La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 07 July. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/p26pz52n0s/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. ggME ANNÉE. MERCREDI 7 JUILLET 1915. N°- 188. LA GRANDE GUERRE. DANS LES DARDANELLES—PLUS PRES DE LA VICTOIRE QU'ON NE LE PENSE. — LE DECOURAGEMENT TURC.—SUCCES ANGLAIS EN BELGIQUE.—L'OFFENSIVE ALLEMANDE. ï -LA MARCHE AUSTRO-ALLEMANDE SUR LUBLIN. Dans les cercles militaires, on accorde une grande importance à la dépêche de Sir Ian [ Hamilton, commandant les forces britanniques opérant dans les Dardanelles, et relatant ce qui s'est passé du 29 juin au 2 juillet I jaiis 1& presqu'île de Gallipoli. Ce n'est pas I qu'au point de vue des résultats acquis, cette ' galion ait un très vif intérêt; elle marque simplement que toutes les attaques turques ÎQ{ été complètement repoussées, mais elle est extrêmement sérieuse en ce qui concerne le point de vue Ottoman. Elle révèle en effet que l'homme qui tient Constantinople sous sa coupe,' et qui a précipité la Turquie, pour ç„n plus grand malheur, dans les bras de [ l'Allemagne, sent gronder derrière lui une opposition menaçante que se fait jour, non I .iraient par l'hostilité des factions ennemies L politique, mais surtout par la défection ■ déclarée et effective des troupes turques et I uéme-de leurs officiers. L'ordre du jour turc I eue reproduit la dépêche du général Hamilton (•:, à ce point de vue, d'un intérêt suprême. Ii en ressort clairement que les Turcs ne se battent plus que sous la menace des mitrailleuses. Or, ils doivent être sans cesse à l'attaque. C'est en ce moment, pour eux, le seul et unique moyen de résister à la poussée franco-britannique. D'autre part, ce moyen leur coûte vingt mille hommes en cinq jours, ce qui ne peut 311e contribuer à diminuer encore la résistance morale de l'armée ottomane. Il paraît évident dès lors que la situation d'Enver Pacha est de plus critique. On ne peut pas pousser indéfinément des homiryss amcarnage. surtout si les sacrifices qu'ils font contre leur gré n'aboutissent à aucun résultat. Il est donc possible de dire que toute la résistance turque est purement artificielle, et de prévoir qu'elle peut s'effondrer en un jour comme un château de cartes. Que les Alliés prennent Krithia, qu'ils entourent et isolent Achi Baba, qu'ils, réduisent cette position et que, de là. ils bombardent Kilid-Bahr, et quelle que soit leur ténacité, Essad et ses conseillers teutons seront incapables de contre cauer plus longtemps les raux de l'armée, qui en a assez, et du peuple, qui désire la paix. En un mot, nous sommes peut-être bemicuup plus près de la victoire de œcôté qu'on ne pourrait le supposer lorsqu'on constate la résistance tufque, laquelle, répétons-le, est essentiellement artificielle et toute }n surface. n est bien inutile, n'estree pas. d'insister fncore sur le très grand intérêt du forçage des Dardanelles? Constantinople menacé, tous les balkaniques se rueront à la curée, entreront en ;eène aux côtés des ALliés et, le compte de la rurque réglé, marcheront comme un seul homme contre l'Autriche. Sur le front occidental, il faut signaler la rentrée en scène des Anglais, qui, depuis la capture d'une position allemande le 16 juin, au lord d'Hoogh,e, et l'occupation le 19 juin d'une igne de tranchées abandonnées par l'ennemi, l'avaient plus fait parler d'eux. Appuyés par 'artillerie française, ils ont capturé plusieurs ranchées allemandes au sud-ouest de Pilken, ;ur la rive est du canal. Cette localité se .rouve à cinq kilomètres au nord-nord-est i'Ypres et c'est, croit-on, de ce côté-là, que les Allemands avaient placé des batteries de [rosses pièces avec lesquelles ils bombardaient sans pitié—et sans aucune utilité d'ailleurs— a malheureuse ville. Tout affaiblissement de a pression allemande sur ce saillant dangereux est un heureux résultat. Dans les autres sefeteurs du front occidental, •G sont les Allemands qui sont toujours à 'attaque. Ils essayèrent, mais en vain, de iroiidre la gare de Sou/chez, ce qui semble aire supposer, de ce côté, ,1a perte de quelques ranchées françaises au delà du village. Àrras i été (bombardé toute la nuit. Dans l'Argonne, îngagements incessants à coups de grenades 't de pétards. Sur les hauts de Meuse, deux ittaques infructueuses au sud du ravin de Vnnvaux, à l'est de la tranchée de Calonne. bois le