aujourd'hui, îous disons p'us. De quel droilt eit pour quels intérêts des hommies dte gouvernement ont-iills plaicé toute Ha Belgique en état de suspicion vis-à-vis des Allés en couvrant, malgré les protestations' dés Belges 'ett des Alliés eux-mêmes, dtes Allemands notoires? ♦— Conssils aux Belges qui désirent rentrer au pays De différents côtés nous apprenons que de nombreux Belges assiègent les bureaux officiels et autres pour obtenir les autorisations nécessaires pour le retour au foyer. Nous avons appris de sources autorisées qu'il est quasi-impossible de rentrer maintenant au cœur de notre pays ; aucun moyen ,'e transport régulier, par eau pour se rendre de l'autre côté de la Manche, par chemin de fer pour traverser le pays n'ayant pu être organisé ; un seuil train d'Adlinkerke à Bruges roule de façon tout irrégulière ; les autres moyens de transport sont inexistants, tout étant réquisitionné ; bref, si l'on veut ailler d'un endroit à un autre, un voyage à pied est le seul moyen existant. Aussi, il y a lieu de conseiller à nos compatriotes qui ont montré une patience si admirable pendant quatre longues années, de bien vouloir encore attendre quelque peu avant de se précipiter dans les bureaux compétents où les moyens de retour en Belgique ne peu^ vent être edonshrdlu shrdillu hrdoilu rdodu'lbo vent encore être donnés. * # * La note ci-dessus du consulat général concorde peu avec une information parue dans les journaux anglais d'après laquelle le premier navire emportant 200 réfugiés a quitté Folkestone pour Calais et ajoutant que le Comité de rapatriement de Londres assurera ces départs quotidiennement. Il y a donc un Comité de rapatriement qui ignore le Comité officiai belge pour l'Angleter re. Il nous semble qu'une fois de plus dans tout ceci nous 'soyons victimes d'une querelV lie fonctionnaires. Le Comité officiel nous a annoncé, en effet, il y a quelques jours, 'lia création prochaine à lyondres d'une commission de rapatriement semblable à celles de Paris et de La Haye. Comment a-t-on oublié Londres? Désarro: et mystère ! Mais nous tenons à prévenir les autorités responsables que personne n'est dupe d'un conflit de vanités qui pourrait compromettre de très sérieux intérêts. ♦ Le président Wilson en Europe Le président Wilson, quittera probablement New-York le 4 décembre prochain, en destination d'un port britannique, où le grand homme d'Etat est attendu vers Le 9 décembre. Le préteiildfent Willson partira pour la Francte 1e 12 ou 13 décembre. La Coalition de... ? "Quo Usque Tandem, Catilina!" Les journaux belges annoncent que nous aurons, à notre tour, un nouveau ministère de coalition. Ce terme est décidément à la mode depuis quelque temps dams tous tes cercles politiques alliés. Chez nous, 11 apparaît comm© uin succédané merveilleux et providentiel à cette fameuse trêve des partis, l'union sacrée, qui nous a tous si bien servis au cours de la guerre, qu'on se demande vraiment dans l'impréparation générale et quasi-scandaleuse qui, se fait jour, à quoi ces MM. nos minisltres. du dehors ont bien pu consacrer leurs plantureux loisirs. Le terme de coalition, conserve, pour la circonstance une comsonnanoe niable, mais à analysiar à la loupe, il sembla plutôt couvrir la crainte justifiée de ces poliilti-oienis de soumettre les résultats de leur gsetion à un examen dia reddition, des comptes par trop nécessaire, et constituer um crampomnage désespéré et par tous moyens, à dieis mandats de beaux parleurs du passé pour lesquels, en présence des résultats' acquis et pllus: que lamentables, 1e mot "mandat" sonne comme une sinistre ironie. Nous aurons donc un ministère de la coalition. Clest parfait- Mais coalition die quoi d'abord ? Eslt-ce de l'intérêt du pauvre peuple belge ou de l'Intérêt de ces politiciens manifestement incapables qu'il s'agit ? Depuis qualtlre fans que le pays succombe sous la crise la plus épouvantable:, qu'est-ce que ces, politiciens à "mandat" ont produit de bien, marquant, hormis de se mettre eux-mêmes et leurs créatures douillettement à l'abri d'un sauve-qui-peut lamentable dtant 1e compte rendu ne marquera jamais leur règne d'unie page aie gloire? Quel est l'homme, là dtedams, qui s'eist distingué au dehors, sinon par un dédia in profond de tout appel! à sa compréhension, des terribles problèmes en présence, par une inaotiom qui touche quelquefois à la passivité la plluis étrange, par 1e verbiage le plus creux, d'unie rhétorique de guerre dénuée d'œuvre utile et par une pusillanimité de décision et uné'infé-riicrité dlu sens dtes, réalités dbnt le récent ■arrêté-lbi ,siur les indemnités n'est qu'un triste exemple entre cent autrleis. Ces brilliantes qualités (?) d^organisation ont exigé que, stupéfiant' paradoxe, le travail de la préparation, à demain a, dû être fourni non( par ceux grassement payés pour 1e faire et trop dédaigneux ou trop incapables pour s'en'occuper avec succès, maïs pair quantité de patriotes épars, obligés de llultter pour leur existence et consacrant Leurs rares