Prêtre, double offensive repous-sée îur la lisière est du bois dfe Fey-en-Haie et à 'ouest de Croix-des-Carmes, avec pertes allemandes importantes. Une, note française rectifie les " erreurs " évidentes des communi-]nés allemands4'U 1er au 4 juillet. Il en ressort notamment que l'ennemi indique comme ' prisonniers " le nombre total des pertes rançaises. dans ce secteur—2556 hommes—ce lui n'est guère dans, une série de furieuses ittaques pour lesquelles le Kronprinz avait nis en ligne plus de 40,000 de ses " fidèles Wurtembourgeois." Quoiqu'ils puissent en dire, les Allemands inivent bien reconnaître que toutes leurs offensives tournent en eau de boudin. Le Matin " de Paris voit dans la fermeture des frontières suisse et hollandaise l'indication d'un nouveau mouvement contre Calais, avec, pour objectif final, le bombardement de Douvres et l'invasion de l'Angleterre par des troupes convoyés dans des " bateaux en aluminium " ! C'est aller, semble-t-il, un peu vite en besogne! Le " Matin " paraît oublier Que, pour réussir un pareil coup, les Allemands devraient traverser l'Yser, et que, tant Qu'il y aura une armée belge, ils n'y réussiront jamais ! En Galicie, la retraite russe continue. Rétrograde reconnaît que, dans 1-a direction de Lublin, après des combats acharnés, l'ennemi avança le 4 juin entre la ville de Krasnik et la rivière Vierpz, mais que toutes les attaques entre la Vierpz et la Bug, et sur les rives de ce fleuve entre Krylov et Sokal, furent repousses jusqu'à dimanche matin, avec perte de Prisonniers. Vienne, dans un communique Plus récent, annonce que Linsingen a atteint ^ Zlota Lipa, que les Russes ont. mis le feu ftll 171 l'I o rrn t A mû -tri 11 et l\ r\ r< T^rirlrïtr Çf A ANVF.RS. LA PRESSE—LA CONFEREN-CITE.La grève de la presse continue. Il faut noter impartialement, pour l'histoire, que-le seul journal qui continue à paraître, le " Vlaamsch Nieuws," qui'se fit déjà violemment rabrouer par M. Julius HosJte pour lui avoir volé un titre qui lui appartenait, et qui • insère tous les venimeux articles du Bureau allemand de la presse contre notre.,Roi, notre armée et notre gouvernment, se montre violemment flamingant. Cette feuille est honorée de la collaboration fréquente du Dr. Aug. Borrns et d'un certain Albert van den Bran-den, un des membres les plus influents de la " Groeningerwiach't." La conférencite, dont les méfaits avait été arrêtés par la guerre, sévit maintenant avec vigueur. On sait que toute réunion publique doit être autorisée pair les Allemands. Ceux-ci ont bien-voulu "approuver" les conférences suivantes de la gilde catholique flamande "Eigen taal, eigen zeden": -28 avril, René Vermandére, Lecture autobiographique ; 5 mai, Oscar Van Schoor, pharmacien: "Les poètes d'une ville incendiée"; 12 mai, Dr. Aug. Bonus: "La Flandre flamande"; 19 mai, Jef Grote: "De Strijd " de C. Eeckels; 23 mai, Pieter de Mey-: " Ninive et Baby-lone"; 9 juin, L. Vissenaeken : "Shakespeare"; 16 juin, K. Gommars: " Navigation"; 23 juin, E. Va-n der Voort: "Justus van Maurik." Le Dr Bonns a en outre donné au " Klimop " une conférence sur " Le mouvement flamand et la guerre." Le lundi 24 juin, deux jeunes gens de Borgerhout ont été tués par deux soldats allemands qui étaient de garde à la porte de Deurne; ils n'avaient pas entendu les sommations des sentinelles, qui oïit fait feu. L'un d'eu^x est mort sur 'le coup; l'autre est mort-d'un hémorragie provoquée par une blessure à la jamibe, pe dernier est mort sur place, sans secours, parce que les brutes ont eimpêché la population d'approcher du malheureux.L'Académie des Beaux-Arts d'Anvers était fréquentée, avant la guerre, par environ 4000 élèves. Aujourd'hui il y en a environ 250, et les cours du soir sont seuls suivis. LE CHANGE DES BILLETS. AVIS OFFICIEL. Il est rappelé aux Belges résidant en Angleterre qu'à partir du 15 courant, aucun échange de billets de banque belges ne sera plus accordé aux comptoirs d'échange de la Banque Nationale de Belgique, à la Banque d'Angleterre, que sur présentation d'une carte d'identité délivrée par le comité central d'échange, 4, Bishopsgate, Londres, E.C. Les Belges qui désirent se prévaloir des facilités d'échange que la Banque Nationale de Belgique est prête à leur continuer pendant leur séjour forcé en Angleterre, doivent envoyer leur demande de carte d'identité au dit comité au plus tard le 15 courant. Les demandes, conformément au règlement; doivent être accompagnées des passeports et certificats d'inscription à la police anglaise de toutes les personnes mentionées à l'appui de la déclaration, par exemple: enfants, parents; amis, domestiques, etc.... Les personnes ayant fait leur demande sans y ajouter ces pièces sont priées de les envoyei d'urgence au comité, qui ne pourra pas donnei suite à leur demande si cette formalité n'est pas remplie. AUX REFUGIES. LA POSTE ALLEMANDE. Nous croyons utile de prévenir nos lecteur? que toutes les cartes envoyées de Hollande er Belgique occupée, pour compte de tierces personnes se trouvant en France, en Angleterre ou sur. le 'front, sont déchirées ou renvoyées à leurs expéditeurs. Nous avons sous les yeua une carte qui commence ainsi : " Mme X me prie de vous donner de ses nouvelles, etc.' Elle est Te venue à celui qui l'expédia, avec ces mots: "Herkunift? Vermittlung unzulâs-sig." Ce qui veut dire, en langage civilisé " D'où vient-elle? Intermédiaire défendu." Ce qui prouve qu'on a le temps, à la censure d'Aix-la-Chapelle, de lire attentivement chaque correspondance. Un expéditeur prévenu en vaut deux... , — Des passeports sont délivrés à Eecloo ai prix de 50 centimes. Ils sont valables jusqu'î la frontière où, sous la surveillance d'un solda' allemand, il est permis de s'entretenir avec des personnes se trouvant sur le territoire hollandais. — On annonce le décès de M. l'architectc Charles Soubre, professeur à l'académie des Beaux-Arts de Liège. sont retirés au delà de la Bug, et que l'archi duc Joseph-Ferdinand a percé les lignes russes des deux côtés de Krasnik, opérant ainsi sî jonction avec Mackensen. A. l'ouest de le Vistule, la situation est inchangée, de sorte que, provisoirement; Varsovie n'est pas direc tement menacé, mais il est évident que si les Austro-Allemands atteignent Luiblin, le sort de la capitale de la Pologne sera des plus pré càire. Il faut attendre, cependant, une indi cation au sujet du plan du grand duc pour s< prononcer sur l'issue de la campagne. Tan que les armées russes sont intactes, et jus qu'ici leur retraite s'est effectuée dans d'admi râbles conditions, tous les espoirs sont permis Dans le front italien, l'offensive de no: Alliés se développe avec succès sur le plateai : de Carsico. Malborghetto et Predil tiennen FLAMANDS, HOLLANDAIS ET ALLEMANDS. MANOEUVRES INSOLITES. Nous avons déjà signalé (voir La Métropoli du 3) la scandaleuse attitude de certaine " Section des étudiants d'Utrecht" de rAlgemeei: Nederlandsch Verbond qui, avec une absencc parfaite du moindre tact et de la discrétion 1e plus élémentaire, a cru pouvoir, le 18 juii: dernier, par la publication d'une motion aussitôt répandue par la presse hollandaise, s immiscer, sous prétexte de flamingantisme, dans les affaires intérieures de la Belgique. Nous nous demandions, avec le " XXnie Siècle," à quoi venait cette manifestation incongrue. La réponse nous arrive aujourd'hui elle était simplement destinée à permettre, ai baron Bissing, gouverneur-général temporaire de la Belgique occupée, à faire connaître, pai un intermédiaire " neutre," aux Flamands de Belgique comme aux Flamands de l'extérieur les vues du lieutenant d'Attila II sur le sor' magnifique qu'il réserve au " peuple " des Flaudres. Bien entendu, Bissing n'a pas mis lui-même la main à la pâte: ses déclarations eussent en gagé directement le gouvernement impérial Fort heureusement, il a un fils, le baron F. W von Bissing, qui, par un hasard providentiel, i le droit de faire précéder son nom de la m en-tion "Prof. Dr.," signes cabalistiques qui malgré le manifeste des quatre-vingt-treize, on encore le don d'impressionner certains intellectuels flamingants. Ce Prof. Bissing officie à Munich et, par un autre hasard, il c accouché récemment de plusieurs études su: 1-a pauvre pays livré au bon plaisir de Môssiei son père. Le jeune Bissing, dès qu'il eut pris con naissance—on devine par quels intermé diaires!