heures dé loisir à dieis étudias donlt ces messieurs amalgamaient maladroitement Les fruits sous leur étiquette propre et presqu'à contre cœur. Est-ce là lia Coalition imaginée par des "gens d'œuvre", qul'on nous invite aujourd'hui à appllaïudiir? Pourquoi chacun d'eux, lés, pllus actifs' surtout, ne pas rester à leur place et affronter 1e pays avec lie record de ces œuvres ? Et au surplus, au moment le plus grave pour la prise en, mainls de nlos intérêts futurs, qui donc préconise cette Coalition, et au nom de quoi? Est-ce te peuple belge éprouvé et reconnaissant pour tes bienfaits reçus? Est-ce au nom d'un vieux décalque politique qui date d'il y a six ans elt davantage, alors que les circonstances et la crise étaient complètement différentes? Ou bien, sont-ce ces messieurs qui — après te record susdit — s'intitulent modlesitemenit les sauveurs, allouent des fonctions en petilt dlian entre eux, pétrissent, manipulent et recuisent sans fin un vieux mannequin dte représentation nationalle1 et en arrivent somme toute à mettre 1e pays en face d'une coalition, qui n'est que celle d'un habile replâtrage de Heurs influences die groupements politiques menacées d'o9tnacism,e pour cause d'infériorité complète et prouvée, à la tâche affaires. Regardez-moi ces ahurissantes manipulations de portefeuilles, ces variantes et ces tours de paisse-passe, dlont la raison mystériteuse échappe au commun dtes mortels, préoccupé de' savoir comment et par quii seront te plus adéquatement^ défendus ses intérêts capitaux. Nous y voyons, à ne pas s'y méprendre, la sourde intrigue de coulisse et répartir dtes mandats dt>nit l'attribution ou te change-mien t de Itituffiaire sont la critique inconcevable d'e leur propre passé. Si ces messieurs étaient bien à leur place et compétents où ils étaient, pourquoi changenit-ils et quelle opinion exprimée du pays tes y amène? Est-ce pour notre saliult ou pour celui de leurs compromissions que cela se paisse? Piour eux donc, La vieille politicaillerie belge;, profitable aux clans fermés n'est pas, morte ett ils espèrent bien y ramener nos affaires publiques avant même que les Chamrbes législatives aient pu se réunir. E,t — signe des temps et des poussées occultes — nous y voyons suggérer M. Vandlervellde comme mliriistre de la Justice ! Au lendemain de la publication de l'Inénarrable arrêté-loi sur les indemnités qui établit que toulte la procédure de celle-ci sera organisée sous les auspices du département die (la Justice, nous y voyons l'interviewé de la Weekly Dispatch, le jongleur décevant de chiffres minimalistes pour nos dommages bellges élevés — ô étrange et malencontreux "hasard" ! — au rôle d'arbitre suprême de la future composition de nos cours d'indemnisation ! Mais', au failli, par quel miraole de politicien'. équiilibriste M. Vandervelde parviendrait-il à concilier son rôle du ministre de la Justice... (au vra'i sens du mot) et de défenseur des intérêts d'indemnisation du peuple belge spcllié et martyr, avec c)e|lu,i de président de "l'Internationale pro-boche" die M. Kamiell Huys-mams, boycottée eltl suspecte dans tous lés pays de l'Entente pour ses intrigues et seis larmoiements 'eln faveur de la démocratie allemande (non' dte la belge, évidemment !). Comment ferez-vous cela, M. Vandervelde, vous l'admirateur bombas-tique de la révolution russe fomentée et payée par l'Allemagne diams le but que l'on sait, vous l'Iopposamlt zélé de toute indemnité "punitive" imposée aux Allemands. (Adhnilronis l'adjectif "punitive" : il est d'une jolie invention 'élastique de politicien ; Dieu sait combien d'heures son auteur a sué pour trouver cette glissoire ! Rien, évidemment, de la "punition " que tes Allemands ont imposée aux Belges : ceux-là aussi ont sué... à Sol-tau, eux !...) Triste, tragiquement triste, à l'heure où se débattra bientôt la destinée future du peuple martyr ! Quo Uusque Tandem, Catilina\... H. ♦ Pour les enfants pauvres d'Anvers Les étrennes de la victoire Nous avons pris la résolution d'ouvrir, cette année encore, notre souscri.ptibn traditionineULe en faveur des étrennes d'es enfants pauvres d'Anvers. L'armistice, en effet, n'apporte aucune aide pratique aux malheureux. La satisfaction morale n'apporte pas un morceau de pain à ceux qulil en manquent. C'iest pourquoi nous osons espérer que notre souscription sera au moins aussi élevée que la précédée n te- Nous avons reçu à ce jour : TROISIEME LISTE Report ... £. 41.13.10 M. Koch de Gooreind ... 10.10. o Pour que notre fils soit sain et sauf, lat nous setfit rendu. Jos. et Fifine ... ... 2. 6 Total £ 52. 6. 4 L'appel d'une princesse Amsterdam, 22 novembre. — Un télégramme de Berlin dit que la princesse royale a exprimé l'espoir que la nation allemand ne refusera pas de permettre à l'a famille royale de résider en Allemagne. Le Conseil des soldats a mis une garde à la disposition de la famille royale. Des négociations ont lieu au sujet d'e la résidence des princes et des princesses.

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