—de l'ordre du jour des étudiant: d'Utrecht, leur a adressé.ia lettre suivante, qu a toutes les allures d'un manifeste et qui, d< nouveau, reçoit un accueil touchant dans le: journaux hollandais à l'usage des Belges Voici le morceau, il mérite d'être lu':— C'est avec beaucoup d'intérêt que j'ai lu votn ordre du jour du ly juin. Ce que vous exige: dans cet ordre du jour, c'est-à-diTe que les Fia mands en Belgique puissent voir subsister leu civilisation propre, leur caractère propre, et leu existence comme peuple—n'est pas seulement ci boncordance avec mes idées personnelles, niai aussi, pour autant que je le sache, avec celles di gouvernement allemand. Tout à fait indépen damment de la décision finale au sujet du sor de la Belgique, l'Allemagne, je le crois ferme ment, exigera que l'on accorde leurs droits au: Flamands et que, comme ils en témoignent eux mêmes, au sujet du mouvement des Wallons e des Français, leurs alliés, il ne soit plus f-al désormais un emploi abusif «de l'école pour sup primer la civilisation flamande qui est le seu élément national en Belgique. Nous pouvon pour cela nous élever d'autant plus contre o mouvement, que nous avons toujours eu con science de la parenté étroite et des nombreu: liens intellectuels entre les Allemands et le Flamands, sans perdre de vue qu'être Flamant ne signifie pas être Allemand. J'attacherais beaucoup de prix à ce que vou fissiez parvenir ma réponse à la presse hollaii daise, parce que j'apprends qu'un passage d'ui de mes livres relatifs à la Belgique, a été com pris d'une façon erronée. J'ai écrit: " Surtou dans les régions flamandes, dans les écoles popu 1 aires, l'allemand pourra remplacer le françai de façon efficace. L'écolier flamand apprendr. beaucoup plus facilement l'allemand que le frai çais. J'ai mis intentionnellement le verb 'pouvoir' et non 'devoir.' Il me paraîtrait tou à fait suffisant que dans les classes supérieure des écoles populaires, on donnât l'occasion au élèves d'apprendre l'allemand, mais naturelle ment la langue véhicuTaire de l'enseignemen devrait être le flamand" Le truc du gouverneur-général temporair de la Belgique occupée est grossier. Il se gard bien, personnellement, de faire aucune pre messe au " peuple flamand " et il ne pourrai le faire puisque dans l'hypothèse où la Bel 1 gique serait annexée, la langue allemande es clusivement serait imposée aux Flamand comme aux Wallons. Le Freiherr fait don intervenir son fils, qui n'a pas la moindre ai: torité et dont toutes les déclarations, d'ailleur vagues, peuvent toujours être récusées. Mars en même temps, ces déclarations servent leu objet, qui est de continuer à jeter la zizani entre les Belges, y compris ceux du dehors, e i d'affaiblir, par d-rs critiques faciles et toute négatives, l'autorité du gouvernement belge responsable de la situation linguistique qi existait avant la guerre. Nous regrettons qu'il existe, en Hollanch une petite coterie, flamingante qui trouve so expression dans un journal publié à Amste] dam, pour donner inconsidérément dans 1 panneau des von Bissing, père, fils et con . pagnie. Ce journal a inséré la lettre du petit Bissin ; sans un mot de commentaire, et ii lui a fall trois jours pour rédiger à son sujet une e> plication passablement alambiquée où, nou nous plaisons à le reconnaître, le caractèr personnel du manifeste était mis en lumière mais où en même temps, ce même manifest était dirigé comme une arme contre nos go.i vernants ! Le loyal peuple flamand, ose écriire cett feuille, ne doit pas attendre... pour dire au : dirigeants de la politique belge : " Nous re 1 servez-vous, pour prix de m'a loyauté, u siècle de plus de luttes et de supplications ; La Flandre aide à sauver la Belgique d 1 cataclysme universel, que fait la Belgiqu pour la Flandre? Ou sera-t-il dit que la r< présentation officielle de la nation rester en arrière sur les avances de l'ennemi? " Un tel langage est tout simplement crim nel. U n'y a qu'un mot pour le caractérise! c'est du pur chantage, et les gens qui en foi profession, quels qu'ils puissent être, s trompent étrangement s'ils croient qu'ils ej priment ainsi les aspirations actuelles de 1 majorité des Flamands. Bien au contraire en critiquant avec amertume les actes passé du. gouvernement belge en laissant croire qu la loyauté des Flamands puisse étire mi$e au enchères, ils font le jeu de l'ennemi et ir sultent aux sentiments de la majorité de noti population. Les Flamands ne sont pas à vendre, Me: sieurs d'Amsterdam, ni par des actes, ni pa des promesses. Ils font partie intégrale d peuple belge, ils ont, avec leurs frères wa Ions, versé le même sans: belse sur les même LE PAPE ET LA GUERRE. NOUVELLES DECLARATIONS. Nous avons déjà annoncé que M. Fernand Laudet qui, avant de diriger la '"Revue hebdomadaire," fut secrétaire de l'ambassade de France au Vatican, avait été reçu le lundi^ 28 juin par Benoît XV, et nous avons publié l'essentiel des déclarations papales. Nous croyons intéressant, aujourd'hui, de reproduire leur texte même, d'après le " Figaro " du 3 juillet:— Les minutes sont précieuses; il ne faut pas les perdre. Je me hâte de confier au Pape la profonde émotion causée en France par ses déclarations au rédacteur de Ja " Liberté," et ii m'écoute très attentivement. Mais quand je viens à prononcer le mot de " neutralité,' avant même que j'aie pu lui expliquer ma , pensée, il m'interrompt avec vivacité et me , dit: — Que la France sache bien que cette neu-' tralité n'est pas l'indifférence. J'aime la France comme il y a quinze ans, je suis resté le même. J'aime la France catholique sans doute, mais je dis plus: j'aime "la France tout court." Et comme Benoît XV croit lire sur mes ■ traits une surprise émue de ses paroles, il me saisit les mains avec effusion et s'écrie : — Eh quoi ! en avez-vous pu douter? — Assurément non, Très Saint Père, mais : j'étais un peu déconcerté. Alors la conversation se poursuit, les mots, les arguments, les impressions se pressent ; on 1 voudrait tout dire et tout écouter; on se retient pour tout entendre. — Voyez,—me dit-il,—je fais tout ce qui est en mon pouvoir de faire. Une mère française ! m'avait écrit que son fils, prisonnier, mourait 1 de faim en Allemagne; j'ai aussitôt employé ! le meilleur de mes efforts à faire 'interner cer-' tains prisonniers en Suisse. Une autre fois, j'ai appris que vous aviez un " Secours national " où la charité avait réalisé l'union ; des partis, j'ai envoyé aussitôt ma modeste ' offrande... : J'ai fait une prière pour la paix, n'ayant • d'autre souci que de conjurer le Seigneur de 1 rendre la tranquillité au monde bouleversé. 5 Votre pays en a pris ombrage et l'on a cru devoir expliquer ma prière comme pour me t disculper de l'intention de favoriser les désirs - de l'Allemagne! Mais passons... Vous me : parlez de la cathédrale de Reims, sur laquelle [ les Allemands continuent de s'acharner. Mais, i dès le début, j'ai chargé le cardinal-arche- - vêque de Cologne d'exprimer mes plaintes à 1 l'empereur et de lui demander d'épargner, à ^ ,l'avenir,x les édifices religieux. Il a été ré-J pondu qu'on ferait le possible... Si cette pro-c messe n'a pas été tenue qu'y puis-je? J'ai a fait tout ce que j'ai pu... "et bien d'autres 1 choses que la France ignore." Vous me demandez si je condamne en prin-' cipe les atrocités accomplies. " En principe," x cela ne suffit pas. Je les condamne concrète- - ment. Tout le monde sait que l'AJlemagne en t a commis. Mais je ne puis préciser les répro-s bâtions comme certains le voudraient, parce ^ que je n'ai pas les éléments voulus...." A ce moment 1' "Angélus" sonna à Saint-3 Pierre, et la Pape médit avec mélancolie: "Je n'entends ici qu'une cloche...." Puis, se re-c prenant: " En tout cas, je condamne bien haut I . le martyre des pauvres prêtres belges et tant J t d'autres horreurs sur lesquelles la lumière se ! fait." 2 Le Saint Père s'arrêta. Ses yeux vifs se 1 2 voilèrent un instant dans le recueillement. - Je sentais combien il était ému, et plus lourd t que jamais m'apparut le poids effroyable de - sa charge en ces temps tragiques. Je n'étais - venu que pour lui parler de notre seul pays. s J'éveillai encore une fois sa bienveillance à c l'égard de la France, si digne de son auguste attention en ces grands jours où elle s'est s trouvée aussi près de la religion que de la •» patrie. Et comme s'il voulait, dans un der-r nier mot/résumer tout ce qu'il m'avait dit, il ^ ajouta : Je n'attends que l'occasion de convaincre b la France de ma sympathie... i ' — A l'heure de l'exercice sur la Plaine St.-Pierre à Gand, un jeune lieutenant se permit i de frapper un vieux soldat au visage. •_ Celui-ci, furieux, épaula son fusil, fit feu sur e l'insulteur galonné qu'il abattit et se fit en-_ suite sauter la cervelle. Ce drame s'est produit la semaine dernière en présence de rr plusieurs personnes belges. ii —Nous apprenons le décès de M. Raymond :- Verhaegen, fils du directeur de 1' " Export et s Import Trading Co." M. Raymond Verhaegen e est mort en brave, face à l'ennemi. Ses deux •, frères combattent également sous nos dra-e peaux. [- —Au Palais de Bruxelles il ne sera pas procédé à l'élection d'un bâtonnier de l'ordre. c Me Theodor restera en fonctions pour l'exer- • eice 1915-16. — M. le docteur Vergauwen, membre du ^ conseil provincial de la Flandre orientale, a • été enterré mardi dernier, à Scheldemvindeke. ^ U y avait une assistance nombreuse. a champs de ba'taille, ils ont écrit ensemble les mêmes pages de gloire, ils ont conquis en-sam!ble les mêmes lauriers. U n'y a pas de . régiments flamands et walilons, il n'y a, de-t, vant le monde étonné, qu'une armée belge, e comme il n'y a qu'un peuple belge, un hon-neur belge, une nationalité belge, une âme a belge née de longs siècles de joiês, de douleurs et de travail communs. Ce sont là, non les s stériles et débilitantes rêvasseries d'une demi-e douzaine d'idéologues associés à quelques il-x luminés hollandais, mais des faits, dont té-L- moigne, dans les tranchées de l'Yser, la ma-e gnifique fraternité des armes. Et nous regrettons vivement que, devant ~ l'union nationale dont l'immense majorité des r Belges donnent en ce moment un si admirable ii exemple, il se trouve quelques brouillons- ir-[- responsables qui ne craignent pas de la mettre s en péril. PRETRES-SOLDATS. L'OPINION D'UN CARDINAL. On s'occupe beaucoup depuis quelque temips, dans les pays catholiques, de la question du service militaire des clercs. On s'en occupe d'une manière qui appelle quelques observations. C'est ainsi que la grande revue des Jésuites italiens, la " Civilta cattolica," anajvsant et commentant un discours prononce à Rome, il y a un peu plus de deux mois, par le cardinal Billot, exprime la crainte que les catholiques de France, pénétrés d'une juste admiration pour l'héroïsme des membres du clergé qui combattent sous nos drajpeaux et, d'ailleurs, satisfaits de l'heureuse influence que ces prêtres exercent dans l'armée, ne se laissent aller " à un enthousiasme de patriotisme mal compris " en exaltant la figure toute moderne du prêtre-soldat, comme s'ils oubliaient peut-être que la loi des curés sac au dos est nettement contraire aux droits de l'Eglise et a été votée en haine de la religion. Certes, la loi qui a supprimé en France l'exemption du service militaire pour les ecclésiastiques est une de celle» qui ont provoqué—non pas dans la masse du clergé, il faut le dire à l'honneur de nos prêtres—mais dans l'épiscopat et parmi Igs catholiques laïques, les plus vives et les plus légitimes protestations.L'épiscopat était dans son rôle en protestant contre cette loi. 11 est le gardien non seulement de la doctrine mais de la discipline, et j'entends par la tout l'ensemble des règles que l'Eglise impose à ceux qui sont soumis à sa juridiction. La nouvelle loi s'opposait manifestement -à l'une de ces règles, à celle qui interdit aux clercs de verser le sang (même pour une juste cause) et qui sanctionne toute violation de cette défense, outre les conséquences ordinaires du péché comme tel quand il y a péché, par l'irrégularité encourue ipso facto. Le prêtre qui a versé le sang (le sang humain, il va sans dire) est devenu par le fait même irrégulier. Cela "signifie qu'il a perdu et qu'il ne retrouvera qu'à l'heure où il plaira à l'autorité religieuse de le reveler dé (ïette irrégularité, non seulement ses pouvoirs de juridiction (par exemple le pouvoir d'absoudre, sauf le cas où le pénitent est en danger mortel), mais encore le droit d'user de ses pouvoirs d'ordre (par exemple célébrer la messe). L'Eglise ne renonce pas facilement à ses privilèges, je veux dire aux conditions particulières qu'en fonction de la loi ecclésiastique les Etats peuvent être amenés à consentir à ses clercs, ou même à ses fidèles, par dérogation au droit commun. Et lorsque les circonstances l'obligent à y renoncer pratiquement (et à titre provisoire) elle n'en affirme, elle n'en maintient qu'avec plus d'énergie le principe, et elle sauve, jusque dans sa renonciation de fait, ce qu'elle peut des conséquences de ce principe. C'est pourquoi, ayant été contrainte de permettre aux prêtres de France mobilisés de verser le sang, elle ne les a pas pour autant dispensés de l'irrégularité qu'ils devaient encourir en le versant ; mais, pour qu'ils puissent" néanmoins se rendre utiles, comme prêtres, sous les dTajpeaux, elle a suspendu, en leur faveur, pour toute la durée de. leur participation à la sruerre, les effets de cette irrégularité. Ils sont irréguliers, mais provisoirement ils gardent le pouvoir et le droit d'agir comme s'ils ne l'étaient pas. Quand ils n'auront plus à combattre, on régularisera leur situation. Voilà la doctrine. Il convient de ne pas l'oublier. Le cardinal Billot et la "Civilta " ont parfaitement raison de souhaiter qu'on ne l'oublie pas. L'ENFER DE GOMERY. Donc voici ce qui se passa à Gomery, un des villages relativement les moi'ns maltraités de la région du Luxerhbourg belge où se déroulèrent les combats des 20, 21, 22 et 23 août, écrit M! Gérard Harry dans le " Petit Journal " :— Les faibles forces françaises opposées à l'irruption des innombrables Huns vers Paris, soutinrent le formidable choc trois jours, à seule fin de retarder la marche en avant de l'envahisseur. Le 23, elles battirent en retraite en 'bon ordre, étant définitivement accaiblées par le nombre. Les ha'bitants de Gomery 1 avaient passé la journée et la nuit précédente dans leurs caves pour échapper à l'averse d'o'bus et de 'balles qui s'entre-croisaient au-dessus d'eux. A l'aube, ils reçurent subitement la visite d'un détachement de troupes allemandes qui, sans autre explication, inspecta leurs maisons une à une et se retira ensuite, sans mot dire, dans la direction du village d'Ethe. Se croyant quittes et libres, les " Gomerysiens " sortirent alors de leurs caves et coururent au secours des soldats blessés et non transportaibles qui, après la retraite, étaient restés gisants sur le champ de bataille. Un peu avant midi le calme qu'il avaient retrouvé fit place à l'horreur. Les Allemands reparaissaient plus nomtbreux que la première fois et à mesure qu'ils avançaient, mettaient systématiquement le feu à presque chaque maison du petit village. Us se divisèrent 'bientôt en deux groupes: l'un qui continua l'atroce besogne incendiaire, l'autre qui, précédant le premier, faisait évacuer les maisons et emmenait leurs occupants, comme prisonniers, ils ne savaient où. Les femmes et les enfants furent conduits par des soldats, revolver au poing, sous les murs du cimetière; les hommes, au préalable fouillés et délestés de tout l'argent et des valeurs en objets quelconques qu'ils portaient sur eux. Un récalcitrant fut fusillé sans phrase, sur le seuil de sa porte. " Sans nous dire quel sort on nous réservait ' (c'est un de mes deux témoins qui parle), on nous tint devant le cimetière toute la journée, comme des criminels réservés à quelque châtiment ignominieux, et sans autre nourriture qu'une dérisoire ration de pain, d'ailleurs ili-digeste. Le soir, nos bourreaux casqués semèrent le sol d'une maigre paille, pour nous servir de lit; et ceux d'entre nous qui le purent, s'endormirent, tandis que les autres regardèrent, les yeux agrandis d'épouvante, flamber les restes de nos maisons, et-, à chaque coin de l'horizon, quelque village ami, heureux encore hier, s'embraser à son tour." ECHOS. War-Exhibition 1915. Depuis quelques jours «'est ouverte dans !eS vastes halls du Princèss Skating Club de Knightsbridge, un des plus aristocratiques quartiers de Londres, une curieuse exposition de la guerre et de ses industries. Une nombreuse collection de reliques de batailles, de proclamations et de photos inédits rassemblées ingénieusement par M, Philippe attire l'attention, voisinant avec une centaine, de toiles, aquarelles, eaux-îogtes et dessins dus à , -des maîtres belges restés au pays ou. sous les armes. La plupart de ces œuvres représentent des paysages belges célèbres, et des sites détruits par' les Barbares. Elles ont été transportées à travers les postes allemands, à leur nez et à leur barbe par lés soins de MM. R. Damman et A. Du Plèssy, les deux dévoués fondateurs de la I^elgiâh Mission of Art, dont le but est de vendre ces peintures au profit des artistes restés au pays. Y voisinent, des œuvres excellentes de F. Baes, Geo Bernier., F. Gaillard, J. Gauveloos, M. Hagemans, T. Hannon, G. M. Jacqmotte, G. Lemmers, A. Lynen, J. Merckaert, H. Thomas, L. Titz, ('. Werleman, ainsi que des œuvres de Maurice Langas Beno, prisonnier en Allemagne, M. H. Meunier, ambulancier, et Ii. Boùgard, le . doyen des artilleurs belges. La princesse Clémentine a vivement félicité MM. Du Plessy et Damman de leur belle initiative. Ajoutons qu'une partie du bénéfice est visé à la Croix-Rouge, au profit de laquelle l'exposition est organisée sous le patronage de la reine Elisabeth, du baron Constant Goffinet, du comte Curzon of Kedleston, de Paul Hymans, ministre de Belgique, et Emile Vandervelde, ministre d'Etat. LE MORAL ACTUEL DES PRISONNIERS ALLEMANDS. On sait qu'il arrive souvent que des déserteurs allemands se présentent aux avant-postes ennemis. Le nombre des déserteurs allemands . ' -J mente sans cesse dans notre secteur, écrit-on, , du front au "Temps." Par petits paquets ils s'avancent vers nos tranchées de première ligne au cri rituel de " Kamarad, pas ka-pout !" La semaine dernière, un premier groupe de sept vinrent se constituer prisonniers. Ils étaient, à les entendre, tous Alsaciens et fatigués de servir les couleurs allemandes. Un interrogatoire plus serré établit bientôt que trois d'entre eux étaient originaires de Strasbourg, mais que- les - autres étaient tout bonnement des Prussiens que le' séjour dans les tranchéès et les qualités de notre artillerie avaient quelque peu démoralisés.- Us donnèrent avec empressément tôtis les renseignements .désirables ^ur les emplacements des batteries allemandes, et assurèrent à l'interprète qui les interrogait que nombreux étaient ceux de leurs camarades désireux, eux aussi, de se rendre. Récemment, trois nouveaux soi-disant Alsaciens se présentèrent au petit poste établi à notre tête de pont de V... Un quatrième, d'origine silésienne,. se faisait prendre bénévolement par une patrouille. J'eus le loisir de l'interroger au quartier-général de la brigade où il venait d'être amené. Après avoir bu un quart de café qu'il était fort étonné de trouver sucré, ce jeune Silésien de vingt ans me déclara: — Oui, j'aurais pu me défendre davantage et réussir peut-être à regagner nos lignes. Mais que voulez-vous? Je me bats depuis janvier contre les Russes, contre vous, contre tout le monde. J'en ai assez. Nous sommes mal nourris. Des civils m'ont dit à Douai, où j'ai séjourné quelque tetnps, que le soldat français refuserait de se battre s'il était nourri de la sorte. U y a quatre jours nous avons fait fine réclamation à notre commandant pour obtenir une ration de pain suffisante. Nous crevions de faim. — Mais, lui dis-je, malgré toutes ces privations vous gardez pourtant une confiance entière en la victoire? — Les nouvelles recrues qui arrivent y croient. Tous les jeunes se battent avec courage. mais ceux qui sont sur le front depuis -le début de la guerre ou presque s'aperçoivent" bien que cela ne va pas. Pour moi, la guerre est finie. Et pourtant je me suis engagé, je voulais faire ma carrière militaire. Un r]o mes frères qui a quinze ans se bat actuellement sur le front russe. Au quartier général du corps d'armée ses déclarations confirmèrent l'exactitude des indications données par ses camarades Quelques jours auparavant. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans U Royaume-Uni sont informés que les " Board ol Trade Labour Exchanges' (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers beiges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emDlois à oonférer, surtout dans les industries agricoles el du génie civiL Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvent dans les asiles d« réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asilee; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail à Aldwych Skating RinJc. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.T.p. DELREE, Charles Léon, premier sergent, 5« dLrision d'arméo belge, colonne d'ambulance, 3c, cie demande nouvel 1er, do la famille. DÉMANDE employé belge pour bureau mari- time dans port de la côte Nord-Est, Connaissance laj\gu< anglaise nécessaire Mentionner expérience et appointementi requis.—Ecrire bureau du journal. DEMOISELLE belge, 25 ans, bonne famille demande place dame de compagnie où pour un ou dcua enfants.—Ecrire, E. V., Brook-«treet, Stofcfold, near Baldock. ILerts. , PERSONNE belge très honorable offre pension, à 2 ou 4 Belges distingués, cuisine belge, dans bel appartomont, ayee téléphone et bain; situation centrale; 3 puinées par- personne et par semaine.—Ecrire: Bonnington Hôtel, bouthampton-row, W.C., chambre 417. NOUS mettons vivement nos compatriotes en garde contre certaines agenccs do placement d'employés, qui ne visent qu'à leur escroquer de l'argent. Ne versez rlo cautionnement ou do garantie qu'avec les références les pl\.j marieuses !

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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